Dans les jardins du Vatican, un chapelet aux flambeaux pour clore le mois marial

Prière du rosaire le 30 mai 2020, en présence du Pape François, devant la grotte de Lourdes dans les Jardins du Vatican. Prière du rosaire le 30 mai 2020, en présence du Pape François, devant la grotte de Lourdes dans les Jardins du Vatican. (Vatican Media)

Dans les jardins du Vatican, un chapelet aux flambeaux pour clore le mois marial

La récitation de la prière du chapelet a eu lieu le 31 mai au soir dans les allées des Jardin du Vatican, au dernier jour du mois dédié à Marie. Une tradition que suivaient déjà Jean-Paul II et Benoît XVI, rappelant aux fidèles l’importance de prier et d’imiter la Vierge Marie. 

Tiziana Campisi / Adelaide Patrignani – Cité du Vatican

C’est une tradition qui perdure depuis des années, chaque 31 mai, mémoire liturgique de la Visitation de la Bienheureuse Vierge Marie: une procession aux flambeaux, avec récitation du chapelet, depuis l’église de Saint-Étienne-des-Abyssins jusqu’à la Grotte de Lourdes dans les Jardins du Vatican. Elle était conduite cette année par le cardinal Mauro Gambetti, archiprêtre de la basilique Saint-Pierre et vicaire général du Pape pour la Cité du Vatican. Cinq mystères du chapelet ont été médités le long des allées verdoyantes, tandis que le jour déclinait.

Avec Jean-Paul II, être lumière pour les autres

Jean-Paul II déjà participait à ce rendez-vous: dès sa première année de pontificat, en 1979, dans son homélie de clôture du mois marial, il appelait à cultiver «la vénération, l’amour, la dévotion à la Vierge». «Ils ne peuvent pas disparaître de nos cœurs», avait-il ajouté, «au contraire, ils doivent grandir et s’exprimer dans un témoignage de vie chrétienne, modelé sur l’exemple de Marie».

Dans les dernières années de son ministère pétrinien, le pape polonais confiait ses paroles à ceux qui présidaient la prière mariale. «Les flammes des cierges que vous avez portés dans vos mains au cours de la procession représentent l’espérance que le Christ, mort et ressuscité, a donnée à l’humanité», avait-il ainsi écrit aux fidèles en 2004, les invitant à être «toujours porteurs de cette lumière», que ce soit «dans vos maisons, dans tous les milieux et dans toutes les circonstances de la vie. Soyez-le par votre témoignage évangélique fidèle, en vous mettant chaque jour à l’école de Marie, parfaite disciple de son divin Fils»,demandait Jean-Paul II à l’occasion du dernier 31 mai de son existence terrestre.

Benoît XVI, ou l’invitation à porter le Christ

Le 31 mai 2005, c’était au tour de Benoît XVI de conclure le mois de mai au Vatican. Méditant sur le mystère de la Visitation, le Pape Ratzinger avait observé que le voyage de Marie, qui portait Jésus en son sein, a été «la première ‘procession eucharistique’ de l’histoire». «Accueillir Jésus et le porter aux autres est la vraie joie du chrétien», affirmait-il, exhortant à imiter «Marie, une âme profondément eucharistique».

Benoît XVI n’avait pas non plus manqué la conclusion du mois de mai dans les jardins du Vatican lors de sa dernière année de pontificat, en 2012. Il s’était alors dit «toujours très heureux de participer à cette veillée mariale au Vatican», avant de souligner que «nous avons tous toujours quelque chose à apprendre de notre Mère céleste» parce que sa foi «nous invite à regarder au-delà des apparences et à croire fermement que les difficultés quotidiennes préparent un printemps qui a déjà commencé dans le Christ ressuscité».

Le rosaire pour la paix avec François

François suit les traces de ses prédécesseurs, mais l’année de son élection, en 2013, la traditionnelle récitation du chapelet au Vatican a eu lieu sur la place Saint-Pierre. À cette occasion, le Pape avait souligné que «trois mots résument l’attitude de Marie: écoute, décision, action. Des mots qui nous indiquent également la voie à suivre face à ce que le Seigneur nous demande dans la vie. Écoute, décision, action». En 2021, François concluait dans les jardins du Vatican le marathon de prières à la Vierge organisé par le Dicastère pour la nouvelle évangélisation, impliquant trente sanctuaires sur tous les continents durant le mois de mai, pour invoquer la fin de la pandémie.

Enfin, l’année dernière, un peu plus de trois mois après le début de la guerre en Ukraine, le Pontife argentin présidait le Rosaire pour la paix, dans la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome, en lien avec des sanctuaires de différents pays. «Nous sommes certains qu’avec les armes de la prière, du jeûne et de l’aumône, et avec le don de ta grâce, le cœur des hommes et le destin du monde entier peuvent être changés», avait prié François devant la statue de Marie Reine de la Paix. «Aujourd’hui, nous élevons nos cœurs vers toi, Reine de la Paix: intercède pour nous auprès de ton Fils, réconcilie les cœurs pleins de violence et de vengeance, redresse les pensées aveuglées par le désir d’un enrichissement facile, et fais régner ta paix sur toute la terre», avait-il aussi demandé à la Vierge Marie.

Source : VATICANNEWS, le 1er juin 2023

Oksana Boyko, jeune mère Ukrainienne, va prier le chapelet avec le Pape

Mardi 31 mai à 18h00, le Pape François récitera la prière du Rosaire pour la paix en la basilique de Sainte-Marie-Majeure de Rome. Mardi 31 mai à 18h00, le Pape François récitera la prière du Rosaire pour la paix en la basilique de Sainte-Marie-Majeure de Rome.

Oksana Boyko, jeune mère Ukrainienne, va prier le chapelet avec le Pape

Parmi les fidèles réunis ce 31 mai en la basilique sainte-Marie-Majeure, se trouve une bénévole de Sainte-Sophie, l’église nationale des Ukrainiens à Rome, Oksana Boyko. Elle témoigne: «La prière chorale a sa propre force. Nous espérons que la Reine de la Paix l’écoutera et fera disparaître l’idée même de la guerre». 

Antonella Palermo – Cité du Vatican

Depuis trois mois, ses journées, déjà bien remplies par l’éducation de ses quatre enfants, ont «explosé» en un dévouement total pour aider les gens de son pays d’origine. Oksana Boyko n’aurait jamais imaginé qu’elle se retrouverait, avec sa famille, à prier une dizaine de chapelets avec le Pape en cette basilique Sainte-Marie-Majeure, si importante pour elle.

Que cette prière fasse disparaître la guerre de la terre

Ce Rosaire récité à la fin du mois de mai est un signe d’espérance pour le monde, qui souffre de la guerre en Ukraine mais qui est également profondément blessé par la violence des nombreux conflits encore actifs. Pour soutenir le Pape dans cette prière mariale, seront présents un groupe de personnes liées aux victimes de la guerre, un groupe d’aumôniers militaires avec leurs corps respectifs et une famille ukrainienne, celle d’Oksana Boyko.

Cette femme de 40 ans est venue à Rome de Brody, ville située à une centaine de kilomètres de Lviv, en 2008 pour étudier à l’Université pontificale Angelicum après avoir obtenu un diplôme en économie dans son pays et y avoir travaillé quelques années dans une agence d’État. Ses études à Rome ont donné un nouveau sens à sa vie. En Ukraine, elle a une sœur qui a réussi à s’échapper de Kiev avec quatre enfants immédiatement après le début de la guerre. Ses parents ont décidé de rester à la maison. «Quand Don Marco, le curé de Sainte-Sophie, m’a demandé de participer (à la récitation du Rosaire)avec le Pape, raconte-t-elle, au début j’ai eu un peu peur, je pensais aux deux plus jeunes enfants, un peu vilains et agités… Mais je comprends l’importance de cet événement. La guerre devrait disparaître de la terre et ne peut jamais être considérée comme juste. J’espère que cette prière pourra nous aider à sortir de cette guerre féroce, afin que le concept même de guerre disparaisse».

La Madonne, une figure familière

«À mes enfants, j’essaie toujours d’expliquer que Dieu et Marie ne sont pas des étrangers», dit Oksana,«et que Marie est une femme qui a dit oui à la proposition de Dieu et est devenue une mère pour nous tous. Je suis née dans une famille croyante et depuis mon enfance, le mois de mai était le mois marial par excellence. Je me souviens encore des chansons que nous chantions ensemble avec ma grand-mère, qui était très pieuse. Nous avions l’habitude d’aller au sanctuaire de Zarvanytsia et j’en connais beaucoup d’autres. Un grand rêve pour moi serait de visiter Lourdes. Lorsque je fréquentais l’Angelicum, chaque matin à midi, j’allais à la messe dans la basilique Sainte-Marie-Majeure. Côtoyer Marie est très naturel pour moi».

La communauté de Sainte-Sophie, pôle de solidarité

La communauté de Sainte-Sophie est un point de référence pour la famille d’Oksana, tout comme elle est en train de devenir un point de référence pour des milliers de personnes qui ont fui l’Ukraine, pour se réfugier en Italie. Elle est devenue un centre de solidarité depuis trois mois, depuis le début de la guerre. «Nous bénéficions d’une aide continue de la part de tant de personnes. Chacun fait ce qu’il peut. Depuis quatre-vingt-dix jours, je suis ici à trier les dons. Puis les premiers réfugiés ont commencé à arriver. Cela me déplaît d’utiliser ce mot « réfugiés », je ne peux pas y croire», confie Oksana, expliquant qu’ils sont des milliers, chacun avec une expérience différente, bien que le dénominateur commun de l’exode soit le conflit. Il y a ceux qui sont arrivés avec leurs enfants, d’autres familles nombreuses qui sont aussi arrivées avec leurs pères. «J’ai moi-même dû comprendre ce que je pouvais faire pour eux, à part leur donner quelques informations, de la nourriture. Je devais leur apporter un soutien profond, les rassurer. Je leur disais: « appelez-nous, même tard dans la nuit, si vous avez besoin de nous». Selon elle, Sainte-Sophie est devenue un morceau de terre ukrainienne sur le sol romain, mais aussi un morceau du monde.

La volonté naturelle de faire le bien

«Au début, je passais par la paroisse pour croiser le regard de Jésus et de Marie sur les icônes et leur demander de m’aider à ne pas faire d’erreurs», confesse Oksana.

Elle explique que cela peut se produire, par exemple, lorsque de mauvaises informations sont données et que des attentes trompeuses sont suscitées. L’aspect le plus délicat à traiter concerne l’approche: il faut de la tendresse avec les réfugiés, avec ceux qui ont dû tout laisser derrière eux à cause des bombes. Il faut alors essayer de comprendre à la volée ce qui est nécessaire. «Certains voulaient raconter toute leur histoire mais nous n’avions pas le temps de les écouter. Nous nous sommes donc organisés avec l’un de nos psychologues ukrainiens, qui est toujours débordé d’entretiens». En mars, 500 volontaires sont venus chaque jour aider, «toujours différents, de toutes les couleurs de peau».

Les gens venaient et demandaient: que puis-je faire? Et nous n’avons même pas pu gérer cette situation. Aujourd’hui, je veux remercier tout le monde. «Ce qui m’a le plus étonné, c’est que les réfugiés, une semaine après leur arrivée, étaient déjà devenus eux-mêmes des volontaires. J’ai constaté qu’il existait en chaque personne une volonté naturelle de faire le bien», a relevé la jeune femme.

Une simple prière fait des miracles

Une œuvre chorale, en somme. Après tout, dit Oksana, le curé et son adjoint sont peu nombreux, nous avons besoin de beaucoup de monde. Elle avoue avoir été aspirée par cet engagement, un service qui a englouti le temps de prière quotidien, ce même chapelet que sa famille avait l’habitude de réciter plusieurs fois par semaine. «Lorsque j’étais enceinte de chacun de mes enfants, j’ai acheté un chapelet que j’ai prié pendant ma grossesse. Maintenant, chacun a son propre chapelet», raconte-t-elle, rappelant combien, malgré la guerre et le risque d’être bombardé, les Ukrainiens continuent de se rendre dans les sanctuaires, signe d’une foi très forte.

Source: VATICANNEWS, le 31 mai 2022

Le Pape François lance un rosaire pour la paix dans le monde

Le Pape François lance un rosaire pour la paix dans le monde

Mardi 31 mai à 18h00, le Pape François récitera la prière du Rosaire pour la paix en la basilique de Sainte Marie Majeure de Rome. Un acte d’espérance pour le monde, auquel sont conviés tous les fidèles. 

Vatican News

En conclusion du mois marial, le Pape François désire offrir un signe d’espérance au monde, traversé par la guerre en Ukraine et profondément blessé par la violence des nombreux théâtres de guerre. Mardi 31 mai, à 18h00, le Saint-Père récitera dans ce cadre la prière du Rosaire en la basilique de Sainte-Marie-Majeure de Rome, a indiqué ce 26 mai le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation. 

Plusieurs catégories de participants seront présents aux côtés du Souverain pontife, en signe de proximité avec les victimes de pays frappés par la guerre. Parmi elles, des familles de la communauté ukrainienne de Rome, des représentants de la Jeunesse ardente mariale (GAM), des groupes de jeunes scouts, un groupe d’aumôniers militaires ou encore des personnes anciennement victimes de conflits à travers le monde.

Participation des sanctuaires internationaux

Des sanctuaires du monde entier réciteront en même temps que le Saint-Père la prière du rosaire, reliés en streaming depuis Rome. Une démarche commune de paix, alors que certains lieux de pélérinages sont toujours situés dans des pays en conflit ou en forte instabilité politique. Ainsi du sanctuaire de la Mère de Dieu en Ukraine, de la cathédrale de Sayidat al-Najat (Notre-Dame du Salut) en Irak, de la cathédrale Notre-Dame de la Paix en Syrie ou encore de la cathédrale Marie Reine d’Arabie, à Bahreïn. D’autres sanctuaires mariaux internationaux retransmettront également l’événement en direct, parmi lesquels Our Lady of Peace and Good Voyage de Manille, le sanctuaire de Jasna Góra en Pologne, Notre-Dame de Guadalupe au Mexique et Notre-Dame de Lourdes, en France.

Retransmission en direct

Tous les fidèles du monde entier sont invités à soutenir le Pape François dans cette prière à la Reine de la Paix, a indiqué le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation. Le rosaire sera retransmis en direct sur les canaux officiels du Saint-Siège, et également accessible aux personnes sourdes et malentendantes à travers la traduction en langue des signes italienne.

Source: VATICANNEWS, le 26 mai 2022

Grâce au rosaire, cette star des années 80 a retrouvé la paix

Singer-Romina-Power

WOLFRAM KASTL / DPA / DPA PICTURE-ALLIANCE VIA AFP

Romina Power, celle qui a fait chanter l’Europe entière dans les années 1980 grâce à son tube « Felicita », se confie sur sa dévotion à la Vierge Marie et la puissance du rosaire qui l’ont aidée à retrouver la paix intérieure après la disparition de sa fille Ylenia.

Si le nom de Romina Power ne vous dit pas grand-chose, Felicita, le tube de la variété italienne des années 1980 certainement oui. Célèbre actrice et chanteuse, fille de deux stars hollywoodiennes Tyrone Power et Linda Christian, c’est en rencontrant à Rome dans les années 1970 le chanteur italien Al Bano que sa carrière artistique a démarré réellement. Le couple qui se marie en 1970, décide alors de créer un duo artistique qui vendra au total 20 millions d’albums avec plusieurs grands tubes dont Felicita qui a fait vibrer l’Europe entière en 1982. Les deux chanteurs auront quatre enfants : Ylenia, Yari, Cristel et Romina.

Romina Power en duo avec Al Bano au Festival de Sanremo, 15 février 2015. – Andrea Ruffin/Shutterstock

La disparition d’Ylenia

Dans un récent numéro de l’hebdomadaire italien Maria con te (« Marie avec toi »), Romina Power s’est confiée sur sa foi et sa dévotion à la Vierge Marie. Son attachement à Marie est lié à une terrible épreuve qui a marqué sa vie. En 1994, alors qu’elle avait 23 ans, sa fille Ylenia a mystérieusement disparu à la Nouvelle-Orléans, aux États-Unis.

Son corps n’a jamais été retrouvé. Le père d’Ylenia est désormais convaincu qu’elle s’est suicidée en se noyant dans le fleuve Mississippi, mais Romina continue de croire que sa fille est toujours en vie et qu’elle se cache quelque part.

La chanteuse raconte dans Maria con te comment elle s’est sentie proche au moment du drame de Notre-Dame de Guadalupe, à qui sa famille d’origine mexicaine a toujours été très attachée : « Je me suis tournée vers Marie en 1994, après la disparition de ma fille Ylenia. Perdue et désespérée, je ne trouvais de réponses nulle part. Je n’arrivais plus à dormir. Un jour, l’idée m’est venue de me rendre dans un monastère de la Nouvelle-Orléans où j’ai demandé si je pouvais avoir un chapelet. Les religieuses m’ont montré une grande pile de chapelets en plastique coloré. J’en ai choisi un. Et c’est en le récitant, que j’ai enfin trouvé la paix. Cela m’a aidé à retrouver le sommeil. Depuis, j’ai la certitude que le bien triomphe toujours sur le mal », explique-t-elle. Avec cette paix intérieure retrouvée et qui ne l’a pas quittée depuis, Romina est restée profondément attachée au sanctuaire marial de Notre-Dame de Guadalupe au Mexique.

La chanteuse est également peintre. Inspirée par « ce sentiment de paix et de sérénité qu’elle insuffle », elle s’est mise à peindre Marie à l’Enfant Jésus : « Je voulais que sa douceur brille. Mais aussi sa résignation face à son destin, celui de son Fils. Bien sûr, avec la disparition de Ylenia, je le ressens de manière très particulière », confie-t-elle à l’hebdomadaire italien.

Source: ALETEIA, le 30 décembre 2021

La prière à Marie, pour dénouer les nœuds qui entravent l’humanité

Le tableau représentant Marie qui défait les noeuds.Le tableau représentant Marie qui défait les noeuds. 

La prière à Marie, pour dénouer les nœuds qui entravent l’humanité

La solitude, le chômage, la violence domestique et sociale, mais aussi le développement humain et la reprise des activités pastorales de l’Église: ce sont les différentes situations confiées à Marie dans la prière du Rosaire par laquelle le Pape clôturera le mois marial le lundi 31 mai.

Debora Donnini – Cité du Vatican

Ce lundi 31 mai à 18h, dans les Jardins du Vatican, devant l’image de la Vierge qui défait les nœuds, à laquelle il est très attaché, le Pape François élèvera sa prière en récitant le Rosaire. C’est ainsi que s’achèvera le mois marial et le marathon de prière qui avait commencé le 1ermai dans la basilique Saint-Pierre, et qui a uni le monde à travers le Rosaire récité chaque jour avec une intention spécifique par 30 sanctuaires sur les cinq continents. Il s’agit d’une prière visant avant tout à invoquer la fin de la pandémie et la reprise des activités.

La célébration du Rosaire débutera par une procession solennelle, conduite par l’évêque d’Augsbourg, la ville allemande dans laquelle le Pape François avait découvert cette image de Marie qui défait les nœuds, alors qu’il travaillait sur sa thèse consacrée au théologien Romano Guardini, dans les années 1980.

Cette procession sera accompagnée par les enfants qui ont reçu leur première communion cette année dans la paroisse Santa Maria della Grotticella à Viterbe, qui avait mis ses locaux à disposition pour la campagne de vaccination. La procession sera également accompagnée par les enfants qui ont été confirmés dans la paroisse Saint Dominique de Guzmán, un groupe de scouts de Rome, quelques familles et des religieux représentant l’ensemble du peuple de Dieu.

Les jeunes de l’Association SS. Piero et Paolo porteront l’icône de la Vierge, avec des gardes suisses et des gendarmes du Vatican comme garde d’honneur. La procession sera animée par le chœur du diocèse de Rome et la fanfare d’Arcinazzo Romano. Les jeunes de l’Action catholique, quelques familles composées de jeunes mariés ou attendant un enfant, et une famille de sourds où est née une vocation religieuse, se joindront à la prière.

Une icône popularisée par le Pape François

L’icône illustrant cette représentation particulière de la Vierge Marie se trouve à Augsbourg, en Allemagne, et consiste en une peinture à l’huile sur toile réalisée par le peintre allemand Johann Georg Melchior Schmidtner vers 1700, actuellement située dans l’église de St. Peter am Perlach. Le tableau représente la Vierge qui s’efforce de dénouer les nœuds d’un ruban blanc tendu par deux anges, entourée de scènes bibliques renvoyant symboliquement à des images d’espérance, de miséricorde et de victoire sur le mal.

La copie unique de l’icône originale connue dans toute la Bavière arrivera à Rome accompagnée de l’évêque d’Augsbourg, Mgr Bertram Johannes Meier ; il en fera don au Pape François qui la destine selon ses intentions, fait savoir un communiqué du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation qui a organisé l’initiative du marathon de prière. Le choix de cette image se veut une prière spéciale d’intercession à la Vierge intercède pour dénouer la souffrance qui a entravé le monde en ce temps de crise sanitaire, mais aussi économique, psychologique et sociale. Le Pape a toujours fait preuve d’une grande dévotion à l’égard de cette image, dont il a répandu le culte notamment en Argentine.

Les cinq nœuds

Le premier nœud à dénouer est celui de «la relation blessée, de la solitude et de l’indifférence, qui se sont approfondies en ces temps». Le deuxième nœud est consacré au chômage, «avec une attention particulière au chômage des jeunes, au chômage des femmes, au chômage des pères de famille, et de ceux qui tentent de défendre leurs employés». Le troisième est représenté par «le drame de la violence, en particulier celle qui éclate dans la famille, dans le foyer, envers les femmes ou qui explose dans les tensions sociales générées par l’incertitude de la crise».

Le quatrième nœud à libérer est celui du «progrès humain, que la recherche scientifique est appelée à soutenir, en partageant les découvertes afin qu’elles soient accessibles à tous», notamment aux plus faibles et aux plus pauvres. Le cinquième nœud à dénouer est celui de la pastorale, afin que «les Églises locales, les paroisses, les oratoires, les centres de pastorale et d’évangélisation puissent trouver un enthousiasme et un nouvel élan dans toute la vie pastorale» et que «les jeunes puissent se marier et construire une famille et un avenir».

Une retransmission en lien avec plusieurs sanctuaires mariaux

La prière de lundi soir sera diffusée en direct sur les canaux officiels du Saint-Siège et sur les réseaux catholiques du monde entier, et elle sera également accessible aux personnes sourdes et malentendantes grâce à la traduction en langue des signes italienne LIS.

Il y aura aussi des sanctuaires connectés en direct: Notre-Dame de Boulogne à Nanterre, en France; Notre-Dame de Schönstatt à Vallendar, en Allemagne; Notre-Dame des Douleurs à Kibeho, au Rwanda; le sanctuaire national de Maipú à Santiago, au Chili; Nuestra Señora de Os Gozos à Ourense, en Espagne; le sanctuaire de Notre-Dame de Lourdes à Carfin, en Écosse; le sanctuaire de la Virgen de los Milagros de Caacupé, au Paraguay; et le Sanctuaire paroissial de Notre-Dame de la Santé à La Spezia, en Italie.

L’expérience du marathon de prière

Ce tour du monde des sanctuaires mariaux en ce mois de mai avait commencé par la prière du Pape devant l’icône de Notre-Dame-du-Bon-Secours dans la basilique Saint-Pierre, et se poursuit cette semaine avec des prochaines étapes en Ukraine, en Allemagne, au Liban et en Italie.

De nombreux témoignages font état d’une initiative qui a été accueillie avec enthousiasme. Les retransmissions depuis des lieux très divers, d’Alger à Lourdes en passant par la Birmanie, la Belgique, l’Inde ou encore l’Argentine, ont permis de manifester l’universalité et la diversité de la prière mariale à travers le monde.

Source: VATICANNEWS, le 27 mai 2021

Petite histoire du tableau de Marie qui défait les nœuds

Mary, Untier of Knots Johann Georg Melchior Schmidtner | 聖母, 聖母マリア

Petite histoire du tableau de Marie qui défait les nœuds

D’Augsburg, en Allemagne

Par Christian Parmantier

Le tableau original se trouve dans l’église de Sankt Peter am Perlach, à Augsburg en Allemagne.

Devant le tableau de «Maria Knotenlöserin», «Marie qui défait les nœuds», des millions de personnes sont tombées à genoux. Mais qui connaît l’auteur?
Johann Melchior Georg Schmidtner est un peintre allemand. Il est né en 1625 et est décédé en 1705. On lui attribue plus de 200 œuvres, mais une seule a traversé l’histoire et est arrivée jusqu’à nous. Vous avez deviné! Johann Melchior Schmidtner a peint ce tableau, mais ne lui a pas donné de nom. Par contre, l’histoire l’a baptisé «Maria Knotenlöserin», ce qui signifie «Marie, celle qui défait les nœuds».
«Marie qui défait les nœuds» est un cas à part au chapitre des invocations de la Vierge. Celle qui défait les nœuds n’est jamais apparue à quiconque, comme Marie l’a fait à Lourdes, Guadalupe, Fatima, Medjugorje…
«Marie qui défait les nœuds» est une «version» de l’Immaculée Conception, pleine de surprises et qui, à mesure qu’on la connaît mieux, nous inspire plus d’étonnement et plus d’amour.
Pour commencer, elle a été faite «sur mesure», et voici son histoire, selon l’état de nos recherches les plus récentes. Même si elle ressemble à une série télé, celle-ci est authentique.
«Marie qui défait les nœuds» est née dans le cœur d’un prêtre et la vision d’un peintre.
Hieronymus Ambrosius von Langenmantel était un prêtre de l’église de Sankt Peter am Perlach, à Augsburg en Allemagne. Très discrètement et sans donner de raison, un jour il est allé voir le peintre Schmidtner et lui a demandé de peindre une image de la Vierge, en lui donnant quelques instructions sur ce qu’il souhaitait exactement. L’artiste a respecté la commande dans le moindre détail, et le curé est parti avec son tableau. A ce moment-là, l’histoire était couverte d’un voile mystérieux, un voile qui a mis trois siècles à se dissiper pour laisser apparaître ce qui était caché. Ce voile est tombé, nous voyons cette image face à face.
Aujourd’hui, nous connaissons la raison pour laquelle cette commande a été entourée de tant de discrétion.
Il se trouve que le prêtre avait spécialement commandé ce tableau pour le donner en cadeau à Wolfgang Langenmantel, un des ses parents qui lui avait confié qu’il était sur le point de divorcer d’avec sa femme, Sophie Imhoff.
En plus du mariage, Wolfgang et Sophie étaient nobles. Et, d’une autre façon, le prêtre aussi, lui qui avait inventé de tout son cœur cette image de la Vierge, dans un geste en rapport avec l’urgence de cette affaire que traversait son parent.
Imaginons une mère, la Mère, en train de défaire les nœuds qui attachent ses enfants à la douleur. Quel beau geste! Et si cela vous intéresse de connaître la fin de cette histoire d’amour, Wolfgang et Sophie ont sauvé leur mariage après avoir prié devant cette Vierge, et ils furent heureux.
Pour sa part, le curé de Sankt Peter am Perlach ne fut pas surpris du pouvoir de cette image si belle et chaleureuse. Elle avait vraiment été créée avec amour. Et lorsqu’il eut senti qu’il avait accompli son devoir vis-à-vis de ce couple, ils se sont mis d’accord et ont donné ce tableau au monastère des Vierges du Bon Conseil, une congrégation de sœurs qui les remercièrent profondément pour ce geste de grande générosité.
C’est ainsi que «Marie qui défait les nœuds» est née dans un atelier, elle a grandi dans la maison d’une famille, elle a longtemps vécu dans un couvent, mais en son temps, l’heure de sortir en public est arrivée.
Après que les Sœurs avaient prié à ses pieds, elle est arrivée dans un endroit privilégié, dans l’église de Sankt Peter am Perlach, pour pouvoir être vue de tous les fidèles. Même si c’est difficile à croire, c’était dans l’église même du prêtre qui avait commandé le tableau! Dieu, parfois, fait des clins d’œils.
Cette histoire a eu lieu au tout début du XVIIIe siècle: le tableau a été peint en 1700. Et Maria Knotenlöserin continue à honorer de sa présence cette église d’Allemagne.

A Look Into the Pope's Most Favorite Painting | My Pope Philippines

Comment Marie qui défait les nœuds est-elle arrivée en Argentine?

Dans les années 1980, un jésuite argentin est allé en Allemagne et a visité Sankt Peter am Perlach. Fasciné par ce tableau, il a ramené avec lui de petites cartes postales. Il pensait que les Argentins seraient heureux de le connaître.
Ce fut le cas. Ce prêtre était celui que l’on connaîtra plus tard comme Monseigneur Jorge Mario Bergoglio. Fait cardinal, il est devenu le pape François! Son intelligence supérieure n’a d’égale que son âme extrêmement généreuse, humble et pleine d’amour.
Quand le Père Bergoglio sj. a introduit «Marie qui défait les nœuds» à Buenos Aires, une fièvre de foi et d’amour envers Marie a commencé à se répandre, fièvre dont personne n’a voulu guérir jusqu’à maintenant. Tout a commencé lorsque le Père jésuite, profitant de l’approche des fêtes a pris l’habitude de donner pour cartes de Noël à ses amis une de ces petites cartes postales de Marie…
L’une d’entre elles est arrivée chez Ana Berti de Bertta. De profession, elle est docteur en sciences économiques, mais sa passion est la peinture. Elle a pris cette belle image et en a fait une reproduction, à l’aide d’une loupe.
Elle a suivi chaque détail du tableau sur la carte postale pour le reproduire sur un tableau qui faisait plus d’un mètre de haut.
Et elle ne l’a pas fait seulement une fois, mais quatre fois. A divers moments de sa vie, elle a ainsi réalisé quatre reproductions parfaites de Maria Knotenlöserin, sans jamais avoir vu l’original!
Ce n’est que bien des années plus tard qu’elle le vit.

La réalisation des tableaux et leur développement

Ana a peint quatre tableaux. Elle a peint le premier pour la chapelle du Rectorat de l’université de El Salvador. C’était la première fois qu’elle peignait des personnages à l’huile: elle n’avait fait jusqu’alors que des portraits au fusain.
Elle l’a montré aux autorités universitaires qui savaient qu’ils ne l’auraient pas offensée si l’œuvre ne leur plaisait pas. Mais ça leur a beaucoup plu et le tableau est resté là.
La deuxième reproduction se trouve dans l’église San José del Talar, dans l’arrondissement de Villa Devoto. Ana raconte:
«Un ou deux ans plus tard, on m’a demandé de refaire un tableau pour un mur vide à San José del Talar. Et complètement inconsciente, j’ai dit «Oui, je le peindrai». Seulement je demandais à la Vierge la grâce de la peindre telle qu’elle est, telle qu’elle aimerait être vue.
C’est ainsi que cela s’est passé. J’ai regardé le mur pour avoir une idée de la taille du tableau et j’ai commencé le travail.
Il y a eu plusieurs épisodes… miraculeux, ou pour le moins insolites, car le visage de la Vierge, je l’ai peint en 5 à 10 mn. J’ai fait tac, tac, tac, quelques coups de pinceau et quand je l’ai regardé, j’ai dit: «Je n’ai rien à retoucher…» Et j’ai continué avec le reste du tableau, comme si j’étais guidée par le pinceau.
Cela m’est arrivé tout le temps: je donnais un coup de pinceau et je me disais: «Je suis en train de devenir folle!» J’étais là, je voyais la Vierge. Et après, … imaginez-vous, … les peintres ont des milliers de pinceaux et essaient avec chacun. Pour ce tableau, à chaque fois je choisissais du premier coup le bon pinceau pour ce que je devais faire. Quasi miraculeux.
J’ai terminé le dernier jour à la dernière minute. Je l’ai emmené pour l’encadrer. Cela n’a pas été facile, car en haut, le tableau est en arc de cercle. Je suis allée voir un menuisier qui m’a fabriqué un cadre spécial pour ce format.
Mais là, il s’est encore passé quelque chose d’insolite. Comme je venais juste de le terminer, je le protégeais encore un peu et le transportais comme une relique pendant que mon mari conduisait la voiture. Et tout à coup, mon mari freina brutalement et mes genoux se sont incrustés dans la toile. J’ai dit: «Je vais mourir», car il était impossible de réparer le tableau pour le lendemain.
Mon mari s’arrêta sur le côté. J’ai ouvert très doucement; j’entendais en même temps le bruit des papiers de protection. Et je continuais à penser: «J’ai besoin de cela pour demain». Vous pourrez me croire si vous voulez, aucune couleur n’avait collé! L’image était parfaite. Mon cœur battait à 100 à l’heure.
Je ne peins que le week-end, car je travaille du lundi au vendredi. Je commençais le samedi à 8 h du matin. J’arrêtais à 10h du soir. Le dimanche je reprenais à 8h du matin pour terminer à 10h du soir. En travaillant comme cela, il m’a fallu environ trois mois.»
Le curé est devenu le premier dévot de «Marie qui défait les nœuds». Les milliers de miracles que l’on attribue à ce tableau sont enregistrés avec les documents correspondants, là, à San José del Talar, mais personne n’a accès à ces informations.
Néanmoins, on sait que la majeure partie a trait à la santé: l’Institut Oncologique Angel Roffo est assez près de la paroisse de San José del Talar et ses malades vont voir «Marie qui défait les nœuds» chaque jour. Les malades du cancer se réunissent là-bas en particulier le mercredi. Ce jour-là, il y a une messe spéciale pour eux. Pendant toute la journée, les prêtres se mettent à leur disposition pour la guérison de leur âme. Il est très émouvant de voir tant de foi et tant de sourires, malgré tous ces nœuds.
A l’extérieur de l’église, un panneau reprend l’une des prières les plus habituelles des fidèles qui visitent «Marie qui défait les nœuds». Un lampadaire éclaire la prière même la nuit:
«Marie qui défait les nœuds, nous avons la grâce d’être arrivés jusqu’à vous. Ceci nous donne soulagement, espoir et paix de l’âme. Vous nous donnez confiance. Devant votre image, nos cœurs d’enfants s’ouvrent pour que nous nous laissions bénir et pardonner par Dieu, notre Père plein de tendresse. Comme vous êtes notre Mère, aidez-nous à dissiper toute peur pour continuer sur le chemin.
O notre Mère, défaites les nœuds qui nous enserrent et gardez notre main dans la vôtre.»
Le tableau de Marie qui défait les nœuds a été intronisé dans ce lieu le 8 décembre 1996. C’est l’image de «Marie qui défait les nœuds» la plus grande du monde, plus grande que l’original de Sankt Peter am Perlach. Elle mesure 1,82 x 1,10 m.
A San José del Talar, chaque année des centaines de milliers d’Argentins viennent la voir pour lui confier avec foi leurs nœuds gordiens, croyant avec confiance que la Vierge les défera.
Et elle les défait avec une efficacité si redoutable et si constante qu’aujourd’hui nous la connaissons comme l’une des invocations les plus miraculeuses de la Vierge Marie.
Le troisième tableau est parti pour l’Europe, il vit au Rectorat de l’Université libre Santa Maria Asunta, une institution qui dépend du Vatican. Son recteur est venu à l’Université d’El Salvador, et il est tombé amoureux de «Marie qui défait les nœuds» qui se trouvait dans son rectorat, le premier tableau peint par Ana Berti; celle-ci, quand elle l’a su, lui a envoyé un tableau identique.
Quant au dernier, on ne sait pas où il est. Il se trouvait dans la chapelle privée de la Maison du Gouverneur qui fut construite dans les années 70. La chapelle n’existe plus. Pendant le mandat de Nestor Kirchner, elle a été démontée pour y mettre un bureau; ses statues, tableaux, vitraux et croix furent enlevés. Cependant le bureau n’a jamais été construit. Et la chapelle qui devait être installée dans le sous-sol de l’édifice, brille aussi par son absence.
Nous ignorons donc ce qui est arrivé à ce dernier tableau. Mais nous aimerions savoir qu’il existe encore et ce serait merveilleux de le rendre à son édifice de destination première. Qui sait… Marie pourra aider à défaire ces nœuds avec lesquels on se fait tant de tort dans la vie. Et ils sont nombreux.

A partir de «Gente»,Argentine

Source: Librairie du Parvis

Les sanctuaires du monde s’unissent dans le rosaire pour la fin de la pandémie

20019.12.01 rosario

Les sanctuaires du monde s’unissent dans le rosaire pour la fin de la pandémie

Vatican News retransmet en direct la prière du Rosaire depuis une trentaine de sanctuaires mariaux, mobilisés pour le marathon de prière à la Vierge Marie voulu par le Pape François.

«Guidés depuis les sanctuaires dispersés dans le monde, en ce mois de mai, récitons le rosaire pour invoquer la fin de la pandémie et la reprise des activités sociales et professionnelles» (Pape François, audience générale du 5 mai 2021).

Organisé par le Conseil pontifical pour la Nouvelle évangélisation, ce marathon de prière mariale unit des sanctuaires du monde entier pour que l’humanité soit libérée du drame de la pandémie.

Voici un rappel de la liste des sanctuaires impliqués, avec le lien YouTube pour suivre la prière en direct ou la revoir en replay :

Samedi 1er mai à 18h : Basilique Saint-Pierre (Madonna del Soccorso), Cité du Vatican, en présence du Pape François – Replay

Samedi 1er mai à 19h : Notre-Dame-de-Walsingham, Angleterre – Replay

Dimanche 2 mai à 18h : Jesus the Saviour and Mother Mary (Elele), Nigeria – Replay

Lundi 3 mai à 18h : Notre-Dame de Częstochowa, Pologne – Replay

Mardi 4 mai à 18h : Basilique de l’Annonciation (Nazareth), Israël – Replay

Mercredi 5 mai à 18h : Notre-Dame-du-Rosaire (Namyang), Corée du Sud – Replay

Jeudi 6 mai à 18h : Notre-Dame d’Aparecida (Brésil) – Replay

Vendredi 7 mai à 18h : Notre-Dame de la Paix et du Bon Voyage (Antipolo), Philippines – Replay

Samedi 8 mai à 18h : Notre-Dame-de-Lujan, Argentine – Replay

Dimanche 9 mai à 18h : Notre-Dame-de-Lorette, Italie – Replay

Lundi 10 mai à 18h : Notre-Dame-de-Knock, Irlande – Voir en direct

Mardi 11 mai à 18h : Vierge des Pauvres (Banneux), Belgique – Voir en direct

Mercredi 12 mai à 18h : Notre-Dame d’Afrique (Alger), Algérie – Voir en direct

Jeudi 13 mai à 18h : Bienheureuse Vierge du Rosaire (Fatima), Portugal – Voir en direct

Vendredi 14 mai à 18h : Notre-Dame de la Santé (Vailankanni), Inde – Voir en direct

Samedi 15 mai à 18h : Marie, Reine de la Paix (Medjugorje), Bosnie – Voir en direct

Dimanche 16 mai à 18h : Cathédrale Sainte-Marie (Sydney), Australie – Voir en direct

Lundi 17 mai à 18h : Immaculée Conception (Washington), États-Unis – Voir en direct

Mardi 18 mai à 18h : Notre-Dame-de-Lourdes, France – Voir en direct

Mercredi 19 mai à 18h : Meryem Ana (Éphèse), Turquie – Voir en direct

Jeudi 20 mai à 18h : Notre-Dame-de-la-Charité-du-Cuivre, Cuba – Voir en direct

Vendredi 21 mai à 18h : Notre-Dame de Nagasaki, Japon – Voir en direct

Samedi 22 mai à 18h : Notre-Dame-de-Montserrat, Espagne – Voir en direct

Dimanche 23 mai à 18h : Notre-Dame-du-Cap (Trois-Rivières), Canada – Voir en direct

Lundi 24 mai à 18h : Notre-Dame de Lourdes (Nyaunglebin),  Birmanie  – Voir en direct

Mardi 25 mai à 18h : Sanctuaire national de la Madone Ta’Pinu, Malte – Voir en direct

Mercredi 26 mai à 18h : Notre-Dame-de-Guadalupe, Mexique – Voir en direct

Jeudi 27 mai à 18h : Mère de Dieu (Zarvanytsia), Ukraine – Voir en direct

Vendredi 28 mai à 18h : Vierge Noire d’Altötting, Allemagne – Voir en direct

Samedi 29 mai à 18h : Notre-Dame-du-Liban (Harissa), Liban – Voir en direct

Dimanche 30 mai à 18h : Notre-Dame du Rosaire de Pompéi, Italie – Voir en direct

Lundi 31 mai à 18h : Jardins du Vatican, en présence du Pape François – Voir en direct

Source: VATICANNEWS, le 4 mai 2021

Histoire d’une naissance peu ordinaire

Histoire d’une naissance peu ordinaire

Avant la naissance de saint Louis, Blanche de Castille (1) a d’abord eu trois garçons mais deux sont décédés très tôt après leur naissance, quant au troisième, Philippe, il  mourut à l’âge de 8 ou 9 ans, si bien que le couple royal voyant sa descendance mâle  décimée en si bas âge était en grand souci pour le futur héritier du Royaume. 

En effet, le futur saint Louis, né en avril 1214, n’avait que 3 ou 4 ans à la mort de son frère Philippe et l’on craignait qu’il ne survive pas lui non plus. 

Profondément chrétienne, la reine confia son tourment au moine Dominique de Guzman (1170-1221), futur saint Dominique, lors d’une visite que lui fit le fondateur des Dominicains. Ce dernier lui conseilla alors de dire son Rosaire tous les jours pour obtenir la grâce du Ciel qu’elle désirait tant et dès lors, la reine eut plus que jamais recours à la Sainte Vierge : elle récita son Rosaire tous les jours et fit distribuer quantité de Rosaires à toute la Cour ainsi que dans plusieurs villes du royaume, afin que Dieu la comblât d’une entière bénédiction. Elle fut exaucée: saint Louis fut le grand roi qui fera la gloire de la France (il aura sept autres frères et sœurs plus jeunes).

(1) Sainte Blanche de Castille (1188-1252), est l’épouse de Louis VIII, roi de France et mère de Saint Louis (Louis IX), roi de France

Extrait d’un article de Jean-Jacques Riou

Dans 30 minutes pour devenir saintes et saints avec le chapelet au quotidien
Saint-Léger Éditions. Préface de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon

Prions:

Je vous salue, Marie pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Source: https://www.uneminuteavecmarie.com/2020/aout/semaine-35/2020-08-25/

AMERIQUE/CHILI – Statue pèlerine de Notre-Dame de Fatima dans les Diocèses et célébration du 13 mai sur Internet en direct du Sanctuaire de Maipù

AMERIQUE/CHILI – Statue pèlerine de Notre-Dame de Fatima dans les Diocèses et célébration du 13 mai sur Internet en direct du Sanctuaire de Maipù

Santiago (Agence Fides) – Le 13 mai, fête de Notre-Dame de Fatima, S.Exc. Mgr Cristián Roncagliolo, Evêque auxiliaire de Santiago, célébrera au Sanctuaire national de Maipú, la Messe précédée de la récitation du chapelet et suivi de l’acte de Consécration au Coeur Immaculée de Marie, afin d’invoquer Dieu, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, face à l’urgence provoquée par le Covid-19. Ainsi que l’indique la note de l’Archidiocèse, à la célébration, qui débutera à 18.30 locales, sera présente la statue pèlerine de Notre-Dame de Fatima, envoyée depuis le sanctuaire du Portugal, qui accomplit actuellement un pèlerinage dans les Diocèses du Chili.


Le communiqué souligne par ailleurs : « en communion avec le Pape François – qui le 27 mars au cours de son extraordinaire bénédiction Urbi et Orbi, a rappelé au monde que « la prière est notre arme gagnante », l’Eglise de Santiago invite à s’unir à cette célébration seulement en direct sur Internet ».
En septembre de l’an passé, cette statue de Notre-Dame de Fatima était arrivée du Portugal à Santiago et avait débuté le pèlerinage dans les Diocèses de Rancagua, Temuco, Villarrica, Los Angeles, Linares, Talca, San Bernardo, San Felipe, Melipilla et Valparaíso ainsi que sur le territoire de la Prélature d’Illapel et dans l’Archidiocèse de Concepción.


Andrés Giménez, coordinateur de l’Apostolat de Fatima au Chili, a souligné dans le communiqué diffusé par l’Archidiocèse que, depuis le début de l’urgence liée au Covid-19, la statue pèlerine a visité différents monastères et qu’à la fin du mois de mai, elle sera pendant deux semaines à Antofagasta avant de revenir dans la capitale. Dans le cadre des visites auxquelles ont participé les fidèles avant l’urgence sanitaire, Andrés Giménez a déclaré que « les personnes ont pu la voir, s’approcher d’elle et cela a constitué une merveille de voir de nombreuses personnes, une grande ferveur et tant d’amour envers la Très Sainte Vierge. En ce temps de Covid-19, ceci a eu lieu dans les monastères et auprès d’un certain nombre de sanctuaires ». La statue pèlerine de Notre-Dame de Fatima sera dans le pays jusqu’au début du mois de septembre de cette année, dans l’attente de la reprise des visites sur place.


Sous le slogan « Venez et suivez-moi », l’Archidiocèse de Santiago vit actuellement le mois de mai en tant que « Mois des Vocations » au travers d’une série d’activités et d’initiatives toutes réalisées sur Internet à cause de l’urgence liée au Covid-19.

Source: (SL) (Agence Fides 12/05/2020)