« À l’occasion de la Journée mondiale de la paix, nous demandons ce don si urgent et nécessaire pour le monde »

« À l’occasion de la Journée mondiale de la paix, nous demandons ce don si urgent et nécessaire pour le monde »

Le premier jour de l’année, le recteur du sanctuaire de Fatima, le père Carlos Cabecinhas, a présidé la messe de la solennité de Sainte Marie. À l’occasion de la Journée mondiale de la paix, il a désigné cette destition comme une « tâche permanente » que « c’est à nous de construire chaque jour ».

 

Le père Carlos Cabecinhas a présidé, mercredi matin, la messe de la solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu, devant une grande assemblée, dans la basilique de la Sainte Trinité. Lors de la Journée mondiale de la paix, il a déclaré qu’il s’agit d’une responsabilité de tous, qui se construit « dans le cœur de chacun de nous », et a averti que non seulement la guerre, mais « toutes les formes de violence portent atteinte à la paix ».

Le président de la célébration a rappelé que « le monde est déchiré par des guerres et des conflits de toutes sortes », c’est pourquoi « cette Journée mondiale de la paix ne nous permet pas d’oublier les victimes des guerres et nous invite à ne pas céder de place à l’indifférence face à la souffrance de tant de nos frères, partout dans le monde ».

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Dès la première lecture et la formule de bénédiction la plus ancienne et la plus solennelle de l’Ancien Testament, le père Carlos Cabecinhas a averti que la paix « n’est pas seulement l’absence de guerre ». « C’est aussi et surtout l’harmonie avec Dieu, avec les autres et avec nous », « le plus grand des dons de Dieu et sa synthèse », a-t-il soutenu.


Se référant au Portugal, il a déclaré que « heureusement, nous ne faisons pas l’expérience dramatique de la guerre », mais a averti que « ce n’est pas, en soi, synonyme de paix », car « il existe de nombreuses autres formes de violence et toutes les formes de violence portent atteinte à la paix ».

Il a rappelé que « les agressions physiques, la violence verbale et psychologique, les abus de pouvoir, l’indifférence envers les autres et leurs problèmes, l’exploitation des êtres humains, le manque de respect des droits et de la dignité des autres, la violence domestique et les innombrables victimes qu’elle provoque parmi nous, notamment des victimes mortelles, et surtout les femmes » portent atteinte quotidiennement à la paix.

En regardant le message de Fatima comme « un message de paix et un encouragement permanent à être pacifiques et bâtisseurs de paix », le père Carlos Cabecinhas a suggéré que nous essayions « d’apprendre avec les Saints Bergers à être pacifiques et pacifiers » et a souligné que « chaque jour, c’est à nous de construire la paix, car elle commence dans le cœur de chacun de nous ».

Le recteur du sanctuaire de Fatima a souhaité à tous « une bonne année 2025, pleine des bénédictions de Dieu » et a déclaré qu’il espérait que, dans la nouvelle année, nous soyons capables de « construire la paix autour de nous », afin que nous puissions « vivre la joie de l’année jubilaire » en tant que « pèlerins d’espoir ».

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Source: Sanctuaire de Fatima, le 1er janvier 2025

Le Pape à Fatima: Marie s’empresse toujours de nous conduire à Jésus

Le Pape à Fatima: Marie s’empresse toujours de nous conduire à Jésus

François s’est rendu samedi 5 août au matin au sanctuaire Notre-Dame de Fatima, dans le cadre des Journées Mondiales de la Jeunesse. Il y a prié le chapelet avec de jeunes malades et des prisonniers, invoquant en particulier l’intercession de la Vierge Marie pour la paix au cours du quatrième mystère. 

Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

C’est la deuxième fois que le Pape François se rendait à Fatima, six ans après sa première venue pour la canonisation des deux petits bergers à qui la Vierge Marie était apparue en 1917 – ainsi qu’à leur cousine Lucia -, Francisco et Giacinta Marto, et pour le centenaire de ces apparitions.

Un chapelet avec les plus fragiles

Ce samedi matin, environ 200 000 fidèles étaient au rendez-vous pour la venue du Pape dans ce sanctuaire situé à 120 km au nord de Lisbonne, où François est venu en hélicoptère en début de matinée. Arrivé en avance, le Souverain pontife a pris le temps de traverser la foule en papamobile, en bénissant de nombreux enfants.

Il s’est arrêté devant la chapelle des apparitions, où était d’abord prévu un bref temps de recueillement devant la statue de la Vierge de Fatima, au cours duquel le Pape a déposé aux pieds de celle-ci des fleurs données par des enfants ainsi qu’un rosaire d’or.

Puis le chapelet a été récité, en présence notamment d’une centaine de jeunes malades rassemblés dans les premiers rangs, ainsi que de douze prisonniers de la prison de Leira. Plusieurs d’entre eux ont conduit la prière, souvent de manière poignante par le simple témoignage de leur fragilité, répandant une atmosphère de recueillement et d’émotion parmi les fidèles.

Au cours du quatrième mystère, la Vierge Marie a été spécialement invoquée pour la paix dans le monde.

Notre-Dame de Fatima, une mère à qui demander la paix pour le monde

Le Pape François est attendu au sanctuaire de Fatima samedi 5 août, dans le cadre de son 42 voyage apostolique au Portugal et des JMJ de Lisbonne. Une étape de prière pour la paix, …

Une Mère pressée de rejoindre ses enfants

Après ce chapelet, le Successeur de Pierre a pris la parole, choisissant à nouveau de se lancer dans un discours improvisé.

«L’Église n’a pas de portes, pour que tout le monde puisse y entrer, a d’abord déclaré François. Et ici, nous pouvons aussi insister pour que tout le monde puisse entrer, car c’est la maison de la Mère, et une mère a toujours un cœur ouvert pour tous ses enfants, tous, tous, tous, sans exclusion».

Le Pape a ensuite commenté le fait que la Vierge Marie soit «empressée» d’écouter nos prières, et qu’elle oriente vers Jésus chaque personne qui s’adresse à elle. «Marie dans sa vie ne fait rien d’autre qu’indiquer Jésus», a-t-il insisté. La Vierge Marie, apparue à Fatima «pour que l’incrédulité de tant de cœurs s’ouvre à Jésus», «nous indique ce que Jésus nous demande, marcher dans la vie en collaborant avec Lui».

François a invité les fidèles à s’interroger et à se confier à la Mère de Dieu: «Mère, qu’est-ce que tu m’indiques ? Qu’y a-t-il dans ma vie qui t’inquiète ? Qu’y a-t-il dans ma vie qui te touche ? Qu’y a-t-il dans ma vie qui t’intéresse ?». La Vierge Marie est toujours «pressée pour se faire proche de nous», a-t-il conclu, en écho au thème de ces JMJ, «Marie se leva, et s’en alla en hâte»(Lc 1, 39).

Le Souverain pontife a ensuite béni la foule et salué à nouveau quelques personnes, dont des enfants. Puis, sur fond de chants et d’applaudissements, il a rejoint l’héliport pour retourner à Lisbonne, où il présidera ce samedi soir la veillée au Parque Tejo avec les jeunes. Un temps fort des JMJ, auquel devraient participer près d’un million de pèlerins.

En intégralité, le Pape François au sanctuaire de Fatima :

Source : VATICANEWS, le 5 août 2023

Première édition entièrement numérique du bulletin Fatima Lumière et Paix

Première édition entièrement numérique du bulletin Fatima Lumière et Paix

L’édition, uniquement numérique, du 13.05.2021 vient d’être publiée sur le site du Sanctuaire de Fatima.

Vous la trouverez également et comme jusqu’à maintenant sur notre site.

Ci-après un extrait de son contenu :

La Vierge Pèlerine sera ambassadrice de la paix dans le Caucase

La statue de Fatima visitera le premier pays chrétien
de cette partie du globe entre septembre et octobre / Carmo Rodeia

La statue no2 de la Vierge Pèlerine de Fa- tima se rendra au Caucase en septembre et octobre sur la demande du nonce aposto- lique en Arménie et en Géorgie, Mgr. José Bettencourt, qui a déjà manifesté « sa joie » pour ce voyage inédit.

Ce sera la première fois que la statue visite ces territoires de l’ex-Union soviétique ; elle passera aussi par l’Azerbaïdjan, selon le re- présentant diplomatique du Pape.

« Les catholiques du Caucase se réjouissent de cette nouvelle de la visite de la statue de Notre-Dame de Fatima dans cette région », a dit l’archevêque originaire des Azores dans un message envoyé au Sanctuaire de Fatima.

La statue, qui passera par des paroisses et communautés catholiques de trois pays, a une intention spécifique « de réconci- liation et de paix », dans une zone où plu- sieurs conflits continuent toujours latents, quelques-uns ravivés au cours de l’année dernière et qui menacent la stabilité et la sé- curité de toute cette région.

Pour José Milhazes, journaliste et auteur du livre « A mensagem de Fátima na União Soviética-Rússia » (Le message de Fatima dans l’Union Sociétique-Russie), la présence de Fatima dans le Caucase « est particu- lièrement importante dans une région du continent européen fustigée, de nombreuses années, par des guerres et des graves crises politiques, car le message émis à partir de Cova da Iria est de paix entre les hommes », a-t-il affirmé au Sanctuaire.

« La statue de la Vierge Marie sera cer- tainement reçue cœurs et bras ouverts en Arménie, premier pays à proclamer le Christianisme comme étant sa religion en cette lointaine année 201. L’Arménie est en conflit avec son voisin l’Azerbaïdjan depuis 1989 et ces deux pays ont besoin de paix, de réconciliation qui tardent à arriver », sou- ligne le journaliste qui a été le correspon- dant de la chaine SIC en Russie.

Désormais habitant le Portugal, le journaliste souligne d’autre part « la longue et pro- fonde crise interne » qui ravage la Géorgie.

« La présence de Fatima en Géorgie contribuera à rendre les cœurs plus pai- sibles, plus ouverts au dialogue et permettra certainement de leur rappeler la contribu- tion des missionnaires portugais dans la ré- cupération des restes mortels de la martyre géorgienne sainte Ketevan, dont le supplice est représenté sur les azulejos au couvent de Graça, à Lisbonne », a-t-il ajouté.

La journaliste Aura Miguel, une des lau- réates du Prix de journalisme du Centenaire des Apparitions avec un reportage multi- média intitulé « Fátima na Bielorussia, uma chama que a URSS não apagou » (Fatima en Biélorussie, une flamme que l’URSS n’a pas éteinte), développé en collaboration avec Joana Bourgard, reconnait elle-aussi que la présence de la Statue de la Vierge Pèlerine de Notre-Dame de Fatima dans la région du Caucase peut aider « à consolider la paix et l’unité » entre les chrétiens et à « renforcer le

dialogue avec l’Islam » dans cette zone stratégique entre l’Europe et l’Asie.

La présence de la Vierge Pèlerine de Fa- tima sera une occasion « privilégiée pour renforcer ce désir de paix et de dialogue, sans aucune distinction de caractère ethnique, linguistique, politique ou religieux », a-t-elle conclu.

La statue pèlerine traversera les paroisses de trois pays pour une mission de paix.

Le pape veut se rendre en pèlerinage à Fatima en 2023, à l’occasion des JMJ de Lisbonne

Le pape François a l’intention de se rendre en pèlerinage au sanctuaire portugais de Fatima à l’occasion des Journées mondiales de la jeunesse qui doivent se tenir à Lisbonne en août 2023, a annoncé l’évêque de Fatima après une audience avec le souverain pontife au Vatican.

« Le Saint-Père m’a fait part de sa volonté de se rendre aussi en pèlerinage à Fatima à cette occasion », a déclaré le cardinal Antonio Marto, cité dans un communiqué diffusé par son diocèse.

En avril dernier, le Vatican avait annoncé le report d’une année des prochaines JMJ, rendez-vous mondial des jeunes catholiques institué par Jean Paul II et normalement organisé tous les trois ans, en raison de la pandémie de Covid-19.

Âgé de 85 ans, le pape François voyage très peu à cause de la crise sanitaire mais se projette donc jusqu’en 2023 pour les grands rassemblements attendus au Portugal.

Après Rio en 2013, l’année de son élection, Cracovie en 2016, Jorge Bergoglio avait assisté en janvier 2019 à une troisième édition des JMJ à Panama, où s’étaient retrouvés quelque 200.000 jeunes catholiques de 150 pays. La messe de clôture avait rassemblé 700.000 personnes, selon les organisateurs.

Le pape argentin s’est déjà rendu à Fatima en mai 2017 pour les célébrations du centenaire des apparitions de la Vierge dans cette bourgade du centre du Portugal, située à 130 kilomètres au nord de Lisbonne.

Devant une foule de 500.000 croyants, il avait canonisé deux des trois petits bergers à qui la Vierge serait apparue à six reprises au cours de l’année 1917, dont une fois le 19 août.

François est alors devenu le quatrième pape à effectuer le pèlerinage à Fatima après ses prédécesseurs Benoît XVI en 2010, Paul VI en 1967 et Jean Paul II en 1982, 1991 et 2000.

Source: levif.be, le 29.04.2021

Voir aussi, en portugais, sur le site du Sanctuaire de Fatima

Le recteur du sanctuaire laisse un message d’espoir, demandant aux pèlerins de s’engager «avec des gestes concrets de partage et en accordant une attention particulière aux autres»

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Le recteur du sanctuaire laisse un message d’espoir, demandant aux pèlerins de s’engager «avec des gestes concrets de partage et en accordant une attention particulière aux autres»

Le P. Carlos Cabecin a présidé la messe d’action de grâce pour l’année qui vient de se terminer

Cet après-midi, la Basilique de la Sainte Trinité a accueilli une célébration d’action de grâce pour l’année écoulée, avec l’hymne «Te Deum». Cette messe était présidée par le P. Carlos Cabecinhas, recteur du Sanctuaire de Fátima.

Le prêtre a demandé aux pèlerins de «rendre grâce à Dieu pour tout ce qu’il nous a donné tout au long de cette difficile année 2020, qui s’achève maintenant». «Mais surtout, nous voulons implorer Dieu de nous combler de ses bénédictions, pour que la nouvelle année, qui vient, soit meilleure que celle qui se termine», a-t-il dit, rappelant les lectures proclamées et qui assurent que «Dieu ne manquera pas avec sa bénédiction ».

Dans une année particulièrement difficile, le P. Carlos Cabecin a parlé de la paix comme «une synthèse de tous les dons et bénédictions de Dieu, et c’est ce don que nous demandons pour la nouvelle année 2021, conscients que la paix est aussi notre tâche».

«Ainsi, avec des images très humaines, les textes bibliques nous parlent du visage radieux et souriant de Dieu, synonyme de sa bonté envers nous, souriez-nous, qui inspire confiance et ouvre nos cœurs à une heureuse espérance en ce début d’année», expliqua le prêtre. «Le regard bienveillant et miséricordieux de Dieu sur nous est une source inépuisable de bénédiction et de ses grâces».

Au terme « d’une année aussi étrange et difficile que celle-ci l’était en 2020, la Parole de Dieu vient renouveler notre espérance, elle renforce notre confiance en Dieu, qui ne nous laisse jamais ni ne nous laisse seuls en difficulté », a rappelé le recteur du sanctuaire de Fátima.

« La célébration de cette journée nous dit aussi que la bénédiction de Dieu nous vient des mains de Marie, nous sommes regardés avec amour par la Mère de Dieu et elle intercède aussi pour que, dans la nouvelle année, nous recevions les bénédictions de Dieu », a assuré le responsable. Ainsi, « c’est par elle que nous recevons le don suprême de Dieu: son Fils, Jésus-Christ, qui s’est fait homme et qui est notre paix ».

La bénédiction de Dieu doit « être accueillie dans nos cœurs avec amour et gratitude, puis transformée en gestes concrets d’amour et de paix ». «Accueillir la bénédiction de Dieu, c’est s’engager dans des gestes concrets de partage et d’accorder une attention particulière aux autres, et cela ne dépend pas de Dieu, cela dépend de chacun de nous, de notre volonté et de notre engagement», a réitéré le P. Carlos Cabecinhas .

«Ne manquons pas de nous engager, pour que cette année 2021 soit meilleure que celle qui s’achève maintenant», a interpellé le recteur du Sanctuaire de Fátima. En raison des restrictions édictées par le Gouvernement et couvrant les jours suivants, le sanctuaire de Fátima a modifié le calendrier des célébrations prévues et l’impossibilité de célébrer la messe à 22 h 30, avec le chant de l’hymne « Te Deum », comme prévu, et ce moment a été intégré à cette célébration.

«Ce n’était pas une année normale, c’était l’année où une pandémie a mis en danger notre sécurité et nos modes de vie; une année où l’étrangeté nous a assaillis et où les peurs, les appréhensions et les difficultés se sont multipliées », a déclaré le P. Carlos Cabecinhas, affirmant que malgré cela« nous ne pouvons pas céder à la tentation de laisser les aspects négatifs marquer ainsi notre évaluation de l’année, oublions toutes les bonnes choses que cette année nous a apportées ».

Pour cette raison, «lorsque nous finissons cette célébration, nous voulons rendre grâce à Dieu pour tout ce qu’il nous a donné, nous voulons le louer pour sa présence dans nos vies, même au milieu des difficultés».

Demain, 1er janvier 2021, solennité de Sainte Marie Mère de Dieu, messe à 11h00 en la Basilique de la Très Sainte Trinité. Cette célébration sera interprétée en langue des signes portugaise et diffusée sur les médias numériques au sanctuaire de Fátima.

$Nous nous souvenons qu’en cette nouvelle année pastorale, sous le thème «Louange au Seigneur, qui élève les faibles», inspiré de la phrase biblique «Jeune homme, je te le dis, levez-vous!», De l’Évangile de Luc (Lc 7,14), les pèlerins sont invités à regarder le message de Fatima comme une expression de la préoccupation maternelle pour une humanité fragile et souffrante, surtout à un moment comme cette pandémie que traverse le monde.

Source: SANCTUAIRE DE FATIMA, le 31 décembre 2020

Le sanctuaire de Fátima reprend les célébrations en soirée pendant le week-end

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Le sanctuaire de Fátima reprend les célébrations en soirée pendant le week-end. Les week-ends des 12 et 13 décembre et des 19 et 20 décembre, toutes les messes de l’après-midi reviennent à la basilique de la Sainte Trinité

Dans les deux prochains week-ends avant Noël – troisième et quatrième dimanches de l’Avent – le sanctuaire de Fátima reprendra les six célébrations, qui au cours des quatre derniers week-ends ont été suspendues en raison du couvre-feu auquel Fátima était soumis sous l’État de Urgence, remplissant ainsi le programme officiel complet des célébrations à Cova da Iria.

Ainsi, les deux week-ends des 12 et 13 décembre et 19 et 20 décembre, les pèlerins pourront déjà participer à la messe de 12h30, à Capelinha das Aparições, où à 14h00, samedi et dimanche, aura également lieu une heure de réparation. Les messes de 15h00, 16h30 et 18h30 retour dans la Basilique de la Sainte Trinité et la prière des Vêpres le dimanche à 17h30 dans la Basilique de Nossa Senhora do Rosário de Fátima. Samedi soir également, après le chapelet à 21h30, il y aura une procession de bougies.

Dimanche prochain, le 13, nous nous souvenons des apparitions et c’est pourquoi le programme officiel du pèlerinage mensuel de décembre commence à 10 heures, avec le chapelet dans la chapelle des apparitions, suivi d’une messe, à 11 heures, dans la basilique de la Sainte Trinité . Comme c’est le troisième dimanche de l’Avent, appelé dimanche de la joie, il y aura le moment symbolique de bénédiction des images de l’Enfant Jésus, qui sont placées dans les crèches à la maison.

Ce dimanche, l’équipe d’interprètes en langue des signes portugaise reviendra à la messe de 15 heures, comme d’habitude dans le programme officiel du sanctuaire de Fátima, depuis 2013. En plus du programme de célébration complet, les espaces du musée seront également ouverts, à savoir la nouvelle exposition «Les visages de Fátima: physionomies d’un paysage spirituel» qui peut être visitée entre 9h00 et 18h00 au Convivio de Santo Agostinho, à l’étage inférieur de la basilique de la Sainte Trinité.

Toutes les règles de sécurité prévues dans le plan d’urgence du sanctuaire de Fátima restent en vigueur, à savoir la nécessité de préserver la distance physique entre les pèlerins et l’utilisation obligatoire du masque dans tous les espaces du sanctuaire. Lors de l’entrée dans les espaces clos, les mains doivent être désinfectées.

Source: Sanctuaire de Fatima, le 8 décembre 2020

D. José Ornelas a demandé une Église qui met l’accent sur le «féminin et le maternel»

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D. José Ornelas a demandé une Église qui met l’accent sur le «féminin et le maternel»

Dans l’homélie de la messe anniversaire internationale du 13 octobre, l’évêque de Setúbal a souligné la «contribution décisive» des femmes à la valorisation des ministères dans l’Église.

Aujourd’hui, plus de 4 000 pèlerins se trouvaient au centre de prière du sanctuaire de Fátima, participant à la messe anniversaire internationale le 13 octobre. C’était un fait de responsabilité sous la « forme très restreinte, en ce qui concerne le nombre de pèlerins, leur origine et la forme festive des manifestations qui caractérisent habituellement ce dernier grand pèlerinage de l’année », en raison des limitations liées aux règles permettant d’éviter le danger de contagion , que le président de la célébration, D. José Ornelas, a commencé par souligner.

<< Nous savons tous que cette voie plus attentive et plus prudente vient d’une attitude nécessaire et responsable à l’égard des conditions de la pandémie qui a radicalement changé toute la vie de l’humanité, en particulier dans les modes de relations entre les peuples. Nous apportons à ce sanctuaire nos souffrances et celles de l’humanité, demandant lumière et force pour surmonter cette pandémie.  » En évoquant la dernière apparition de Notre-Dame à Cova da Iria et l’anniversaire de la consécration de la basilique de Notre-Dame du Rosaire, qui sont célébrés aujourd’hui, le président de la célébration a ensuite réfléchi sur la signification d’être Église, en soulignant le rôle sanctuaires et églises comme «lieux de relation et de communion».

«Il est important que nos paroisses et communautés, nos diocèses et l’Église répandues dans le monde soient de véritables maisons de Dieu au milieu de la société, des points de référence et d’accueil pour ceux qui recherchent un soutien, un sens de la vie et de l’espérance», a-t-il insisté. La présidente de la conférence épiscopale portugaise a alors souligné le lien de Marie avec «l’Église des pierres vivantes», dans une réflexion où elle valorisait le rôle des femmes, tout en soulignant sa «contribution décisive à la valorisation des ministères dans l’Église».

«Cette présence féminine et maternelle de Marie, à laquelle s’ajoute, depuis la mission de Jésus et au début de l’Église, un groupe d’autres femmes, jette une lumière de compréhension sur l’identité et la mission de l’Église, non comme un fait secondaire ou subsidiaire au protagonisme masculin, mais en tant qu’élément constitutif important de l’Église. (…)

Mettre l’accent sur le féminin et le maternel (…) il s’agit de changer de paradigme: le leadership ecclésial ne se fonde pas sur l’idée de pouvoir, mais dans la vie, dans les soins et dans le service, en utilisant tous les dons de l’Esprit dans l’édification de la maison du Seigneur, basée sur l’amour paternel et maternel de Dieu.

Soulignant l’importance de la «complémentarité dans la diversité dans l’Église» pour mener à bien la mission de construire un monde plus juste et fraternel, l’évêque de Setúbal a affirmé la nécessité de «laisser les signes féminins et maternels de Marie entrer dans la vie de nos communautés» , même dans les lieux où les décisions sont prises pour tous.

Comme il l’avait déjà fait dans sa réflexion sur la célébration de la Parole hier soir, également dans l’homélie d’aujourd’hui, il a mis en garde contre les dangers des mouvements populistes qui «manipulent la nostalgie du passé, la peur réelle ou imaginaire, le danger de l’étranger et penser différemment, la cupidité de posséder et de dominer et même des modèles religieux pour vos intérêts », dans un problème que la pandémie a rendu plus visible et qui nécessite une solution commune.

«Nous sommes dans le même bateau, il n’est possible de se sauver que si nous collaborons tous pour que tout le monde soit sauvé», a-t-il dit, jetant un regard et une prière à Notre-Dame, évoquant son exemple de femme, épouse et mère qui «illumine le chemin « être dans l’Église » et s’engager dans sa mission « d’être la maison de Dieu » pour toute l’humanité ». « Ainsi, nous demandons à Marie, modèle de l’Église, que cette maison de Dieu soit vraiment la maison de l’humanité, où la fraternité, la dignité et la justice peuvent grandir. »

Source: SANCTUAIRE DE FATIMA, le 13 octobre 2020

Marco Daniel Duarte présente «Singularités des représentations de la Vierge Marie à différentes époques historiques»

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Marco Daniel Duarte présente «Singularités des représentations de la Vierge Marie à différentes époques historiques»

Le directeur du musée du sanctuaire de Fátima guide la visite thématique du mois d’août à l’exposition «Vestida de Branco», en concentrant son analyse sur le premier noyau de l’exposition temporaire

«Singularités des représentations de la Vierge Marie à différentes périodes historiques» est la devise qui animera la deuxième visite thématique de l’exposition temporaire «Vestida de Branco», qui sera guidée par le directeur du musée du sanctuaire de Fátima, commissaire de l’exposition, et qui aura lieu à le 5 août prochain, à 21h15, à l’étage inférieur de la Basilique de la Sainte Trinité.

Marco Daniel Duarte concentrera son discours sur le premier noyau de l’exposition, qui comprend huit sculptures de Notre-Dame, sculptées au Portugal et datées entre le XVIe siècle et aujourd’hui, qui présentent une synthèse de la figuration de la Vierge Marie pendant cette période. Dans cet espace, les canons de la beauté féminine que les artistes ont fixés dans chaque représentation de la Vierge Marie sont mis en valeur.

Il s’agit de la deuxième des quatre visites thématiques de l’exposition qui marque le centenaire de l’image de Notre-Dame de Fatima, vénérée dans les Capelinha das Aparições, et dont le titre – Habillée de blanc – provient de la description de Notre-Dame faite par Lúcia de Jesus au Père Manuel Nunes Formigão et le Père Manuel Marques dos Santos, le 8 juillet 1924, où la voyante, à la question sur «comment la Dame était habillée», répond qu’elle «était vêtue de blanc».

C’est de cette interrogation et de l’idée d’une icône à l’échelle mondiale qu’est née la première sculpture de Notre-Dame de Fátima qui ouvre le préambule de l’exposition et dont découlent les sept autres noyaux qui la composent.

Marco Daniel Duarte est le directeur du musée du sanctuaire de Fátima et, dans l’institution, il dirige également le département d’études. Il est titulaire d’un doctorat en histoire de l’art, avec une étude approfondie de cette première sculpture de Senhora do Rosário de Fátima, vénérée à Capelinha das Aparições et dont le centenaire est marqué cette année et auteur de plusieurs publications sur le thème de Fátima.

Après la conférence, les visiteurs pourront parcourir l’exposition qui sera ouverte au public jusqu’au 15 octobre.

L’entrée est gratuite.

Source: Sanctuaire de Fatima, le 28 juillet 2020

L’école du Sanctuaire propose deux retraites silencieuses pour juillet et août.

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L’école du Sanctuaire propose deux retraites silencieuses pour juillet et août.

Le premier, «A vida na Luz», se déroule du 31 juillet au 2 août

« La vie dans la lumière » est le titre de la première des deux retraites de silence que l’École du Sanctuaire propose pour cet été en déflation progressive. Étant la première retraite du sanctuaire, dans le contexte de la pandémie provoquée par Covid-19, il ne sera possible d’accepter que 24 inscriptions qui, bien que gratuites, sont obligatoires. Toutes les règles de sécurité et de distance sociale doivent être respectées.

Prévue du 31 juillet au 2 août, à la Maison de Retraite de Nossa Senhora do Carmo, cette rencontre est une proposition du Sanctuaire inspirée de l’expérience de la lumière décrite par les Petits Bergers, à la fin des Apparitions, qui vise à offrir une expérience intérieure de la miséricorde de Dieu, par la pratique de la prière, de la compassion et de la confiance.

La retraite repose sur quatre étapes: celle du silence qui, en attendant, ouvre le cœur à la lumière; celle de la Parole, qui soutient la foi; celle de la prière; et la réparation, qui favorise l’amour pour les autres.

«Vida na luz» commence par un moment d’ouverture au silence, vendredi 31 juillet. Puis samedi, qui se passera entre l’écoute de la Parole et la prière, en réfléchissant sur des sujets tels que la lumière trinitaire de la filiation, la joie de voir la lumière et de croire et la mission qui nous amène à être des témoins vivants des mots et des paroles et des gestes du royaume de la lumière.

La rencontre se termine dimanche, avec des réflexions sur la communion eucharistique et l’adoration, en deux moments appelés «Rencontre 4: réunis et soutenus par et pour le banquet de lumière et en silence pour partager la lumière».

Au terme des quatre étapes, les participants seront invités à participer à l’Eucharistie à 15h. Un mois plus tard, et avec des caractéristiques légèrement différentes, le Sanctuaire de Fátima, retrouvant l’esprit du temps de Pâques (cette rencontre aurait dû avoir lieu en avril), promeut la retraite «Sauvé par la lumière», qui se déroulera au rythme des Glorieux Mystères du Rosaire , afin que les personnes intéressées puissent réaliser l’intégralité du parcours prévu pour les Retiros da Luz.

Le premier jour, vendredi, la réunion commence les participants dans le silence de Dieu. Le samedi 29 août, après la prière du matin, les participants sont invités à réfléchir sur la source de la Lumière; le débordement de lumière et la contemplation de la Lumière.

La nuit, ils sont invités à participer à la Procession des Bougies. Dimanche, dernier jour de la retraite, il y aura une réflexion sur l’expérience chrétienne et la communion, centrée sur Jésus-Christ.

Comme pour la première retraite, les inscriptions sont limitées et sujettes à confirmation.

Les deux retraites seront guidées par le Père José Nuno Silva, aumônier du Sanctuaire de Fátima.

Source: Sanctuaire de Fatima, le 3 juillet 2020

«Je sais que nous étions tous nostalgiques de ce moment pour y revenir ; les pèlerins de Fátima m’ont manqué»

«Je sais que nous étions tous nostalgiques de ce moment pour revenir; J’ai aussi manqué de voir les pèlerins de Fátima »

D. António Marto a présidé la première messe dominicale dans la zone de prière avec la présence de pèlerins, après le confinement, laissant un appel à «la communion et l’espérance universelles»


Le cardinal D. António Marto a appelé aujourd’hui à Fátima à la nécessité de recevoir le Saint-Esprit comme un cadeau qui «nous est offert pour notre temps» pour libérer l’humanité de «l’isolement et de l’isolement spirituels», de «l’individualisme et du confort». «C’est l’heure où l’Esprit ouvre et renouvelle la face de la terre. Son pouvoir nous sort de l’enfermement et de l’isolement spirituel, de notre individualisme et de notre confort », a déclaré l’évêque du diocèse de Leiria-Fátima. « L’Esprit de Dieu vient purifier pour libérer notre intérieur et notre société, il vient renouveler la basse énergie et l’espérance mourante, il ravive l’espérance de la foi, qui s’estompe parfois, et il vient transformer nos cœurs » a-t-il dit , tout en soulignant que « c’est ce dont notre monde a besoin, c’est ce dont nous avons besoin aujourd’hui ». S’exprimant lors de la messe de Pentecôte, qui clôt le temps de Pâques dans le calendrier catholique, et qui coïncide avec la reprise des célébrations communautaires au Portugal continental, « peut-être providentiellement qui sait », l’homélie de Dom António Marto s’est concentrée sur le besoin de vivre la vie en cadeau.


« Cette célébration nous rappelle que le Seigneur ressuscité nous envoie le Saint-Esprit qui, avec sa force, nous donne un nouveau souffle, une nouvelle espérance et un nouvel esprit pour affronter ce nouveau temps », loin « d’une foi routinière, sans enthousiasme » et si souvent vécu comme si c’était un fardeau qui nous écrase », a-t-il souligné. Comme les apôtres, qui ont vécu une expérience d’enfermement dans la chambre haute, avec peur et incertitude quant à ce qui allait se passer et, tout à coup, ont été surpris par la venue du Saint-Esprit, nous aussi devons ouvrir «nos fenêtres, ouvrir nos esprits et nos coeurs fermés ». « Quelle belle image de l’Église! » demanda le cardinal portugais. D. António Marto a souligné l’action du Saint-Esprit dans la construction d’une Eglise «à la sortie, qui annonce la bonne nouvelle de l’Évangile à divers peuples et cultures, qui brise les barrières et les murs et crée la fraternité. Voici l’image de la Mère Eglise accueillante », qui« va aux périphéries »et« ne ferme la porte à personne ». Le «cœur débordant de joie et plein d’émotion», le prélat diocésain a commencé par accueillir quelques milliers de pèlerins qui ont assisté aujourd’hui à Fatima, le premier dimanche des célébrations en présence des fidèles, après plus deux mois de «long confinement» et avec des masses uniquement transmises par les médias et le numérique.


«Notre foi est individuelle mais elle est aussi communautaire; personne n’est chrétien seul. Notre foi est intérieure mais elle a aussi une dimension visible, de rencontre, de face à face et de communion interpersonnelle » a souligné D. António Marto. Pour cette raison, «la reprise communautaire de la foi et de l’Eucharistie est un moment de joie tant attendu».

« C’est beau! Je sais que ce moment nous a à tous manqué. Il m’a  également manqué de voir des pèlerins à  Fatima; c’est pourquoi tu comprends ma joie ». À la fin de la célébration, l’évêque de Leiria-Fátima a adressé un salut spécial aux malades et à toutes les victimes directes et indirectes de Covid-19. La célébration de la Pentecôte, 50 jours après Pâques, évoque l’effusion de l’Esprit Saint, troisième personne de la Sainte Trinité dans la doctrine catholique et clôt la saison de Pâques.

À partir d’aujourd’hui, le dimanche, la messe de 15 h aura lieu à la salle de prière et la messe de 16 h 30 aura lieu à la basilique de la Sainte-Trinité et sera interprétée en langue des signes portugaise.

Source: https://www.fatima.pt/pt/news/sei-que-todos-nos-tinhamos-saudades-que-voltasse-este-momento-eu-tambem-tinha-saudades-de-ver-os-peregrinos-de-fatima

(En portugais)