08.02.2023 – SAINTE DU JOUR

Ste Joséphine Bakhita

Ste Joséphine Bakhita

ESCLAVE PUIS RELIGIEUSE

Sainte Joséphine Bakhita

Esclave soudanaise puis 

Sœur Canossienne

 

Joséphine (Giuseppina) Bakhitanaît au Soudan en 1869, dans une famille nombreuse : elle eut 4 sœurs et 3 frères.

Alors qu’elle n’avait que 9 ans, elle fut enlevée par des négriers : vendue à plusieurs reprises sur les marchés africains, elle connut les atrocités d’un esclavage qui laissa dans son corps les signes profonds de la cruauté humaine : on a dénombré jusqu’à 144 cicatrices des sévices subis. 

En 1883, Joséphine fut acquise par le consul d’Italie à Khartoum, Calisto Legnani. Dès lors sa vie commença à changer radicalement : elle trouva en lui quelqu’un de bon, qui la prit en affection au point de l’emmener avec lui en Italie. Quelques temps après elle fut confiée à une famille amie du consul qui prit grand soin d’elle.

Baptisée le 9 janvier 1890, elle fit part de son désir de se donner totalement au Seigneur : « Si vous saviez quelle grande joie c’est de connaître Dieu » aimait-elle répéter. 

Le 8 décembre 1896, Bakhita (qui signifie « Heureuse ») fit ses premiers vœux chez les Sœurs Canossiennes. Ce jour-là elle rédigea cette prière : 

« Ô Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous et à grands cris Ta Bonté, combien d’âmes je pourrai Te conquérir ! Tout d’abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave… tous les pauvres noirs de l’Afrique… Fais, ô Jésus, qu’eux aussi Te connaissent et T’aiment ». 

En 1902 Sr. Bakhita rejoint la communauté que la congrégation a ouverte à Schio, une petite ville de province de Vicenza. Elle y reste, presque sans interruption, jusqu’en 1947, année de sa mort, en faisant avec grande générosité les travaux les plus ordinaires : cuisine, buanderie, réception.

Sœur Joséphine vécut 51 ans de vie religieuse, se laissant conduire par l’obéissance dans son travail humble et caché mais riche d’authentique charité et de prière. Toutes ses consœurs remarqueront sa patience, sa joie et son intelligence. 

Pendant la guerre 1940-45 la ville de Schio est la cible de plusieurs bombardements. Aux Sœurs qui l’invitent à se réfugier dans le souterrain de la maison, elle dit : « Non, je n’ai pas peur, je suis dans les mains de Dieu. Il m’a libérée des mains des lions, des tigres et des panthères, ne voulez-vous pas qu’il me sauve aussi des bombes ? »

Elle assure d’ailleurs qu’aucune bombe ne tombera sur l’école des religieuses ou sur les maisons de Schio. En effet, la ville n’est pas touchée.

Elle accepte avec une joyeuse sérénité la maladie qui rend sa respiration difficile et sa marche pénible. À une religieuse qui l’assiste, elle confie : « Je m’en vais lentement, lentement, pas à pas vers l’éternité. Jésus est mon capitaine et moi, je suis son assistante. Je dois porter les valises. L’une contient mes dettes, l’autre, plus lourde, les mérites infinis de Jésus. Que ferai-je devant le tribunal de Dieu ? Je couvrirai mes dettes avec les mérites de Jésus et je dirai au Père Éternel : maintenant juge ce que tu vois… Au ciel j’irai avec Jésus et j’obtiendrai beaucoup de grâces. Je viendrai te visiter dans tes rêves si le Patron me le permet. Au paradis j’aurai du pouvoir et j’obtiendrai pour tous beaucoup de grâces… »

La « Mère Noire – Madre Moretta(en italien)  » – ainsi l’appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient – s’éteint le 8 février 1947. 

Le procès pour la cause de canonisation commença douze ans après sa mort, et le 1er décembre 1978, l’Église publia le décret sur l’héroïcité de ses vertus. 

Giuseppina Bakhita a été béatifiée le 17 mai 1992 et canonisée, par le même Pape, saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 1er octobre 2000.

Pour un approfondissement biographique, lire :

>>> Jean Paul II nous parle de Joséphine Bakhita

Sainte Joséphine Bakhita priez pour nous !

08.02.2022 – SAINTE DU JOUR

Ste Joséphine Bakhita

Ste Joséphine Bakhita

ESCLAVE PUIS RELIGIEUSE

Esclave soudanaise puis 

Sœur Canossienne

 

Joséphine (Giuseppina) Bakhita naît au Soudan en 1869, dans une famille nombreuse : elle eut 4 sœurs et 3 frères.

Alors qu’elle n’avait que 9 ans, elle fut enlevée par des négriers : vendue à plusieurs reprises sur les marchés africains, elle connut les atrocités d’un esclavage qui laissa dans son corps les signes profonds de la cruauté humaine : on a dénombré jusqu’à 144 cicatrices des sévices subis. 

En 1883, Joséphine fut acquise par le consul d’Italie à Khartoum, Calisto Legnani. Dès lors sa vie commença à changer radicalement : elle trouva en lui quelqu’un de bon, qui la prit en affection au point de l’emmener avec lui en Italie. Quelques temps après elle fut confiée à une famille amie du consul qui prit grand soin d’elle.

Baptisée le 9 janvier 1890, elle fit part de son désir de se donner totalement au Seigneur : « Si vous saviez quelle grande joie c’est de connaître Dieu » aimait-elle répéter. 

Le 8 décembre 1896, Bakhita (qui signifie « Heureuse ») fit ses premiers vœux chez les Sœurs Canossiennes. Ce jour-là elle rédigea cette prière : 

« Ô Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous et à grands cris Ta Bonté, combien d’âmes je pourrai Te conquérir ! Tout d’abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave… tous les pauvres noirs de l’Afrique… Fais, ô Jésus, qu’eux aussi Te connaissent et T’aiment ». 

En 1902 Sr. Bakhita rejoint la communauté que la congrégation a ouverte à Schio, une petite ville de province de Vicenza. Elle y reste, presque sans interruption, jusqu’en 1947, année de sa mort, en faisant avec grande générosité les travaux les plus ordinaires : cuisine, buanderie, réception.

Sœur Joséphine vécut 51 ans de vie religieuse, se laissant conduire par l’obéissance dans son travail humble et caché mais riche d’authentique charité et de prière. Toutes ses consœurs remarqueront sa patience, sa joie et son intelligence. 

Pendant la guerre 1940-45 la ville de Schio est la cible de plusieurs bombardements. Aux Sœurs qui l’invitent à se réfugier dans le souterrain de la maison, elle dit : « Non, je n’ai pas peur, je suis dans les mains de Dieu. Il m’a libérée des mains des lions, des tigres et des panthères, ne voulez-vous pas qu’il me sauve aussi des bombes ? »

Elle assure d’ailleurs qu’aucune bombe ne tombera sur l’école des religieuses ou sur les maisons de Schio. En effet, la ville n’est pas touchée.

Elle accepte avec une joyeuse sérénité la maladie qui rend sa respiration difficile et sa marche pénible. À une religieuse qui l’assiste, elle confie : « Je m’en vais lentement, lentement, pas à pas vers l’éternité. Jésus est mon capitaine et moi, je suis son assistante. Je dois porter les valises. L’une contient mes dettes, l’autre, plus lourde, les mérites infinis de Jésus. Que ferai-je devant le tribunal de Dieu ? Je couvrirai mes dettes avec les mérites de Jésus et je dirai au Père Éternel : maintenant juge ce que tu vois… Au ciel j’irai avec Jésus et j’obtiendrai beaucoup de grâces. Je viendrai te visiter dans tes rêves si le Patron me le permet. Au paradis j’aurai du pouvoir et j’obtiendrai pour tous beaucoup de grâces… »

La « Mère Noire – Madre Moretta (en italien)  » – ainsi l’appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient – s’éteint le 8 février 1947. 

Le procès pour la cause de canonisation commença douze ans après sa mort, et le 1er décembre 1978, l’Église publia le décret sur l’héroïcité de ses vertus. 

Giuseppina Bakhita a été béatifiée le 17 mai 1992 et canonisée, par le même Pape, saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 1er octobre 2000.

Pour un approfondissement biographique, lire :

>>> Jean Paul II nous parle de Joséphine Bakhita

Sainte Joséphine Bakhita priez pour nous !

08.02.2021 – SAINTE DU JOUR

Sainte Joséphine Bakhita, † 08.02.1947

Esclave soudanaise puis 

Sœur Canossienne

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Joséphine (Giuseppina) Bakhita naît au Soudan en 1869, dans une famille nombreuse : elle eut 4 sœurs et 3 frères. 

Alors qu’elle n’avait que 9 ans, elle fut enlevée par des négriers : vendue à plusieurs reprises sur les marchés africains, elle connut les atrocités d’un esclavage qui laissa dans son corps les signes profonds de la cruauté humaine : on a dénombré jusqu’ à 144 cicatrices des sévices subis. 

En 1883, Joséphine fut acquise par le consul d’Italie à Khartoum, Calisto Legnani. Dès lors sa vie commença à changer radicalement : elle trouva en lui quelqu’un de bon, qui la prit en affection au point de l’emmener avec lui en Italie. Quelques temps après elle fut confiée à une famille amie du consul qui prit grand soin d’elle.

Baptisée le 9 janvier 1890, elle fit part de son désir de se donner totalement au Seigneur : « Si vous saviez quelle grande joie c’est de connaître Dieu » aimait-elle répéter. 

Le 8 décembre 1896, Bakhita (qui signifie « Heureuse ») fit ses premiers vœux chez les Sœurs Canossiennes. Ce jour-là elle rédigea cette prière : 

« O Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous et à grands cris Ta Bonté, combien d’âmes je pourrai Te conquérir ! Tout d’ abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave… tous les pauvres noirs de l’Afrique… Fais, ô Jésus, qu’eux aussi Te connaissent et T’aiment ». 

En 1902 Sr. Bakhita rejoint la communauté que la congrégation a ouverte à Schio, une petite ville de province de Vicenza. Elle y reste, presque sans interruption, jusqu’en 1947, année de sa mort, en faisant avec grande générosité les travaux les plus ordinaires : cuisine, buanderie, réception

Sœur Joséphine vécut 51 ans de vie religieuse, se laissant conduire par l’obéissance dans son travail humble et caché mais riche d’authentique charité et de prière. Toutes ses consœurs remarqueront sa patience, sa joie et son intelligence. 

Pendant la guerre 1940-45 la ville de Schio est la cible de plusieurs bombardements. Aux Sœurs qui l’invitent à se réfugier dans le souterrain de la maison, elle dit : « Non, je n’ai pas peur, je suis dans les mains de Dieu. Il m’a libérée des mains des lions, des tigres et des panthères, ne voulez-vous pas qu’il me sauve aussi des bombes ? »

Elle assure d’ailleurs qu’aucune bombe ne tombera sur l’école des religieuses ou sur les maisons de Schio. En effet, la ville n’est pas touchée.

Elle accepte avec une joyeuse sérénité la maladie qui rend sa respiration difficile et sa marche pénible. À une religieuse qui l’assiste, elle confie : « Je m’en vais lentement, lentement, pas à pas vers l’éternité. Jésus est mon capitaine et moi, je suis son assistante. Je dois porter les valises. L’une contient mes dettes, l’autre, plus lourde, les mérites infinis de Jésus. Que ferai-je devant le tribunal de Dieu ? Je couvrirai mes dettes avec les mérites de Jésus et je dirai au Père Éternel : maintenant juge ce que tu vois… Au ciel j’irai avec Jésus et j’obtiendrai beaucoup de grâces. Je viendrai te visiter dans tes rêves si le Patron me le permet. Au paradis j’aurai du pouvoir et j’obtiendrai pour tous beaucoup de grâces… »

La « Mère Noire – Madre Moretta (en italien)  » – ainsi l’appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient – s’éteint le 8 février 1947. 

Le procès pour la cause de canonisation commença douze ans après sa mort, et le 1er décembre 1978, l’Église publia le décret sur l’héroïcité de ses vertus. 

Giuseppina Bakhita a été béatifiée le 17 mai 1992 et canonisée, par le même Pape, saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 1er octobre 2000.

Pour un approfondissement biographique, lire :

>>> Jean Paul II nous parle de Joséphine Bakhita

Sainte Joséphine Bakhita priez pour nous !

Traite des personnes : Journée mondiale de prière et de réflexion le 8 février

Prier pour les victimes de la traite @ Réseau Mondial de Prière du Pape
Prier Pour Les Victimes De La Traite @ Réseau Mondial De Prière Du Pap

Traite des personnes : Journée mondiale de prière et de réflexion le 8 février

Un message du pape est attendu, pour la fête de sainte Bakhita

Le pape François a préparé un message pour la VIIe Journée mondiale de prière et de réflexion contre la traite, qui sera célébrée lundi 8 février 2021, indique un communiqué en anglais du Comité organisateur ce vendredi 5 février.

Pour l’occasion, le Comité a organisé « un marathon de prière » qui sera en ligne cette année, en raison de la pandémie, mais « qui permettra pour la première fois de réunir en même temps toutes les réalités engagées contre la traite des personnes dans le monde ».

Le Comité international de la Journée mondiale est coordonné par Talitha Kum, le réseau de la vie consacrée contre la traite des personnes de l’Union internationale des Supérieures générales (UISG), en collaboration avec la Section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le service du développement humain intégralCaritas Internationalis, l’Union mondiale des Organisations féminines catholiques, le mouvement des Focolari et d’autres organisations engagées sur le terrain.

La prière en ligne sera « partagée » au rythme des différents fuseaux horaires, de l’Océanie aux Amériques, en direct streaming sur le canal YouTube de la Journée mondiale et sera traduite en cinq langues. Il sera également possible de soutenir la Journée mondiale sur les réseaux sociaux avec le hashtag officiel #PrayAgainstTrafficking.

La Journée de prière est une occasion d’attirer l’attention sur « le modèle économique dominant », « une des principales causes structurelles de la traite des personnes dans notre monde globalisé », explique sœur Gabriella Bottani, coordinatrice de Talitha Kum. « À travers cette Journée, poursuit-elle, nous traçons ensemble un chemin de réflexion pour une économie qui promeuve la vie et un travail digne pour tous. »

« Avec ‘L’économie de François’, affirme sœur Gabriella, le Saint-Père a demandé à l’Église de s’arrêter sur la réflexion du modèle économique dominant et de trouver des parcours alternatifs. »

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Sainte Joséphine Bakhita

La date de la Journée – le 8 février – est « importante », souligne un communiqué : « c’est la mémoire liturgique de sainte Bakhita, l’esclave devenue sainte et symbole universel de l’engagement de l’Église contre l’esclavage ».

Avec une traduction d’Hélène Ginabat

Source: ZENIT.ORG, le 5 février 2021

PRIÈRE DU PAPE:

« Bien que nous tentions de l’ignorer, l’esclavage n’est pas quelque chose d’une autre époque. Face à cette réalité tragique, personne ne peut se laver les mains sans être, d’une certaine manière, complice de ce crime contre l’humanité. Nous ne pouvons pas ignorer que l’esclavage existe dans le monde, autant ou peut-être plus qu’auparavant. Prions pour l’accueil généreux des victimes de la traite des personnes, de la prostitution forcée et de la violence. »Pape François, Février 2019