Marie, Mère du fiat, viens dominer mon premier mouvement !
Je ne pourrai pas toujours arriver à dominer mon premier mouvement, mais avec la bonne volonté et la grâce je pourrai arriver à dominer le second.
Il faut que j’exerce sans cesse ma volonté : Marie, ma très sainte Mère, a dit son fiat à l’Annonciation : quelle humilité ! Rien d’Elle-même, mais tout de Dieu… Elle n’a cherché en tout qu’à Lui faire plaisir.
A son exemple, je ne dois choisir et ne vouloir que ce qui est le plus au service et à la gloire de Dieu, sans aucune reprise de moi-même…
Mère Marie de la Croix (Maria Nault) 1901-1999, Textes choisis, tome 5 : Avec Marie vivre le combat spirituel, Entretiens spirituels, p. 92
Prions : Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.
Lors de sa toute première bénédiction publique, le pape Léon XIV a conclu par un Je vous salue Marie, en invoquant la fête de Notre-Dame de Pompéi. En déplacement officiel, il a choisi de visiter le sanctuaire marial de Notre-Dame du Bon Conseil dans le village médiéval de Genazzano, avant de s’arrêter pour prier sur la tombe du pape François, à la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome.
Ces gestes ne sont que quelques exemples d’une dévotion mariale qui imprègne la foi catholique à tous les niveaux. Du souverain pontife aux croyants les plus ordinaires, Marie, mère de Jésus, tient une place centrale dans la piété populaire. Et même au-delà des pratiquants, l’expression « lancer un Hail Mary » résonne culturellement, bien au-delà des églises. Marie, une seule femme, des centaines de titres : selon l’Évangile, elle est la mère du Christ, et donc, dans la foi chrétienne, celle qui a donné chair à Dieu incarné. Le plus ancien de ses titres — Mère de Dieu (Theotokos) — fut proclamé après de longs débats théologiques aux premiers siècles du christianisme. La basilique Sainte-Marie-Majeure, bâtie au Ve siècle sur une colline romaine, est le plus ancien sanctuaire dédié à ce titre.
Les titres de Marie se regroupent en trois grandes catégories : les dogmes (comme l’Assomption, célébrée le 15 août), les apparitions (comme à Lourdes, Fátima ou Guadalupe), et les fonctions que lui attribuent les fidèles — de conseillère à protectrice, en passant par Étoile de la mer, priée par les marins. « C’est comme s’il existait une Marie pour chaque besoin », explique Kayla Harris, directrice de la bibliothèque mariale de l’université de Dayton, dans l’Ohio.
Les représentations de la Vierge varient largement selon les cultures : elle peut être noire, enceinte, ou encore âgée. Dans l’art, elle est souvent représentée avec l’Enfant Jésus, comme dans l’icône de Genazzano, où le Christ enlace le cou de sa mère — une posture qui invite le regard vers lui plutôt que vers elle. Car, rappelle le Catéchisme de l’Église catholique, Marie est vénérée, mais non adorée, l’adoration seule étant due à Dieu. Dans les larmes et les espoirs, la prière à Marie reste, pour beaucoup, un pont entre la terre et le ciel.
Prions : Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.
« Marie, la Mère de Dieu, est présente à la Pentecôte »
La venue de l’Esprit Saint nous est racontée par saint Luc, dans les Actes des Apôtres. Saint Luc est le grand évangéliste marial : celui de l’Annonciation, de la Visitation, de Noël, de la Présentation. Il n’est donc pas étonnant qu’il ait tenu à signaler la présence de Marie au Cénacle.
Marie, la Mère de Dieu, est présente à la Pentecôte, puisqu’il est question d’une naissance, la naissance de l’Église, « peuple de Dieu ». Au cours du concile Vatican II, le pape Paul VI a proclamé Marie « Mère de l’Église ». Mais elle ne l’est pas au même titre qu’elle était devenue la Mère de Jésus, au jour de l’Annonciation. Pour fonder son Église, Jésus a choisi les apôtres. Saint Luc a précisé qu’ils avaient été choisis « dans l’Esprit Saint » (Actes 1, 2) : c’est pourquoi nous disons, dans le Credo, que l’Église est « apostolique ».
Il faut aussi remarquer que la présence de Marie est signalée par saint Luc dans les jours qui précèdent la Pentecôte. Certes, il n’y a aucune raison d’imaginer qu’elle ait quitté le Cénacle avant que se réalise la promesse de l’Esprit Saint. Mais, au jour de la Pentecôte, c’est Pierre qui est au centre. Il avait pris l’initiative de pourvoir au remplacement de Judas. C’est lui qui, aujourd’hui, prend la parole, « debout avec les Onze », pour annoncer l’Évangile du Christ ressuscité.
Parce que Marie, ce jour-là, n’est pas au premier rang, la Pentecôte est peut-être une des fêtes les plus authentiquement mariales. Car toutes les fêtes chrétiennes sont, avant tout, des fêtes du Seigneur. Comme l’Esprit Saint dont elle est le chef-d’œuvre, Marie nous conduit à Jésus. Déjà, à Cana, l’Esprit s’était exprimé par sa bouche quand elle disait aux serviteurs : « Faites tout ce qu’il vous dira ».
La fête de la Pentecôte est une occasion favorable pour découvrir le vrai sens de la récitation du rosaire : avec Marie, apprendre à mieux connaître, à mieux aimer, à mieux suivre son Fils.
Prions : Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.
La nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » (1 Corinthiens 11, 23-25)
Là, l’Écriture ne le dit pas, mais il n’y a pas à douter que la Mère de Dieu était présente. Sûrement elle est venue à Jérusalem comme toujours pour la fête de Pâques et a célébré le repas pascal avec tout le groupe qui suivait Jésus.
Elle qui gardait toutes les paroles de Jésus dans son cœur – combien elle aura dû accueillir en elle son discours d’adieu : « J’ai désiré ardemment célébrer ce repas pascal avec vous. » (Lc 22, 15)
Ne pensait-elle pas à ce moment-là aux noces de Cana (1) ? Maintenant, son heure était venue. Maintenant Il pouvait donner ce qu’alors Il ne pouvait suggérer qu’en symbole.
Le lavement des pieds : Il était parmi eux comme celui qui sert (Jn 13). Ainsi l’avait-elle vu durant toute sa vie. Ainsi avait-elle elle-même vécu et vivrait-elle encore. Elle comprenait le sens mystique du lavement des pieds (Cf. Jn 13, 2-11) : celui qui s’approche du saint repas doit être complètement pur. Mais seule Sa grâce peut donner cette pureté.
Ta communion, ma Mère ! N’était-elle pas comme un retour à cette unité insaisissable, lorsque tu Le nourrissais de ta chair et de ton sang ? Mais maintenant, c’est Lui qui te nourrit. Ne vois-tu pas en cette heure le corps mystique tout entier devant toi, celui qui doit croître par ce saint repas ?
Ne le reçois-tu pas déjà maintenant en tant que Mère, comme demain au pied de la Croix il te sera remis ? Ne vois-tu pas aussi toutes les offenses qui seront faites au Seigneur dans ces espèces, et n’offres-tu pas satisfaction pour cela ?
Ô Mère, apprends-nous à recevoir le Corps du Seigneur comme Tu l’as reçu.
Prions : Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.
Les interventions de Marie à Constantinople (aujourd’hui Istanbul) ont été très fréquentes, notamment au sanctuaire de la Source Vivifiante, toujours très célèbre, à l’ouest de la ville, un peu à l’extérieur des remparts, près de la porte de Silivri. C’est le lieu d’une multitude de miracles qui se sont réalisés et continuent de l’être depuis plus de 15 siècles par l’intercession de la Vierge, « Source de Vie ».
C’est l’Empereur Léon 1er le Thrace (5e siècle), qui retrouva l’emplacement de la Source. Alors qu’il était encore simple soldat, une voix céleste le conduisit en lui parlant comme au souverain : « Empereur Léon, entre au plus profond de ce bois, prends avec tes mains de l’eau bourbeuse et guéris la soif de l’aveugle ; enduis les yeux de cet aveugle, et tu sauras immédiatement qui je suis, moi qui depuis longtemps suis l’habitante de ce lieu. »
L’aveugle recouvra la vue et Léon, devenu Empereur, bâtit une église à ce même emplacement vers 474. Cette eau de salut coule toujours… pour la guérison des maladies du corps et de l’âme.
Prions : Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.
Le dimanche 10 novembre 2024 fut célébré au Togo le jubilé d’or du sanctuaire Notre-Dame du Lac Togo, Mère de la Miséricorde de Togoville.
Le Sanctuaire Notre-Dame du Lac, situé à Togoville, est un lieu spirituel emblématique dédié à la Vierge Marie sous le titre de « Notre-Dame du Lac, Mère de la Miséricorde ». La dénomination de Mère de la Miséricorde reflète l’un des aspects les plus importants de la dévotion mariale : la compassion et le pardon. Les pèlerins viennent souvent pour demander la miséricorde de Marie dans des moments de difficulté personnelle, de souffrance, ou de recherche de rédemption. Marie est vue comme une mère bienveillante, toujours prête à écouter les prières de ses enfants et à leur accorder sa miséricorde.
Ce sanctuaire est un lieu de pèlerinage important pour les fidèles catholiques et un site historique marquant dans la vie religieuse et culturelle du pays depuis qu’en 1973, une femme a rapporté une apparition de la Vierge Marie près du lac Togo.
Cette apparition, reconnue par l’Église, a renforcé la foi des habitants de Togoville et des environs, et a donné naissance au sanctuaire. La statue de la Vierge Marie installée sur le site symbolise cet événement miraculeux.
Le sanctuaire est non seulement un lieu de dévotion mariale, mais également un symbole d’unité pour le peuple togolais. Il illustre la richesse du patrimoine religieux et culturel du pays tout en attirant des visiteurs internationaux.
Prions : Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.
Marie, épargnée par les flammes, a retrouvé sa place dans Notre-Dame de Paris
Pour le retour de la statue de la Vierge à l’enfant dans sa cathédrale, Notre-Dame de Paris, le diocèse de Paris a convié tous les fidèles à une procession mariale reliant l’église Saint-Germain-L’auxerrois jusqu’au parvis de Notre-Dame le vendredi 15 septembre 2024. Cinq ans après l’incendie et au terme d’une neuvaine, les Parisiens ont vécu alors le « dernier grand événement avant la réouverture de la cathédrale ».
La statue de la Vierge du Pilier qui avait été retrouvée intacte au milieu des décombres de l’incendie de 2019 est un marqueur historique et spirituel majeur de l’édifice religieux. La procession qui a accompagné le transfert de la « Vierge du Pilier » jusque dans la cathédrale s’est poursuivie par une veillée de prière sur le parvis de la cathédrale.
Cette statue à taille humaine de la Vierge Marie portant l’enfant Jésus est disposée depuis deux siècles au pied du pilier Sud-Ouest de la croisée du transept de l’édifice religieux. La représentation de cette Vierge à l’enfant symbolise la maternité divine de Marie, la « Stabat Mater », qui se traduit par la «Mère debout» au pied de la croix. Elle incarne ainsi le visage de Notre Dame.
Ce visage de la Vierge Marie a croisé le flot des croyants qui viennent prier Notre Dame depuis son installation en 1818 par l’architecte Viollet-le-Duc. Parmi ces innombrables visiteurs, un soir de Noël 1886, le poète français Paul Claudel assiste sans conviction à la messe et aux vêpres en la cathédrale Notre-Dame de Paris. Assis en face de la Vierge au Pilier, c’est devant elle qu’il se convertit : « J’étais debout dans la foule, près du second pilier à l’entrée du chœur. C’est alors que se produisit l’événement qui domine toute ma vie. En un instant mon cœur fut touché et je crus ».
Une décennie plus tard, Joris-Karl Huysmans fait une description spirituelle de cette statue dans son roman « La Cathédrale » : «Peut-être qu’en parvenant à empreindre en même temps sur la face de Notre Dame ces deux sentiments opposés, la quiétude et la crainte, le sculpteur a voulu lui faire traduire à la fois l’allégresse de la Nativité et la douleur prévue du Calvaire ».
Prions : Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.
Marie, notre alliée la plus importante dans le combat contre Satan
L’italien Giovani Ziberna est le directeur de « Libérez-nous : La bataille des exorcistes », le seul documentaire approuvé par l’Association internationale des exorcistes. Après sa conversion il y a quelques années, Ziberna a réalisé que les catholiques devaient prendre conscience de l’existence du diable. Il ne s’agit pas d’en faire une obsession, mais d’acquérir une bonne connaissance afin de se préparer.
C’est l’origine de ce documentaire. Le film, auquel collaborent plusieurs exorcistes et qui, contrairement à ce que l’on voit à Hollywood, offre une vision réaliste de l’action du diable dans le monde est sans sensationnalisme et avec une lueur d’espoir inattendue pour les catholiques. Extraits de l’entrevue avec Giovani Ziberna :
« L’idée de ce projet est née de notre expérience personnelle et de notre conversion. Après mon baptême, un exorciste m’a demandé de l’aider en tant qu’assistant lors de plusieurs cas de possession. Cela nous a permis de découvrir le sujet et de voir que les exorcismes sont très différents de ce que le cinéma nous a fait croire, et surtout nous avons vu l’amour du Seigneur pour chacun d’entre nous et sa grande puissance.
Nous avons estimé qu’il était important de partager la victoire chrétienne sur le mal et le ministère de l’exorcisme à travers un documentaire-catéchèse, en inaugurant le projet par une interview du père Gabriele Amorth, le célèbre exorciste, et dans les années suivantes avec plusieurs exorcistes de l’Association internationale des exorcistes. »
Q- À la fin du documentaire, plusieurs minutes sont consacrées à la Vierge Marie et à son action contre le diable. Pourquoi avez-vous pensé qu’il était important de consacrer autant de temps à Sainte Marie ?
– « Il nous a semblé important de consacrer du temps à la Vierge Marie, car son intercession est fondamentale dans la lutte contre le démon, et son action et la consécration à son Cœur Immaculé sont des éléments clés de la victoire chrétienne sur le mal. Nous avons surtout compris que le combat le plus dangereux contre le démon est le combat ordinaire, dans lequel l' »ennemi » reste caché et agit pour nous faire tomber dans le péché, et que Marie est notre alliée la plus importante dans ce combat. »
Prions : Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.
L’Adoration des mages, Pierre Paul Rubens (1627), musée du Louvre. CC0/wikimedia
Marie, notre Étoile, le phare dans la nuit de nos vies (II)
Étoile, douce lumière qui nous vient de la profondeur des cieux, la Vierge Marie guide notre marche vers Dieu. Nous traversons une époque agitée, où la mer semble déchaînée. Notre confiance, notre foi risque de vaciller et de faire chavirer la barque de notre âme.
Mais elle est là, Marie, notre Étoile, le phare dans la nuit de nos vies. Pas seulement la mère, qui protège, qui évite tous les périls et dispense de l’effort ceux qui la prient. C’est une mère qui précède ses enfants et les encourage par l’exemple de ses vertus, foi, humilité, charité pour ne parler que des vertus théologales si bien mises en pratique par les Mages. Elle est avec nous dans cette montée qui paraît bien souvent ardue et constitue notre vie chrétienne.
Les rois mages ont su attendre, renoncer, s’abandonner, partir. Avertis comme nous, ils ont cheminé. Ils ont mis de côté leurs vies sociales et ont privilégié leurs âmes et leur sanctification, peut-être même sans le savoir. Du jour au lendemain ils ont vu le signe que Dieu leur a envoyé ! Saurons-nous entendre à notre tour l’appel de Dieu, le besoin de notre âme à le retrouver en nous, saisir la grâce qui nous est donnée ?
Marie elle-même par sa beauté rayonnante brillera à chacune de ses apparitions. Elle emploiera souvent sa lumière pour être trouvée et reconnue. Elle ira jusqu’à faire tomber une étoile pour marquer un lieu où elle souhaitait être priée, comme à Montebourg où elle est invoquée sous le vocable de Notre Dame de l’Étoile et deviendra la Vierge des Frères des Écoles Chrétienne. A la rue du Bac à Paris, la Vierge Marie dira qu’elle est triste du fait que certains des rayons qu’elle nous envoie ne soient pas lumineux (ceux-ci représentant les grâces que nous ne pensons pas à lui demander).
Elle est celle qui illumine notre vie d’espérance; elle est notre étoile vers Dieu et chemin vers notre éternité bienheureuse. Saint Jean-Baptiste de la Salle constatera : « Il ne suffit pas de naviguer sûrement, il faut arriver au port. Cette Étoile de la mer, la Très Sainte Vierge, vous y conduira sans difficulté parce qu’elle le connaît très bien. »
Prions : Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.
Marie, notre Étoile, le phare dans la nuit de nos vies (I)
Le Christ nous a donné la Vierge Marie comme guide. Son nom signifie « Étoile de la mer » (leçon des matines du 12 septembre fête du Saint Nom de Marie). Saint Augustin nous en dira un peu plus, lors d’un sermon en la fête de l’Épiphanie, sur le fait que Marie est bien une étoile qui nous est révélée et donnée:
« Cette étoile virginale se trouvait enfermée dans les étroites limites d’une étable, avec le Soleil de justice qu’elle avait mis au monde; aussi, et afin de la faire connaître, un astre d’un éclat nouveau apparaît-il en Orient; par l’éclat inouï de sa lumière, il prévient les Gentils de l’apparition de l’étoile sortie de Jacob, et, marchant en avant des Mages pour leur indiquer leur chemin, il les amène jusqu’à Bethléem. C’est ainsi que le ciel fait connaître le Ciel, qu’une étoile indique une étoile, que la lumière rend témoignage de la lumière, qu’un astre découvre un astre. »
Une expression chérie et reprise par l’Église pour louer et glorifier Marie dans sa liturgie. Vers le XXème siècle une prière reprise du VIème siècle sera écrite sous la forme d’une hymne magnifique : l’ « Ave Maris Stella ». Saint Louis-Marie Grignon de Montfort dira d’ailleurs que « pour aller à Jésus allons par Marie ». Elle est bien notre étoile.
Prenons donc notre bâton de pèlerin afin d’imiter au mieux ces Mages. Allons à la recherche de Dieu. Le chemin est long, la foi, la confiance et l’abandon total en Dieu sont difficiles et plus particulièrement dans la société actuelle. Regardons, prions Marie, tout au long de ce chemin elle est notre étoile, celle qui défait les nœuds, même les plus durs.
Prions : Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.