Ne néglige pas le rosaire que ta mère, Marie, t’a confié…

© Shutterstock/Andrzej Rostek
© Shutterstock/Andrzej Rostek

Ne néglige pas le rosaire que ta mère, Marie, t’a confié…

C’est chez la Vierge Marie que tu apprécieras le mieux la valeur d’une vie surnaturelle et d’une spiritualité profonde. Dans sa vie, aucun geste, aucune pensée, si minime soit-elle, qui ne soit inspirée par Jésus ; pas une seule de ses minutes qui soit vécue loin de lui. L’existence de la Vierge est toute faite d’intériorité. Chez elle, il n’y a aucune séparation entre l’action et la contemplation, car la contemplation imprègne l’action tandis que l’action naît de la contemplation.

Le rosaire est une chaîne de prières qui t’associera à elle. C’est aussi le film qui te rappellera toutes les étapes du chemin de l’espérance qu’elle a parcouru : sa tendresse à Bethléem, son tourment durant la fuite en Égypte, le silence et le labeur de l’atelier de Nazareth, sa ferveur au temple, son émotion devant la prédication de son fils, de saint Jean ; en bref, l’histoire de deux vies qui n’en sont qu’une, car le Seigneur a vécu en elle, et elle en lui. Ne néglige pas le rosaire que ta mère, Marie, t’a confié en te recommandant de vivre comme elle, avec elle, par elle et en elle.

François-Xavier Nguyen Van Thuan (1)

Extrait de Sur le chemin de l’espérance, Le Sarment, Fayard 1991 – p.167-175. Chapitre 35 – Notre Mère Marie, § 937 et 922 

(1)  Mgr François-Xavier Nguyen Van Thuan fut archevêque coadjuteur de Saïgon en 1975. Aussitôt arrêté par la police communiste, il passe 13 ans dans les geôles vietminh, dont 9 en isolement. Après sa libération, il sera président du Conseil Pontifical pour la Justice et la Paix. Créé cardinal par Jean-Paul II en 2001, il meurt le 16 septembre 2002. Il est aujourd’hui Vénérable.
Un livre excellent raconte sa vie en prison : Monseigneur Thuan face au communisme, paru aux éditions Tallandier. Son auteur est Anne Bernet.

Lectures de la messe du jour

Prions :
Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.

Source : une minute avec Marie

« Marie, la femme eucharistique »

© Shutterstotck/Thoom
© Shutterstotck/Thoom

« Marie, la femme eucharistique »

Au cours du Synode des Évêques de 2005, dédié à la Sainte Eucharistie, le Cardinal Jorge Mario Bergoglio (futur pape François) a offert cette réflexion sur le Saint Sacrement et la Sainte Vierge Marie :

Le peuple des fidèles croit en Marie comme un peuple sacerdotal. Ils joignent ensemble leur affection pour l’Eucharistie et leur affection pour la Vierge, notre Dame et Mère. A « l’école de Marie » (Rosarium Virginis Mariae, §1), la femme eucharistique, nous pouvons relire les passages dans lesquels Jean-Paul II voit en notre Dame la femme eucharistique, et il ne la voit pas seule, mais « en compagnie » (Actes 1,14) du Peuple de Dieu.

 Nous suivons ici cette tradition qui veut que, avec des nuances différentes, « ce qui est dit au sujet de Marie l’est aussi de chaque âme chrétienne et de l’Église toute entière » (Ecclesia de Eucharistia, §57). Le peuple des fidèles possède cette « attitude eucharistique » vraie qui est l’action de grâce et de louange.

Les fidèles se souviennent de Marie, et sont heureux qu’elle se souvienne d’eux, et ce mémorial d’amour est proprement eucharistique. A cet égard, je redis ce que Jean-Paul II a affirmé dans Ecclesia de Eucharistia, §58 « l’Eucharistie nous a été donnée afin que notre vie, comme celle de Marie, puisse complètement devenir un Magnificat ».

Cardinal Jorge Mario Bergoglio (Le Pape François), www.catholicculture.org

Prions :
Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.

Source : une minute avec Marie

Marie, l’Étoile polaire qui permit la découverte des Amériques

Statue et cathédrale de Colomb, Parque Colon, Saint-Domingue. © Shutterstock/Aleksandr Rybalko

Marie, l’Étoile polaire qui permit la découverte des Amériques

Le 20 avril 1493, Christophe Colomb se présente devant les rois d’Espagne, Ferdinand et Isabelle, aux portes de Barcelone. Auréolé par le succès de son expédition, le navigateur génois se met humblement à genoux devant eux et les rois, dans un geste sublime, tombent également à genoux. Tous les trois entonnent alors un Te Deum d’actions de grâces, remerciant Dieu pour le succès de l’expédition.

La Sainte Vierge était l’étoile polaire, a-t-on dit, de ces explorateurs et missionnaires.

Le 20 avril 1940, à Gênes, le Pape Pie XII pouvait à juste titre adresser ces paroles éloquentes pour l’anniversaire de cette rencontre :
 

« Génois, saluez en Christophe Colomb, non seulement le hardi navigateur qui a vaincu l’opposition de certains savants aussi bien que les fureurs de l’océan, mais qui fut aussi de plus un grand dévot de la Sainte Vierge. Il mit son expédition sous la protection de Marie et donna le nom de Santa Maria à sa caravelle. Il monte sur son navire ; il dit adieu à l’Europe étonnée et sceptique ; il s’aventure sur les flots redoutables et parvenu au terme de son voyage, il s’agenouille devant Jésus qui calme les tempêtes et devant Marie, l’étoile de la mer ».

Encyclopédie Maria

tome IV – Beauchesne 1956 – p.26

Lectures de la messe du jour

Prions :
Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.

Source : une minute avec Marie

Marie, comme Jésus est la source de l’humanisme chrétien

© Shutterstock/godongphoto

Marie, comme Jésus est la source de l’humanisme chrétien

L’humanisme chrétien part du Christ, qui révèle l’homme à l’homme.

L’humanisme chrétien part aussi de Marie, qui est un être uniquement humain. Quand nous pensons à Marie, il ne faut pas seulement penser à sa maternité virginale, mais à son engagement dans l’œuvre salvifique de Dieu : sa maternité virginale n’est qu’une forme particulière, éminente et propre à Marie, de l’engagement dans l’œuvre salvifique de Dieu dont elle est le modèle inspirateur pour tout homme.

À l’intérieur de l’humanisme chrétien, le cas particulier des femmes est lui aussi éclairé par la vision de Marie active, énergique et devancière.

Déjà Paul VI disait en 1967 aux femmes africaines (et à travers elles à toutes les femmes) : « À la femme africaine, aujourd’hui, on demande de prendre toujours conscience de sa dignité de personne, de sa mission de mère, de ses droits de participations à la vie sociale et au progrès de l’Afrique nouvelle (..)] L’Église invite les femmes d’Afrique, comme elle invite les femmes de partout et de tous les temps, à se regarder dans la Mère de Dieu, Marie, dont la vie, comme disait saint Ambroise, fut telle qu’elle peut être un modèle pour tous. »(1)

Jean Paul II développa encore bien davantage ce thème dans la lettre apostolique « Mulieris dignitatem » (sur la dignité de la femme) en 1988.

Encyclopédie Mariale

(1) Pape saint Paul VI, Message Africae Terrarum, 1967, § 36.

Prions :
Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.

Source : une minute avec Marie

Marie, par sa souveraine présence, remplit le ciel et la terre

iStock/Getty Images Plus/Tuna Tura

Marie, par sa souveraine présence, remplit le ciel et la terre

« Elle est par sa pureté immaculée la Reine élue par Dieu lui-même, la Reine aimée des Anges qui des hauteurs des Cieux règne sur tout l’univers des âmes et des mondes.

Par son titre de “Mère de Dieu”, elle est la Reine des docteurs. Par sa force d’âme, elle est la Reine des martyrs. Par sa justice et son amour, elle est la Reine de tous les saints et de tous les prédestinés.

Envahie dès le premier instant par les radieuses et vivifiantes clartés du Verbe, toute éveillée en sa foi ardente, son âme vierge aimante et pure entre en un regard infiniment plus profond et plus divin que celui des Chérubins et des Séraphins dans le mystère insondable du Christ dont elle sera la Mère vierge et sans tache.

Elle est l’âme la plus aimante et la plus aimée du Père après Jésus – et par conséquent la plus magnifiquement comblée des faveurs divines. Auprès d’elle, tous les anges et tous les saints réunis sont comme s’ils n’étaient pas, car sa souveraine présence remplit le ciel et la terre. »

Marthe Robin

Prends ma vie Seigneur du P. Peyret, p 113

Prions :

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Source : une minute avec Marie

Marie, la Vierge du Chemin : une compagne fidèle

CC BY 4.0/Jean-Paul Grandmont Détail de la Madonna della strada, église du Gesú, Rome.

Marie, la Vierge du Chemin : une compagne fidèle

L’un de mes chants marials préférés, Santa Maria del Cammino (sainte Marie du Chemin), n’est pas souvent chanté dans nos paroisses américaines, bien qu’une traduction existe. Par contre, il est très populaire en Italie, où je l’ai entendu pour la première fois – c’est pour cela que j’utilise l’orthographe italienne, et dans les communautés hispanophones des deux hémisphères.

Ce chant était utilisé par les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il témoigne d’une dévotion à la Madonna della Strada (ou del Cammino), généralement traduite par « Notre Dame du Chemin », ou « de la Route ».

L’image originale de la Madonna della Strada se trouve aujourd’hui à Rome, dans l’église du Gesú, l’église mère de la Compagnie de Jésus. Des scientifiques et des historiens de l’art ont étudié ce tableau de la Mère et l’Enfant et pensent qu’il s’agit d’une fresque du 13e ou du 14e siècle qui faisait autrefois partie d’un grand mur d’œuvres d’art aujourd’hui perdues ou détruites. Certaines légendes suggèrent que ce détail/fragment d’un chef-d’œuvre plus vaste a été miraculeusement sauvé de la destruction en flottant au gré des courants dans les rues de la ville après une inondation.

L’image est aujourd’hui accrochée à quelques pas de la tombe de saint Ignace de Loyola, qui lui vouait une grande dévotion. Comme elle l’a fait pendant des siècles, la main de Marie dans le coin inférieur droit est tendue, secourable, vers les innombrables chrétiens agenouillés devant elle pour demander sa puissante intercession.

L’hymne en italien et en espagnol rappelle aux pèlerins qui cheminent dans les détours de la vie qu’ils ont une compagne constante en Marie, la Vierge du Chemin. Les paroles nous rappellent que nous ne sommes jamais seuls, mais que nous ne devons pas non plus nous satisfaire du monde. En espagnol : « Aunque te digan algunos que nada puedes cambiar, lucha por un mundo nuevo, lucha por la verdad » Traduction : « Même si d’autres vous disent que vous ne pouvez rien changer, luttez pour un monde nouveau, luttez pour la vérité ».

L’hymne invoque la Sainte Mère pour qu’elle marche avec nous en tant que compagne et modèle de disciple, l’appelant à être présente dans nos joies et nos difficultés, nos aspirations et nos déceptions.

Adapté de : Michael M. Canaris – 20 mai 2023

Originaire de Collingswood, Michael M. Canaris, docteur en philosophie, enseigne à l’université Loyola de Chicago

www.catholicherald.org

Prions :

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Source : une minute avec Marie

Marie, notre meilleure alliée pour la mission

Notre Dame médaille miraculeuse couronnée
© Fred de Noyelle I Godong – Chapelle Notre-Dame-de-la-Médaille-miraculeuse.

Comment la Vierge Marie peut-elle m’aider à être missionnaire à ma façon ? Voici quelques pistes qui permettent à chaque chrétien, accompagné de Marie, de déployer ses meilleures cartes pour mieux se donner pleinement aux autres.

Vivre en étant disciple missionnaire, comme le demande le pape François, est loin d’être facile tous les jours. Rester avachi sur son canapé ou mener une vie trop chargée, les chrétiens oscillent souvent entre ces deux écueils. Or toutes ces situations peuvent nous écarter du chemin de la foi, de la charité et de l’espérance, chemin auquel nous sommes tous appelés !

Et pourtant, le Christ n’a-t-il pas mis sur notre route la plus grande des missionnaires ? Marie, celle qui a accueilli Jésus dans sa grande pureté et sa simplicité, a été chargée d’une mission de la plus haute importance : « porter celui qui porte tout”. Elle peut en ce sens devenir notre meilleure alliée. Mère de Jésus, Marie est également notre Mère du Ciel : se confier à elle est donc d’autant plus normal qu’elle veille sans cesse sur chacun de nous, ses enfants. C’est également dans les moments d’épreuves, lorsque l’on vit sa mission de baptisé dangereusement ou loin de nos habitudes, que sa présence est primordiale à nos côtés. En ces temps de pandémie et ce mois de mai, dédié à la Mère du Christ, laissons-nous enseigner par ses soins.

Apprendre à dire “oui”

Comme Marie a su dire “Oui” à l’ange Gabriel et au projet de Dieu, sachons nous aussi accepter ce que Dieu attend de nous. Être missionnaire, c’est se mettre à l’écoute du Seigneur, de Marie, et de notre prochain. Ayons, comme la Vierge Marie, ce courage de faire confiance et d’accueillir avec humilité et simplicité chaque petit événement qui arrive dans notre vie. Qu’ils soient heureux ou parfois moins réjouissants, ces moments sont porteurs d’un message d’espérance et d’amour du Seigneur.

VIERGE MARIE

Pour parvenir à bien contempler et accueillir le projet de Dieu dans notre vie, le silence intérieur est une clé essentielle. C’est ce silence de Marie, qui médite tout dans son cœur, que le chrétien est appelé à observer. Il permet de pouvoir dire et redire “oui” chaque jour au Seigneur. Un “oui” de joie et de simplicité. Se mettre dans les pas de Marie, c’est donc suivre son exemple vertueux en vivant selon une discipline particulière : la discipline de la joie !

Apprendre à prier avec Marie

On ne peut pas être missionnaire sans donner une grande importance à la prière dans sa vie. En effet, c’est elle qui va rythmer nos activités, nous donner de la joie, et même quelques coups de pouce en temps d’épreuve. Pourquoi alors ne pas se tourner vers Marie, la reine de l’intercession ? Soutien pour tous ceux qui se placent sous sa protection, la sainte Vierge intercède auprès de Jésus son fils en notre faveur et accompagne ceux qui lui sont dévoués. En récitant des “Je Vous salue Marie”, en priant fidèlement le chapelet, et même en prononçant l’Angélus, la foi d’un chrétien et son espérance vont grandissantes ! Car même dans les difficultés, Notre Dame accompagne et rassure par la prière. Quoi de mieux pour illuminer sa vie que de laisser entrer dans son cœur la tendresse de notre Mère du Ciel ?

Apprendre à prendre soin des autres

Marie porte un regard attendri sur chacun de ses enfants qu’elle prend sous son manteau. Elle sert la volonté de Dieu avec bienveillance. C’est avec amour qu’elle a élevé le petit Jésus pour qu’il remplisse sa mission sur Terre. À notre tour alors, en nous mettant à son exemple et en suivant ses pas, de prendre soin des autres. À nous, chrétiens baptisés de prendre soin de chaque vie comme d’un trésor et de l’aider à s’épanouir sous le regard attendrissant de Marie. Cette mission, très simple, est réalisable au quotidien, dans son travail ainsi qu’avec son entourage. En prenant les plus fragiles sous son manteau, le chrétien vit sa mission de baptisé en union avec Marie guidant ses pas : il observe cette discipline si belle que la Vierge porte en elle : celle de l’amour.

Source : ALETEIA, le 3 août 2023

Marie, ce « pont interreligieux » qui rassemble les fidèles de tous les continents

CC BY-SA 2.0/Vitor Oliveira. Notre-Dame-de-la-Conception à Lisbonne.

Marie, ce « pont interreligieux » qui rassemble les fidèles de tous les continents

Les spécialistes ont reconnu que les premiers Européens à arriver en Inde – en majorité par la voie terrestre – étaient en fait des missionnaires franciscains italiens, qui sont arrivés à Quilon (Kollam) sur la côte du Kerala au début du XIIIe siècle. Les frères mineurs ont probablement été les missionnaires et les explorateurs les plus audacieux du XIIIe siècle au cœur de l’Asie, en Chine et en Inde.

Les missionnaires qui débarquèrent en Asie encouragèrent la dévotion à la Vierge car ils faisaient partie d’ordres qui honorent la Vierge sous des aspects différents: l’Immaculée Conception pour les franciscains et les jésuites, la Vierge du Rosaire pour les dominicains. Ainsi, l’image de Marie exerça une influence considérable en Asie au cours du XVIe siècle et joua un rôle central dans la mission d’évangélisation et de civilisation de l’Église au cours des siècles suivants.

La dévotion à Notre-Dame des navigateurs, également connue sous le nom de Notre-Dame des marins, Nossa Senhora dos Navegantes, a commencé au XVe siècle chez les Européens, en particulier les navigateurs portugais, qui priaient pour rentrer chez eux sains et saufs. Cette dévotion s’est répandue dans toutes les colonies portugaises. On raconte qu’un navire portugais pris dans une tempête au sud de l’Inde aurait été sauvé en invoquant l’aide de Marie. L’église de Notre-Dame de la Santé a été construite à Velankanni (Inde) pour répondre au vœu des marins.

Par ailleurs, Notre-Dame de la Conception est devenue la patronne du royaume du Portugal en 1640. Après la perte de la suprématie commerciale des Portugais en Orient, la Compagnie britannique des Indes orientales prend le relais. Les Portugais sont partis, mais la Vierge Marie est restée : elle apparaissait dans différents endroits, dans la forêt (Notre-Dame de Lavang), dans des grottes (Goa Maria Sendangsono, Goa Maria Kerep) et sur la plage (Notre-Dame de Larantuka). Elle est intervenue dans des situations catastrophiques telles que les pestes, la famine (Notre-Dame de la Santé, Bangalore) et les naufrages (Notre-Dame de Bandel, Notre-Dame de Chindaaththirai).

Elle n’est pas seulement vénérée en Inde du Sud et en Asie du Sud-Est, mais aussi en Chine, au Japon et aux Philippines. En Asie, la dévotion populaire à la Vierge Marie transcende les affiliations religieuses et les cultures. Elle est vénérée par les hindous, les musulmans, les zoroastriens, les bouddhistes et les adeptes du taoïsme !

Dans un contexte intra-chrétien, Marie est parfois  considérée comme un obstacle à l’œcuménisme / la compréhension mutuelle entre catholiques et protestants, alors que dans de nombreux milieux inter-religieux, Marie est un pont qui rassemble les fidèles les plus divers.

Patrizia Granziera

Adapté de : www.ucanews.com

Prions :

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Source : une minute avec Marie

Marie, puis Jésus, apparaissent à une musulmane

iStock/Getty Images Plus/NAP74.

Marie, puis Jésus, apparaissent à une musulmane

Nahed Mahmoud Metwalli est issue d’une famille musulmane influente, farouchement hostile au christianisme et aux chrétiens. Directrice adjointe du principal établissement d’enseignement pour jeunes filles du Caire (4 000 élèves), dans le quartier de Zeitoun — non loin de la basilique édifiée après les apparitions mariales de 1968-69 — elle fait elle-même preuve d’une attitude particulièrement hostile et rigide à l’égard des jeunes chrétiennes – élèves et quelques membres du personnel — de son lycée. 

« Je croyais de mon devoir d’agir ainsi », confie-t-elle plus tard dans ses divers témoignages. Mais c’était sans compter sur le pouvoir aimant de ces chrétiennes, dont une en particulier, sa nouvelle secrétaire, qui avait réussi à nouer certains liens de sympathie avec elle. C’est d’ailleurs en sa présence, alors qu’elle ironise sur l’image de Marie que celle-ci porte en médaille, que Nahed voit apparaître devant elle la sainte Vierge, vêtue et voilée de bleu. Vision suivie, un autre jour, durant une nuit de doutes et d’insomnie, de celle du Christ lui-même qui dit à Nahed : « Sois en paix, tu auras une mission qui te sera révélée en temps voulu. »

Tout cela, sans avoir jamais lu l’Évangile ni même savoir qui était cet homme qui s’adressait à elle et qui ressemblait fort au Christ tel qu’il est décrit dans un passage de l’Apocalypse de saint Jean (4, 4). « Celui que tous ces vieillards attendaient est arrivé enfin et s’est dirigé vers le Trône, tandis que tous lui manifestaient un extraordinaire respect », a rapporté Nahed qui raconte alors avoir senti le besoin absolu de suivre Celui qui se dirigeait vers le Trône. Désormais assis sur le Trône, cet « homme » lui demande par trois fois : « Alors, Nahed, c’est fini ? C’est bien fini ? Tu es sûre ? » Un peu comme I’avait été demandé à Paul : « Pourquoi me persécutes-tu ? » Et Nahed, bouleversée, lui répond les trois fois : « Oui c’est bien fini ! »

Elle saura quelques jours plus tard que cet « homme » qu’elle n’avait jamais vu était le Christ, en le reconnaissant sur une photo du Saint Suaire de Turin : « C’est lui mais en beaucoup plus beau », dit-elle en voyant le portrait.

Sa conversion au christianisme est désormais enclenchée, scellée par son baptême, en 1988. Depuis, l’ancienne persécutrice est devenue objet de persécutions dans son pays. Elle a échappé  à plusieurs tentatives d’enlèvements et a fini par se réfugier en Europe sous un faux nom et se consacrer à l’évangélisation.

Adapté de : Aleteia

Prions :

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Source : une minute avec Marie

« Pour rester avec Lui, adressons-nous à sa Mère, Marie »

Unsplash/Ben White

« Pour rester avec Lui, adressons-nous à sa Mère, Marie »

Comme nous l’enseignent les Pères de l’Église, les tentations font partie de la « descente » de Jésus dans notre condition humaine, dans l’abîme du péché et de ses conséquences. Une « descente » que Jésus a parcourue jusqu’à la fin, jusqu’à la mort sur la Croix et les enfers de l’éloignement suprême de Dieu.

De cette façon, il est la main que Dieu a tendue à l’homme, à la brebis égarée pour la sauver. Comme l’enseigne saint Augustin, Jésus a pris nos tentations pour nous donner sa victoire. N’ayons donc pas peur d’affronter nous aussi le combat contre l’esprit du mal : l’important est que nous le fassions avec Lui, avec le Christ, le vainqueur.

Et pour rester avec lui, adressons-nous à sa Mère, Marie : invoquons-la avec une confiance filiale au moment de l’épreuve, et elle nous fera sentir la présence puissante de son Fils divin, pour repousser les tentations avec la parole du Christ et, ainsi, replacer Dieu au centre de notre vie.

Pape Benoît XVI

Extrait de l’Angelus du 17 février 2013

Prions :

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Source : une minute avec Marie