Imiter Jésus-Christ consiste à se confier à Marie

Imiter Jésus-Christ consiste à se confier à Marie

L’imitation de Jésus-Christ consiste aussi à se confier à la Vierge Marie, à se remettre comme lui dans ses mains comme un petit enfant, car « Jésus Christ a donné plus de gloire à son Père par la soumission qu’il a eue à sa Mère pendant trente année, qu’il ne lui en eût donné en convertissant toute la terre par l’opération des plus grandes merveilles.Oh ! qu’on glorifie hautement Dieu quand on se soumet, pour lui plaire, à Marie, à l’exemple de Jésus-Christ, notre unique modèle ! »

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

Traité de la Vraie Dévotion §18

Prions :

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Source : une minute avec Marie

Emprisonné, Mgr Alvarez s’en remet à l’amour de Marie

© Ramírez 22 nic, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Emprisonné, Mgr Alvarez s’en remet à l’amour de Marie

Mgr Alvarez, évêque du diocèse de Matagalpa au Nicaragua, a pu s’exprimer le 25 mars 2023 pour la première fois depuis son emprisonnement le 10 février 2023, après sa condamnation à 26 ans de prison pour « complot » et « diffamation » contre le régime de Daniel Ortega. Détenu dans la prison de Modelo, située au nord de la capitale, l’évêque a été photographié et filmé au cours d’un repas avec son frère et sa sœur par le média El 19 Digital, considéré comme un média pro-gouvernemental.

Mgr Alvarez apparaît ensuite dans une vidéo dans laquelle il évoque son état de santé et son moral, déclarant être « dans la paix, dans le Seigneur et la Sainte Vierge ». Il y remercie les autorités ainsi que le personnel de la prison pour le repas partagé avec sa famille. L’évêque se dit également « en bonne santé », avant d’évoquer la Sainte Vierge, fêtée le 25 mars, jour de l’Annonciation. « Je remercie la Très Sainte Vierge en ce jour de l’Annonciation de l’ange à la Mère de Dieu, dont le “Oui” a permis que le Verbe se fasse chair et habite parmi nous pour notre salut et rédemption. En ce jour, ma famille a pu venir me voir », dit Mgr Alvarez dans la vidéo, avant de conclure : « Notre Mère nous protège et nous couvre toujours tous du même amour maternel. »

A la tête du diocèse de Matagalpa au Nicaragua depuis 2011 Mgr Alvarez, âgé de 55 ans, avait été arrêté et placé en détention provisoire en août 2022, accusé par le gouvernement de chercher à « déstabiliser le pays ». Après avoir refusé de monter dans l’avion expulsant plus de 200 prisonniers politiques vers les États-Unis, l’évêque avait été transféré à la prison de Modelo, régulièrement décrite comme la prison la plus dure d’Amérique latine.

Adapté de : Aleteia

Prions :

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Source : une minute avec Marie

« Je n’ai jamais ressenti autant de paix que dans ce lieu »

© enjosmith via Flickr

« Je n’ai jamais ressenti autant de paix que dans ce lieu »

«Est-ce que Dieu existe? A quoi bon vivre? Pourquoi faire des efforts? A 20 ans, je ne comprenais plus rien à ma vie ! Je me disais : vivre c’est facile, c’est cool ; tricher, mentir, écraser l’autre pour avancer, c’est ce que j’apprends en école de commerce : c’est ça le vrai monde. A quoi bon toutes ces bonnes valeurs qu’on m’avait apprises si tout le monde n’en fait qu’à sa tête? D’ailleurs, y a t-il de bonnes valeurs ? Pourquoi être bêtement gentille?

La vie la nuit plutôt que le jour : aller en boîte quasiment tous les soirs, draguer, boire, sortir avec quelqu’un juste pour l’occasion, tout le monde le fait comme une recette de bonheur, ça doit être vrai. J’avais beau essayer, je me sentais de plus en plus vide. Les soirées étudiantes où beaucoup affichent des sourires radieux complètement artificiels, les amitiés trahies, les déceptions amoureuses, tout cela me dégoûtait peu à peu et je me disais : la vie vaut-elle d’être vécue ? Il ne fallait surtout pas se poser de questions, foncer de soirée en sortie, sans prendre le temps de réfléchir pour ne pas péter les plombs !

Où est le vrai dans tout cela ? Qu’est-ce que la vraie vie ? La vérité existe-t-elle  ou chacun peut-il décider de la sienne ? Pourquoi croire ? Qui est Dieu ? Pourquoi l’Église catholique et pourquoi pas une autre ? J’étais dans cet état là quand j’ai entendu une personne qui ne croyait pas en Dieu dire qu’elle était sûre de son existence et qu’elle avait été à un pèlerinage à Medjugorje(1). Elle termina sa phrase en disant, « je ne peux pas raconter ce que j’ai vécu là-bas, il faut y aller pour comprendre, je n’ai jamais ressenti autant de paix que dans ce lieu ».

J’y suis allée. Je n’avais rien à perdre et je n’avais surtout pas la paix : pourquoi ne pas essayer ? Moi non plus, je ne peux pas décrire ce que j’ai vécu là bas, j’ai eu les réponses à toutes mes questions et même plus, je ne pourrai plus douter de l’existence de Dieu. Je n’ai jamais ressenti autant de paix qu’à cet endroit.

La vie est belle et elle a un sens. »

Témoignage de Corinne, été 2017

Source : www.clubmedj.com

(1) Medjugorje est une petite cité de Bosnie-Herzégovine, dans les Balkans, où la Vierge apparaît depuis 1981

Prions :

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Source : une minute avec Marie

Un miracle de Don Bosco et Notre Dame Auxiliatrice

Un miracle de Don Bosco et Notre Dame Auxiliatrice

La petite Marguerite, de Paris, se mourait de tuberculose pulmonaire. « Elle guérira !, promet Don Bosco à sa mère en larmes. Récitez chaque jour un Pater, un Ave et un Gloria, puis un Salve Regina pour que Notre Dame Auxiliatrice vous exauce. Priez ainsi jusqu’au 15 août..» « Dans deux mois et demi, mon Père !, se lamente la maman ; quand je pense que vous pourriez, tout simplement, prendre ma fille par la main et qu’elle serait guérie... » Don Bosco devient alors sévère : « Faites ce que je vous dis ! », ordonne-t-il.

La maladie continue son cours : les crachements de sang augmentent, la fièvre ne laisse aucune trêve ; l’enfant n’est plus qu’un squelette… Comme c’est dur de croire dans ces conditions ! Mais la maman tient bon : elle prie, elle espère. Le 15 août, elle s’habille pour aller à la messe. Un cri l’appelle auprès de Marguerite : « Maman ! Maman ! Je suis guérie ! »

Et de fait, la malade est rayonnante, ses joues sont rosées, son regard sans fièvre ! Elle s’habille immédiatement, part à la messe avec sa mère… Elle est même si bien guérie, que son histoire finit comme les contes de fées de jadis : « Elle se maria, fut heureuse et eut beaucoup d’enfants… »

La Magnifique Aventure de M.Pélissier – p. 133

Prions :

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Source : une minute avec Marie

Un miracle de Don Bosco et Notre Dame Auxiliatrice

Un miracle de Don Bosco et Notre Dame Auxiliatrice

La petite Marguerite, de Paris, se mourait de tuberculose pulmonaire. « Elle guérira !, promet Don Bosco à sa mère en larmes. Récitez chaque jour un Pater, un Ave et un Gloria, puis un Salve Regina pour que Notre Dame Auxiliatrice vous exauce. Priez ainsi jusqu’au 15 août..» « Dans deux mois et demi, mon Père !, se lamente la maman ; quand je pense que vous pourriez, tout simplement, prendre ma fille par la main et qu’elle serait guérie... » Don Bosco devient alors sévère : « Faites ce que je vous dis ! », ordonne-t-il.

La maladie continue son cours : les crachements de sang augmentent, la fièvre ne laisse aucune trêve ; l’enfant n’est plus qu’un squelette… Comme c’est dur de croire dans ces conditions ! Mais la maman tient bon : elle prie, elle espère. Le 15 août, elle s’habille pour aller à la messe. Un cri l’appelle auprès de Marguerite : « Maman ! Maman ! Je suis guérie ! »

Et de fait, la malade est rayonnante, ses joues sont rosées, son regard sans fièvre ! Elle s’habille immédiatement, part à la messe avec sa mère… Elle est même si bien guérie, que son histoire finit comme les contes de fées de jadis : « Elle se maria, fut heureuse et eut beaucoup d’enfants… »

La Magnifique Aventure de M.Pélissier – p. 133

Prions :

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Source : une minute avec Marie

Saint Jean-Paul II : « Je suis rempli d’une immense confiance »

Saint Jean-Paul II : « Je suis rempli d’une immense confiance »

Lors de son premier voyage en Pologne, dès 1979, le pape Jean-Paul II nouvellement élu se rend immédiatement au sanctuaire marial de Czestochowa :

« Je désire en ce sanctuaire de Jasna Gora, dans ma patrie terrestre, la Pologne, confirmer avant tout les actes de consécration et de confiance qui, à divers moments, – bien des fois et sous des formes variées – ont été prononcés par le Cardinal Primat et par l’épiscopat polonais. D’une façon tout à fait particulière, je désire confirmer et renouveler l’acte de consécration prononcé à Jasna Gora le 3 mai 1966 à l’occasion du millénaire de la Pologne. Par cet acte, les évêques polonais en se donnant à toi, Mère de Dieu, dans ta “maternelle servitude d’amour” voulaient servir la grande cause de la liberté de l’Église (…)

Sainte Vierge, gardienne lumineuse de Czestochowa ! Cette invocation exprime ce qui bat encore dans le cœur de tous les Polonais. Comment aurais-je pu ne pas venir en ce sanctuaire de grande espérance où j’ai murmuré « Totus tuus » tant de fois en priant ? Comment aurais-je pu ne pas venir écouter battre le cœur de l’Église et de la mère Patrie dans le cœur de la Mère ? Jasna Gora est le lieu où on perçoit l’écho de la vie de la nation tout entière, dans le Cœur de sa Mère et sa Reine.

Je confie l’ensemble de l’Église à la Mère du Christ avec la même foi ardente et le même espoir héroïque que cela avait été fait treize ans auparavant. Acceptez que je confie tout cela à Marie. Acceptez que je le lui confie à nouveau et de façon solennelle. Je suis rempli d’une immense confiance. C’est ici que j’ai appris à l’être. »

Pape Jean-Paul II

Homélie à Jasna Gora (Pologne) le 4 juin 1979

Prions :

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Source : une minute avec Marie

Marie elle-même a osé dire : « Pourquoi nous as-tu fait cela ? »

Marie elle-même a osé dire : « Pourquoi nous as-tu fait cela ? »

Le père Guillaume de Menthière, prêtre du diocèse de Paris, a prononcé l’homélie de la messe d’adieu à l’abbé Cyril Gordien, le 20 mars 2023, en l’église parisienne de Saint-Pierre-de-Montrouge  à Paris. Extrait de son homélie: 

« Mais ça n’a pas de sens, mon Père, la mort de ce prêtre, si bon, si aimé, si jeune ! » C’est comme cela que m’interpellait, hier encore, un paroissien de l’église de l’Assomption à Paris. A vue humaine, assurément, c’est absurde et choquant. Depuis près d’une semaine les seuls mots de notre prière, avouons-le, sont ceux que l’Immaculée adressa à son divin Fils : « Pourquoi nous as-tu fait cela ? » (Lc 2, 48) Ô mon Dieu ! Pourquoi faut-il que vous nous ayez fait cela ? Comme elle nous est proche notre bonne Mère du Ciel ! Comme elle comprend notre sidération, nos déceptions, voire nos révoltes !

Bénie soit la Sainte Vierge qui canonise pour nous les mots de l’incompréhension : « Pourquoi nous as-tu fais cela ? » Bénie soit la Vierge Marie et saint Joseph qui sanctifient nos hébétudes : « Ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait… » (Lc 2, 50)

Mais si nous nous rangeons du côté de Marie quand elle questionne, imitons-là aussi quand elle « garde fidèlement toutes ces choses dans son cœur pour les méditer ». (Lc 2, 19 ; 51) Cette homélie se doit d’apporter, comme disent les journalistes, des « éléments de réponse à nos pourquoi » (…).

En cette fête de saint Joseph, considérons donc Joseph le patriarche, fils de Jacob : Joseph le patriarche au moment où il est reconnu en Égypte par ses frères qui l’ont vendu prononce cette parole mémorable : « Le mal que vous aviez dessein de me faire, Dieu l’a changé en bien » (Gn 50, 20).

Oh ! Que voilà une certitude qui doit nous habiter, oui, assurément de tout mal Dieu peut faire un bien. Les prêtres sont bien placés pour le savoir. Au confessionnal, ils sont témoins d’une alchimie prodigieuse : par la puissance de la miséricorde de Dieu, toute la fange du péché devient source limpide de grâce. Lorsque le pécheur confesse avec humilité sa faute, alors même le mal le plus grand, le péché, devient bénédiction ! Oui, « tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu » (Rm 8, 28), etiam peccata, même les péchés !

Source : www.famillechretienne.fr

Prions :

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Source : une minute avec Marie

« Je les mets en prières et nous arrachons la grâce »

© Youtube @francoisregissalefran6850

« Je les mets en prières et nous arrachons la grâce »

En Italie, un vieil ami de Don Bosco, le Commandeur Cotta, sénateur, se mourait lentement, à l’âge de quatre-vingt-trois ans, à Turin.

« Ah ! C’est bien fini, mon Père », murmurait-il à Don Bosco, venu le visiter. « Encore quelques instants et je pars pour l’éternité.

— Non, non, réplique l’homme de Dieu. La Sainte Vierge a encore besoin de vous en ce monde, pour la construction de son église.

— Que je vous aiderais volontiers ! Mais voyez, pas l’ombre d’espoir.

— Et que feriez-vous si Marie Auxiliatrice vous rendait la santé ?

— Six mois de suite, je verse deux mille francs à votre entreprise.

— Eh bien, je retourne auprès de nos enfants, je les mets en prière et nous arrachons la grâce. Ayez confiance ! »

Trois jours après, Don Bosco en train d’écrire une lettre, voyait s’encadrer dans le seuil de la porte son moribond guéri, alerte, et tout heureux d’apporter lui-même le premier des six acomptes promis. Il vécut encore trois ans, et ne cessa jusqu’à sa mort d’aider dans son entreprise le Serviteur de Dieu.

A. Auffray dans Le Bienheureux Don Bosco p. 236

Rapporté dans le Recueil marial1981 du frère Albert Pfleger, mariste.

Prions :

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Source : une minute avec Marie

La longue histoire de la Vierge Marie en France

© Getty Images. La Vierge des neiges de Jausiers, Ubaye, Alpes-de-Haute-Provence, France.

La longue histoire de la Vierge Marie en France

Dès les premiers siècles, la Vierge Marie a été honorée en France. Au milieu du premier siècle de notre ère, à Longpont comme à Chartres (France), on priait déjà la « Vierge qui doit enfanter » avant même de connaître le Christ (1) ! Très souvent aussi, Marie a exprimé sa sollicitude au cours de l’histoire si mouvementée de ce pays. Dans chaque région, les chapelles, les basiliques, les cathédrales sont témoins des réponses qu’elle a données aux innombrables prières qui ont été faites à son Fils. Voici ce qu’écrivait à ce propos, en 1922, le pape Pie XI dans sa superbe lettre Galliam Ecclesiae filiam :

« Il est certain, selon un ancien adage, que le royaume de France a été appelé le “royaume de Marie”, et cela à juste titre. Car, depuis les premiers siècles de l’Église jusqu’à notre temps, Irénée et Eucher de Lyon, Hilaire de Poitiers, Anselme, qui de France passa en Angleterre comme archevêque, Bernard de Clairvaux, François de Sales, et nombre d’autres saints docteurs ont célébré Marie et ont contribué à promouvoir et à amplifier à travers la France le culte de la Vierge Mère de Dieu. À Paris, dans la très célèbre université de la Sorbonne, il est historiquement prouvé que dès le XIIIe siècle, la Vierge a été proclamée conçue sans péché.

L’immense affluence des fidèles accourant de loin chaque année, même de notre temps, aux sanctuaires de Marie, montre clairement ce que peut dans le peuple la piété envers la Mère de Dieu, et plusieurs fois par an la basilique de Lourdes, si vaste qu’elle soit, paraît incapable de contenir les foules innombrables de pèlerins.

La Vierge Mère en personne, trésorière auprès de Dieu de toutes les grâces, a semblé, par des apparitions répétées, approuver et confirmer la dévotion du peuple français. Bien plus, les principaux et les chefs de la nation se sont fait gloire longtemps d’affirmer et de défendre cette dévotion envers la Vierge. Converti à la vraie foi du Christ, Clovis s’empresse, sur les ruines d’un temple druidique, de poser les fondements de l’église Notre-Dame de Paris, qu’acheva son fils Childebert.

Enfin, Louis XIII consacre le royaume de France à Marie et ordonne que chaque année, en la fête de l’Assomption de la Vierge, on célèbre dans tous les diocèses de France de solennelles fonctions ; et ces pompes solennelles, nous n’ignorons pas qu’elles continuent de se dérouler chaque année. »

Pape Pie XI dans Galliam Ecclesiae filiam, le 2 mars 1922

Aleteia

(1) Notre Histoire avec Marie

Prions :

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Source : une minute avec Marie

La Vierge Marie reçoit sa cousine sur son Cœur

La Vierge Marie reçoit sa cousine sur son Cœur

© Getty Images. Visitation de la Vierge Marie, retable dans la basilique Saint-Fridien, Lucques, Toscane, Italie.

Extraits des visions de Maria Valtorta :

Contrastant étrangement avec son évidente vieillesse, sa grossesse est déjà fort visible, et cela en dépit de ses vêtements amples et dénoués. Elle regarde en s’abritant les yeux de la main. Dès qu’elle reconnaît Marie, elle lève les bras au ciel avec un « Oh ! » étonné et joyeux et se précipite aussi vite qu’elle le peut vers Marie. Marie elle aussi, qui marche toujours si calmement, court maintenant, agile comme un faon, et arrive au pied de l’escalier en même temps qu’Élisabeth. C’est avec de chaleureuses effusions qu’elle reçoit sur son cœur sa cousine, qui pleure de joie en la voyant.

Elles restent embrassées un instant, puis Élisabeth se dégage en poussant un cri où se mêlent douleur et joie et porte la main sur son gros ventre. Elle penche la tête, pâlit et rougit alternativement. Marie et le serviteur tendent les mains pour la soutenir, parce qu’elle vacille comme si elle se sentait mal.

Mais après être restée une minute comme recueillie sur soi, Élisabeth lève un visage tellement radieux qu’elle en paraît rajeunie, elle contemple Marie en souriant avec vénération comme si elle voyait un ange, puis s’incline en une profonde salutation en disant : « Bénie es-tu entre toutes les femmes ! Béni est le fruit de ton sein ! » (…)

Deux larmes coulent comme des perles des yeux rieurs de Marie vers sa bouche qui sourit. Le visage tourné vers le ciel et les bras levés – dans l’attitude que, tant de fois, son Fils Jésus prendra plus tard –, elle s’exclame : « Mon âme magnifie le Seigneur » et poursuit son cantique tel qu’il nous a été transmis. À la fin, au verset : « Il relève Israël son serviteur », etc., elle joint les mains sur son Cœur et s’agenouille, prosternée à terre, en adorant Dieu.

Extrait des visions de Maria Valtorta (21.5)

www.valorta.fr

Prions :

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Source : une minute avec Marie