Congrégation pour le Culte divin: démission du cardinal Robert Sarah

Le cardinal Robert Sarah, interrogé par la Section africaine de Radio Vatican lors du Synode des Jeunes en 2018.Le cardinal Robert Sarah, interrogé par la Section africaine de Radio Vatican lors du Synode des Jeunes en 2018. 

Congrégation pour le Culte divin: démission du cardinal Robert Sarah

Le préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements avait eu 75 ans le 15 juin dernier. 

Il est depuis 20 ans l’une des grandes voix africaines de la Curie romaine: le cardinal guinéen Robert Sarah quitte ses fonctions à la tête du dicastère en charge de la liturgie, quelques mois après avoir atteint la limite d’âge des 75 ans.

Né le 15 juin 1945 à Ourouss, au nord de la Guinée, dans un environnement marqué par la mixité religieuse entre christianisme, islam et animisme, Robert Sarah s’est lié dans son enfance aux missionnaires spiritains qui avaient participé à l’évangélisation de sa région. Après avoir étudié en Guinée, en Côte d’Ivoire ainsi qu’en France au Grand Séminaire de Nancy, il est ordonné prêtre en 1969 à la cathédrale de Conakry.

Il part ensuite étudier à Rome et à Jérusalem, puis revient en 1974 dans son pays, où il sera curé puis professeur et directeur du petit séminaire. En 1979, à seulement 33 ans, il est nommé par saint Jean-Paul II archevêque de la capitale Conakry, devenant l’un des plus jeunes évêques du monde. Durant ses 22 ans d’épiscopat, il sera remarqué pour son dynamisme pastoral et sa fermeté vis-à-vis du régime de Sékou Touré, alors aligné sur le bloc communiste, et donc hostile à la liberté religieuse. Huit ans après la mort du dirigeant marxiste, auquel Lansana Conté a succédé, Jean-Paul II viendra encourager Mgr Sarah par un voyage apostolique dans le pays, du 24 au 26 février 1992.

20 ans de service au sein de la Curie romaine

En 2001, Mgr Sarah est appelé au Vatican, tout d’abord comme Secrétaire de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples, le dicastère dédié aux terres de mission, parmi lesquelles l’Afrique. En 2010, Benoît XVI le nomme président du Conseil pontifical Cor Unum, en charge de coordonner les organismes de charité liés à l’Église catholique dans le monde. Il le promeut cardinal quelques semaines plus tard.

En 2014, le cardinal Sarah est nommé par le Pape François préfet du Dicastère pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements. À travers ses nombreux ouvrages et ses interventions, il sera un ardent défenseur de la sacralité de la liturgie et de la défense de la famille et de la vie, en continuité avec l’enseignement des Papes avec lesquels il a travaillé, de Jean-Paul II à François.

Source: VATICANNEWS, le 20 février 2021

Les condoléances du Pape à l’évêque de Nice

Basilique Notre-Dame de Nice
Basilique Notre-Dame de Nice

Les condoléances du Pape à l’évêque de Nice

Priant pour les victimes du « sauvage attentat » survenu dans la basilique Notre-Dame de Nice, le Pape adresse ses condoléances à l’évêque de la ville, Mgr André Marceau, et exhorte le peuple français à l’unité.

« Informé du sauvage attentat qui a été perpétré ce matin dans une église de Nice, causant la mort de plusieurs personnes innocentes, Sa Sainteté le Pape François s’associe par la prière à la souffrance des familles éprouvées et partage leur peine. Il demande au Seigneur de leur apporter le réconfort et il recommande les victimes à sa miséricorde. Condamnant de la plus énergique manière de tels actes violents de terreur, il assure de sa proximité la Communauté catholique de France et tout le peuple français qu’il appelle à l’unité. Confiant la France à la protection de Notre-Dame, il donne de grand cœur la Bénédiction apostolique à toutes les personnes que touche ce drame », peut-on lire dans ce télégramme signé par le cardinal Pietro Parolin et adressé à l’évêque de Nice, Mgr André Marceau.

Plus tôt dans la journée, un communiqué officiel a été publié par Matteo Bruni, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège. «C’est un moment de douleur dans un temps de confusion. Le terrorisme et la violence ne peuvent jamais être acceptésL’attentat d’aujourd’hui a semé la mort dans un lieu d’amour et de consolation, comme la maison du Seigneur», déclare-t-il.

La ville de Nice et la France entière sont sous le choc après l’odieux attentat commis ce matin dans la basilique Notre-Dame, dans le centre de la cité portuaire, éprouvée il y a quatre ans déjà par l’attentat du 14 juillet.

Réactions et condamnations affluent de par le monde. Les fidèles catholiques de France s’unissent à la douleur de leurs frères niçois. Toutes les églises du pays sonneront le glas à 15h cet après-midi.

Source: VATICANNEWS, le 29 octobre 2020

A noter que le cardinal du Vatican, Robert Sarah, a déclaré jeudi que l’Occident devait se réveiller face à la menace de l’islamisme après que trois personnes ont été tuées, dont une décapitée, dans une église française par un assaillant criant «Allahu Akbar. »

« L’islamisme est un fanatisme monstrueux qui doit être combattu avec force et détermination », a de son côté réagi le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. « Il n’arrêtera pas sa guerre. Nous africains le savons hélas trop bien. Les barbares sont toujours les ennemis de la paix. L’Occident, aujourd’hui la France, doit le comprendre », déclare-t-il.

Le lendemain du meurtre de Paris, le cardinal Sarah a tweeté qu’il priait à Rome «pour la France martyrisée».

La messe “virtuelle” ne remplace pas la participation personnelle à l’église

Cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements.Cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements.

La messe “virtuelle” ne remplace pas la participation personnelle à l’église

Dans une lettre adressée aux présidents des conférences épiscopales, le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, affirme la nécessité de revenir à la normalité de la vie chrétienne, là où la situation sanitaire liée au coronavirus le permet: assister à la messe par le biais des médias n’est pas comparable à la participation physique à l’église, souligne-t-il.

Il est urgent de revenir à la normalité de la vie chrétienne avec la présence physique à la messe, lorsque les circonstances le permettent: aucune retransmission n’est comparable à une participation personnelle ou ne peut la remplacer, explique en substance le cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, dans une Lettre sur la célébration de la liturgie pendant et après la pandémie de Covid-19, intitulée “Revenons avec joie à l’Eucharistie !” Le texte, adressé aux présidents des conférences épiscopales de l’Église catholique, a été signé le 15 août dernier et approuvé par le Pape François le 3 septembre.

La dimension communautaire de la vie chrétienne

«La pandémie due au nouveau coronavirus, écrit le cardinal Sarah, a provoqué des bouleversements non seulement dans les dynamiques sociales, familiales (…) mais aussi dans la vie de la communauté chrétienne, y compris dans la dimension liturgique». Le prélat rappelle que «la dimension communautaire a une signification théologique: Dieu est la relation des Personnes dans la Très Sainte Trinité» et «il se met en relation avec l’homme et la femme et les appelle à son tour à une relation avec Lui». Ainsi, «tandis que les païens construisaient des temples dédiés à la seule divinité, auxquels les gens n’avaient pas accès, les chrétiens, dès qu’ils jouirent de la liberté de culte, construisirent immédiatement des lieux qui seraient domus Dei et domus ecclesiæ, où les fidèles pourraient se reconnaître comme communauté de Dieu». C’est pourquoi «la maison du Seigneur suppose la présence de la famille des enfants de Dieu».

Collaboration de l’Église avec les autorités civiles

«La communauté chrétienne, lit-on dans la lettre, n’a jamais recherché l’isolement et n’a jamais fait de l’église une ville à huis clos. Formés dans la valeur de la vie communautaire et dans la recherche du bien commun, les chrétiens ont toujours cherché l’insertion dans la société». «Et même dans l’urgence pandémique, un grand sens des responsabilités a émergé: à l’écoute et en collaboration avec les autorités civiles et avec les experts, les évêques et leurs conférences territoriales ont été prompts à prendre des décisions difficiles et douloureuses, jusqu’à la suspension prolongée de la participation des fidèles à la célébration de l’Eucharistie», tient à rappeler le préfet de la Congrégation pour le Culte divin.

Une urgence: revenir à la normalité de la vie chrétienne

«Cependant, dès que les circonstances le permettent, souligne le cardinal Sarah, il est nécessaire et urgent de revenir à la normalité de la vie chrétienne, qui a le bâtiment de l’église pour foyer et la célébration de la liturgie, en particulier l’Eucharistie, comme “le sommet vers lequel tend l’action de l’Église et en même temps la source d’où émane toute sa force” (Sacrosanctum Concilium, 10). Conscients du fait que Dieu n’abandonne jamais l’humanité qu’il a créée, et que même les épreuves les plus dures peuvent porter des fruits de grâce, nous avons accepté l’éloignement de l’autel du Seigneur comme un temps de jeûne eucharistique, utile pour nous en faire redécouvrir l’importance vitale, la beauté et la préciosité incommensurable. Le plus tôt possible» avec «avec un désir accru de rencontrer le Seigneur, de demeurer avec lui, de le recevoir pour l’amener à nos frères avec le témoignage d’une vie pleine de foi, d’amour et d’espoir», assure le prélat.

Nécessité d’une participation personnelle à la messe

Comme l’explique ensuite le cardinal Sarah, «bien que les médias rendent un service apprécié aux malades et à ceux qui ne peuvent pas aller à l’église, et ont fourni un grand service dans la transmission de la Sainte Messe au moment où il n’y avait aucune possibilité de célébrer d’une manière communautaire, aucune transmission équivaut à une participation personnelle ou peut la remplacer. En effet, ces transmissions, à elles seules, risquent de nous éloigner d’une rencontre personnelle et intime avec le Dieu incarné qui s’est donné à nous non pas de manière virtuelle, mais réellement, en disant: « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui » (Jn 6, 56). Ce contact physique avec le Seigneur est vital, indispensable, irremplaçable. Une fois que les mesures concrètement réalisables ont été identifiées et adoptées pour minimiser la contagion du virus, il faut que tous reprennent leur place dans l’assemblée des frères», en encourageant ceux qui sont «découragés, effrayés, et depuis trop longtemps absents ou distraits».

Suggestions pour un retour à la célébration de l’Eucharistie

La lettre suggère également «suggérer quelques lignes d’action pour promouvoir un retour rapide et sûr à la célébration de l’Eucharistie. Une attention particulière aux normes d’hygiène et de sécurité ne peut pas conduire à la stérilisation des gestes et des rites», met-on en garde. Par ailleurs, la Congrégation compte sur «l’action prudente mais ferme des évêques pour que la participation des fidèles à la célébration de l’Eucharistie ne soit pas déclassifiée par les autorités civiles comme un “rassemblement”, et ne soit pas considérée comme comparable ou même subordonnée à formes d’agrégation récréative. Les normes liturgiques ne sont pas une matière sur laquelle les autorités civiles peuvent légiférer, seules peuvent le faire les autorités ecclésiastiques compétentes (cf. Sacrosanctum Concilium, 22)».   

Respect des normes liturgiques

Le cardinal Sarah exhorte à «faciliter la participation des fidèles aux célébrations», «mais sans expériences rituelles improvisées et dans le plein respect des normes contenues dans les livres liturgiques qui régissent leur déroulement», et en reconnaissant «aux fidèles le droit de recevoir le Corps du Christ et d’adorer le Seigneur présent dans l’Eucharistie de la manière prévue, sans limitations allant même au-delà de ce qui est prévu par les règles d’hygiène édictées par les autorités publiques ou par les évêques».

Un principe sûr: l’obéissance aux évêques

Sur ce point, le cardinal donne une indication précise: «L’obéissance est un principe sûr pour ne pas commettre d’erreur. Obéissance aux normes de l’Église, obéissance aux évêques. En période de difficulté (par exemple on pense aux guerres, aux pandémies), les évêques et les conférences épiscopales peuvent donner des règlements provisoires auxquels il faut se conformer. L’obéissance sauvegarde le trésor confié à l’Église. Ces mesures dictées par les évêques et les conférences épiscopales expirent lorsque la situation revient à la normalité».

Santé publique et salut éternel

L’Église, conclut le préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, protège la personne humaine «dans sa totalité», et «à la préoccupation nécessaire pour la santé publique », elle «unit l’annonce et l’accompagnement des âmes vers le salut éternel des âmes».

Source: VATICANNEWS, le 12 septembre 2020

“Personne ne peut empêcher un prêtre de confesser et de donner la communion”

“Personne ne peut empêcher un prêtre de confesser et de donner la communion”

“Personne ne peut empêcher un prêtre de confesser et de donner la communion”

Dans un entretien publié le 2 mai dans La Nuova Bussola Quotidiana, le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, réagi face à des propositions farfelues qui seraient envisagées dans certains lieux pour permettre aux fidèles d’emporter la communion chez eux, en raison de la crise sanitaire. Extrait d’une traduction française non officielle par un frère Carme :

Récemment en Italie, selon la presse, il aurait été question d’une solution adoptée dans certains lieux en Allemagne, selon laquelle le Corps du Christ serait “enveloppé” de façon individuelle, pour permettre aux fidèles de se servir librement des hosties consacrées et de les emporter chez eux.

Non, non, non ce n’est absolument pas possible, Dieu mérite le respect, vous ne pouvez pas le mettre dans un sachet. Je ne sais pas qui a pensé à cette absurdité, même s’il est vrai que la privation de l’Eucharistie est certainement une souffrance, la manière de communier n’est pas ouverte à la négociation. Nous communions d’une manière digne, digne de Dieu qui vient à nous. L’Eucharistie doit être traitée avec foi, nous ne pouvons pas la traiter comme un objet insignifiant, nous ne sommes pas au supermarché. C’est de la folie totale.

Quelque chose comme ça a déjà eu lieu en Allemagne, (cf. info détaillée) précise le journaliste Riccardo Cascioli  :

Malheureusement, beaucoup de choses sont faites en Allemagne qui ne sont pas catholiques, mais cela ne signifie pas que vous devez les imiter. Récemment, j’ai entendu un évêque dire qu’à l’avenir il n’y aura plus d’assemblées eucharistiques, seulement la liturgie de la Parole. Mais c’est le protestantisme.

Comme d’habitude, des raisons «compatissantes» sont mises en avant : les fidèles ont besoin de la communion, dont ils sont privés depuis un certain temps, mais comme le risque de contagion est toujours élevé, un compromis doit être trouvé…

Il y a deux questions qui doivent être absolument clarifiées. Premièrement, l’Eucharistie n’est pas un droit ou un devoir: c’est un don que nous recevons librement de Dieu et que nous devons accueillir avec vénération et amour. Le Seigneur est une Personne, personne n’accueillerait la personne qu’il aime dans un sachet ou d’une autre manière indigne. La réponse à la privation de l’Eucharistie ne peut être la profanation. C’est vraiment une question de foi, si nous le croyons  nous ne pouvons pas le traiter indignement.

Et la seconde question ?

«Personne ne peut empêcher un prêtre de confesser et de donner la communion, personne n’a le droit de l’arrêter. Le sacrement doit être respecté. Ainsi, même s’il n’est pas possible d’assister aux messes, les fidèles peuvent demander à se confesser et à recevoir la communion

En parlant de messes, que pensez-vous de poursuivre les célébrations en streaming vidéo sur Internet ou à la télévision ?

«Nous ne pouvons pas nous y habituer, Dieu s’est incarné, Il est chair et sang, Il n’est pas une réalité virtuelle. C’est aussi très trompeur pour les prêtres. A la messe, le prêtre doit regarder Dieu, au lieu de cela il s’habitue à regarder la caméra, comme s’il s’agissait d’un spectacle. Nous ne pouvons pas continuer comme ça.»

Revenons à la communion. Dans quelques semaines, il est prévu que la célébration des messes publiques soient restaurées. Et en dehors des solutions les plus sacrilèges, il y a aussi une discussion pour savoir s’il est plus approprié de recevoir la communion dans la bouche ou dans la main, et dans ce dernier cas comment la recevoir dans la main. Qu’est-ce qui devrait être fait?

«Il existe déjà une règle dans l’Église et celle-ci doit être respectée: les fidèles sont libres de recevoir la communion en bouche ou en main. »

Source: Le Salon Beige, le 4 mai 2020

Communion « à emporter » : il est impossible de mettre Dieu « dans un sac »

KARDYNAŁ ROBERT SARAHGALAZKA/SIPA/EAST NEWSv- Cardinal Robert Sarah

Le cardinal Sarah a fermement réagi à la publication d’un article dans le quotidien italien La Stampa relatant la façon dont l’Eucharistie est parfois donnée en Italie et en Allemagne. Afin d’éviter la contamination liée à la pandémie, des prêtres de ces pays proposeraient une Eucharistie « à emporter » dans un paquet – une Eucharistie « à faire soi-même ».

On ne peut pas mettre Dieu « dans un sac », a affirmé récemment le cardinal Sarah, « Dieu ne peut pas être traité ainsi ». « Même s’il est vrai que la privation de l’Eucharistie est une souffrance, la façon dont on donne la communion n’est pas ouverte à la négociation », a-t-il insisté. L’Eucharistie ne peut pas être traitée « comme un objet trivial », a souligné le préfet de la Curie. « Nous communions d’une manière digne, digne de Dieu qui vient à nous ».

Beaucoup de choses en Allemagne « ne sont pas catholiques »

Interrogé sur le bien-fondé de cette initiative, notamment en Allemagne, le haut prélat a déclaré que « malheureusement, beaucoup de choses sont faites en Allemagne qui ne sont pas catholiques ». « J’ai récemment entendu un évêque dire qu’à l’avenir, il n’y aurait plus d’assemblées eucharistiques, seulement la liturgie de la Parole. Mais ceci est du protestantisme ». Pour le cardinal, ces malentendus proviendraient de deux erreurs : d’abord le fait que « l’Eucharistie n’est pas un droit ou devoir », mais « un don que nous recevons librement de Dieu ». La deuxième incompréhension procède du fait que rien ne devrait « empêcher un prêtre de confesser ou de donner la communion ».

Messes retransmises en direct

Interrogé sur la solution des messes retransmises en direct, le haut prélat a rappelé que l’incarnation du Christ dans l’Eucharistie ne pouvait s’accommoder de la « réalité virtuelle » de ces célébrations. Pendant la messe, le prêtre « doit regarder vers Dieu », non « vers la caméra ». Concernant les modalités entourant le don de l’Eucharistie, le cardinal Sarah a rappelé que les fidèles « ont le droit de recevoir la communion dans la bouche ou la main ». Il a aussi souligné que les erreurs actuelles venaient d’une « crise de foi chez les prêtres », et que ces questions ne se poseraient pas sans cette crise.

Source: Aleteia, le 3 mai 2020, par I.Media