Si tu as le tempérament aventureux, suis les pas de la Vierge Marie. Sa vie est une véritable aventure de la foi. Elle a tout remis entre les mains du Seigneur et s’en est allée. A la grotte comme en Égypte, comme à Nazareth, comme au Golgotha, elle a fait confiance et elle a marché. Avec elle, l’aventure est assurée.
En tout lieu, prends exemple sur la Vierge Marie et donne le Christ au monde. Le lieu n’a guère d’importance ; la première fois, c’est dans une étable que Marie a présenté Jésus aux bergers. Ce qui compte, c’est que tu vives dans la charité et la communion, car ce n’est qu’alors que le Christ sera en toi. Si tu apportes Jésus aux autres, ta vie sera une perpétuelle fête de Noël.
Cardinal François-Xavier Nguyen Van Thuan (1928-2002)
Prêtre catholique vietnamien, archevêque coadjuteur de Saïgon .ayant passé 13 ans dans les geôles de son pays.
Extraits de Sur le chemin de l’espérance, Le Sarment, Fayard 1991, Chap. 35 – Notre Mère Marie, § 939 et 940, p.167-175.
Prions : Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.
Avec Marie, Mgr Van Thuân vécut une profonde expérience mystique
Le vénérable François-Xavier Nguyên Van Thuân (1928-2002) offre à toute l’Église une splendide spiritualité eucharistique et mariale, fruit de sa profonde expérience mystique vécue en prison. Arrêté le 15 août 1975, il devait rester plus de 13 ans en prison, dont 9 ans en isolement, jusqu’à sa libération le 21 novembre 1988. Pour lui, ces deux fêtes de l’Assomption et de la Présentation de Marie avaient une grande signification pour éclairer toute cette période si dramatique de sa vie. En effet, avec Marie, Van Thuân vit une profonde expérience mystique qui a comme centre l’eucharistie, en toutes ses dimensions de sacrifice, présence réelle, communion et adoration.
Issu d’une famille mandarinale catholique qui a tenu un rôle déterminant dans l’indépendance vietnamienne, François-Xavier Nguyen Van Thuan, né à Hué le 27 avril 1928 est ordonné prêtre en juin 1953. Peu après, il est miraculeusement guéri d’une tuberculose qui lui laissait peu d’espoir de survie et, s’il n’en mourait pas, le vouait à une vie d’infirme.
Lors d’un pèlerinage à Lourdes, il a le pressentiment d’aller au-devant de grandes épreuves, voire du martyre, comme plusieurs de ses ancêtres, et l’accepte. Remarqué par le Vatican, il est nommé évêque de Nha Trang en 1967 et, s’il fait preuve de grandes capacités d’organisation dans son rôle de pasteur, il attire surtout l’attention des communistes, dont il sait la victoire inévitable.
Après l’effondrement du Sud-Vietnam, en avril 1975, le pape Paul VI le fait coadjuteur de l’archevêque de Saïgon – choix que le pouvoir juge inacceptable et qui justifie son arrestation le 15 août. Suivent douze années de captivité, durant lesquelles Mgr Van Thuan est transféré d’une prison ou d’un camp à un autre, soumis à un isolement parfois total et à des privations sensorielles comparables à de la torture. Drogué, il résiste, soutenu par sa foi et par des locutions du Christ qui lui indiquent la route à suivre pour faire de ce cauchemar une grâce pour l’Église et lui-même.
Le 21 novembre 1988, à l’improviste, Mgr Thuan est conduit chez le ministre de l’Intérieur qui ordonne sa libération immédiate, à la stupeur de son entourage. Il a l’intime conviction qu’il devra sa libération à Notre Dame, qui lui donnera la preuve de son intervention. Il n’en reste pas moins soumis à une surveillance, ce qui finit par convaincre Jean-Paul II, inquiet pour la vie de son évêque, qui l’appelle à Rome et le nomme vice-président, puis président du conseil pontifical Justice et Paix. Il devient cardinal en 2001 ; il meurt d’un cancer à Rome le 16 septembre 2002. Il est aujourd’hui vénérable.
Prions : Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.
Le pape François demande aux baptisés de saisir la grâce de chaque jour du Triduum et notamment de « bien réfléchir à la façon dont la Vierge Marie a vécu ce Samedi saint : dans l’attente » :
«Le Samedi saint est le jour du silence de Dieu. Ce doit être un jour de silence et nous devons tout faire pour que, pour nous, ce soit précisément une journée de silence, comme ce fut alors le cas: le jour du silence de Dieu. Déposé dans le sépulcre, Jésus partage avec toute l’humanité le drame de la mort.
C’est un silence qui parle et qui exprime l’amour en solidarité avec les personnes abandonnées de toujours, que le Fils de Dieu rejoint en comblant le vide que seule la miséricorde infinie de Dieu le Père peut remplir. Dieu se tait, mais par amour. En ce jour, l’amour – cet amour silencieux – devient attente de la vie dans la Résurrection.
Méditons le Samedi Saint: cela nous fera du bien de penser au silence de la Vierge Marie, “celle qui a cru” et qui, dans le silence, était dans l’attente de la Résurrection. La Vierge Marie devra être l’image, pour nous, de ce Samedi Saint. Réfléchissons bien à la façon dont la Vierge Marie a vécu ce Samedi Saint: dans l’attente. C’est l’amour qui ne doute pas, mais qui espère dans la parole du Seigneur, pour qu’elle devienne manifeste et resplendissante le jour de Pâques. »
Catéchèse du 23 mars 2016 sur le Triduum pascal et la miséricorde
Je vous salue Marie, pleine de grâce ; Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, Priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort.
La Visitation, sculpture attribuée à Meister Heinrich von Konstanz.
Aujourd’hui samedi, jour des mystères joyeux, méditons le deuxième mystère joyeux : la Visitation, dont le fruit est la charité fraternelle.
Marie visite sa cousine Élisabeth : « Et voici qu’Élisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse, et elle en est à son sixième mois, elle qu’on appelait la stérile. » (Lc 1, 36) Élisabeth va devenir la mère de saint Jean-Baptiste. Marie lui rend service pendant trois mois.
Même si Marie se pose bien des questions, elle se met en route prestement et fait le choix de se mettre au service d’Élisabeth, sa cousine très âgée, qui vit à 110 km de Nazareth. Ainsi, pendant trois mois, elle va aider sa cousine en préparant le feu, puiser l’eau du puits, filer les langes. Elle va apprendre les préparatifs pour un nouveau-né, apprendre comment le mettre au monde, comment le nourrir.
Avec notre regard actuel, comment aurait pu réagir Marie sans cette confiance en Dieu?
« Pourquoi ne pas faire la fête avec mes amies pour donner suite à cette nouvelle unique, annoncée depuis si longtemps (500 ans) par les prophètes ? Pourquoi ne pas remettre ce voyage chez Elisabeth à un peu plus tard ? Une fois sur place, pourquoi ne pas déléguer ces différents travaux à d’autres personnes ? »
Avec le regard humble de la foi, de l’espérance et de l’amour, à l’image de Marie, nous pouvons dire ceci:
« Jésus j’ai accepté ton plan, je te fais confiance maintenant donc je me mets de tout mon cœur à l’école de Marie. Elle me formera. Je la laisserai m’instruire sans dicter mes conditions, sans tout comprendre ; Jésus et Marie, je n’attends pas pour réagir. J’écoute mon cœur et j’agis. Ici, je trouve une occasion de pratiquer la charité chrétienne en allant vers des proches qui ont besoin d’un coup de main ; Jésus et Marie, j’accepte d’être à votre école et donc je me mets au travail. Avec Marie, je veux apprendre à mieux prier mon chapelet. »
Méditation proposée par Régis et Nicole Burrus
Prions :
Je vous salue Marie, pleine de grâce ; Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, Priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort.
Avec Marie, présentons toutes nos souffrances à Jésus
Aujourd’hui, mardi, jour des mystères douloureux, méditons le 1er mystère douloureux : l’agonie de Jésus au jardin des Oliviers :
« Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation: l’esprit est ardent, mais la chair est faible » (Mt 26, 41).
De quelque maladie que soit atteinte notre âme, ne désespérons pas. Présentons à Jésus toutes nos souffrances, y compris les plus secrètes, les anxiétés de notre esprit, les déchirures de notre cœur et même les infirmités de notre corps.
Disons-lui, avec simplicité et confiance, combien nous peinons. Le Cœur de Jésus ne reste pas insensible à notre nature dont il s’est lui-même revêtu. Il ne peut résister à ceux qui s’abandonnent à lui. C’est au plus fort de la douleur, après s’être senti délaissé, repoussé par son Père à Gethsémani, que Jésus a fait son suprême acte d’abandon.
Si notre Ciel nous semble d’airain, si la désolation nous accable, et même si nous pensons que Jésus s’est détourné de nous, loin de nous livrer au découragement, jetons-nous dans son Cœur et, comme lui, dites : « Père, je remets mon âme entre vos mains, et je crois fermement que vous nous sauverez ! »
Méditation proposée par la Garde d’Honneur(1) du Sacré-Cœur
(1) La Garde d’Honneur du Sacré-Cœur de Jésus est une dévotion de l’Église catholique établie par sœur Marie du Sacré-Cœur Bernaud à l’abbaye de la Visitation de Bourg-en-Bresse (France) le vendredi 13 mars 1863. Elle pratique spécialement l’Heure de Garde, qui consiste à choisir une heure et à l’offrir chaque jour au Cœur de Jésus, sans changer l’activité ordinaire (travail) et en unissant l’offrande de notre quotidien à l’offrande du Sang et de l’Eau jaillie de la blessure du Cœur de Jésus.
Prions :
Je vous salue Marie, pleine de grâce ; Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, Priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort.
Le mystère de Pentecôte se déroule en présence de Marie, avec Marie
« Moi, l’amour vivant, celui qui parle, je prends possession des cœurs de chair ; j’en prends possession en y amenant le cœur de mon Père, en lequel je suis par la force de l’Esprit qui jaillit à tout instant de la vie. Ainsi, nous venons tous les trois habiter l’âme que j’épouse. C’est la divine Trinité qui prend possession de l’âme et qui en fait sa demeure. Cette irruption de la divine Trinité en l’âme, c’est le mystère insondable de la Pentecôte ».
Ce mystère se déroule aux côtés de Marie, en présence de Marie, avec Marie. Cette habitation de la divine Trinité en elle, Marie va la communiquer aux Apôtres, et par eux, ensuite, à toutes les âmes qui voudront suivre leChrist. Tout ce qui s’est passé, au jour de l’Ascension, Marie l’a gardé en son cœur. Instruite par l’exemple de son Fils, Marie a compris la volonté du Père sur elle. « Que ta volonté soit faite » : le fiat de l’Annonciation, le fiat de la Croix ont amené Marie au fiat de l’Ascension. Jésus a disparu à ses yeux de chair et c’est un mystère de séparation qu’il lui faut vivre ; un détachement plus pur et plus parfait encore que tous ceux qu’elle a vécus jusque-là. Marie n’hésite pas un instant. La voilà qui se hâte à nouveau, pour rassembler les Apôtres.
Les évènements si déroutants auraient pu les disperser une fois encore. Mais Marie est celle qui contemple. Elle voit au-delà des apparences. Elle est celle qui croit, qui espère, qui aime. Elle est celle qui rassemble. Elle seule va pouvoir dire aux Apôtres comment faire pour vivre de la présence vivante de Jésus, à travers la séparation apparente de l’Ascension. Elle seule va pouvoir les amener à entrer en contemplation. Elle seule va pouvoir leur apprendre à mettre en pratique tout ce qu’ils ont vu et entendu.
Marie-Benoîte Angot. Extrait de Adorer avec Marie. Ed. Sarment-Jubilé, p. 80
Je vous salue Marie, pleine de grâce ; Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, Priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort.
Le mystère de Pentecôte se déroule en présence de Marie, avec Marie
« Moi, l’amour vivant, celui qui parle, je prends possession des cœurs de chair ; j’en prends possession en y amenant le cœur de mon Père, en lequel je suis par la force de l’Esprit qui jaillit à tout instant de la vie. Ainsi, nous venons tous les trois habiter l’âme que j’épouse. C’est la divine Trinité qui prend possession de l’âme et qui en fait sa demeure. Cette irruption de la divine Trinité en l’âme, c’est le mystère insondable de la Pentecôte ».
Ce mystère se déroule aux côtés de Marie, en présence de Marie, avec Marie. Cette habitation de la divine Trinité en elle, Marie va la communiquer aux Apôtres, et par eux, ensuite, à toutes les âmes qui voudront suivre leChrist. Tout ce qui s’est passé, au jour de l’Ascension, Marie l’a gardé en son cœur. Instruite par l’exemple de son Fils, Marie a compris la volonté du Père sur elle. « Que ta volonté soit faite » : le fiat de l’Annonciation, le fiat de la Croix ont amené Marie au fiat de l’Ascension. Jésus a disparu à ses yeux de chair et c’est un mystère de séparation qu’il lui faut vivre ; un détachement plus pur et plus parfait encore que tous ceux qu’elle a vécus jusque-là. Marie n’hésite pas un instant. La voilà qui se hâte à nouveau, pour rassembler les Apôtres.
Les évènements si déroutants auraient pu les disperser une fois encore. Mais Marie est celle qui contemple. Elle voit au-delà des apparences. Elle est celle qui croit, qui espère, qui aime. Elle est celle qui rassemble. Elle seule va pouvoir dire aux Apôtres comment faire pour vivre de la présence vivante de Jésus, à travers la séparation apparente de l’Ascension. Elle seule va pouvoir les amener à entrer en contemplation. Elle seule va pouvoir leur apprendre à mettre en pratique tout ce qu’ils ont vu et entendu.
Marie-Benoîte Angot. Extrait de Adorer avec Marie. Ed. Sarment-Jubilé, p. 80
Je vous salue Marie, pleine de grâce ; Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, Priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort.