05.10.2026 – SAINTE DU JOUR

Sainte Faustine Kowalska
« Apôtre de la Miséricorde Divine »

Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd’hui parmi les Saints les plus célèbres de l’Église. Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.

Faustine naît le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanisław Kowalski, agriculteurs dans le village de Głogowiec. Au baptême, dans l’église paroissiale de Świnice Warckie, elle reçoit le prénom d’Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l’amour de la prière, l’assiduité, l’obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes. 

À neuf ans, elle fait sa Première Communion qu’elle a profondément vécue, consciente de la présence de l’Hôte Divin dans son âme. Elle fréquente l’école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle quitte la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, Łódź et Ostrówek.

Elle a senti la vocation dans son âme dès l’âge de sept ans, mais ses parents n’étant pas d’accord pour qu’elle entre dans les ordres, elle a essayé d’étouffer cette voix intérieure. Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde. 

Devenue sœur Marie-Faustine, elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Płock, Wilno et Cracovie.

Rien ne trahissait à l’extérieur sa vie mystique d’une extrême richesse. C’est avec zèle qu’elle remplissait toutes ses tâches, elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, pleine d’un amour bienveillant et désintéressé. Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l’union à Dieu.

Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait et qu’elle contemplait dans la parole de Dieu et dans l’aspect quotidien de sa vie. La connaissance et la contemplation du mystère de la Miséricorde Divine développaient chez elle une attitude de confiance d’enfant face à Dieu et de miséricorde envers les autres. 

« Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l’une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux le glorifier. Que Ta miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l’autre » (P.J. 1242). Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l’Église qu’elle aimait comme une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus Christ. Consciente de son rôle au sein de cette l’Église, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine dans l’œuvre du salut des âmes égarées. Sur le souhait et en suivant l’exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie en holocauste. Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son amour de l’Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde.

Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires : révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d’épousailles mystiques. Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au purgatoire – tout cet univers surnaturel – lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu’elle percevait par ses sens. Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées, elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l’essence de la sainteté. « Ce ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun don accordé qui la rendent parfaite, mais l’union intérieure de mon âme avec Dieu. Ces dons ne sont que des ornements de l’âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection. Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu » (P.J. 1107).

Sœur Marie-Faustine a été élue par le Seigneur Jésus secrétaire et apôtre de sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message. « Dans l’Ancien Testament, lui dit-Il, j’ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre. Aujourd’hui, je t’envoie vers toute l’humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l’humanité endolorie, mais je désire la guérir en l’étreignant sur mon cœur miséricordieux » (P.J. 1588).

La mission de sœur Marie Faustine consistait en trois tâches :

1) rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes sur l’amour miséricordieux de Dieu envers tout homme.

2) implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier, en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles, annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes :

> le tableau du Christ avec l’inscription Jésus, j’ai confiance en Toi

> la Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques, 

>>>   Chapelet de la Miséricorde Divine (audio)  [À dire à 15 heures].

Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu’à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain.

3) la troisième tâche que comportait la mission de sœur Marie-Faustine consistait à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde, qui est chargé de propager et d’obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la perfection sur le chemin montré par sœur Faustine. Ce chemin est celui d’une confiance d’enfant en Dieu, laquelle s’exprime dans l’accomplissement de Sa volonté et dans une attitude de miséricorde envers les autres. À l’heure actuelle, ce mouvement au sein de l’Église concerne des millions de personnes à travers le monde, à savoir : des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations, différentes communautés d’apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent, à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l’intermédiaire de sœur Marie-Faustine.

Le message de sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal (>>> « Petit Journal » de Sœur Faustine en PDF) qu’elle rédigea par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu’elle a décrit l’union intime de son âme avec Dieu. « Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à sœur Faustine, ton devoir est d’écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s’approcher de moi (P.J. 1693). Cet ouvrage nous rend proche d’une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine. Il enchante non seulement les gens simples, mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique. Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues, entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.

Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu’elle a supportées en tant que sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, sœur Marie-Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans. La gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession. De 1965 à 1967, à Cracovie s’est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de béatification, clos en décembre 1992. 

Marie-Faustine Kowalska a été béatifiée le 18 avril 1993 et canonisée le 30 avril 2000, sur la place Saint-Pierre de Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui institua, au cours de la célébration, la Fête de la Miséricorde Divine (le premier dimanche après Pâques).

Les reliques de sainte Faustine reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki ; une partie est dispersée dans le monde entier. 

Pour un approfondissement biographique :
>>> Sainte Faustine – Cracovie, Pologne

Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).  


Chapelet de la Miséricorde Divine

Le chapelet de la miséricorde divine a été enseigné par le Christ lui-même à Sœur Faustine Kowalska, lors d’une de ses nombreuses apparitions dont il la gratifia. Il lui demanda d’être l’apôtre de sa miséricorde. Voici entre autre ce que le Christ a déclaré :
« Récite chaque jour et sans cesse ce chapelet que je t’ai enseigné… Quiconque le récitera, obtiendra à l’heure de la mort une grande grâce de ma miséricorde. »
« Tu feras de grandes choses si tu t’abandonnes entièrement à ma volonté en disant : Qu’il en soit non pas comme je veux, mais selon Ta volonté, ô Dieu. Sache que ces paroles prononcées du fond du chœur transportent l’âme en un instant au sommet de la sainteté »
« Ma fille, à chaque fois que tu entendras l’horloge sonner trois heures, plonge-toi toute entière en ma Miséricorde, adore-la et glorifie-la. […] A cette heure là, tu peux tout obtenir pour toi et pour les autres »

« En cette heure, je ne saurais rien refuser à l’âme qui me prie par ma Passion. C’est une heure de grande miséricorde pour le monde entier »

Voici comment réciter le chapelet :

> Au début, sur la croix, réciter 1 Notre Père, 1 Je vous salue Marie et 1 Je crois en Dieu.

> « Père Eternel, je t’offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de ton Fils bien aimé, Notre Seigneur Jésus Christ,  en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier. »

> Sur les petits grains du chapelet, dire
« Par sa douloureuse Passion, Sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier »

A la fin du chapelet, on dit 3 fois :
« Dieu Saint, Saint Fort, Saint Immortel, Prends pitié de nous et du monde entier »
Puis on ajoute 3 fois : « Jésus, j’ai confiance en toi ! »
On termine avec le signe de croix.

NB : On peut également, si notre chapelet est destiné à un pécheur, réciter « avec un cœur repentant et avec foi », la prière suivante :
« Ô Sang et Eau, qui avez jailli du Cœur de Jésus comme source de miséricorde pour nous, j’ai confiance en vous ».

Sainte Faustine Kowalska priez pour nous !

05.10.2024 – SAINTE DU JOUR

Ste Marie-Faustine Kowalska

APÔTRE DE LA MISÉRICORDE DIVINE

Sainte Faustine Kowalska
« Apôtre de la Miséricorde Divine »

Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd’hui parmi les Saints les plus célèbres de l’Église. Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.

Faustine naît le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanisław Kowalski, agriculteurs dans le village de Głogowiec. Au baptême, dans l’église paroissiale de Świnice Warckie, elle reçoit le prénom d’Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l’amour de la prière, l’assiduité, l’obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes. 

À neuf ans, elle fait sa Première Communion qu’elle a profondément vécue, consciente de la présence de l’Hôte Divin dans son âme. Elle fréquente l’école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle quitte la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, Łódź et Ostrówek.

Elle a senti la vocation dans son âme dès l’âge de sept ans, mais ses parents n’étant pas d’accord pour qu’elle entre dans les ordres, elle a essayé d’étouffer cette voix intérieure. Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde. 

Devenue sœur Marie-Faustine, elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Płock, Wilno et Cracovie.

Rien ne trahissait à l’extérieur sa vie mystique d’une extrême richesse. C’est avec zèle qu’elle remplissait toutes ses tâches, elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, pleine d’un amour bienveillant et désintéressé. Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l’union à Dieu.

Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait et qu’elle contemplait dans la parole de Dieu et dans l’aspect quotidien de sa vie. La connaissance et la contemplation du mystère de la Miséricorde Divine développaient chez elle une attitude de confiance d’enfant face à Dieu et de miséricorde envers les autres. 

« Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l’une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux le glorifier. Que Ta miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l’autre » (P.J. 1242). Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l’Église qu’elle aimait comme une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus Christ. Consciente de son rôle au sein de cette l’Église, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine dans l’œuvre du salut des âmes égarées. Sur le souhait et en suivant l’exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie en holocauste. Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son amour de l’Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde.

Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires : révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d’épousailles mystiques. Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au purgatoire – tout cet univers surnaturel – lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu’elle percevait par ses sens. Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées, elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l’essence de la sainteté. « Ce ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun don accordé qui la rendent parfaite, mais l’union intérieure de mon âme avec Dieu. Ces dons ne sont que des ornements de l’âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection. Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu » (P.J. 1107).

Sœur Marie-Faustine a été élue par le Seigneur Jésus secrétaire et apôtre de sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message. « Dans l’Ancien Testament, lui dit-Il, j’ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre. Aujourd’hui, je t’envoie vers toute l’humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l’humanité endolorie, mais je désire la guérir en l’étreignant sur mon cœur miséricordieux » (P.J. 1588).

La mission de sœur Marie Faustine consistait en trois tâches :

1) rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes sur l’amour miséricordieux de Dieu envers tout homme.

2) implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier, en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles, annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes :

> le tableau du Christ avec l’inscription Jésus, j’ai confiance en Toi

> la Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques, 

>>>   Chapelet de la Miséricorde Divine (audio)  [À dire à 15 heures].

Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu’à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain.

3) la troisième tâche que comportait la mission de sœur Marie-Faustine consistait à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde, qui est chargé de propager et d’obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la perfection sur le chemin montré par sœur Faustine. Ce chemin est celui d’une confiance d’enfant en Dieu, laquelle s’exprime dans l’accomplissement de Sa volonté et dans une attitude de miséricorde envers les autres. À l’heure actuelle, ce mouvement au sein de l’Église concerne des millions de personnes à travers le monde, à savoir : des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations, différentes communautés d’apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent, à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l’intermédiaire de sœur Marie-Faustine.

Le message de sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal (>>> « Petit Journal » de Sœur Faustine en PDF) qu’elle rédigea par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu’elle a décrit l’union intime de son âme avec Dieu. « Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à sœur Faustine, ton devoir est d’écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s’approcher de moi (P.J. 1693). Cet ouvrage nous rend proche d’une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine. Il enchante non seulement les gens simples, mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique. Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues, entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.

Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu’elle a supportées en tant que sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, sœur Marie-Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans. La gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession. De 1965 à 1967, à Cracovie s’est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de béatification, clos en décembre 1992. 

Marie-Faustine Kowalska a été béatifiée le 18 avril 1993 et canonisée le 30 avril 2000, sur la place Saint-Pierre de Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui institua, au cours de la célébration, la Fête de la Miséricorde Divine (le premier dimanche après Pâques).

Les reliques de sainte Faustine reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki ; une partie est dispersée dans le monde entier. 

Pour un approfondissement biographique :
>>> Sainte Faustine – Cracovie, Pologne

Sainte Faustine Kowalska priez pour nous !

05.10.2023 – SAINTE DU JOUR

Ste Marie-Faustine Kowalska

APÔTRE DE LA MISÉRICORDE DIVINE

Sainte Faustine Kowalska
« Apôtre de la Miséricorde Divine »

Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd’hui parmi les Saints les plus célèbres de l’Église. Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.

Faustine naît le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanisław Kowalski, agriculteurs dans le village de Głogowiec. Au baptême, dans l’église paroissiale de Świnice Warckie, elle reçoit le prénom d’Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l’amour de la prière, l’assiduité, l’obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes. 

À neuf ans, elle fait sa Première Communion qu’elle a profondément vécue, consciente de la présence de l’Hôte Divin dans son âme. Elle fréquente l’école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle quitte la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, Łódź et Ostrówek.

Elle a senti la vocation dans son âme dès l’âge de sept ans, mais ses parents n’étant pas d’accord pour qu’elle entre dans les ordres, elle a essayé d’étouffer cette voix intérieure. Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde. 

Devenue sœur Marie-Faustine, elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Płock, Wilno et Cracovie.

Rien ne trahissait à l’extérieur sa vie mystique d’une extrême richesse. C’est avec zèle qu’elle remplissait toutes ses tâches, elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, pleine d’un amour bienveillant et désintéressé. Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l’union à Dieu.

Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait et qu’elle contemplait dans la parole de Dieu et dans l’aspect quotidien de sa vie. La connaissance et la contemplation du mystère de la Miséricorde Divine développaient chez elle une attitude de confiance d’enfant face à Dieu et de miséricorde envers les autres. 

« Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l’une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux le glorifier. Que Ta miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l’autre » (P.J. 1242). Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l’Église qu’elle aimait comme une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus Christ. Consciente de son rôle au sein de cette l’Église, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine dans l’œuvre du salut des âmes égarées. Sur le souhait et en suivant l’exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie en holocauste. Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son amour de l’Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde.

Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires : révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d’épousailles mystiques. Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au purgatoire – tout cet univers surnaturel – lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu’elle percevait par ses sens. Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées, elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l’essence de la sainteté. « Ce ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun don accordé qui la rendent parfaite, mais l’union intérieure de mon âme avec Dieu. Ces dons ne sont que des ornements de l’âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection. Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu » (P.J. 1107).

Sœur Marie-Faustine a été élue par le Seigneur Jésus secrétaire et apôtre de sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message. « Dans l’Ancien Testament, lui dit-Il, j’ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre. Aujourd’hui, je t’envoie vers toute l’humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l’humanité endolorie, mais je désire la guérir en l’étreignant sur mon cœur miséricordieux » (P.J. 1588).

La mission de sœur Marie Faustine consistait en trois tâches :

1) rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes sur l’amour miséricordieux de Dieu envers tout homme.

2) implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier, en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles, annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes :

> le tableau du Christ avec l’inscription Jésus, j’ai confiance en Toi

> la Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques, 

>>>   Chapelet de la Miséricorde Divine (audio)  [À dire à 15 heures].

Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu’à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain.

3) la troisième tâche que comportait la mission de sœur Marie-Faustine consistait à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde, qui est chargé de propager et d’obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la perfection sur le chemin montré par sœur Faustine. Ce chemin est celui d’une confiance d’enfant en Dieu, laquelle s’exprime dans l’accomplissement de Sa volonté et dans une attitude de miséricorde envers les autres. À l’heure actuelle, ce mouvement au sein de l’Église concerne des millions de personnes à travers le monde, à savoir : des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations, différentes communautés d’apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent, à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l’intermédiaire de sœur Marie-Faustine.

Le message de sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal (>>> « Petit Journal » de Sœur Faustine en PDF) qu’elle rédigea par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu’elle a décrit l’union intime de son âme avec Dieu. « Secrétaire de mon plus profond mystère,disait le Seigneur Jésus à sœur Faustine, ton devoir est d’écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s’approcher de moi (P.J. 1693). Cet ouvrage nous rend proche d’une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine. Il enchante non seulement les gens simples, mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique. Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues, entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.

Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu’elle a supportées en tant que sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, sœur Marie-Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans. La gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession. De 1965 à 1967, à Cracovie s’est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de béatification, clos en décembre 1992. 

Marie-Faustine Kowalska a été béatifiée le 18 avril 1993 et canonisée le 30 avril 2000, sur la place Saint-Pierre de Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui institua, au cours de la célébration, la Fête de la Miséricorde Divine (le premier dimanche après Pâques).

Les reliques de sainte Faustine reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki ; une partie est dispersée dans le monde entier. 

Pour un approfondissement biographique :
>>> Sainte Faustine – Cracovie, Pologne

Sainte Faustine Kowalska priez pour nous !

05.10.2022 – SAINTE DU JOUR

Ste Marie-Faustine Kowalska

APÔTRE DE LA MISÉRICORDE DIVINE

Sainte Faustine Kowalska
« Apôtre de la Miséricorde Divine »

Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd’hui parmi les Saints les plus célèbres de l’Église. Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.

Faustine naît le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanisław Kowalski, agriculteurs dans le village de Głogowiec. Au baptême, dans l’église paroissiale de Świnice Warckie, elle reçoit le prénom d’Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l’amour de la prière, l’assiduité, l’obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes. 

À neuf ans, elle fait sa Première Communion qu’elle a profondément vécue, consciente de la présence de l’Hôte Divin dans son âme. Elle fréquente l’école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle quitte la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, Łódź et Ostrówek.

Elle a senti la vocation dans son âme dès l’âge de sept ans, mais ses parents n’étant pas d’accord pour qu’elle entre dans les ordres, elle a essayé d’étouffer cette voix intérieure. Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde. 

Devenue sœur Marie-Faustine, elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Płock, Wilno et Cracovie.

Rien ne trahissait à l’extérieur sa vie mystique d’une extrême richesse. C’est avec zèle qu’elle remplissait toutes ses tâches, elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, pleine d’un amour bienveillant et désintéressé. Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l’union à Dieu.

Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait et qu’elle contemplait dans la parole de Dieu et dans l’aspect quotidien de sa vie. La connaissance et la contemplation du mystère de la Miséricorde Divine développaient chez elle une attitude de confiance d’enfant face à Dieu et de miséricorde envers les autres. 

« Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l’une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux le glorifier. Que Ta miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l’autre » (P.J. 1242). Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l’Église qu’elle aimait comme une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus Christ. Consciente de son rôle au sein de cette l’Église, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine dans l’œuvre du salut des âmes égarées. Sur le souhait et en suivant l’exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie en holocauste. Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son amour de l’Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde.

Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires : révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d’épousailles mystiques. Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au purgatoire – tout cet univers surnaturel – lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu’elle percevait par ses sens. Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées, elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l’essence de la sainteté. « Ce ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun don accordé qui la rendent parfaite, mais l’union intérieure de mon âme avec Dieu. Ces dons ne sont que des ornements de l’âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection. Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu » (P.J. 1107).

Sœur Marie-Faustine a été élue par le Seigneur Jésus secrétaire et apôtre de sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message. « Dans l’Ancien Testament, lui dit-Il, j’ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre. Aujourd’hui, je t’envoie vers toute l’humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l’humanité endolorie, mais je désire la guérir en l’étreignant sur mon cœur miséricordieux » (P.J. 1588).

La mission de sœur Marie Faustine consistait en trois tâches :

1) rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes sur l’amour miséricordieux de Dieu envers tout homme.

2) implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier, en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles, annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes :

> le tableau du Christ avec l’inscription Jésus, j’ai confiance en Toi

> la Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques, 

>>>   Chapelet de la Miséricorde Divine (audio)  [À dire à 15 heures].

Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu’à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain.

3) la troisième tâche que comportait la mission de sœur Marie-Faustine consistait à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde, qui est chargé de propager et d’obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la perfection sur le chemin montré par sœur Faustine. Ce chemin est celui d’une confiance d’enfant en Dieu, laquelle s’exprime dans l’accomplissement de Sa volonté et dans une attitude de miséricorde envers les autres. À l’heure actuelle, ce mouvement au sein de l’Église concerne des millions de personnes à travers le monde, à savoir : des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations, différentes communautés d’apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent, à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l’intermédiaire de sœur Marie-Faustine.

Le message de sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal (>>> « Petit Journal » de Sœur Faustine en PDF) qu’elle rédigea par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu’elle a décrit l’union intime de son âme avec Dieu. « Secrétaire de mon plus profond mystère,disait le Seigneur Jésus à sœur Faustine, ton devoir est d’écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s’approcher de moi (P.J. 1693). Cet ouvrage nous rend proche d’une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine. Il enchante non seulement les gens simples, mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique. Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues, entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.

Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu’elle a supportées en tant que sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, sœur Marie-Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans. La gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession. De 1965 à 1967, à Cracovie s’est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de béatification, clos en décembre 1992. 

Marie-Faustine Kowalska a été béatifiée le 18 avril 1993 et canonisée le 30 avril 2000, sur la Place Saint-Pierre de Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui institua, au cours de la célébration, la Fête de la Miséricorde Divine (le premier dimanche après Pâques).

Les reliques de sainte Faustine reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki ; une partie est dispersée dans le monde entier. 

Pour un approfondissement biographique :
>>> Sainte Faustine – Cracovie, Pologne

Sainte Faustine priez pour nous !

05.10.2021 – SAINTE DU JOUR

Ste Marie-Faustine Kowalska

Faustine Kowalska

APÔTRE DE LA MISÉRICORDE DIVINE

Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd’hui parmi les Saints les plus célèbres de l’Église. Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.

Faustine naît le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanisław Kowalski, agriculteurs dans le village de Głogowiec. Au baptême, dans l’église paroissiale de Świnice Warckie, elle reçoit le prénom d’Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l’amour de la prière, l’assiduité, l’obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes. 

À neuf ans, elle fait sa Première Communion qu’elle a profondément vécue, consciente de la présence de l’Hôte Divin dans son âme. Elle fréquente l’école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle quitte la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, Łódź et Ostrówek.

Elle a senti la vocation dans son âme dès l’âge de sept ans, mais ses parents n’étant pas d’accord pour qu’elle entre dans les ordres, elle a essayé d’étouffer cette voix intérieure. Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde. 

Devenue sœur Marie-Faustine, elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Płock, Wilno et Cracovie.

Rien ne trahissait à l’extérieur sa vie mystique d’une extrême richesse. C’est avec zèle qu’elle remplissait toutes ses tâches, elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, pleine d’un amour bienveillant et désintéressé. Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l’union à Dieu.

Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait et qu’elle contemplait dans la parole de Dieu et dans l’aspect quotidien de sa vie. La connaissance et la contemplation du mystère de la Miséricorde Divine développaient chez elle une attitude de confiance d’enfant face à Dieu et de miséricorde envers les autres. 

« Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l’une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux le glorifier. Que Ta miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l’autre » (P.J. 1242). Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l’Église qu’elle aimait comme une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus Christ. Consciente de son rôle au sein de cette l’Église, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine dans l’œuvre du salut des âmes égarées. Sur le souhait et en suivant l’exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie en holocauste. Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son amour de l’Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde.

Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires : révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d’épousailles mystiques. Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au purgatoire – tout cet univers surnaturel – lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu’elle percevait par ses sens. Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées, elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l’essence de la sainteté. « Ce ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun don accordé qui la rendent parfaite, mais l’union intérieure de mon âme avec Dieu. Ces dons ne sont que des ornements de l’âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection. Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu » (P.J. 1107).

Sœur Marie-Faustine a été élue par le Seigneur Jésus secrétaire et apôtre de sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message. « Dans l’Ancien Testament, lui dit-Il, j’ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre. Aujourd’hui, je t’envoie vers toute l’humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l’humanité endolorie, mais je désire la guérir en l’étreignant sur mon cœur miséricordieux » (P.J. 1588).

La mission de sœur Marie Faustine consistait en trois tâches :

1) rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes sur l’amour miséricordieux de Dieu envers tout homme.

2) implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier, en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles, annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes :

> le tableau du Christ avec l’inscription Jésus, j’ai confiance en Toi

> la Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques, 

>>>   Chapelet de la Miséricorde Divine (audio)  [À dire à 15 heures].

Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu’à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain.

3) la troisième tâche que comportait la mission de sœur Marie-Faustine consistait à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde, qui est chargé de propager et d’obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la perfection sur le chemin montré par sœur Faustine. Ce chemin est celui d’une confiance d’enfant en Dieu, laquelle s’exprime dans l’accomplissement de Sa volonté et dans une attitude de miséricorde envers les autres. À l’heure actuelle, ce mouvement au sein de l’Église concerne des millions de personnes à travers le monde, à savoir : des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations, différentes communautés d’apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent, à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l’intermédiaire de sœur Marie-Faustine.

Le message de sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal (>>> « Petit Journal » de Sœur Faustine en PDF)qu’elle rédigea par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu’elle a décrit l’union intime de son âme avec Dieu. « Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à sœur Faustine, ton devoir est d’écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s’approcher de moi (P.J. 1693). Cet ouvrage nous rend proche d’une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine. Il enchante non seulement les gens simples, mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique. Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues, entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.

Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu’elle a supportées en tant que sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, sœur Marie-Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans. La gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession. De 1965 à 1967, à Cracovie s’est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de béatification, clos en décembre 1992. 

Marie-Faustine Kowalska a été béatifiée le 18 avril 1993 et canonisée le 30 avril 2000, sur la Place Saint-Pierre de Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui institua, au cours de la célébration, la Fête de la Miséricorde Divine (le premier dimanche après Pâques).

Les reliques de sainte Faustine reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki ; une partie est dispersée dans le monde entier. 

Pour un approfondissement biographique :
>>> Sainte Faustine – Cracovie, Pologne

La sainte polonaise Faustine Kowalska ajoutée au calendrier romain –  Portail catholique suisse

Sainte Faustine priez pour nous !

Prières de sainte Soeur Faustine 

 

MARIE MA MÈRE

Marie, ma Mère et ma Reine, je te confie mon âme et mon corps, ma vie et ma mort et tout ce qui la suivra. Je dépose tout entre Tes mains, ô ma Mère ; couvre mon âme de Ton manteau virginal et donne-moi la grâce de la pureté du cœur, de l’âme et du corps et par Ta puissance, défends-moi de tous les ennemis et spécialement de ceux qui cachent leur méchanceté sous le masque de la vertu. Ô Lis ravissant, Tu es pour moi un miroir, ô ma Mère.

(« Petit Journal » de sainte Soeur Faustine [P. J], 79)

Ô MARIE, VIERGE IMMACULÉE

Ô Marie, Vierge Immaculée,
Pur cristal pour mon cœur,
Tu es ma force, ô ancre puissante,
Tu es le bouclier et la défense du cœur faible.

Ô Marie, Tu es pure et inégalable,
Vierge et Mère en même temps,
Tu es belle comme le soleil, Tu es sans tache,
Rien ne peut être comparé à l’image de Ton âme.

Ta beauté a tant charmé le regard du Trois fois Saint,
Qu’Il descendit du Ciel, quittant le Trône éternel,
Et Il revêtit le corps et le sang venant de Ton Cœur,
En se cachant pendant neuf mois dans le cœur d’une Vierge.

Ô Mère, Vierge, personne ne concevra
que Dieu infini devint homme,
C’est seulement à cause de Son amour et de Son insondable miséricorde,
Par Toi, Mère, il nous est donné de vivre éternellement avec Lui.

Ô Marie, Mère Vierge et Porte du ciel
Par Toi le salut nous est venu,
Par Tes mains jaillit chaque grâce pour nous,
Seule une fidèle imitation de Toi me sanctifiera.

Ô Marie, Vierge, le plus beau des Lis,
Ton Cœur était pour Jésus le premier tabernacle sur terre,
C’est parce que Ton humilité était la plus profonde
Que Tu es élevée au-dessus des chœurs angéliques et des saints.

Ô Marie, ma douce Mère,
Je Te donne mon âme, mon corps et mon pauvre cœur
Sois la gardienne de ma vie,
Et particulièrement à l’heure de la mort, dans le dernier combat. (P. J. 161)

Ô MARIE, MA MÈRE

Ô Marie, ma Mère, je te le demande humblement, couvre mon âme de ton manteau virginal en ce moment si important de ma vie, afin que je devienne plus agréable à ton Fils et que je puisse dignement glorifier Sa miséricorde à la face du monde entier et pour toute l’éternité. (P. J. 220)

Ô MARIE, VIERGE IMMACULÉE

Marie, Vierge Immaculée, prends-moi sous Ta protection particulière et garde la pureté de mon âme, de mon cœur et de mon corps. Tu es le modèle et l’étoile de ma vie. (P. J. 874)

Ô NOTRE-DAME

Mère de Dieu, ton âme était plongée dans une mer d’amertume; regarde ton enfant et enseigne-lui à souffrir et à aimer en souffrant. Fortifie mon âme pour que la douleur ne la brise pas. Mère de grâce, apprends-moi à vivre avec Dieu. (P. J. 315)

Ô DOUCE MÈRE DE DIEU

Ô douce Mère de Dieu,
Sur Toi je modèle ma vie,
Tu es pour moi la lumineuse aurore,
En Toi je sombre avec ravissement.

Ô Mère, Vierge Immaculée,
En Toi se reflète pour moi le rayon de Dieu.
Tu m’apprends comment aimer le Seigneur au milieu des orages,
Tu es mon bouclier et ma protection contre l’ennemi. (P. J. 1232)

Ô DOUCE MÈRE

Douce Mère, unis mon âme à Jésus, car ce n’est qu’alors que je pourrai endurer toutes les épreuves et les expériences, et ce n’est qu’en union avec Jésus que mes petits sacrifices seront agréables à Dieu. Très douce Mère, instruis-moi de la vie intérieure, que le glaive des souffrances ne me brise jamais. Ô Vierge pure, verse en mon cœur le courage, et garde-le. (P. J. 915)

Ô VIERGE RAYONNANTE

Ô Vierge rayonnante, pure comme le cristal, toute plongée en Dieu, je Te confie ma vie intérieure, arrange tout pour que cela soit agréable à Ton Fils. (P. J. 844)

Ô MÈRE DE DIEU

Mère de Dieu, Très Sainte Marie, ma Mère, Tu es maintenant plus particulièrement ma Mère, et c’est parce que Ton Fils bien-aimé est mon Époux, nous sommes donc tous deux Tes enfants. Par égard pour Ton Fils, Tu dois m’aimer. Marie, ma Mère bien-aimée, dirige ma vie intérieure pour qu’elle soit agréable à Ton Fils. (P. J. 240)

Messe du Pape pour le Dimanche de la Divine Miséricorde

Messe de la Divine Miséricorde en 2020. Messe de la Divine Miséricorde en 2020.   (Vatican Media)

Messe du Pape pour le Dimanche de la Divine Miséricorde

Pour la deuxième fois consécutive, le Pape François présidera la sainte messe de la fête de la Divine Miséricorde, qui tombe cette année dimanche 11 avril, en l’église Santo Spirito in Sassia de Rome.

La messe du Pape sera célébrée en privé à 10h30 et, à la fin, depuis la même église, le Pape dirigera la récitation du Regina Coeli.

La Sainte Messe et la récitation du Regina Coeli du dimanche 11 avril seront retransmises en direct à la télévision par Vatican Media et diffusées sur Vatican News avec des commentaires en italien, français, anglais, allemand, espagnol, portugais et arabe.

Les images de l’événement seront distribuées par Vatican Media aux médias qui en feront la demande, afin de toucher les fidèles du monde entier.

L’année dernière, en cette même occasion liturgique, le Pape avait célébré une messe en privé dans cette même église du Santo Spirito in Sassia. C’était alors en pleine pandémie et François avait rappelé que la miséricorde de Dieu est «la main qui nous relève toujours»: Dieu ne se lasse pas, avait-il répété, «de nous tendre la main pour nous relever de nos chutes.»

C’est saint Jean-Paul II qui avait dédié cette église proche du Vatican à cette dévotion souhaitée par sainte Faustine Kowalska. Le Pape polonais, qui avait canonisé sa compatriote en l’an 2000, avait alors institué le Dimanche de la Divine Miséricorde, le premier dimanche après Pâques. C’est d’ailleurs dans ce temps liturgique qu’il s’est éteint, dans la soirée du 2 avril 2005.

Source: VATICANNEWS, le 8 avril 2021

Apparitions de Jésus à sainte Faustine: le Pape écrit au sanctuaire de Płock

Sainte Faustine et Jésus tel qu'il est apparu à la religieuseSainte Faustine et Jésus tel qu’il est apparu à la religieuse 

Apparitions de Jésus à sainte Faustine: le Pape écrit au sanctuaire de Płock

Le sanctuaire de Płock, dans le centre de la Pologne, fête ce 22 février le 90ème anniversaire de l’apparition de Jésus à sainte Faustine Kowalska. Pour l’occasion, le Saint-Père a adressé une lettre à l’évêque de la ville.

Le 22 février 1931, au monastère de Płock, sœur Faustine Kowalska eut une vision du Christ Miséricordieux, qu’elle raconte dans son Petit Journal. Le Seigneur lui aurait alors demandé de peindre une image avec comme inscription «Jésus, j’ai confiance en Toi» (“Jezu, ufam Tobie).

«Que soit peint un tableau d’après le dessin que tu vois, avec la légende: Jésus, j’ai confiance en Toi. Je souhaite que ce tableau soit d’abord vénéré dans votre chapelle et ensuite dans le monde entier», rapporte la religieuse polonaise, citant les mots de Jésus (Journal 47).

Répandre dans le monde «le feu de la Miséricorde»

À l’occasion du 90ème anniversaire de cette apparition, le Pape François a écrit une lettre à Mgr Piotr Libera, évêque de Płock. Dans la missive, datée du 15 février et publiée ce lundi, le Saint-Père assure se joindre «aux prières des participants à la célébration solennelle dans le sanctuaire de la Miséricorde Divine». Il rappelle aussi des mots du Seigneur écrits par sainte Faustine Kowolska: «L’humanité ne connaîtra pas la paix tant qu’elle ne se sera pas tournée vers la source de ma miséricorde» (Actes 699). Le Pape encourage à se tourner «vers cette source»,en demandant «au Christ le don de la miséricorde». «Ayons le courage de revenir à Jésus, de rencontrer son amour et sa miséricorde dans les sacrements. Ressentons sa proximité et sa tendresse, et alors nous serons nous aussi plus capables de miséricorde, de patience, de pardon et d’amour», recommande le Souverain Pontife.

François cite aussi son prédécesseur saint Jean-Paul II, qui affirmait le 17 août 2002 depuis la Pologne que le «feu de la miséricorde doit être communiqué au monde. Dans la miséricorde de Dieu, le monde trouvera la paix et l’humanité trouvera le bonheur». Un encouragement que le Pape actuel renouvelle en s’adressant aujourd’hui aux fidèles de Płock et du monde entier: «Transmettez au monde le feu de l’Amour de Jésus. Soyez pour chacun un signe de Sa présence parmi vous».

Ce dimanche 21 février, après la prière de l’Angélus, François s’était également exprimé à propos de cet anniversaire: «Aujourd’hui, mes pensées vont au sanctuaire de Płock, en Pologne, où il y a 90 ans le Seigneur Jésus s’est manifesté à sainte Faustine Kowalska, en lui confiant un message spécial de la Divine Miséricorde. Avec saint Jean-Paul II, ce message est parvenu au monde entier, et ce n’est pas autre chose que l’Évangile de Jésus-Christ, mort et ressuscité, qui nous donne la miséricorde du Père. Ouvrons-lui le cœur, en disant avec foi: « Jésus, j’ai confiance en Toi ».»

Une vie d’alliance avec Jésus miséricordieux

Durant ses 13 ans de vie religieuse, sainte Faustine Kowalska, née en 1905, eut de nombreuses apparitions du Christ et de la Vierge Marie et consigna par écrit toute les paroles qu’elle reçut d’eux.

Le Seigneur l’invita à propager dans le monde le culte de la Miséricorde Divine, par divers moyens: le tableau du Christ avec l’inscription “Jésus, j’ai confiance en Toi!”, la fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques, le chapelet à la Miséricorde Divine et la prière à l’heure de la Miséricorde Divine (à 15 heures). Le Seigneur Jésus a lié de grandes promesses à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, à condition de se fier à Dieu et de pratiquer la charité envers le prochain.

Avec l’aide du Père Michel Sopoćko, son confesseur, Faustine entreprend la mission confiée par Jésus. Plusieurs versions du tableau sont par exemple peintes, et des images distribuées à Cracovie et à Wilno devant lesquelles les fidèles commencent à prier. Cette image, destinée à devenir le symbole de la Miséricorde Divine, présente Jésus après la Résurrection, donnant la grâce des sacrements. Il porte un vêtement blanc, sa main droite se lève en signe de bénédiction et l’autre touche le vêtement sur la poitrine. De son côté blessé sortent deux grands rayons, l’un rouge, l’autre blanc, l’eau et le sang, représentant le don gratuit et illimité de la Miséricorde Divine. «Je promets que l’âme qui honorera cette image ne sera pas perdue. Je lui promets aussi la victoire sur ses ennemis dès ici-bas, et spécialement à l’heure de la mort. Moi-même, je la défendrai comme ma propre gloire», promet Jésus à sainte Faustine.

Le message de sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal, rédigé par la volonté du Seigneur et de ses confesseurs. Ce n’est après la mort de la religieuse qu’il a commencé à se répandre et à prendre de l’ampleur. Ses écrits ont été traduits en de nombreuses langues, par exemple en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.

Sœur Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée de 33 ans. Le 18 avril 1993, elle fut béatifié par saint Jean-Paul II. Le Pape polonais l’a ensuite canonisée le 30 avril 2000. C’était en la Fête de la Miséricorde Divine, instaurée le même jour pour l’Église Universelle. Ses reliques reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki.

Source: VATICANNEWS, le 22 février 2021

Je ne sais, ô Seigneur, à quelle heure Tu viendras…

Je ne sais, ô Seigneur, à quelle heure Tu viendras, je veille donc sans cesse et je tends l’oreille, comme Ta bien-aimée que Tu as élue.

Car je sais que Tu aimes venir inaperçu. Mais je T’attends, Seigneur, dans le calme et le silence, avec au cœur une grande nostalgie et un désir inassouvi.

Viens donc enfin, mon très doux Seigneur, et emporte mon cœur altéré là-bas, chez Toi, dans les hautes contrées des Cieux où règne éternellement Ta vie.

La vie sur Terre n’est qu’une agonie, car mon cœur sent qu’il est créé pour les hauteurs et rien ne l’intéresse des misères de cette vie. Car ma patrie c’est le Ciel, et je crois en cela invinciblement. Ainsi soit-il.

Prière extraite du « Petit Journal » de Sainte Marie Faustine Kowalska (1905-1938) surnommée aussi Sœur Faustine du Saint Sacrement, religieuse mystique polonaise de la Congrégation de Notre-Dame de la Miséricorde et Apôtre de la Miséricorde divine canonisée en 2000 par Jean-paul ll.

05.10.2020 – SAINTE DU JOUR

Sainte Faustine Kowalska
« Apôtre de la Miséricorde Divine »

Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska (1905-1938). Fête le 05 Octobre.

Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd’hui parmi les Saints les plus célèbres de l’Église. Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.

Faustine naît le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanisław Kowalski, agriculteurs dans le village de Głogowiec. Au baptême, dans l’église paroissiale de Świnice Warckie, elle reçoit le prénom d’Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l’amour de la prière, l’assiduité, l’obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes. 

À neuf ans, elle fait sa Première Communion qu’elle a profondément vécue, consciente de la présence de l’Hôte Divin dans son âme. Elle fréquente l’école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle quitte la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, Łódź et Ostrówek.

Elle a senti la vocation dans son âme dès l’âge de sept ans, mais ses parents n’étant pas d’accord pour qu’elle entre dans les ordres, elle a essayé d’étouffer cette voix intérieure. Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde. 

Devenue sœur Marie-Faustine, elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Płock, Wilno et Cracovie.

Rien ne trahissait à l’extérieur sa vie mystique d’une extrême richesse. C’est avec zèle qu’elle remplissait toutes ses tâches, elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, pleine d’un amour bienveillant et désintéressé. Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l’union à Dieu.

Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait et qu’elle contemplait dans la parole de Dieu et dans l’aspect quotidien de sa vie. La connaissance et la contemplation du mystère de la Miséricorde Divine développaient chez elle une attitude de confiance d’enfant face à Dieu et de miséricorde envers les autres. 

« Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l’une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux le glorifier. Que Ta miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l’autre » (P.J. 1242). Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l’Église qu’elle aimait comme une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus Christ. Consciente de son rôle au sein de cette l’Église, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine dans l’œuvre du salut des âmes égarées. Sur le souhait et en suivant l’exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie en holocauste. Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son amour de l’Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde.

Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires : révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d’épousailles mystiques. Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au purgatoire – tout cet univers surnaturel – lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu’elle percevait par ses sens. Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées, elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l’essence de la sainteté. « Ce ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun don accordé qui la rendent parfaite, mais l’union intérieure de mon âme avec Dieu. Ces dons ne sont que des ornements de l’âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection. Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu » (P.J. 1107).

Sœur Marie-Faustine a été élue par le Seigneur Jésus secrétaire et apôtre de sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message. « Dans l’Ancien Testament, lui dit-Il, j’ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre. Aujourd’hui, je t’envoie vers toute l’humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l’humanité endolorie, mais je désire la guérir en l’étreignant sur mon cœur miséricordieux » (P.J. 1588).

La mission de sœur Marie Faustine consistait en trois tâches :

1) rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes sur l’amour miséricordieux de Dieu envers tout homme.

2) implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier, en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles, annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes :

> le tableau du Christ avec l’inscription Jésus, j’ai confiance en Toi

> la Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques, 

>>>   Chapelet de la Miséricorde Divine (audio)  [À dire à 15 heures].

Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu’à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain.

3) la troisième tâche que comportait la mission de sœur Marie-Faustine consistait à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde, qui est chargé de propager et d’obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la perfection sur le chemin montré par sœur Faustine. Ce chemin est celui d’une confiance d’enfant en Dieu, laquelle s’exprime dans l’accomplissement de Sa volonté et dans une attitude de miséricorde envers les autres. À l’heure actuelle, ce mouvement au sein de l’Église concerne des millions de personnes à travers le monde, à savoir : des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations, différentes communautés d’apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent, à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l’intermédiaire de sœur Marie-Faustine.

Le message de sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal (>>> « Petit Journal » de Sœur Faustine en PDF) qu’elle rédigea par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu’elle a décrit l’union intime de son âme avec Dieu. « Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à sœur Faustine, ton devoir est d’écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s’approcher de moi (P.J. 1693). Cet ouvrage nous rend proche d’une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine. Il enchante non seulement les gens simples, mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique. Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues, entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.

Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu’elle a supportées en tant que sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, sœur Marie-Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans. La gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession. De 1965 à 1967, à Cracovie s’est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de béatification, clos en décembre 1992. 

Marie-Faustine Kowalska a été béatifiée le 18 avril 1993 et canonisée le 30 avril 2000, sur la Place Saint-Pierre de Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui institua, au cours de la célébration, la Fête de la Miséricorde Divine (le premier dimanche après Pâques).

Les reliques de sainte Faustine reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki ; une partie est dispersée dans le monde entier. 

Pour un approfondissement biographique :
>>> Sainte Faustine – Cracovie, Pologne

Sainte Faustine Kowalska priez pour nous !

Aide-moi, Seigneur, à être miséricordieux ». Prière et bibliographie de Sainte  Faustine pour exercer la Miséricorde - Chorale Belgo-Burundaise CSFA

Miséricorde Divine, cardinal Dziwisz: ne perdez pas la foi en Dieu

La statue de Jean-Paul II devant le Sanctuaire de la Miséricorde Divine à Cracovie en Pologne. La statue de Jean-Paul II devant le Sanctuaire de la Miséricorde Divine à Cracovie en Pologne.  

Miséricorde Divine, cardinal Dziwisz: ne perdez pas la foi en Dieu

Le secrétaire particulier de Jean-Paul II et son plus proche collaborateur, le cardinal Stanislas Dziwisz, archevêque émérite de Cracovie, remonte aux origines de la fête de la Miséricorde Divine, à la demande du saint Pape polonais. Il relie également la figure de sainte Faustine Kowalska à celle du Pape François en tant qu’apôtre de la Divine Miséricorde. 

Giancarlo Lavella et Gabriella Ceraso – Cité du Vatican

Le Pape François a présidé, ce Dimanche 19 avril 2020, une messe en la fête de la Miséricorde Divine, instituée il y a 20 ans par Saint Jean-Paul II, le deuxième dimanche de Pâques, suite à ce que Jésus lui-même avait demandé dans l’une des apparitions à Sœur Faustine Kowalska à Plock en 1931. Elle a eu lieu aujourd’hui à 11 heures en l’Église Santo Spirito in Sassia, non loin de la Place Saint-Pierre, le sanctuaire romain dédié précisément à la la spiritualité de la Miséricorde Divine.

La vague de miséricorde déversée sur l’humanité

C’est la première fois qu’un Pape revient dans cette église, 25 ans après saint Jean-Paul II qui avait béni l’image du Christ miséricordieux vénéré ici. Ce même Christ décrit par Sœur Faustine dans ses visions mystiques, dont partent du cœur transpercé «deux faisceaux de lumière qui illuminent le monde», et d’où – selon les mots de Karol Wojtyla – «jaillit la grande vague de miséricorde qui se déverse sur l’humanité». C’est la sainte polonaise qui a fait connaître au monde cette dévotion et la volonté de Jésus lui-même: «Je désire que la fête de la miséricorde soit un refuge et un abri pour toutes les âmes. L’humanité ne trouvera pas la paix tant qu’elle ne se tournera pas vers la source de ma miséricorde», est-il écrit dans le journal de Faustine.

100 ans après la naissance de Jean-Paul II

Le Pape François a donc choisi cette fête, si liée à son magistère et à son bien-aimé prédécesseur, et précisément ce sanctuaire romain, pour sa deuxième sortie publique en période de confinement.

«Ne perdez jamais la foi et l’espoir en Jésus Miséricordieux, ne doutez jamais de la protection des Apôtres de la Miséricorde Divine, de Sainte Faustine Kowalska et de Saint Jean-Paul II», assure  le cardinal Stanislas Dziwisz, archevêque émérite de Cracovie et ancien secrétaire personnel du Pape polonais.

100 ans après la naissance de Jean-Paul II, le 18 mai prochain, c’est précisément la fervente dévotion à Jésus Miséricordieux «qui le rend vivant et présent, et encore aujourd’hui «don pour l’Église et l’humanité», ajoute le cardinal polonais.

Entretien avec le cardinal Stanislas Dziwisz

Ce dimanche est la fête de la Miséricorde Divine: nous la vivons tous différemment cette année sans pouvoir participer aux rites en personne et aussi en restant loin du Pape physiquement. Nous sommes dans une période de pandémie, alors comment concilier cette fête avec le moment difficile que nous vivons?

Ne perdons pas la foi en la Miséricorde Divine. Nous devons, une fois de plus, nous tourner vers Jésus Miséricordieux comme nous l’avons fait pendant la Seconde Guerre mondiale. Même maintenant, c’est un moment difficile pour toute l’humanité, et nous devons toujours avoir de l’espérance et nous confier à Jésus Miséricordieux et aux apôtres de la Divine Miséricorde, Sœur Faustine et Jean-Paul II. Ils sont nos protecteurs et nous l’avons déjà vécu, ils sont toujours proches de nous et nous protègent toujours. C’est pourquoi la grande fête de la Miséricorde Divine nous rappelle ceci: ne perdez pas l’espérance et la confiance en Dieu.

Il y a 20 ans, Saint Jean-Paul II a institué ce dimanche spécial en réponse à la demande de Jésus transmise à Sainte Faustine Kowalska. À votre avis, comment cet anniversaire a-t-il affecté l’Église universelle pendant tout ce temps?

Certes, au début, les ecclésiastiques n’en étaient pas si convaincus; puis ils ont progressivement compris qu’il s’agissait d’une chose inspirée par le Seigneur, par l’Esprit Saint et qu’il était nécessaire de marcher sur ce chemin à la suite de Jean-Paul II.

Pour le Pape François aussi, peut-on utiliser la définition d’Apôtre de la miséricorde comme pour Sainte Faustine, vénérée précisément comme l’apôtre de la miséricorde divine? Quelles similitudes lisez-vous dans leurs chemins?

Nous l’avons entendu à maintes reprises: le Pape François est également dévoué à la Miséricorde Divine. Nous l’avons notamment vécu lors des Journées mondiales de la jeunesse à Cracovie. Il en a aussi souvent parlé en invitant les jeunes à avoir de l’espoir et de la confiance en Dieu miséricordieux.

Le 18 mai prochain, nous commémorerons les cent ans de la naissance de Karol Wojtyla. Toute l’Église, et pas seulement en Pologne, se prépare à cette journée. Pour vous, qui étiez aux côtés du Pape polonais depuis si longtemps, qu’est-ce que cet horizon suscite dans votre cœur? Quelles émotions, quels souvenirs, quels espoirs?

Il est certain qu’au fil du temps, cette grande figure du Pape me revient toujours à l’esprit, comme un don pour l’Église et pour l’humanité. Il est mort depuis 15 ans, mais il continue à inspirer et continue à le faire encore aujourd’hui, précisément par sa dévotion à Jésus Miséricordieux.

Source: Vaticannews, le 19 avril 2020