17.12.2025 – SAINT DU JOUR

St Jean de Matha

Saint Jean De Matha
Prêtre et fondateur des Trinitaires 
(1160-1213)

Jean de Matha, originaire d’une illustre famille, en Provence, fut consacré au Seigneur par un vœu, dès sa naissance. Il brilla, tout jeune encore, par le divin instinct de la charité. On le voyait distribuer aux pauvres l’argent que ses parents lui donnaient pour ses menus plaisirs, et tous les vendredis il allait servir les malades dans les hôpitaux ; là, il pansait leurs plaies et leur procurait tous les secours qui étaient en son pouvoir. C’est par cette conduite admirable, il y a lieu de le croire, que le pieux jeune homme mérita de devenir le père d’un grand ordre de charité.

Le jour où il fut élevé au sacerdoce, une colonne de feu reposa sur la tête du nouveau prêtre et manifesta l’onction du Saint-Esprit qui opérait dans son âme. Le bruit de ce prodige s’étant répandu, une nombreuse assemblée assista à sa première messe. Au moment de la consécration, lorsque Jean élevait l’hostie, on vit le visage du saint resplendir d’une lumière surnaturelle et ses yeux se fixer au dessus de l’autel sur un spectacle invisible aux assistants. « J’ai vu, dit-il plus tard, un ange tout blanc, avec un vêtement brillant, portant sur la poitrine une croix de couleur rouge et bleue ; ses bras se croisaient, et il présentait les mains à deux captifs, l’un chrétien et l’autre maure ; ils étaient à ses pieds dans la posture de suppliants.»

C’était l’annonce claire de l’œuvre qu’il devait établir ; il fut, en effet, le fondateur de l’Ordre de la Sainte-Trinité pour la rédemption des captifs, dont les religieux portèrent le costume indiqué par la vision.

Qui dira tout ce que le saint eut à souffrir dans son pénible apostolat ? « Si je n’ai pas le bonheur d’être martyr, disait-il souvent, puissé-je au moins rester chez les barbares, comme esclave, pour mes frères ! »

Dieu seconda plus d’une fois son zèle par des miracles. Un jour que les habitants de Tunis voulaient l’empêcher de ramener en Europe les nombreux captifs qu’il avait rachetés, il se prosterna et invoqua Marie ; puis, à la grande stupéfaction des infidèles, étendit son manteau en guise de voile sur le navire. Celui-ci, sans rames, sans voiles, sans gouvernail, vogua bientôt en pleine mer et aborda en moins de deux jours à Ostie.

Jean de Matha mourut à Rome, usé de fatigues, dans la pauvreté et la pénitence, mais chargé d’œuvres et de mérites. La pauvre petite cellule qu’il sanctifia par ses dernières années et par sa mort a été conservée jusqu’à ce jour.

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Saint Jean De Matha priez pour nous !

17.12.2025 – ÉVANGILE DU JOUR

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 1,1-17. 

Généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d’Abraham :
Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères,
Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram,
Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone,
Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé,
Jessé engendra le roi David. 

David, de son union avec la femme d’Ourias, engendra Salomon,
Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa,
Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias,
Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias,
Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias,
Josias engendra Jékonias et ses frères à l’époque de l’exil à Babylone.
Après l’exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel,
Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor,
Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud,
Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob,
Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.
Le nombre total des générations est donc : depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations ; depuis David jusqu’à l’exil à Babylone, quatorze générations ; depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ, quatorze générations.

Louer et partager la parole de Dieu !

COMMENTAIRE :

Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208)

évêque, théologien et martyr

Contre les hérésies, IV,  20, 4-5 ; SC 100 (trad. SC p. 635)

« Voici le livre de la genèse de Jésus Christ »

            Il n’y a qu’un seul Dieu, qui par son Verbe, sa Parole, sa Sagesse, a fait et harmonisé toutes choses. Lui le Créateur, il a donné ce monde au genre humain… Selon sa grandeur, il est inconnu de tous les êtres faits par lui, car personne n’a scruté son origine… Cependant, selon son amour, il est connu de tous temps grâce à celui par qui il a créé toutes choses (Rm 1,20) ; celui-ci n’est autre que son Verbe, notre Seigneur Jésus Christ, qui, dans les derniers temps, s’est fait homme parmi les hommes afin de rattacher la fin au commencement, c’est-à-dire l’homme à Dieu.             Voilà pourquoi les prophètes, après avoir reçu de cette même Parole le don de la prophétie, ont prêché à l’avance sa venue selon la chair, par laquelle la communion de Dieu et de l’homme a été réalisée selon le bon plaisir du Père. Dès le commencement, en effet, le Verbe a annoncé que Dieu serait vu des hommes, qu’il vivrait et converserait avec eux sur la terre (Ba 3,38), et qu’il se rendrait présent à l’ouvrage qu’il avait modelé, pour le sauver… Les prophètes annonçaient donc d’avance que Dieu serait vu des hommes, conformément à ce que dit aussi le Seigneur : « Bienheureux les cœurs purs, parce qu’ils verront Dieu » (Mt 5,8). Certes, selon sa grandeur et sa gloire inexprimable, « nul homme ne peut voir Dieu et vivre » (Ex 33,20), car le Père est insaisissable. Mais selon son amour, sa bonté envers les hommes et sa toute-puissance, il va jusqu’à accorder à ceux qui l’aiment le privilège de voir Dieu… car « ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu » (Lc 18,27).

LECTURES :

Livre de la Genèse 49,1-2.8-10. 

En ces jours-là, Jacob appela ses fils et dit : « Assemblez-vous ! Je veux vous dévoiler ce qui vous arrivera dans les temps à venir.
Rassemblez-vous, écoutez, fils de Jacob, écoutez Israël, votre père.
Juda, à toi, tes frères rendront hommage, ta main fera plier la nuque de tes ennemis et les fils de ton père se prosterneront devant toi.
Juda est un jeune lion. Tu remontes du carnage, mon fils. Il s’est accroupi, il s’est couché comme un lion ; ce fauve, qui le fera lever ?
Le sceptre royal n’échappera pas à Juda, ni le bâton de commandement, à sa descendance, jusqu’à ce que vienne celui à qui le pouvoir appartient, à qui les peuples obéiront. »

Psaume 72(71),1-2.3-4.7-8.17. 

R/ En ces jours-là fleurira la justice, grande paix jusqu’à la fin des temps. (Ps 71, 7)

Dieu, donne au roi tes pouvoirs, 
à ce fils de roi ta justice.
Qu’il gouverne ton peuple avec justice, 
qu’il fasse droit aux malheureux !

Montagnes, portez au peuple la paix, 
collines, portez-lui la justice !
Qu’il fasse droit aux malheureux de son peuple, 
qu’il sauve les pauvres gens, qu’il écrase l’oppresseur !

En ces jours-là, fleurira la justice, 
grande paix jusqu’à la fin des lunes !
Qu’il domine de la mer à la mer, 
et du Fleuve jusqu’au bout de la terre !

Que son nom dure toujours ; 
sous le soleil, que subsiste son nom !
En lui, que soient bénies toutes les familles de la terre ; 
que tous les pays le disent bienheureux !

Pour « avancer en sécurité à travers les dangers de ce monde »

Pour « avancer en sécurité à travers les dangers de ce monde »

En France, le culte de la Vierge noire Notre Dame de Bonne Délivrance remonte au Moyen-Âge. La statue se trouve depuis 1910 dans la chapelle des sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve à Neuilly-sur-Seine, où se perpétue le pèlerinage autrefois fréquenté entre autres par saint Dominique, saint François de Sales et saint Jean Bosco.

Les fidèles l’invoquent pour « avancer en sécurité à travers les dangers de ce monde ». Elle est priée pour les prisonniers, les futures mères, les personnes soumises à la tentation.

Cette fête fut instituée par la Sacrée Congrégation des Rites en 1874.

Source : Liturgie des Saints du diocèse de Nanterre 

nominis.cef.fr

Lectures de la messe du jour

Prions :
Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.

Source : une minute avec Marie

16.12.2025 – SAINTE DU JOUR

Sainte Adélaïde
Impératrice du Saint Empire 
(† 999)

Elle était à la fois reine d’Italie, reine d’Allemagne et elle sera la première en date des impératrices du Saint Empire-Romain Germanique à la suite de son mariage avec Othon Ier, lorsqu’elle fut veuve du roi d’Italie. 

À la mort d’Othon Ier, elle exerça la régence pendant cinq ans, durant l’enfance d’Othon II. Puis à nouveau pendant la minorité d’Othon III. Ce fut pour elle, des périodes difficiles, pleines de souffrances et d’épreuves. Mais sa force de caractère et sa bonté, puisées dans sa foi, surmontèrent tous les obstacles. Elle montra toutes les qualités d’un chef d’État dans la justice de sa charge et toutes les vertus chrétiennes dans sa charité attentive aux pauvres.

Elle consacra les trois dernières années de sa vie à promouvoir le bien de l’Église et des pauvres. Elle se montra le ferme appui de la culture occidentale en favorisant le monachisme clunisien. Elle mourut à Seltz, près de Strasbourg, lors d’un voyage qu’elle effectuait dans l’un des nombreux monastères qu’elle avait fondés.

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Sainte Adélaïde priez pour nous !