Paix, vérité et justice, les piliers de l’action diplomatique du Saint-Siège

Vendredi 16 mai en salle Clémentine du palais apostolique, Léon XIV recevant les membres du corps diplomatique,   (@Vatican 

Paix, vérité et justice, les piliers de l’action diplomatique du Saint-Siège

Recevant les membres du corps diplomatique accrédités près le Saint-Siège en salle Clémentine, vendredi 16 mai, Léon XIV a partagé sa vision de la diplomatie pontificale et donné des lignes directrices construites sur trois mos clefs: paix, justice et vérité. 

Marine Henriot – Cité du Vatican

Sous les fresques du Borghegiano et de Giovanni Alberti, foulant les pas de tant de personnalités diplomatiques et politiques avant eux, les membres du corps diplomatique accrédités près le Saint-Siège ont pu entendre la vision du nouveau Souverain pontife sur leur rôle en tant que promoteurs de paix, de justice et de vérité.

Léon XIV a pris la parole, comme le veut le protocole, après avoir écouté la salutation du doyen du corps diplomatique, ambassadeur de Chypre, George Poulides. Ce dernier a pris soin de citer saint Augustin: «Si tu aimes la paix, qui que tu sois, aies de la compassion pour ceux qui n’aiment pas ce que tu aimes, pour ceux qui ne possèdent pas ce que tu possèdes».  

Cette vision de la paix de saint Augustin semble être le fil rouge du discours programmatique prononcé ce vendredi 16 par Léon XIV.

Le corps diplomatique comme une famille

«La communauté diplomatique représente toute la famille des peuples», a d’abord détaillé Léon XIV à son audience qu’il aimerait voir se sentir appartenir à une famille «guidée par une urgence pastorale» qui la pousse «non pas à rechercher des privilèges, mais à intensifier sa mission évangélique au service de l’humanité.»

Vendredi 16 mai, avec les membres du corps diplomatique.
Vendredi 16 mai, avec les membres du corps diplomatique.   (@Vatican Media)

À cette famille de la diplomatie, le successeur de Pierre a lancé une première invitation, celle, à son image, de «dépasser les frontières pour rencontrer des personnes et des cultures différentes.»

Dans une perspective de dialogue et de connaissance de l’autre, les piliers de l’action missionnaire du Saint-Siège reposent sur trois mots: paix, justice et vérité.

La paix, engageante et concernante

La paix n’est pas une simple «trêve, une pause entre deux conflits», «car, malgré tous nos efforts, les tensions sont toujours présentes, un peu comme des braises qui couvent sous la cendre, prêtes à se rallumer à tout moment». Dans la perspective chrétienne, la paix est le premier don du Christ, a rappelé Léon XIV. «Elle est cependant un don actif, engageant, qui concerne et implique chacun de nous», a-t-il développé, ajoutant que l’on peut aussi blesser et tuer «par des mots».

Cette paix passe par le dialogue, le multilatéralisme et la fin de la production d’armements:

“Il est nécessaire de redonner un souffle à la diplomatie multilatérale et aux institutions internationales qui ont été voulues et conçues avant tout pour remédier aux conflits pouvant surgir au sein de la communauté internationale.”

La justice au service de la dignité humaine

Poursuivre la paix exige de pratiquer la justice, a continué le nouvel évêque de Rome qui, a-t-il rappelé, a notamment choisi son nom en pensant «avant tout» à Léon XIII, le Pape de la première grande encyclique. Dans une époque en mutations, le Saint-Siège «ne peut s’empêcher de faire entendre sa voix face aux nombreux déséquilibres et injustices qui conduisent, entre autres, à des conditions de travail indignes et à des sociétés de plus en plus fragmentées et conflictuelles.» 

Ceux qui ont des responsabilités gouvernementales sont à l’avant-garde pour construire des sociétés «harmonieuses et pacifiées», basée notamment sur la cellule familiale.

“Mon histoire est celle d’un citoyen, descendant d’immigrés, lui-même émigré. Au cours de la vie, chacun d’entre nous peut se retrouver en bonne santé ou malade, avec ou sans emploi, dans sa patrie ou en terre étrangère: cependant sa dignité reste toujours la même, celle d’une créature voulue et aimée de Dieu.”

L’indispensable vérité

Enfin, le troisième pilier de l’action missionnaire du Saint-Siège est la vérité. «On ne peut pas construire des relations véritablement pacifiques, même au sein de la Communauté internationale, sans vérité».

Vendredi 16 mai, avec les membres du corps diplomatique.
Vendredi 16 mai, avec les membres du corps diplomatique.   (@Vatican Media)

L’Église, a poursuivi le Souverain pontife, a le devoir de dire la vérité sur l’homme et sur le monde, «en recourant si nécessaire à un langage franc qui peut au début susciter une certaine incompréhension.» Cependant, a-t-il nuancé, «la vérité n’est jamais séparée de la charité qui, à la racine, a toujours le souci de la vie et du bien de tout homme et de toute femme.»

Une vérité qui nous permet d’affronter les défis de notre temps, «comme les migrations, l’utilisation éthique de l’intelligence artificielle et la sauvegarde de notre Terre bien-aimée».

En conclusion, l’évêque de Rome a rappelé que son ministère commençait au cœur d’une année jubilaire, «un temps de conversion et de renouveau, mais surtout l’occasion de laisser derrière nous les conflits et d’emprunter un nouveau chemin». Un temps de conversion, espère Léon XIV, qui ménera à la paix en Ukraine et en Terre Sainte.

Source : VATICANNEWS, le 16 mai 2026

Appel téléphonique entre le Pape et Joe Biden

Appel téléphonique entre le Pape et Joe Biden

Le Pape François a téléphoné dimanche après-midi au président américain Joe Biden pour lui parler des différents conflits en cours et de la nécessité d’identifier des parcours de paix.

Vatican News

Le Pape François s’est entretenu par téléphone avec le président des États-Unis, Joe Biden, dans l’après-midi de ce dimanche 22 octobre. Selon la Salle de Presse du Saint-Siège, la conversation a duré environ 20 minutes. Le Souverain pontife et le président ont parlé des «situations de conflit dans le monde et de la nécessité d’identifier des parcours de paix». Un entretien réalisé à la demande du Pape François. 

Nouvel appel à la paix à l’Angélus

A la fin de la prière de l’Angélus, ce dimanche le Saint-Père a adressé un nouvel appel à la paix affirmant que la guerre était «la destruction de la fraternité humaine», demandant la poursuite de l’acheminement de l’aide humanitaire et la libération des otages.

Une aide limitée à Gaza

Le mercredi 18 octobre, le président Joe Biden s’est rendu brièvement à Tel-Aviv pour tenter d’obtenir un accord autorisant l’entrée à Gaza d’une partie de l’aide humanitaire en provenance d’Égypte.


Ce week-end, à deux reprises, des camions remplis de vivres, d’eau et de médicaments ont pu entrer dans la bande de Gaza par le terminal de Rafah. Samedi 20 camions ont été autorisés à passer la frontière entre l’Égypte et Gaza. Ce dimanche 17 autres camions avec cette fois aussi du carburant ont pu suivre. L’aide reste cependant bien en deçà du nécessaire pour subvenir aux besoins les plus urgents de la population déplacée dans le sud de la bande de Gaza. Pour les Nations unies cette aide ne représente encore qu’une «goutte d’eau dans l’océan des immenses besoins» des Gazaouis.

Source : VATICANNEWS, le 22 octobre 2023

L’appel du Pape à convertir les dépenses militaires en aide humanitaire

la cantine des missionnaires de la charité à Laare, Kenyala cantine des missionnaires de la charité à Laare, Kenya

L’appel du Pape à convertir les dépenses militaires en aide humanitaire

À l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, samedi 19 août, François a lancé, depuis le compte @pontifex sur la plateforme Twitter renommée X, un appel à déposer les armes afin d’encourager une culture favorable au soutien des 130 millions de personnes parmi les plus démunis, en raison des guerres ou des catastrophes naturelles.

Antonella Palermo – Cité du Vatican

Dans la publication du compte @pontifex du samedi 19 août, à l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, François revient sur une des plus grandes préoccupations de son magistère: la construction de la paix, les efforts que cela exige, un engagement social, et le changement de paradigme des institutions internationales des armes vers les besoins urgents des peuples en difficulté.

«Il est de notre responsabilité de contribuer à éradiquer la haine et la violence des cœurs. Nous encourageons le dépôt des armes, la réduction des dépenses militaires au profit des besoins humanitaires, la transformation des instruments de mort en instruments de vie.»

#NoMatterWhat, « quoi qu’il arrive »

De la nourriture, de l’eau, un abri, l’éducation, la santé, et la protection. C’est ce que les organisations humanitaires offrent dans la plupart des situations où les populations sont fragilisées, en danger ou dans la misère. La Journée mondiale de l’aide humanitaire, instituée par l’Assemblée générale des Nations unies en 2008, rend hommage au courage et au dévouement des travailleurs humanitaires du monde entier. Le thème choisi cette année est « Peu importe qui, peu importe où, peu importe quoi« , que l’on peut retrouver sur le site internet de l’ONU dédié à cette Journée. Plus de 130 millions de personnes sont actuellement en situation de crise, en raison de guerres ou de catastrophes naturelles, et ont besoin d’une aide humanitaire.

Vingt ans après l’attentat contre l’hôtel Canal à Bagdad

«Combien de guerres ont commencé à cause de l’arrogance, de l’indifférence et du manque d’intérêt pour les motivations des autres?», s’était interrogé Sergio Vieira de Mello, Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, parmi les 22 victimes de l’attentat meurtrier contre l’hôtel Canal à Bagdad, le 19 août 2003, qui a réduit le siège de l’ONU dans la capitale irakienne à l’état de ruines.

ONU: la réduction de l’aide humanitaire est inacceptable

Aujourd’hui, les opérations humanitaires dans le monde touchent dix fois plus de personnes qu’il y a vingt ans, peut-on lire dans le message du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, publié à l’occasion de cette journée. Il s’agit d’apporter une aide vitale à 250 millions de personnes dans 69 pays. «Alors que les crises se multiplient, il est inacceptable que les travailleurs humanitaires soient contraints de réduire l’aide apportée à des millions de personnes dans le besoin»,dénonce-t-il, tout en observant que les tensions géopolitiques se sont accrues au cours des deux dernières décennies. Il existe «un mépris flagrant du droit international humanitaire et des droits de l’homme, des campagnes de désinformation et des agressions délibérées». L’humanitaire lui-même », affirme-t-il, «est aujourd’hui attaqué».

Dans ce contexte, cependant, des défis ont rendu la communauté humanitaire mondiale plus forte, souligne le message de la Journée. «Les humanitaires, qui sont pour la plupart des employés nationaux travaillant dans leur propre pays, sont encore plus proches des personnes qu’ils servent. Ils trouvent de nouveaux moyens de s’aventurer plus profondément dans les régions frappées par les catastrophes et plus près des lignes de front des conflits, animés par un seul but: sauver et protéger des vies».

Caritas Internationalis: des réponses aux crises complexes et prolongées

«Aujourd’hui, notre monde est confronté à trois menaces principales: l’inégalité croissante, la multiplication des conflits et l’urgence climatique. Les travailleurs humanitaires doivent répondre à des situations d’urgence de plus en plus complexes et à des crises prolongées», déclare Alistair Dutton, secrétaire général de Caritas Internationalis. «Nos travailleurs humanitaires sacrifient chaque élément de leur personne, leur sécurité, pour servir les plus vulnérables et veiller à ce que leurs droits humanitaires leur soient garantis. Ils sont présents avant, pendant et longtemps après chaque catastrophe», souligne Caritas dans un communiqué.

Et de préciser: «Les personnes que nous servons ne sont pas de simples bénéficiaires de l’aide humanitaire, mais elles sont au centre de notre action», soulignant que tous les besoins sont pris en compte: matériels, sociaux, psychologiques et spirituels, dans une perspective intégrale. «Dans des pays déchirés par la guerre comme l’Ukraine ou la Syrie, les travailleurs humanitaires continuent de travailler même si leurs proches ont été tués ou enlevés, ou si leurs maisons ont été détruites et qu’ils sont eux-mêmes déplacés». Alistair Dutton rapporte qu’après le tremblement de terre en Syrie et en Turquie du 6 février dernier, «de nombreux membres du personnel de Caritas Anatolie ont été contraints de dormir dans leur voiture, mais ils n’ont jamais cessé de distribuer de l’aide». Pourtant, constate amèrement le secrétaire général, le dévouement se heurte malheureusement aux nombreuses crises, souvent oubliées, comme en Éthiopie, où plus de 20 millions de personnes risquent de mourir de faim, à l’extrême pauvreté et au manque d’attention de la part de la communauté internationale.

Source : VATICANNEWS, le 19 août 2023

François s’inquiète d’une «orientation belligérante de destruction»

Le Pape et la délégation de l'Institut européen d’Études internationales de Salamanque le 26 janvier 2023. Le Pape et la délégation de l’Institut européen d’Études internationales de Salamanque le 26 janvier 2023. (Vatican Media)

François s’inquiète d’une «orientation belligérante de destruction»

Recevant en audience au Vatican les membres de l’Institut européen d’Études internationales de Salamanque en Espagne, le Pape a renouvelé son message de paix pour le monde, qui «va au-delà de ce que nous pouvons réaliser par des moyens purement humains», mais nous interpelle également sur le fait qu’«elle n’est pas simplement fondée sur des rapports de force ou sur le silence des justes revendications des plus démunis».

Vatican News 

L’évêque de Rome a tout d’abord exprimé sa satisfaction à accueillir les membres de l’Institut européen d’études internationales de Salamanque dans le nord-ouest de l’Espagne, et à partager une fois de plus le fruit de leurs recherches sur la réalité politique et sociale d’aujourd’hui. Dans son discours, François n’a pas manqué de rappeler que Rome est un creuset de cultures et de peuples depuis des millénaires.

Héritier donc de cette vocation universelle, le Saint-Siège«a toujours été attentif aux vicissitudes de tous les peuples, à leurs aspirations, à leurs efforts et à leurs difficultés pour parvenir à une vie meilleure, en cherchant à leur assurer la paix que Jésus a promise à ses disciples».

La paix, un bien essentiel

Pour François, cette paix «qui dépasse non seulement ce que nous pouvons atteindre par des moyens purement humains, nous interpelle aussi sur le fait qu’elle n’est pas simplement fondée sur des rapports de force ou sur le silence des justes revendications des plus démunis». Néanmoins, affirme-t-il, la paix entre les hommes est un bien essentiel pour lequel nous devons travailler avec zèle et implorer Dieu avec ferveur.

«Chaque guerre laisse le monde dans un état pire que celui dans lequel il l’a trouvé. La guerre est un échec de la politique et de l’humanité, une issue honteuse, une défaite face aux forces du mal». Le Saint-Père se souvient de ses écrits dans l’encyclique Fratelli tutti.

La recherche de la paix ne connaît pas de repos

Le Souverain pontife a rappelé une fois de plus comment le siècle dernier a été caractérisé par deux guerres mondiales, «et l’actuelle, qui est, a-t-il ajouté, une guerre mondiale». D’où la forte mise en garde sur les dépenses exorbitantes pour la fabrication d’armes, dont le potentiel est toujours plus grand, capables de détruire des villes entières.

“Et si nous pensons qu’aujourd’hui la technologie des armes a atteint un tel point qu’avec une seule bombe, vous pouvez détruire une ville entière comme celle-ci, à quoi devons-nous nous attendre? Nous allons dans cette direction, il semble que nous ne comprenions pas cela. C’est pourquoi la lutte pour la compréhension humaine et la paix doit être inlassable, nous ne pouvons pas nous permettre de prendre des vacances dans ce domaine.”

François a ensuite rappelé que, lors de sa visite au cimetière militaire italien de Redipuglia, il avait pleuré «comme un enfant». Puis le souvenir s’est déplacé vers une visite au cimetière militaire d’Anzio. «J’ai vu l’âge des soldats: 20, 21, 19, 22. J’ai ressenti quelque chose en moi», raconte-t-il soulignant comment l’homme apprendre difficilement de l’histoire.

«Une défaite peut se transformer en victoire»

Face aux conflits et à la guerre si «terrible» que l’on vit, «nous ne devons cependant pas abandonner», exhorte le Saint-Père, estimant que de ces cendres peut naître quelque chose de nouveau. Poursuivant, le Pape explique que «dans cet échec nous pouvons trouver une leçon de vie. Ce qui semble une défaite et un motif de honte peut, comme le scandale de la croix, se transformer en victoire». 

François pour conclure les a remerciés de cette volonté d’apporter, à partir de leur science, des éléments valables qui aideront chacun à avancer sur ce chemin.

L’Institut européen d’études internationales (EIIS) est un centre de recherche et de formation sur les relations internationales dont les travaux portent sur la diplomatie, la gouvernance mondiale, le développement durable et la croissance économique. L’EIIS offre à ses étudiants une éducation intégrale avec des valeurs et des principes qui serviront dans leur vie professionnelle, toujours dans une optique de responsabilité sociale. Il offre également un forum indépendant de dialogue entre les organisations internationales, les ministères des affaires étrangères et les institutions universitaires, soutenant efficacement le développement de solutions mutuellement bénéfiques.

Source : VATICANNEWS, le 26 janvier 2023

Mgr Gallagher: la paix ne peut être atteinte que par le dialogue à tout prix

Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États. Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États. (ANSA)

Mgr Gallagher: la paix ne peut être atteinte que par le dialogue à tout prix

S’adressant à l’Union des supérieurs généraux (USG), réunie à Rome en assemblée, le secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États a insisté, mercredi 23 novembre, sur le fait que «le dialogue à tout prix» et le rejet de la guerre sont les seuls moyens d’atteindre «une paix durable».

La guerre peut être évitée en favorisant le progrès social pour les nouvelles générations, a soutenu Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États, mercredi 23 novembre à l’ouverture de la 98ème assemblée de l’Union des supérieurs généraux. Celle-ci se déroule à la Fraterna Domus de Sacrofano, près de Rome, jusqu’au vendredi 25 novembre.

Une assemblée sous le signe de Fratelli tutti

L’assemblée de trois jours porte sur le thème suivant: «Fratelli tutti: appelés à être des artisans de paix», extrait du paragraphe 225 de l’encyclique sur la fraternité et l’amitié sociale dans laquelle le Pape François affirme qu’«en bien des endroits dans le monde, des parcours de paix qui conduisent à la cicatrisation des blessures sont nécessaires»; et où le Saint-Père soutient encore qu’«il faut des artisans de paix disposés à élaborer, avec intelligence et audace, des processus pour guérir et pour se retrouver».

Les supérieurs généraux se concentrent aussi sur le rôle de l’Église dans la promotion de la paix dans le monde, et en particulier sur l’engagement commun de l’USG et de l’UISG (Union internationale des supérieures générales) en faveur de la paix, de la justice et de l’intégrité de la Création, notamment à travers des programmes de formation pour les personnes consacrées.

Assurer la paix implique le rejet total de la guerre

Dans un discours inaugural de douze pages, Mgr Gallagher a insisté sur le fait que l’Église ne peut qu’être engagée en faveur de la paix. Il a noté que l’accent mis par le Pape saint Paul VI sur le dialogue comme seul moyen d’atteindre la paix est encore exprimé sans cesse aujourd’hui par le Pape François, lorsqu’il qualifie la situation géopolitique mondiale actuelle, dont la guerre en cours en Ukraine, de «troisième guerre mondiale». 

La paix n’est pas la simple absence de conflits

Selon le secrétaire pour les relations avec les États, «garantir la paix implique avant tout le rejet total de la guerre et la recherche du dialogue à tout prix, contribuant à créer un climat de confiance croissante qui garantit le chemin vers l’avenir». De même, «il est nécessaire d’assurer les fondements de la paix», qui, a-t-il remarqué, «n’est pas seulement l’absence de conflits mais la résolution pacifique des différends entre les nations, en vue de sauvegarder les droits humains, y compris le droit à la liberté de conscience et de religion».

La cité céleste éclaire celle des hommes

Le diplomate britannique a étayé son propos par plusieurs références philosophiques. «Platon disait que pour construire la cité harmonieuse, il faut des architectes qui ont fixé leur regard sur le divin exemplaire. Ainsi, ceux qui se placent dans une attitude contemplative vis-à-vis de la cité de Dieu se sentiront émus et éclairés dans la construction de la cité de l’homme. En effet, la cité céleste n’est pas sans rapport avec les cités que l’homme construit, et avec l’esprit d’amour avec lequel il doit les construire et est appelé à les construire», a relevé Mgr Gallagher, évoquant ensuite la paix terrestre selon saint Augustin. 

La paix comme ordo amoris

Dans le livre XIX de La Cité de Dieu, qualifié de «bréviaire d’une saine conception laïque de la politique»,se trouve l’anneau dans lequel est serti le joyau de la paix suprême, celle qui est dans le cœur de Dieu. Pour saint Augustin, la paix, tranquillité de l’ordre, répond à un ordo amoris qui va de l’amour de soi, jusque dans son intégrité physique, à l’amour universel. Dans notre langue, elle implique l’unité de tous les peuples, la reconnaissance volontaire de l’interdépendance économique et culturelle croissante de tous les peuples, a ainsi rappelé le secrétaire d’État du Saint-Siège. 

L’assemblée de l’USG se concluera samedi 26 novembre par une rencontre au Vatican avec le Pape François.

Première réunion de l’USG en 1952

L’Union des supérieurs généraux est une organisation internationale réunissant les supérieurs généraux d’Instituts religieux ou de Sociétés de vie apostolique de droit pontifical.

Depuis 1952, date à laquelle a eu lieu la première réunion, ce forum international permet aux supérieurs généraux de partager leurs expériences, d’échanger des informations et de s’accompagner les uns les autres dans le déploiement de leur service.

Le but de l’USG est ainsi défini dans ses statuts: «Promouvoir la vie et la mission de chaque institut au service de l’Église dans une collaboration plus efficace entre eux et un contact plus fructueux avec le Saint-Siège et la hiérarchie».

Source: VATICANNEWS, le 24 novembre 2022

Poutine, Satan et le chant de la colombe

Montage réalisé lors de la retransmission du discours du president russe, Vladimir Poutine, le 30 septembre 2022.
Montage réalisé lors de la retransmission du discours du president russe, Vladimir Poutine, le 30 septembre 2022. • XOSE BOUZAS / HANS LUCAS

Poutine, Satan et le chant de la colombe

La course à l’abîme dans laquelle s’est engagé Vladimir Poutine, et avec lui la Fédération de Russie, a de quoi inquiéter l’Occident, présenté comme l’ennemi à combattre. Cette vision paranoïaque et manichéenne du monde rend pressant l’appel du pape François à la paix en Ukraine.

Par Aymeric Christensen

Le diable, donc. On connaissait les références pseudo-chrétiennes, hérético-évangéliques du président russe, on avait assisté avec effarement à la bénédiction d’un « combat contre les forces du mal » par le patriarche orthodoxe Kirill, mais Vladimir Poutine a franchi un nouveau pas en dénonçant, dans un discours halluciné, vendredi 30 septembre 2022, le « satanisme pur et simple » de l’Occident.

Corruption, propagande, autoritarisme, répression

Comme si la fuite en avant née des revers militaires qui ne cessent de s’accumuler pour lui en Ukraine ne lui laissait d’autre choix que l’irrationalité et le travestissement de son impérialisme en guerre sainte, de son probable échec historique en mission eschatologique. Lui, que l’on aimait à dépeindre en maître d’échecs, se révèle jour après jour sous son vrai visage : celui d’un vulgaire et dangereux accro au poker, prêt à tout instant à faire tapis.

Pour sauver la face ne restent que l’escalade et l’exaltation d’un « ennemi » à la hauteur de son destin à la tête d’une grande Russie messianique. Cet adversaire, bien sûr, c’est le monde occidental sous la férule des « Anglo-Saxons », « prêt à tout pour préserver le système néocolonial qui lui permet (…) de piller le monde entier », « contraire à la nature même de l’homme, à la vérité, à la liberté et à la justice ».

Autant de renversements à l’ironie tragique, quand on considère la politique étrangère de Poutine, notamment en Afrique, son mépris absolu d’un État souverain ou simplement de la vie humaine et, sur le plan intérieur, son régime mêlant corruption, propagande, autoritarisme, répression brutale et enfermement des opposants… Même les « valeurs » conservatrices et sécuritaires dont il se prétend le défenseur – jusqu’à trouver chez nous des séides pour adhérer à cette vision – sont contredites par la GPA légale et les statistiques russes en matière d’homicides, de divorces ou encore d’avortements.

L’appel du pape à un cessez-le-feu

L’homme du Kremlin est passé maître dans l’art d’entortiller de minces fils de faits véritables pour draper ses discours de larges tissus de mensonges. N’est-ce pas là, dans la tromperie, la calomnie et la division, que l’on trouve étymologiquement le véritable satanisme ? Le diable s’habille en Pravda.

Tout cela serait absurde et risible si la déraison d’un homme ne risquait de faire basculer le monde entier dans un hiver nucléaire, hors de contrôle, dévastateur. C’est pourquoi il faut prendre au sérieux l’appel du pape à un cessez-le-feu, adressé « avant tout au président de la Fédération de Russie, le suppliant d’arrêter cette spirale de violence et de mort, y compris pour le bien de son peuple ».

Cette supplique sans précédent à Vladimir Poutine lui-même, au lendemain de l’annexion illégale de territoires ukrainiens, marque un heureux tournant dans la diplomatie vaticane depuis le début de cette agression brutale. Même si François réitère ses appels à ce que Volodymyr Zelensky se montre « ouvert à des propositions de paix sérieuses » – peut-il en effet y avoir une négociation « sérieuse » avec un pays qui bafoue sans vergogne le moindre de ses engagements ? –, il est en effet nécessaire de continuer d’explorer toutes les voies possibles, même les plus étroites, en faveur de la paix.

C’est bien notre avenir commun qui est en jeu. Et il y a là aussi un rappel cruel que la « dissuasion » nucléaire n’en est une que jusqu’à ce qu’une étincelle y mette fin ; à partir de quoi elle ne peut que devenir une mortelle escalade. Au bord de l’abîme, l’humanité saura-t-elle entendre enfin le chant fragile de la colombe, ou cédera-t-elle à ses plus vieux démons ? Si la diplomatie appartient aux diplomates, les chrétiens peuvent déjà recourir à la prière.

Source : LA VIE, le 4 octobre 2022

Pour le Pape, la prière peut changer le sort du monde

Pour le Pape, la prière peut changer le sort du monde

Dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, le Pape a présidé le chapelet pour la paix, en conclusion du mois marial, en liaison par streaming avec les sanctuaires de différents pays et devant une large représentation de fidèles ukrainiens. L’invocation à la Vierge: réconcilier les cœurs remplis de violence et de vengeance, redresser les pensées aveuglées par le désir d’un enrichissement facile.

Tiziana Campisi – Cité du Vatican

«Ce soir, à la fin du mois qui t’est particulièrement consacré, nous voici de nouveau devant Toi, Reine de la Paix, pour Te supplier: accorde-nous le grand don de la paix, et fais que nous mettions rapidement fin à la guerre qui fait rage depuis des décennies dans diverses parties du monde, et qui a maintenant aussi envahi le continent européen». C’est par cette prière que François a ouvert ce « Rosaire pour la paix » à Sainte-Marie-MajeureLe jour de la fête liturgique de la Visitation de Marie, des fidèles, des familles et des communautés sont réunis dans la basilique vaticane à l’invitation du Souverain Pontife lui-même qui, lors du Regina Coeli de dimanche dernier, a demandé une invocation chorale pour la paix. Le Pape veut donner un signe d’espoir pour le monde, qui souffre du conflit en Ukraine et qui est profondément blessé par la violence des nombreux théâtres de guerre encore actifs, conscient «que la paix ne peut être le résultat de négociations ni la conséquence des seuls accords politiques, mais qu’elle est avant tout un don pascal de l’Esprit Saint».

La prière, le jeûne et l’aumône pour changer le cœur des hommes

Le Pape a pris la parole après avoir déposé un petit bouquet de roses et d’orchidées au pied de l’ancien simulacre de la Vierge voulu en 1918 par Benoît XV pour demander la fin de la Première Guerre mondiale. Là où il est de tradition que les fidèles déposent de petites notes manuscrites avec leurs intentions de prière, François a lu la sienne. Il rappelle les demandes adressées à la Vierge pendant la pandémie «pour soutenir les malades et donner de la force au personnel médical» et implorant «miséricorde pour les mourants et sécher les larmes de ceux qui souffraient en silence et dans la solitude». Le Souverain Pontife a également mentionné la consécration des Nations en guerre au Cœur Immaculé de Marie le 25 mars et la supplication du «grand don de la conversion des cœurs».

«Nous sommes certains qu’avec les armes de la prière, du jeûne, de l’aumône et du don de ta grâce, on peut changer le cœur des hommes et la fortune du monde entier. Aujourd’hui, nous élevons nos cœurs vers Toi, Reine de la Paix : intercède pour nous auprès de Ton Fils, réconcilie les cœurs remplis de violence et de vengeance, redresse les pensées aveuglées par le désir d’enrichissement facile, fais régner Ta paix sur toute la terre».

Des sanctuaires mariaux en communion avec le Pape

Avec le Pontife, devant la statue de Marie Reine de la Paix dans la nef gauche de la basilique, sont réunis en silence, en tant que représentants du peuple de Dieu, les garçons et les filles qui ont reçu leur première communion et leur confirmation ces dernières semaines, les scouts, les familles de la communauté ukrainienne de Rome, les délégations de la Jeunesse ardente mariale (GAM), les membres du Corps de gendarmerie du Vatican et de la Garde suisse pontificale, les trois paroisses de Rome portant le nom de la Vierge Marie Reine de la Paix, et quelques membres de la Curie romaine. Et sont reliés par streaming, pour donner vie à une prière collective des cinq continents, le sanctuaire de la Mère de Dieu de Zarvanytsia en Ukraine, la cathédrale de Notre-Dame du Salut en Irak, la cathédrale de Notre-Dame de la Paix en Syrie, la cathédrale de Marie Reine d’Arabie au Bahreïn et les sanctuaires internationaux Notre-Dame de la Paix et du Bon Voyage, Jésus Sauveur et Mère Marie, Notre-Dame de Knock, de Jasna Góra, des Martyrs de Corée, de la Sainte Maison de Lorette ; de la Sainte Vierge du Saint Rosaire, de Notre Dame Reine de la Paix, de Notre Dame de Guadalupe et de Notre Dame de Lourdes.

En souvenir des personnes touchées par le chagrin

La récitation du Rosaire, médité avec les mystères douloureux, est précédée de la remise à Dieu, par la Reine de la Paix, de toute l’humanité «durement éprouvée par les guerres et les conflits armés». Marie, qui a visité Elisabeth, est évoquée comme «une femme missionnaire, en portant et partageant la joie de l’annonce et une femme de charité, en se mettant au service des plus fragiles». Parmi les personnes récitant les dizaines de «Je vous salue Marie», se trouvait une famille ukrainienne, représentant toutes les familles qui vivent la violence et les abus de la guerre, mais également des aumôniers militaires symbolisant ceux qui apportent espoir et réconfort aux populations sinistrées. Figuraient également un volontaire et une bénévole, pour ceux qui continuent à accomplir leur précieux service en faveur des autres, même dans des situations de grand danger et de précarité ; une famille syrienne et une famille vénézuélienne, pour ceux qui souffrent injustement des conflits ; quelques réfugiés, pour les personnes qui ont dû quitter leur foyer et qui, accueillies par d’autres pays, tentent de reconstruire leur vie.

Les mystères du Rosaire

Dans le premier mystère – Jésus au Jardin des Oliviers -, du cœur de Rome, la prière s’est élevée «pour les victimes de la guerre, en particulier pour les personnes les plus vulnérables: enfants, personnes âgées, malades», et encore «pour les familles déchirées ; pour les pères et les mères qui attendent le retour de leurs enfants, et pour les enfants qui attendent le retour de leurs pères et de leurs mères des champs de bataille, afin que personne ne souffre injustement». Le deuxième mystère – Jésus est flagellé par des soldats – est dédié aux prêtres, aux personnes consacrées parmi les populations frappées par la guerre, «afin qu’ils soient toujours des instruments de miséricorde». La prière «pour le personnel médical et les bénévoles qui apportent quotidiennement l’aide humanitaire aux plus démunis, afin qu’ils soient toujours plus convaincus et nombreux», et «pour les familles et toutes les personnes qui, le cœur ouvert, ont accueilli des réfugiés chez elles, afin qu’elles ne se lassent jamais d’exprimer leur générosité et leur solidarité» est confiée au troisième mystère, Jésus couronné d’épines. Le quatrième mystère – Jésus porte la croix – vise à rappeler «les torturés et les mourants, surtout ceux qui meurent dans la solitude, afin qu’ils restent ancrés dans la foi», et encore «les violés et les disparus», leurs familles et amis «afin qu’ils ne perdent pas espoir». Enfin, dans le cinquième mystère – Jésus est crucifié et meurt sur la croix – l’invitation est de prier pour que «par la mort rédemptrice de Jésus-Christ, qui a réconcilié le monde avec le Père, les guerres cessent et qu’une paix durable règne dans toutes les nations».

Source: VATICANNEWS, le 31 mai 2022

Célébration eucharistique du 11 avril 2022

Célébration eucharistique du 11 avril 2022

Le lundi 11 avril 2022, l’abbé Urban Federer présidera dans l’église de notre monastère la célébration nationale à la mémoire des victimes de la pandémie de Corona et de la guerre en Ukraine.

Cette célébration eucharistique particulière est née d’une initiative du Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE) : chaque jour de Carême, un tel service commémoratif est célébré dans un pays d’Europe. Ce lundi de la Semaine sainte, c’est au tour de la Suisse de prier tout particulièrement pour les habitants de l’Ukraine et pour la fin de la guerre. Parallèlement, nous ne voulons pas oublier les victimes et les personnes qui ont souffert de la pandémie de Corona et nous en souvenir dans nos prières.

La cérémonie commémorative aura lieu dans le cadre de notre office conventuel à 11h15 et sera également retransmise en direct. Nous nous réjouissons d’accueillir toutes les personnes qui se rendront à l’église de notre couvent le 11 avril pour participer à cette célébration particulière.

Source: Conférence des Évêques Suisses, le 7 avril 2022

Le Pape encourage la recherche scientifique, ressource pour la paix 

Logo du colloque "La Science pour la paix", les 2 et 3 juillet 2021 à Teramo dans les Abruzzes italiennes. Logo du colloque « La Science pour la paix », les 2 et 3 juillet 2021 à Teramo dans les Abruzzes italiennes.  

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Le Pape encourage la recherche scientifique, ressource pour la paix 

À l’occasion d’un colloque de scientifiques italiens intitulé «La Science pour la paix» et promu par le diocèse de Teramo-Atri dans les Abruzzes, le Souverain pontife a adressé un message vidéo aux participants, vendredi 2 juillet 2021. Il les a invité à accompagner la nouvelle génération de chercheurs et à promouvoir l’effort inhérent à cette fine recherche de la connaissance. 

«Chers et distingués scientifiques, votre réunion est un grand cadeau d’espérance pour l’humanité. Jamais comme aujourd’hui nous n’avons été conscients de la nécessité de relancer la recherche scientifique pour faire face aux défis de la société contemporaine», a d’emblée loué l’évêque de Rome dans la vidéo parvenue au colloque, se félicitant de la promotion de l’événement par le diocèse de Teramo, ce qui montre «qu’il ne peut et ne doit pas y avoir d’opposition entre foi et science».

Stimuler le désir de connaissance

Le Souverain pontife a ensuite indiqué le cap que devrait se fixer toute recherche scientifique «afin d’accroître et de développer le désir de connaissance présent dans le cœur de chaque homme et femme», à savoir se mettre au service de tous, «en recherchant toujours de nouvelles formes de collaboration, de partage des résultats et de mise en réseau».

En outre, selon le Pape, il apparaît important de ne pas négliger le «risque qu’une seule avancée scientifique soit considérée comme la seule lentille possible pour voir un aspect particulier de la vie, de la société et du monde» (Fratelli tutti 204).

Tenir compte de l’anthropologie

En ce sens, l’expérience de la crise sanitaire a également, et d’une certaine manière encore plus urgemment, poussé le monde scientifique à repenser les perspectives de prévention, de traitement et d’organisation de la santé, en tenant compte des implications anthropologiques liées à la qualité des relations entre les membres de la famille et, surtout, entre les générations, a soutenu François.

Faire l’effort de la recherche

Ainsi, «aucune connaissance scientifique ne doit marcher seule et se considérer comme autosuffisante», a poursuivi le Successeur de Pierre, invitant les hommes de science «à témoigner de la possibilité de construire un nouveau lien social, en essayant de rapprocher la recherche scientifique de toute la communauté, du local à l’international, et qu’ensemble il est possible de surmonter tous les conflits».

«La science est une grande ressource pour construire la paix!», s’est réjoui le Pape, demandant enfin «d’accompagner la formation des nouvelles générations, en leur apprenant à ne pas avoir peur de l’effort de recherche».

Source: VATICANNEWS, le 2 juillet 2021