
Un sanctuaire national américain jumeau de celui de Notre-Dame de Walsingham en Angleterre
« Lorsque vous partez en pèlerinage, les cœurs doivent changer. Quelque chose doit changer pour qu’un pèlerinage soit fructueux. » Tel est le message de sœur Camilla Oberding, COLW (Community of Our Lady of Walsingham), à tous ceux qui se rendent au sanctuaire marial de Notre-Dame de Walsingham, dans l’est de l’Angleterre.
Sœur Camilla a été rejointe par deux de ses consœurs de la Communauté Notre-Dame de Walsingham à Williamsburg, en Virginie aux États-Unis, le 24 septembre 2025, pour donner une conférence au sanctuaire national américain Notre-Dame de Walsingham, situé dans la capitale coloniale de la Virginie. Sœur Camilla est elle-même la fondatrice de la communauté anglaise.
Le sanctuaire anglais de Walsingham s’inscrit dans une histoire millénaire de dévotion mariale qui remonte à l’Angleterre rurale. La tradition a traversé des siècles de répression et de déclin avant de connaître un renouveau à la fin du XIXe siècle, avec un regain de dévotion à Marie à Walsingham, qui s’étend aujourd’hui à son sanctuaire jumeau en Virginie, site de la première colonie anglaise permanente en Amérique du Nord.
Le sanctuaire de Walsingham en Angleterre remonte au XIe siècle, lorsque, selon la tradition, la Sainte Mère est apparue à la noble Richeldis de Faverches et lui a montré une vision de la maison de Nazareth où l’Annonciation a eu lieu. La Vierge Marie demanda à Richeldis de construire une réplique de la maison de Nazareth à Walsingham ; celle-ci aurait été érigée miraculeusement en une nuit pendant que la noble dame priait, les ouvriers présents sur le chantier déclarant que la structure était « parfaitement assemblée et d’une qualité bien supérieure à leur propre savoir-faire ».
Un prieuré fut ensuite construit sur le site ; il fut un lieu de dévotion sacrée pendant plusieurs centaines d’années, jusqu’à ce que la Réforme anglaise sous Henri VIII entraîne sa destruction. Le site tomba en désuétude pendant des siècles après sa destruction. Au XIXe et au XXe siècle, cependant, la chapelle Sainte-Catherine-d’Alexandrie, située à proximité, devint le lieu d’une dévotion renouvelée à l’apparition de Walsingham. Cette chapelle est aujourd’hui un sanctuaire national et la basilique Notre-Dame de Walsingham.
Aux États-Unis, le sanctuaire de Williamsburg, quant à lui, a vu le jour lorsqu’un prêtre de Virginie, le père Thomas Walsh, a contribué à lancer la dédicace d’une petite chapelle du College of William and Mary à la Vierge de Walsingham en 1942. Le Père Walsh était connu aux États-Unis pour sa grande dévotion à Notre Dame de Walsingham.
Sœur Catherine Williams, qui s’est également rendue au sanctuaire de Williamsburg avec ses consœurs, a déclaré que la communauté existe en tant que « famille ecclésiale de vie consacrée ». « Nous passons trois heures par jour en prière. Nous menons également une vie d’apostolat. Nous organisons des missions paroissiales et nous sommes engagés dans un large éventail d’apostolats. » Il est également prévu d’accueillir des prêtres et des frères dans la communauté, a-t-elle ajouté.
Daniel Payne, 24 septembre 2025
Catholic News Agency
Prions :
Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.
Source : une minute avec Marie








