Méditation du 29è dimanche du temps ordinaire C: «Persévérer dans la foi et la prière»

2019.10.18 29è dimanche du temps ordinaire (Année C)2019.10.18 29è dimanche du temps ordinaire (Année C)

Méditation du 29è dimanche du temps ordinaire C: «Persévérer dans la foi et la prière»

Le père jésuite Éric Kambale nous introduit à la méditation, avec les lectures du 29è dimanche du Temps ordinaire de l’année liturgique C.

 

Première lecture: Ex 17, 8-13

Psaume: Ps 120 (121), 1-2, 3-4, 5-6, 7-8

Deuxième lecture: 2 Tm 3, 14 – 4, 2

Évangile: Lc 18, 1-8

Chers frères et sœurs,

En ce vingt-neuvième dimanche du temps ordinaire, la parole de Dieu nous invite à méditer sur la foi et la prière. Les deux, foi et prière, doivent toujours aller ensemble. L’extrait de l’Évangile selon Saint Luc nous présente comme modèle de prière persévérante une veuve qui ne cesse de demander au juge de la ville de lui rendre justice. Il est dit de ce juge qu’il ne respectait pas Dieu et se moquait des hommes. Pourtant la veuve, sachant bien que le juge auquel elle a à faire est un homme difficile, n’a pas abandonné sa lutte pour la justice. Elle est fortement mue par une foi solide en l’homme, en sa capacité de changer, qui transcende les clichés dans lesquels le juge était enfermé.

Chers frères et sœurs, rien ne résiste à la prière persévérante, même pas les situations difficiles que nous traversons et qui sont pour nous ce qu’est le juge impitoyable pour la veuve. Malgré et au-delà de tout, que rien n’ébranle notre foi en une heureuse sortie des événements qui nous tourmentent.

Notre prière doit être portée et soutenue par une grande foi au changement positif de l’homme et du monde, et par-dessus tout, elle est une foi en la bonté et en la miséricorde infinies de Dieu. Si le juge insouciant est parvenu à rendre justice à la veuve qui l’importunait, combien plus notre Dieu de bonté, qui ne nous traite pas selon nos péchés et ne nous punit pas selon nos offenses, exauce nos prières !

Cependant, il nous faut accompagner notre prière de l’action. Dieu attend notre engagement comme celui de la veuve qui se levait, et allait parler au juge. Nous, de même, nous devons nous lever, prier et travailler afin que Dieu exauce nos prières et rende fructueux le travail de nos mains.

C’est à cela que nous invite la première lecture, tirée du livre de l’Exode. Au moment où le peuple d’Israël combat les Amalécites, Moïse le soutient par la prière, les mains levées, au sommet de la colline. L’appui que Moïse reçoit d’Aaron et de Hour alors que ses mains faiblissent, nous montre que nous avons besoin de nous soutenir les uns les autres dans la prière. C’est là la vraie «union de prière», comme nous le disons d’habitude. Union de prière en communauté, en famille, en groupe de travail… Nous avons tous besoin de nous soutenir par cette union de cœur et d’esprit.

La deuxième lecture, de la seconde lettre de Saint Paul Apôtre à Timothée, nous livre un autre moyen par lequel nous, chrétiens, devons rester unis: la lecture et la méditation des textes sacrés. Les Saintes Ecritures sont notre boussole, notre source de sagesse et de foi en Jésus Christ. Que la grâce du Seigneur nous aide à toujours faire de sa Parole la lumière de nos pas et la lampe de nos routes.

Amen!

Père Éric Kambale

Source : VATICANNEWS, le 15 octobre 2022

20.02.2022 – Méditation 7ème dimanche ordinaire C : « Miséricordieux comme le Père »

Méditation 7ème dimanche ordinaire C : « Miséricordieux comme le Père »

Le père jésuite Eric Kambale nous introduit à la méditation avec les textes du 7ème dimanche ordinaire de l’année liturgique C.

Chers frères et sœurs,

la parole de Dieu de ce septième dimanche du Temps ordinaire de l’année liturgique C nous invite à être des vrais imitateurs de notre Père qui est miséricordieux.

L’évangile selon Saint Luc (Lc 6, 27-38) nous le dit en des termes clairs : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. » Cette miséricorde divine dont le chrétien est imitateur se traduit par des œuvres concrètes, celles dites de miséricorde. La miséricorde est donc quelque chose qui se vit au quotidien. Elle ne se limite pas à la proclamation, au dire.

L’évangile de ce dimanche nous apprend comment vivre la miséricorde à travers l’enseignement que Jésus donne à la foule qui l’entoure. « Je vous le dis à vous qui m’écoutez (dit Jésus): aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. » L’enseignement de Jésus est décisif et ne fait pas de place à une demie-mesure. Alors qu’était préché uniquement l’amour des amis, de ceux qui nous font du bien, Jésus proclame l’amour sans limite, ni exclusion. Nous savons combien il est difficile d’aimer ceux qui nous ont fait ou nous font du mal. Mais Jésus conduit notre amour à l’extreme limite comme lui-même nous a aimé jusqu’au bout, jusqu’à donner sa vie pour tous, même pour ses bourreaux. Aimer ceux qui nous aiment et ceux qui ne nous aiment pas assez ne sera possible que si notre amour trouve son fondement en Dieu qui nous a aimé le premier jusqu’à donner son Fils unique.
Les œuvres de miséricorde auxquelles le Seigneur nous invite aujourd’hui et qui sont l’expression de notre amour doivent être d’une pure gratuité. Car la gratuité du don le rend encore plus précieux. En ce monde où tout est finement calculé, le Seigneur nous fait redécouvrir la valeur du don gratuit. Tout ne peut pas être payant. Il est des choses dont la valeur est tellement grande qu’aucun tarif n’y convient.

La miséricorde que le Seigneur nous enseigne en ce jour se résume également en la règle d’or dont l’application quotidienne nous rend véritablement disciples du Christ. « Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. » Le bien que je veux que les autres me fassent, je le fais de manière proactive pour eux. Une telle façon d’agir selon le message du Christ rendra nos relations interpersonnelles plus belles afin de bâtir un monde meilleur.

Dans la première lecture tirée du premier livre de Samuel (1S 26, 2-23) David fait usage de la miséricorde en épargnant le roi Saül qui était pourtant devenu son ennemi. Il ne fait pas du mal à celui qui le poursuit avec violence. Le respect pour le oint du Seigneur et la miséricorde guident David.

La deuxième lecture, de la première lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens (1 Co 15, 45- 49) nous rappelle que nous sommes à l’image de Dieu autant par Adam qui fut pétri de terre que par le Christ qui est venu du ciel. Nous reconnaître à l’image de Dieu renforce encore la miséricorde dont nous devons témoigner les uns envers les autres. Cependant, seule la grâce de Dieu peut nous aider à être chaque jour miséricordieux comme lui. Supplions donc le Seigneur d’affermir nos pas sur le chemin de la miséricorde. Amen.

“Les œuvres de miséricorde auxquelles le Seigneur nous invite aujourd’hui et qui sont l’expression de notre amour doivent être d’une pure gratuité.”

Père jésuite Eric Kambale

Source: VATICANNEWS, le 19 février 2022

Méditation XXIII ème DIMANCHE ORDINAIRE B: « Dieu nous guérit »

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Méditation XXIII ème DIMANCHE ORDINAIRE B: « Dieu nous guérit »

Le Père Jésuite Eric Kambale nous offre une méditation avec les lectures du 23ème dimanche ordinaire B.

Chers frères et sœurs,

En ce vingt-troisième dimanche du temps ordinaire de l’année liturgique B, les Saintes Ecritures nous révèlent Dieu comme celui qui nous libère, qui nous guérit de nos diverses infirmités sans faire aucune distinction discriminatoire entre ses fils. Tous nous sommes Fils de Dieu, et celui-ci nous aime de manière égale.

La première lecture tirée du livre d’Isaïe (Is 35, 4- 7), annonce la venue de Dieu Sauveur du peuple qui s’affole. Des signes grandioses accompagnent sa venue : les yeux des aveugles s’ouvrent, les sourds entendent, le boiteux bondit comme un cerf, le muet crie de joie… La présence de notre Dieu nous donne la vie en abondance, elle nous met debout et nous rend toute la dignité de Fils. Certainement qu’il y a des difficultés de la vie qui nous rendent aveugles, boiteux, sourds, muet… Mais avec Dieu, nous sommes des grands vainqueurs car il nous libère et nous ouvre à une vie nouvelle, une vie pleine et non chancelante.

C’est à cette vie pleine que le Christ ouvre le sourd-muet dont il est question dans l’évangile de ce jour (Mc 7,31-37). Jésus conduit le sourd-muet à l’écart, pose des actes et dit des paroles qui le guérissent. Aujourd’hui Jésus nous mène également à l’écart pour nous guérir de nos maux. Laissons-nous guider par lui, sans aucune résistance et nous nous trouverons apaisés de tout ce qui nous alourdit à sa suite. Jésus dit à chacun de nous : « Effata »,  » ouvre-toi. » A quoi Jésus me demande de m’ouvrir ? Cet ordre à l’ouverture, nous interpelle. Symboliquement, en quoi je suis sourd ou muet dans mon vécu chrétien ? L’ordre de Jésus ne fait pas de distinction, il nous invite tous à une guérison intérieure pour véritablement nous convertir à lui. C’est à ce traitement égale, sans aucune discrimination, que saint Jacques nous invite dans la deuxième lecture (Jc 2, 1- 5). Il condamne l’accueil complaisant fait à deux personnes selon leurs différentes apparences, et non pas simplement selon leur humanité commune. De nos jours, cette situation nous interpelle au plus haut point avec la montée de la culture de l’apparence. Nous créons des différences entre nous chrétiens, et jugeons parfois selon des fausses et apparentes valeurs.

Demandons au Seigneur l’esprit de discernement des vraies valeurs et de considérer, toujours et avant tout, l’humanité de nos frères et sœurs au-delà des apparences. Que la Vierge Marie nous soutienne dans cet effort du juste jugement. Amen.

Méditation 23ème Dim Ord B

Père jésuite Eric Kambale

Source: VATICANNEWS, le 23 semptembre 2021

Méditation du dimanche de l’Ascension : « Attendre le Saint-Esprit à Jérusalem »

2020.01.10 Pray for Peace2020.01.10 Pray for Peace 

Méditation du dimanche de l’Ascension : « Attendre le Saint-Esprit à Jérusalem »

Le Père jésuite Eric Kambale nous introduit à la méditation avec les lectures du dimanche de l’Ascension du Seigneur de l’année B.

Chers frères et sœurs en ce dimanche où nous célébrons l’Ascension de notre Seigneur Jésus Christ, l’Eglise nous propose de prier à l’aide des textes qui nous relatent cette séparation du Maître d’avec ses disciples.

La première lecture tirée du livre des Actes des Apôtres (Ac 1, 1- 11), nous parle de Jésus qui fut enlevé au ciel après avoir donné, dans l’Esprit Saint, ses instructions aux Apôtres qu’il avait choisis. Jésus n’a jamais cessé d’instruire ses Apôtres, depuis le début jusqu’au dernier jour. Il nous instruit également chaque jour, lui, le Maître qui nous fait connaître en quoi consiste le Royaume de Dieu. Si le Maître n’a pas manqué à son devoir d’instruire, nous, ses disciples, ne manquons pas non plus à notre devoir de la mise en pratique des instructions reçues. Dans ses dernières consignes, Jésus demande aux Apôtres de ne pas quitter Jérusalem. Ils y recevront ce que le Père avait promis : le baptême dans l’Esprit Saint. Que signifie rester à Jérusalem pour moi qui écoute cette parole aujourd’hui? Jérusalem est ici le lieu de réception de l ‘Esprit Saint en vue d’être témoins du Christ jusqu’aux extrémités de la terre. Rester à Jérusalem, en ma Jérusalem personnelle où je me sens fortifié par l’Esprit de Dieu. Ainsi, Jérusalem n’est plus seulement un lieu mais toute circonstance favorable à l’accueil de l’Esprit Saint pour proclamer les merveilles de Dieu. Mais les Apôtres, étonnés de l’Ascension du Maître, restent là à regarder vers le ciel. Souvent la séparation a sur nous un effet si fort que nous restons pensifs comme les Apôtres qui regardent vers le ciel. Deux hommes en vêtements blancs viennent les rassurer du retour de Jésus. Bien de fois nous avons aussi besoin d’être tirés de nos rêveries pour nous mettre à l’action. En effet, la mission des Apôtres n’est pas au ciel où ils regardent mais sur la terre où la proclamation de la Bonne Nouvelle les attend.

L’Evangile selon Saint Marc (Mc 16, 15-20) continue sur le même ton d’instructions avant le départ. Ces instructions sont une sorte de testament que le Christ laisse aux Apôtres : Aller dans le monde entier et proclamer la Bonne Nouvelle. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. Aux Apôtres revient la proclamation de la Bonne Nouvelle, mais la foi et le baptême sont personnels. Demandons au Seigneur d’augmenter en nous la foi en sa Parole annoncée par nos pasteurs. C’est cette Parole proclamée que le Seigneur confirme par les signes qui accompagnent ceux qui deviennent croyants. Au nom du Christ, ils chassent les esprits mauvais, ils parlent un langage nouveau, prennent des serpents dans leurs mains sans aucun mal… Bref, en croyant du fond de notre cœur, le Christ lui-même agit en nous. Ce qui est primordial c’est la foi. Les signes suivent cette foi et non l’inverse. Il est donc vain de chercher des signes sans avoir la foi au préalable.

La lettre aux Ephésiens (Eph 4,1-13) nous donne la dernière instruction avant le départ du Christ : l’unité de ceux qui restent. Jésus nous veut unis dans l’Esprit Saint. Cette unité ne saurait être possible sans amour, sans nous supporter mutuellement malgré nos différences. Elle n’est pas un fait toujours évident. Sinon le Christ ne nous l’aurait pas recommandée. L’unité est toujours à construire et à consolider quotidiennement. Toute unité étant œuvre de l’Esprit de Dieu, demandons, chers frères et sœurs, la présence du Saint Esprit au milieu de nous afin que nos paroles et nos actes promeuvent cette unité des enfants de Dieu.
Seigneur, avec l’aide de ton Esprit, fais de nous des ferments d’unité dans le monde. Amen.

Méditation du dimanche de l’Ascension de l’année liturgique B avec le Père Eric Kambale, SJ

Père jésuite Eric Kambale

Source: VATICANNEWS, le 14 mai 2021

Méditation du 3ème dimanche du Temps Ordinaire : « le dimanche de la parole de Dieu »

2018.12.05 Bibbia con candela

Méditation du 3ème dimanche du Temps Ordinaire : « le dimanche de la parole de Dieu »

Le Père jésuite Eric Kambale nous introduit à la méditation avec les lectures du 3e dimanche du Temps Ordinaire de l’année liturgique B.

Chers frères et sœurs, en ce troisième dimanche du temps ordinaire de l ‘année liturgique B, « le dimanche de la parole de Dieu », les lectures proposées à notre méditation nous invitent à la conversion.

« Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ». Ces paroles de Jésus tirées de l’Evangile selon Saint Marc (Mc 1, 14-20) s ‘adressent à nous aujourd’hui. Laissons-les nous accompagner au quotidien car chaque jour nous avons besoin de nous convertir afin de nous rapprocher de Dien, de sa Sainteté à laquelle il nous appelle tous.

Oui, convertissons-nous et croyons à la Bonne Nouvelle. Cet appel requiert de nous des attitudes concrètes. Reconnaître avant tout de quoi le Seigneur me demande de me détourner, de me convertir ? Quel chemin je suis invité à abandonner en vue d’emprunter le Vrai Chemin qu’est le Christ lui-même ?

La suite de l’évangile nous présente le modèle d’une adhésion totale et inconditionnelle au Christ. En effet, les apôtres répondent sans aucune hésitation à l’appel de Jésus. Laissant soudainement ce qu’ils faisaient, ce qu’ils avaient de plus cher, ils suivent le Christ. Puissions-nous également apprendre de leur promptitude à suivre le Christ comment ne pas laisser réalités de la vie, de quelle sorte qu’elles soient, reporter notre cheminement avec Christ au lendemain. Demandons au Seigneur la grâce de savoir répondre promptement aux appels qu’il nous lance dans nos milieux de vie. Et pardessus tout, son appel à aimer et à faire le bien sans attendre demain, car demain pourrait être trop tard.

C ‘est de cette même promptitude que les habitants de Ninive font aussi preuve dans la première lecture à l’écoute de la prédication du prophète Jonas (Jon 3, 1-10). Ils crurent en Dieu, annoncèrent un jeûne et prirent des vêtements de deuil. Et Dieu qui voit les cœurs contrits, renonce un châtiment dont il les avait menacés parce qu’ils s’étaient détournés de leur conduite mauvaise. Il s ‘étaient convertis. Les habitants de Ninive ont agi sans attendre car le temps est limité comme nous le rappelle Saint Paul dans la deuxième lecture (Co 7, 29-31).

Que le Seigneur nous aide à connaître son chemin et à le suivre.

Seigneur, enseigne-moi tes voies, Fais-moi connaître ta route. Amen.

Méditation du 3e dimanche du Temps Ordinaire de l’année liturgique B avec le Père Eric Kambale, SJ

Eric ed
KAMBALE Kanyali Éric, S.J.

Source: VATICANNEWS, le 23 janvier 2021

Méditation du 1er dimanche de l’Avent : « Veillez, car vous ne savez pas quand viendra le moment »

2020.01.10 Pray for Peace

Méditation du 1er dimanche de l’Avent : « Veillez, car vous ne savez pas quand viendra le moment »

Le Père jésuite Eric Kambale nous introduit à la méditation avec les lectures du 1er dimanche de l’Avent de l’année liturgique B.

Chers frères et sœurs,

En ce premier dimanche de l’Avent commence une nouvelle année liturgique, l’année B. Tout au long de celle-ci, nous contemplerons et méditerons les mystères de la vie de notre Seigneur Jésus Christ, non pas de manière routinière mais en cherchant sans cesse ce que Dieu veut nous communiquer en nos diverses situations. Puissions-nous nous rendre encore plus proches de Dieu et de sa grâce. 

Les lectures de ce dimanche, nous invitent à l’attente vigilante de la Venue de notre Maître et Seigneur Jésus Christ. L’évangéliste Saint Marc nous précise le sens de cette attente : « Veillez, car vous ne savez pas quand viendra le moment ». Ce moment est celui de la venue du Fils de l’homme. Le temps de l’Avent est donc principalement celui de veille dans l’attente de la venue du Christ. Sa venue dans la chair à Noël, son retour glorieux à l’accomplissement des temps, et surtout sa venue quotidienne dans nos cours et à travers les plus petits qui sont ses frères et sœurs. Ce temps de veille peut s’appliquer à toute vie chrétienne, car le Seigneur ne cesse de nous visiter au quotidien. Sommes-nous attentifs à son passage ?

En ce temps fort, l’Eglise nous demande de vivre encore plus intensément l’éveil chrétien en préparation de la célébration de la nativité de notre Seigneur. Un des moyens de rendre effective la recommandation de l’évangile de ce dimanche serait de choisir un ou deux aspects de ma vie chrétienne que je me propose de vivre de façon spéciale en ce temps de l’Avent.

C ‘est en nous préparant de la sorte, concrètement, que nous serons prêts à la rencontre du Seigneur comme nous le dit le prophète Isaïe dans la première lecture. Dans la deuxième lecture, l’Apôtre Paul nous rassure que la grâce de Dieu nous accompagne. Car, nos efforts personnels ne seront jamais suffisants s’ils ne sont pas soutenus par la grâce divine. « C’est lui qui nous fera tenir solidement jusqu’au bout, et nous serons sans reproche au jour de notre Seigneur Jésus Christ. » Amen.

Méditation du 1er dimanche du temps de l’Avent de l’année liturgique B avec le Père Eric Kambale, SJ

Source: VATICANNEWS, le 26 novembre 2020