01.08.2021 – SAINT DU JOUR

Saint Alphonse-Marie de’ Liguori
Évêque, fondateur de la :
Congregatio Sanctissimi Redemptoris
Docteur de l’Église († 1787)

Alfonso Maria de’ Liguori naît à Marianella, près de Naples, le 27 septembre 1696, dans une famille noble. 

Après de fort brillantes études, docteur en droit civil et canonique à seize ans, il embrassa la carrière d’avocat. Pendant les dix années qu’il remplit cette charge, il fut le modèle du parfait chrétien.

Il commençait à se relâcher, quand il échoua dans un plaidoyer superbe où il avait déployé tous ses talents ; « Ô monde ! s’écria-t-il, désormais je te connais; tu ne m’auras plus. »

Peu après, il entendit une voix lui dire : « Laisse le monde de côté, livre-toi à Moi tout entier… » Aussitôt il répondit, fondant en larmes : « Ô Dieu ! Me voici, faites de moi ce qu’il Vous plaira. » Aussitôt Alphonse va déposer à l’église de la Sainte Vierge son épée de gentilhomme, prend bientôt l’habit ecclésiastique, fait ses études de théologie, et au bout de trois ans reçoit le sacerdoce. Désormais le voilà embrasé du zèle des âmes ; il se mêle au peuple des campagnes et s’éprend d’un amour spécial pour lui.

C’est alors que l’idée lui vint de fonder, pour exercer l’apostolat parmi cette classe si intéressante de la société, la « Congrégation des Rédemptoristes ». Traité d’insensé par son père, ses proches et ses amis, persécuté et abandonné bientôt par plusieurs de ses premiers collaborateurs, délaissé et méprisé par son directeur lui-même, Alphonse endura toutes les souffrances morales qui peuvent tomber sur un homme : rien ne put l’abattre ni le décourager.

Il eut plusieurs visions de la très Sainte Vierge ; une fois, pendant un sermon sur les gloires de Marie, il fut ravi, et environné d’une éblouissante lumière. 

Un jour, son pauvre accoutrement le fit prendre pour le cocher des autres missionnaires, et, à son premier sermon, son éloquence fit dire au peuple : « Si le cocher prêche si bien, que sera-t-il des autres ! » Aux travaux apostoliques, Alphonse joignait les travaux intellectuels, et il composa un grand nombre d’ouvrages de piété et de morale qui l’ont fait élever au rang des docteurs. 

Sacré évêque, Alphonse égala par ses vertus les plus saints pontifes. Il passa de la terre au ciel, à l’âge de quatre-vingt-onze ans, le Ier août 1787, à Pagani, en Campanie.

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI : 
>>> Saint Alphonse de Liguori 

>>> Téléchargement gratuit des œuvres complètes de St Alphonse-Marie de’ Liguori

Saint Alphonse de Liguori priez pour nous !

Pape François: Saint Alphonse de Liguori, un maître de miséricorde

Saint Alphonse de Liguori (1696-1787)Saint Alphonse de Liguori (1696-1787) 

Pape François: Saint Alphonse de Liguori, un maître de miséricorde

Il y a cent cinquante ans, le 23 mars 1871, Pie IX proclamait saint Alphonse-Marie de Liguori docteur de l’Église. Il vécut une conversion progressive vers une approche pastorale basée sur la miséricorde: la radicalité évangélique ne doit pas être opposée aux fragilités humaines, écrit le Pape François dans un message rappelant les défis actuels posés par la pandémie, l’intelligence artificielle et la menace antidémocratique.

Debora Donnini – Cité du Vatican

«Il faut toujours trouver le chemin qui n’éloigne pas, mais rapproche les cœurs de Dieu», comme l’a fait saint Alphonse de Liguori, maître et patron des confesseurs et des théologiens moralistes, «en offrant des réponses constructives aux défis de la société de son temps, à travers l’évangélisation populaire, un style de théologie morale capable de tenir ensemble les exigences de l’Évangile et les fragilités humaines». C’est donc à l’exemple de saint Alphonse, rénovateur de la théologie morale, que le Pape François exhorte à soutenir ceux qui se sentent abandonnés spirituellement sur le chemin de la rédemption. Un chemin où la radicalité évangélique ne doit pas être opposée à la faiblesse de l’homme. Le Pape offre une carte d’orientation dans le message fort publié d’aujourd’hui à l’occasion du 150e anniversaire de la proclamation de Saint Alphonse comme docteur de l’Eglise, adressé au père Michael Brehl, supérieur général des rédemptoristes et modérateur général de l’Académie Alphonsienne.

«À l’exemple d’Alphonse, j’invite les théologiens moralistes, les missionnaires et les confesseurs à entrer dans une relation vivante avec les membres du peuple de Dieu, et à appréhender de leur point de vue, pour comprendre les difficultés réelles qu’ils rencontrent et aider à guérir les blessures» exhorte le Pape, en montrant comment la proposition morale et spirituelle du saint a su frayer «un chemin sûr» entre rigorisme et laxisme et constitue, ce faisant, un modèle pour toute l’Église en matière de rayonnement missionnaire.

Face aux défis actuels, former les consciences pour le bien

Le regard du Pape se tourne vers les défis actuels de notre temps: de la pandémie à la question du travail dans le monde post-Covid, en passant par la défense de la vie, ou encore l’intelligence artificielle et la question de la sauvegarde de la création, les menaces contre la démocratie et l’urgence de la fraternité. «Malheur à nous si, dans cet engagement pour l’évangélisation, nous séparons “le cri des pauvres” du “cri de la terre», écrit-il.

La théologie morale doit faire sien «le cri de Dieu qui nous demande à tous: “où est ton frère?« . Où est ton frère asservi? Où est celui que vous tuez chaque jour dans la petite usine clandestine, dans les réseaux de prostitution, dans les enfants que vous utilisez pour mendier, dans celui qui doit travailler en secret parce qu’il n’a pas été régularisé?». Face à ces questions brûlantes, «le risque d’absolutiser les droits des forts, en oubliant les plus démunis, devient concret»«Un objectif indispensable pour tout chrétien» est donc «la formation des consciences pour le bien»«donner de l’espace aux consciences – lieu où résonne la voix de Dieu – pour qu’elles puissent réaliser leur discernement personnel dans le concret de la vie est une tâche formative à laquelle nous devons rester fidèles».

De l’écoute à l’évangélisation

Le Pape retrace donc les traces de la vie de saint Alphonse, né à Naples en 1696. Sa proposition théologique, rappelle-t-il, naît de l’écoute et de l’accueil de la fragilité des hommes «les plus abandonnés spirituellement»«Formé à une mentalité morale rigoriste, il s’est converti (…) à travers l’écoute de la réalité», note François, s’attardant précisément sur cette «conversion progressive à une pastorale résolument missionnaire», capable de savoir accompagner les gens en partageant leur vie, qui «a conduit Alphonse à réviser, non sans difficulté, même l’approche théologique et juridique reçue dans les années de sa formation: d’abord marquée par un certain rigorisme, elle s’est ensuite transformée en une approche miséricordieuse, un dynamisme évangélisateur capable d’agir par attraction.»Le Pape note donc comment précisément «l’expérience missionnaire dans les périphéries existentielles de son temps, la recherche des personnes éloignées et l’écoute des confessions, la fondation et la direction de la congrégation naissante du Très Saint Rédempteur, ou encore les responsabilités d’évêque d’une Église particulière» l’ont amené à «devenir père et maître de miséricorde, certain que le paradis de Dieu est le cœur de l’homme».

Ni laxiste ni rigoriste

Durant les disputes théologiques, il ne s’arrêtait pas «à la formulation théorique de principes» mais se laissait interpeller par la vie elle-même et, «avocat des derniers, des fragiles et des rejetés de la société de son temps», il défendait le «droit» de tous, en particulier des plus pauvres. «Ce chemin, a souligné François, l’a conduit au choix décisif de se mettre au service des consciences qui cherchent, même parmi mille difficultés, le bien à faireSaint Alphonse, donc, n’est ni laxiste ni rigoureux. C’est un réaliste dans le vrai sens chrétien du terme», a poursuivi François. L’annonce de l’Évangile dans une société en mutation rapide exige donc, pour le Pape François, «le courage d’écouter la réalité», d’éduquer les consciences à penser différemment.

«L’enseignement moral chrétien doit toujours être une réponse au Dieu qui nous aime et nous sauve», poursuit le Pape, et donc «la théologie morale ne peut pas réfléchir seulement à la formulation de principes, de normes, mais il est nécessaire qu’elle assume la réalité qui dépasse toute idée»«C’est une priorité»: la seule connaissance des principes théoriques «ne suffit pas pour accompagner et soutenir les consciences dans le discernement du bien à faire» mais il faut que «la connaissance devienne pratique à travers l’écoute et l’accueil» de ceux qui sont considérés comme des rejetés de la société.

Une Église adulte capable de répondre aux fragilités sociales

Il s’agit donc d’aller à la rencontre de «ceux qui manquent d’aide spirituelle», ce qui «permet de dépasser l’éthique individualiste et de promouvoir une maturité morale capable de choisir le vrai bien»«En formant des consciences responsables et miséricordieuses, a-t-il souligné, nous aurons unÉglise adulte capable de répondre de manière constructive aux fragilités sociales». En outre, aller à la rencontre des plus fragiles «permet de lutter contre la logique de la compétitivité et de la loi du plus fort» qui «considère l’être humain en lui-même comme un bien de consommation» donnant ainsi naissance à la culture du déchet.

Source: VATICANNEWS, le 23 mars 2021

01.08.2020 – SAINT DU JOUR

Saint Alphonse-Marie de’ Liguori
Évêque, fondateur de la :
Congregatio Sanctissimi Redemptoris
Docteur de l’Église 

Alfonso Maria de’ Liguori naît à Marianella, près de Naples, le 27 septembre 1696, dans une famille noble. 

Après de fort brillantes études, docteur en droit civil et canonique à seize ans, il embrassa la carrière d’avocat. Pendant les dix années qu’il remplit cette charge, il fut le modèle du parfait chrétien.

Il commençait à se relâcher, quand il échoua dans un plaidoyer superbe où il avait déployé tous ses talents ; « Ô monde ! s’écria-t-il, désormais je te connais; tu ne m’auras plus. »

Peu après, il entendit une voix lui dire : « Laisse le monde de côté, livre-toi à Moi tout entier… » Aussitôt il répondit, fondant en larmes : « Ô Dieu ! Me voici, faites de moi ce qu’il Vous plaira. » Aussitôt Alphonse va déposer à l’église de la Sainte Vierge son épée de gentilhomme, prend bientôt l’habit ecclésiastique, fait ses études de théologie, et au bout de trois ans reçoit le sacerdoce. Désormais le voilà embrasé du zèle des âmes ; il se mêle au peuple des campagnes et s’éprend d’un amour spécial pour lui.

C’est alors que l’idée lui vint de fonder, pour exercer l’apostolat parmi cette classe si intéressante de la société, la « Congrégation des Rédemptoristes ». Traité d’insensé par son père, ses proches et ses amis, persécuté et abandonné bientôt par plusieurs de ses premiers collaborateurs, délaissé et méprisé par son directeur lui-même, Alphonse endura toutes les souffrances morales qui peuvent tomber sur un homme : rien ne put l’abattre ni le décourager.

Il eut plusieurs visions de la très Sainte Vierge ; une fois, pendant un sermon sur les gloires de Marie, il fut ravi, et environné d’une éblouissante lumière. 

Un jour, son pauvre accoutrement le fit prendre pour le cocher des autres missionnaires, et, à son premier sermon, son éloquence fit dire au peuple : « Si le cocher prêche si bien, que sera-t-il des autres ! » Aux travaux apostoliques, Alphonse joignait les travaux intellectuels, et il composa un grand nombre d’ouvrages de piété et de morale qui l’ont fait élever au rang des docteurs. 

Sacré évêque, Alphonse égala par ses vertus les plus saints pontifes. Il passa de la terre au ciel, à l’âge de quatre-vingt-onze ans, le Ier août 1787, à Pagani, en Campanie.

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI : 
>>> Saint Alphonse de Liguori 

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Saint Alphonse de Liguori priez pour nous !

Les « 7 Prières à Notre-Dame des sept Douleurs » de Saint Alphonse de Liguori

Première Douleur de Notre-Dame des sept Douleurs : « La prophétie de Syméon sur l’Enfant Jésus » (Lc, 2, 34-35) :

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« Je compatis, ô Mère affligée, à la douleur que vous causa le premier glaive qui vous a transpercée, quand Siméon, dans le temple, vous représenta les tourments que les hommes devaient faire endurer à votre bien-aimé Jésus (et que vous connaissiez déjà par les divines Écritures), jusqu’à le faire mourir sous vos yeux, suspendu à un bois infâme, épuisé de sang et abandonné de tout le monde, sans pouvoir recevoir de vous ni défense ni secours. Je vous prie donc, ma Reine, par ce souvenir amer qui affligea votre cœur pendant tant d’années, de m’obtenir la grâce de conserver toujours, à la vie à la mort, gravées dans mon cœur, la Passion de Jésus-Christ et vos Douleurs. Ainsi soit-il. » (Saint Alphonse de Liguori)

1 « Pater Noster » + 10 « Ave Maria » + 1 « Gloria Patri »

V/ Priez pour nous, Vierge très affligée !
R/ Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

Seconde Douleur de Notre-Dame des sept Douleurs : « La fuite de la Sainte Famille en Égypte » (Mat, 2, 13-21) :

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« Je compatis, ô Mère affligée, à la douleur que vous causa le second glaive qui vous a transpercée lorsque vous avez vu votre Fils innocent, à peine né, persécuté à mort par ces mêmes hommes pour lesquels il était venu dans le monde ; de sorte que vous avez été obligée de fuir en Égypte pendant la nuit et secrètement à l’insu du monde. Par tant de peines que vous, Vierge délicate, avez endurées, conjointement avec votre petit enfant exilé, dans ce long et pénible voyage, par des chemins déserts et difficiles, et dans votre séjour en Égypte, où étant inconnus et étrangers, vous avez vécu durant toutes ces années dans la pauvreté et le mépris, je vous prie ma bien-aimée Souveraine, de m’obtenir la grâce de souffrir avec patience dans votre compagnie, jusqu’à la mort, toutes les peines de cette misérable vie, afin que je puisse, dans l’autre, échapper aux peines éternelles de l’enfer que j’ai bien méritées. Ainsi soit-il. » (Saint Alphonse de Liguori)

1 « Pater Noster » + 10 « Ave Maria » + 1 « Gloria Patri »

V/ Priez pour nous, Vierge très affligée !
R/ Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

Troisième Douleur de Notre-Dame des sept Douleurs : « La disparition de Jésus pendant trois jours au Temple » (Lc, 2, 41-51) :

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« Je compatis, ma Mère affligée, à la douleur que vous causa le troisième glaive qui vous perça le cœur, quand vous avez perdu votre cher Fils Jésus, qui resta trois jours à Jérusalem, éloigné de vous. Ne voyant plus alors votre amour auprès de vous, et ignorant la cause de son éloignement, je pense, mon aimable Reine, que vous n’eûtes aucun repos pendant ces nuits, mais que vous ne fîtes que soupirer après celui qui était tout votre bien : je vous prie donc, par les soupirs que vous avez poussés durant cette trois jours, bien longs et bien douloureux pour vous, de m’obtenir la grâce de ne jamais perdre mon Dieu, afin que je vive toujours uni à lui et que je meure dans ses embrassements. Ainsi soit-il. » (Saint Alphonse de Liguori)

1 « Pater Noster » + 10 « Ave Maria » + 1 « Gloria Patri »

V/ Priez pour nous, Vierge très affligée !
R/ Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

Quatrième Douleur de Notre-Dame des sept Douleurs : « La rencontre de Marie et Jésus sur la via crucis » (Lc, 23, 27-31) :

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« Je compatis, ma Mère affligée, à la douleur que vous causa le quatrième glaive qui vous perça le cœur, lorsque vous avez vu votre Jésus condamné à mort, chargé de liens et de chaînes, couvert de sang et de plaies, couronné d’un faisceau d’épines, tombant en chemin sous sa pesante Croix, qu’il portait sur ses épaules ensanglantées, allant comme un agneau innocent mourir pour notre amour. Vos yeux se rencontrèrent alors avec les siens, et vos regards mutuels devinrent autant de traits dont vous blessâtes réciproquement vos cœurs amoureux. Je vous prie donc par cette grande Douleur, de m’obtenir la grâce de vivre entièrement résigné à la volonté de mon Dieu, portant ma croix avec joie dans la compagnie de Jésus jusqu’au dernier soupir de ma vie. Ainsi soit-il. » (Saint Alphonse de Liguori)

1 « Pater Noster » + 10 « Ave Maria » + 1 « Gloria Patri »

V/ Priez pour nous, Vierge très affligée !
R/ Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

Cinquième Douleur de Notre-Dame des sept Douleurs : « Marie contemplant la souffrance et la mort de Jésus sur la Croix » (Jn, 19, 25-27) :

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« Je compatis, ma Mère affligée, à la douleur que vous causa le cinquième glaive qui vous perça le cœur, lorsque, présente sur le mont Calvaire, vous avez vu de vos propres yeux, mourir peu à peu, au milieu de tant de tourments et de mépris, sur le lit douloureux de la Croix, votre bien-aimé Jésus, sans pouvoir même lui donner le moindre des soulagements qu’au moment de la mort on accorde aux plus scélérats. Et je vous prie, par l’agonie que vous, tendre Mère, avez soufferte avec votre Fils agonisant, et par la tendresse que vous avez éprouvée lorsque, pour la dernière fois, il vous parla du haut de la Croix, et que se séparant de vous, il nous donna tous à Vous pour fils dans la personne de Jean ; par la constance avec laquelle vous l’avez vu baisser la tête et expirer, je vous prie de m’obtenir de votre amour crucifié la grâce de vivre et de mourir crucifié à toutes les choses de ce monde, pour ne vivre toute ma vie que pour Dieu, et ainsi aller un jour jouir de lui face-à-face en paradis. Ainsi soit-il. » (Saint Alphonse de Liguori)

1 « Pater Noster » + 10 « Ave Maria » + 1 « Gloria Patri »

V/ Priez pour nous, Vierge très affligée !
R/ Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

Sixième Douleur de Notre-Dame des sept Douleurs : « Marie accueille son Fils mort dans ses bras lors de la descente de Croix » (Mat, 27, 57-59) :

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« Je compatis, ma Mère affligée, à la douleur que vous causa le sixième glaive qui vous perça le cœur lorsque que vous vîtes percer d’outre en outre le doux Cœur de votre Fils déjà mort, et mort pour ces ingrats qui, même après l’avoir fait mourir, n’était pas encore rassasiés de le tourmenter. Je vous prie donc par cette cruelle douleur que vous avez endurée toute seule, de m’obtenir la grâce d’habiter dans le Cœur de Jésus blessé et ouvert pour moi ; dans ce cœur, dis-je, qui est la belle demeure d’Amour, où reposent toutes les âmes qui aiment Dieu et que là, passant moi-même ma vie, je ne pense qu’à Dieu et n’aime que lui. Très Sainte Vierge, vous pouvez le faire, je l’espère de vous. Ainsi soit-il. » (Saint Alphonse de Liguori)

1 « Pater Noster » + 10 « Ave Maria » + 1 « Gloria Patri »

V/ Priez pour nous, Vierge très affligée !
R/ Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

Septième Douleur de Notre-Dame des sept Douleurs : « Marie abandonne le corps de son Fils lors de la mise au tombeau » (Jn, 19, 40-42) :

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« Je compatis, ma Mère affligée, à la douleur que vous causa le septième glaive qui vous perça le cœur, lorsque vous vîtes entre vos bras votre Fils mort, non plus dans l’éclat de sa beauté, comme vous l’aviez autrefois reçu dans l’étable de Bethléem, mais ensanglanté, livide et tout déchiré des blessures qui avaient mis ses os à découvert ; vous écriant alors : mon Fils, mon Fils, en quel état l’amour t’a réduit ! Et lorsqu’on le porta au sépulcre, vous avez voulu encore l’accompagner, et l’y arranger de vos propres mains, jusqu’à ce qu’enfin, lui disant le dernier adieu, vous y laissâtes votre cœur brûlant d’amour enseveli avec votre Fils. Par tant de martyrs qu’a souffert votre belle âme, obtenez-moi, ô Mère du bel amour ! Le pardon des offenses que j’ai commises contre mon Dieu bien-aimé ; je m’en repens de tout mon cœur. Défendez moi dans les tentations ; assistez-moi à l’heure de ma mort, afin que sauvé par les mêmes mérites de Jésus et les vôtres, je parvienne un jour avec votre assistance, après ce malheureux exil, à chanter dans le paradis les louanges de Jésus et les vôtres, pendant toute l’éternité. Ainsi soit-il. » (Saint Alphonse de Liguori)

1 « Pater Noster » + 10 « Ave Maria » + 1 « Gloria Patri »

V/ Priez pour nous, Vierge très affligée !
R/ Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

La Pietà de Michel-Ange, Basilique Saint-Pierre de Rome, Italie.