À l’approche de Noël, le Pape demande de faire avancer la cause de la paix

À l’approche de Noël, le Pape demande de faire avancer la cause de la paix

Ukraine, Israël et Palestine une nouvelle fois au cœur des pensées de François après la prière de l’Angélus du 10 décembre. «Serons nous capable de prendre des mesures concrètes en faveur de la paix?», demande le Successeur de Pierre.

Au terme de la prière de l’Angélus, en s’adressant à la foule nombreuse venue place Saint-Pierre admirer la crèche qui accueillera le Prince de la Paix, le Pape invite les fidèles à continuer à prier «pour les populations qui souffrent de la guerre».

«À l’approche de Noël, serons-nous capables, avec l’aide de Dieu, de prendre des mesures concrètes en faveur de la paix?», s’interroge le Souverain Pontife, admettant la difficulté face à des situation qui ont «des racines historiques profondes». Il invite à s’appuyer sur les témoignages des hommes et des femmes qui au cours de l’histoire, ont «œuvré avec sagesse et patience pour une coexistence pacifique». Il ne faut épargner aucun effort, estime François, «pour affronter et éliminer les causes des conflits».

Protéger les civils, les hôpitaux et les lieux de culte

Revenant sur la thématique des droits de l’homme, en ce 10 décembre, 75e anniversaire de l’adoption à Paris de la Déclaration universelle, l’évêque de Rome appelle une nouvelle fois à protéger les populations civiles souvent prises en étau entre les belligérants, à protéger aussi les lieux de culte, les hôpitaux, et à la libération des personnes retenues en otage.

Les pensées du Pape se tournent aussi vers l’Ukraine martyrisée, qui subit dans la région de Donetsk des assauts continus menés par les forces russes au sol et dans les airs. Le Souverain pontife ne dissimule pas non plus son inquiétude pour Israël et la Palestine, en guerre depuis plus de deux mois, et dont les combats et les bombardements sur Gaza et dans le sud de la bande n’épargnent ni les civils, ni les structures hospitalières, ni les lieux de culte, mosquées et églises. Au 65e jour de conflit, le Hamas annonce un bilan de près de 18 000 morts, et retient toujours 137 personnes en otage depuis son incursion terroriste du 7 octobre.

Source : VATICANNEWS, le 10 décembre 2023

L’appel à la paix du Pape François pour que les armes se taisent

A Kherson le 14 août après la frappe d'un missile russe.A Kherson le 14 août après la frappe d’un missile russe. (AFP or licensors)

L’appel à la paix du Pape François pour que les armes se taisent

A l’issue de la prière de l’Angélus ce mardi 15 août , l’évêque de Rome a lancé un nouvel appel pour que les combats cessent, en Ukraine en particulier, et que la voie du dialogue soit toujours privilégiée par les responsables politiques. 

Prenant la parole après la prière de l’Angélus en ce 15 août, le Pape François a une nouvelle fois tenu à lancer un appel pour que cessent les conflits qui déchirent la planète. «Aujourd’hui, nous confions à Marie montée au Ciel notre supplication pour la paix, en Ukraine et dans toutes les régions déchirées par la guerre  il y en a tant, malheureusement!» s’est désolé le Saint-Père devant les quelques 10 000 fidèles réunis sur la place Saint-Pierre en cette fête de l’Assomption. 

«Le vacarme des armes couvre les tentatives de dialogue, le droit à la force l’emporte sur la force du droit» a encore regretté le Pape, qui a néanmoins exhorté les fidèles à ne pas se décourager. «Continuons à espérer et à prier, car c’est Dieu, c’est Lui qui guide l’histoire, qui nous écoute», a conclu François. 

Ce mardi 15 août des frappes nocturnes russes ont visé les villes de Lviv et Loutsk, dans l’ouest de l’Ukraine, et ont fait au moins trois morts selon des responsables locaux. Plusieurs personnes blessées ont par ailleurs été hospitalisées.

Source : VATICANNEWS, le 15 août 2023

Le Pape François: être leaders pour la paix, une grande responsabilité

Le pape François reçoit les leaders pour la paixLe pape François reçoit les leaders pour la paix (ANSA)

Le Pape François: être leaders pour la paix, une grande responsabilité

«Être un Leader pour la Paix dans la période que nous traversons est une grande responsabilité». Ce sont les mots du Pape François devant les membres de l’ONG Leaders pour la Paix ce vendredi 2 décembre au Vatican. François a manifesté sa reconnaissance à l’association pour son engagement au service de la paix. 

Jacques Ngol,SJ – Cité du Vatican

Le Pape François a reçu en audience les membres de l’ONG Leaders pour la Paix ce vendredi au Vatican. Dans un message adressé aux membres de cette organisation, le Pape a insisté sur l’importance de militer pour la construction d’une paix réelle, une paix qui peut conduire à mettre fin à la guerre dont souffre notre humanité.

Être leaders pour la paix

«Être un Leader pour la Paix dans la période que nous traversons est une grande responsabilité et pas seulement un engagement», a affirmé le Pape au début de son message. Poursuivant son discours, le Souverain Pontife a invité à prendre conscience que «la famille humaine, menacée par la guerre, court un danger plus grand encore», déplorant «le manque de volonté de construire la paix». François rappelle aux membres des Leaders pour la Paix que «face à la guerre, faire taire les armes est le premier pas à accomplir», les encourageant à l’exercice de leur mission de promotion de la paix.

Le deuxième pas à accomplir, souligne le Pontife, c’est de «reconstruire le présent et l’avenir de la coexistence, des institutions, des structures et des services». Car, «la paix requiert des formes de réconciliation, des valeurs partagées et – chose indispensable – des parcours d’éducation et de formation», a-t-il insisté. Pour construire la paix, il est nécessaire d’aller au-delà de ce que l’on conçoit, de ce que l’on pense être juste ou de ses convictions. «Construire la paix nous demande d’être créatifs, de dépasser si nécessaire les schémas habituels des relations internationales», a confié François. Aussi, le Pape a exhorté ces leaders à s’inscrire dans une logique d’opposition à «ceux qui confient à la guerre le rôle de résoudre les différends entre États et à l’intérieur des États, ou qui pensent même réaliser par la force les conditions de justice nécessaires à la coexistence entre les peuples». Pour le successeur de Pierre, «le sacrifice de vies humaines, les souffrances de la population, la destruction aveugle de structures civiles, la violation du principe d’humanité ne sont pas des effets secondaires de la guerre, ce sont des crimes internationaux». 

Le courage et la médiation socles de la paix

«Négocier, faire de la médiation et engager la conciliation demande du courage» à plusieurs niveaux, a reconnu le Saint-Père: «le courage de ne pas se sentir supérieur aux autres; le courage de s’attaquer aux causes du conflit, en abandonnant intérêts et projets d’hégémonie; le courage de dépasser la catégorie d’ennemi, pour devenir des bâtisseurs de la fraternité universelle qui trouve sa force dans la diversité et son unité dans les aspirations communes à toute personne». Pour l’évêque de Rome, l’unique moyen de mettre fin aux hostilités de la guerre pour parvenir à la paix, c’est cette ouverture courageuse à la médiation et aux négociations, dans un dialogue franc, car «le recours aux armes pour résoudre les conflits est un signe de faiblesse et de fragilité». 

Le Pape a également insisté sur l’urgence de construire «non pas une paix théorique, mais un espoir de vie». Dans le défi de la construction de la paix se trouve la possibilité de construire une société équilibrée. En effet, «construire la paix signifie initier et soutenir des processus de développement pour éradiquer la pauvreté, vaincre la faim, garantir la santé et les soins, sauvegarder la maison commune, promouvoir les droits fondamentaux et surmonter les discriminations causées par la mobilité humaine», a-t-il expliqué. Agissant ainsi , «la paix deviendra synonyme de dignité pour chacun de nos frères et sœurs», a conclu le Pape François.

Source : VATICANNEWS, le 2 décembre 2022