En Irak, François a réalisé le rêve de Jean Paul II

VATICAN MEDIA | AFP

En Irak, François a réalisé le rêve de Jean Paul II

Que ce soit par ses paroles, les lieux visités ou ses actes, le pape François a semé l’espérance en Irak lors de son déplacement début mars.

Par son voyage en Irak, ces jours-ci, le pape François a semé un message d’espérance et de paix au cœur d’une terre dévastée par la guerre. Il a réalisé le rêve de Jean Paul II en venant dans ce pays affronté à des défis fondamentaux : une tentative d’éradication des plus anciennes communautés de l’histoire du christianisme, et le déchainement d’un terrorisme embrigadé se réclamant de l’Islam.

Des graines de respect, d’unité et d’espérance

S’exprimant à l’intérieur d’une église détruite dans une ville en ruines, puis devant une foule de fidèles pleins d’une joyeuse et douce reconnaissance, le Saint-Père a pu dire en toute clarté qu’ »hostilité, extrémisme et violence sont des trahisons de la religion ». Comme on a pu le constater, il a semé des graines de respect, d’unité et d’espérance, en faveur d’un peuple bafoué depuis des décennies par les puissants et par les violents de ce monde.

François a pu effectuer cette visite au pays d’Abraham sous le signe de la paix fraternelle sans qu’aucune violence ne s’y déchaîne. Il a défini ce pèlerinagesur les pas de l’ancêtre commun des croyants comme « un devoir envers une terre martyrisée depuis tant d’années ». Quelques années auparavant, il était allé en Égypte, autre pays en proie à des persécutions violentes : comme en Irak, il y avait commencé un dialogue avec des autorités religieuses locales issues de la tradition musulmane, en signe de paix, pour s’opposer à la haine et à la guerre.

Avant lui, Jean Paul II et Benoît XVI étaient venus apporter un message de paix comparable au Liban, cet autre pays souche de l’aventure chrétienne sans cesse menacée. Cet autre pays martyr, dans notre monde en flammes, en quête d’un avenir humain.

Soure: ALETEIA, le 9 mars 2021

Pologne : les églises vont prier pour le pays secoué par les protestations

Contre-manifestation en faveur de la décision de la Cour constitutionnelle devant une église de Varsovie le 28 octobreContre-manifestation en faveur de la décision de la Cour constitutionnelle devant une église de Varsovie le 28 octobre  (ANSA)

Pologne : les églises vont prier pour le pays secoué par les protestations

Les protestations se poursuivent dans plusieurs villes de Pologne après que la Cour constitutionnelle a déclaré l’avortement eugénique anticonstitutionnel. Dans de nombreuses églises, les croyants ont été empêchés de prier. «Désormais, une prière spéciale sera récitée dans les églises» a déclaré Mgr Artur Miziński, secrétaire de la Conférence épiscopale polonaise.

Amedeo Lomonaco – Cité du Vatican


Les protestations en Pologne ne faiblissent pas. L’Église, qui a salué la décision de la Cour constitutionnelle selon laquelle l’avortement eugénique n’est pas compatible avec la Constitution, a également été visée. Suite à la décision de la Cour constitutionnelle, les interruptions de grossesse ne seront autorisées qu’en cas de viol ou lorsque la vie de la femme est menacée. Malgré les restrictions strictes concernant la Covid-19, le pays a été le théâtre de manifestations massives contre l’arrêt du 22 octobre dernier. Les manifestants ont protesté ce mercredi dans plusieurs villes et même à l’intérieur des églises. 

La gratitude des évêques envers le Pape


Dans ce climat de forte tension qui a secoué la Pologne, la réunion du Conseil permanent de la Conférence épiscopale polonaise a eu lieu ce mercredi. Les évêques ont exprimé leur gratitude pour les paroles du Pape François qui, le matin, après une catéchèse, les a exhortés à prier pour la protection de la vie de tous, «surtout des plus fragiles et des plus sans défense». Le Pape a également rappelé la figure de saint Jean-Paul II et ses appels «pour la protection de tout être humain, de la conception à la mort naturelle»

L’Église sera toujours du côté de la vie


Dans le communiqué final, la Conférence épiscopale polonaise, soulignant la nécessité de protéger «les mères et les familles qui reçoivent et élèvent des enfants malades», met en évidence «la grande douleur» de l’escalade des protestations, notamment «le langage vulgaire utilisé par certains manifestants»«la dévastation des églises, la profanation de lieux sacrés ou l’empêchement d’y accomplir la liturgie». Des faits qui sont définis comme «troublants». La demande est d’initier un dialogue social respectueux dans lequel chacun peut exprimer son opinion «sans recourir à la violence»«Nous appelons les paroisses, les mouvements catholiques et les autres organisations ecclésiales à prendre des mesures concrètes pour répondre à ceux qui ont et auront besoin de cette aide, tant individuelle qu’institutionnelle. L’Église – soulignent les évêques – sera toujours du côté de la vie et soutiendra les initiatives qui la protègent».

Chercher une porte de sortie


«En ce moment dramatique – écrivent les évêques – nous demandons aux hommes politiques et à tous les participants au débat social d’analyser en profondeur les causes de la situation qui s’est créée et de chercher des solutions dans l’esprit de la vérité et du bien commun, sans instrumentaliser les questions de la foi et de l’Église». La conférence remercie également les prêtres, les fidèles laïcs «qui défendent courageusement leurs église» mais aussi les forces de l’ordre. «L’Église veut rester ouverte à tous, quelle que soit leur appartenance sociale et politique». Rappelant la période difficile que traverse le pays à cause du coronavirus, les évêques ont lancé un appel «à la solidarité» et au respect des normes anti-Covid, exprimant leur gratitude à tout le personnel de santé. Enfin, ils ont invité à «jeûner, faire l’aumône et prier pour la paix sociale, dans l’intention de défendre la vie, de mettre fin à la crise actuelle et au développement de la pandémie».

Protestations et prières


Dans de nombreuses églises en Pologne, les croyants ont été empêchés de prier. Et ils ont été privés par la force du droit de professer la foi. C’est ce qu’a souligné Mgr Artur Miziński, secrétaire général de la Conférence épiscopale polonaise, à Vatican News, ajoutant que dans les églises de Pologne, une prière spéciale à Dieu sera récitée par l’intercession de Marie et de saint Jean-Paul II.

Source: VATICANNEWS, le 29 octobre 2020

A voir l’évolution que prend la Pologne, notre saint Jean-Paul II pourrait se retourner dans sa tombe !

Ô Marie,
aurore du monde nouveau,
Mère des vivants,
nous te confions la cause de la vie :
regarde, ô Mère, le nombre immense
des enfants que l’on empêche de naître,
des pauvres pour qui la vie est rendue difficile,
des hommes et des femmes
victimes d’une violence inhumaine,
des vieillards et des malades tués
par l’indifférence
ou par une pitié fallacieuse.
Fais que ceux qui croient en ton Fils
sachent annoncer aux hommes de notre temps
avec fermeté et avec amour
l’Évangile de la vie.
Obtiens-leur la grâce de l’accueillir
comme un don toujours nouveau,
la joie de le célébrer avec reconnaissance
dans toute leur existence
et le courage d’en témoigner
avec une ténacité active, afin de construire,
avec tous les hommes de bonne volonté,
la civilisation de la vérité et de l’amour,
à la louange et à la gloire de Dieu
Créateur qui aime la vie.

Saint Jean-Paul II, L. Encyclique EVANGELIUM VITAE, du 25.03.1995

« Totus Tuus Maria ». Pourquoi ?

« Totus Tuus Maria ». Pourquoi ?

Le 2 avril 2005, il y a 15 ans, après une longue maladie vécue en offrant un témoignage extraordinaire, saint Jean-Paul II est mort. Que nous disent aujourd’hui la vie et l’exemple de Karol Wojtyla, dans un contexte dramatique comme celui que nous connaissons à cause du coronavirus ?

La propagation de l’épidémie, le bulletin quotidien du nombre de morts ont trouvé la société mal préparée et ont mis en évidence le vide spirituel de nombreuses personnes. Le journaliste Indro Montanelli, peu avant sa mort, eut cette considération lucide et honnête : « Si je dois fermer les yeux sans savoir d’où je viens, où je vais et ce que je suis venu faire sur cette terre, cela valait-il la peine pour moi d’ouvrir les yeux ? La mienne est une déclaration d’échec ! » Ces mots de Montanelli sont une photographie de la situation d’une partie de la société actuelle. C’est aussi pour cette raison que l’épidémie est effrayante : parce que chez tant de gens, la foi s’est éteinte. Jean-Paul II était un croyant, un croyant convaincu, un croyant cohérent et la foi a éclairé le chemin de sa vie.

Nous nous souvenons tous du dernier Vendredi Saint de Jean-Paul II. La scène que nous avons vue à la télévision est inoubliable : le Pape, désormais sans force, tenait le crucifix de ses mains et le regardait avec un grand amour et on pouvait sentir qu’il disait : « Jésus, moi aussi je suis sur la Croix comme toi, mais avec toi j’attends la Résurrection. »

Jean-Paul II avait voulu que ces mots figurent sur son blason comme devise : Totus Tuus Maria. Pourquoi ? La Vierge était proche de Jésus au moment de la crucifixion et elle a cru que c’était le moment de la victoire de Dieu sur la méchanceté humaine. Comment ? Par l’amour qui est la force toute-puissante de Dieu.

Et Marie, peu avant que Jésus ne consomme son Sacrifice d’Amour sur la Croix, entendit les paroles exigeantes que Jésus lui adressait : « Femme, voici ton fils ! » C’est-à-dire : « Ne pense pas à moi, mais pense aux autres, aide-les à transformer la douleur en amour, aide-les à croire que la bonté est la force qui surmonte la méchanceté. » Depuis ce moment, Marie se préoccupe de nous et lorsque nous nous laissons guider par elle, nous sommes entre de bonnes mains. Jean-Paul II y croyait, il a fait confiance à Marie et avec Marie, il a transformé la douleur en amour.

Adapté d’un article d’Alessandro Gisotti – Vatican News

Prions:

Je vous salue, Marie pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Source: https://www.uneminuteavecmarie.com/2020/aout/semaine-35/2020-08-26/