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19.12.2025 – PRÉDICATION 3 DU 4ÈME DIMANCHE DE L’AVENT PAR LE PÈRE ROBERTO PASOLINI

Le père Roberto Pasolini, O.F.M. Cap., prédicateur de la Maison pontificale, propose les vendredis de l’Avent une prédication pour se préparer à Noël. Cette année, le thème proposé est : « En attendant et en hâtant la venue du jour de Dieu (2 P 3,12) ».

Un sanctuaire national américain jumeau de celui de Notre-Dame de Walsingham en Angleterre

Un sanctuaire national américain jumeau de celui de Notre-Dame de Walsingham en Angleterre

« Lorsque vous partez en pèlerinage, les cœurs doivent changer. Quelque chose doit changer pour qu’un pèlerinage soit fructueux. » Tel est le message de sœur Camilla Oberding, COLW (Community of Our Lady of Walsingham), à tous ceux qui se rendent au sanctuaire marial de Notre-Dame de Walsingham, dans l’est de l’Angleterre.

Sœur Camilla a été rejointe par deux de ses consœurs de la Communauté Notre-Dame de Walsingham à Williamsburg, en Virginie aux États-Unis, le 24 septembre 2025, pour donner une conférence au sanctuaire national américain Notre-Dame de Walsingham, situé dans la capitale coloniale de la Virginie. Sœur Camilla est elle-même la fondatrice de la communauté anglaise.

Le sanctuaire anglais de Walsingham s’inscrit dans une histoire millénaire de dévotion mariale qui remonte à l’Angleterre rurale. La tradition a traversé des siècles de répression et de déclin avant de connaître un renouveau à la fin du XIXe siècle, avec un regain de dévotion à Marie à Walsingham, qui s’étend aujourd’hui à son sanctuaire jumeau en Virginie, site de la première colonie anglaise permanente en Amérique du Nord.

Le sanctuaire de Walsingham en Angleterre remonte au XIe siècle, lorsque, selon la tradition, la Sainte Mère est apparue à la noble Richeldis de Faverches et lui a montré une vision de la maison de Nazareth où l’Annonciation a eu lieu. La Vierge Marie demanda à Richeldis de construire une réplique de la maison de Nazareth à Walsingham ; celle-ci aurait été érigée miraculeusement en une nuit pendant que la noble dame priait, les ouvriers présents sur le chantier déclarant que la structure était « parfaitement assemblée et d’une qualité bien supérieure à leur propre savoir-faire ».

Un prieuré fut ensuite construit sur le site ; il fut un lieu de dévotion sacrée pendant plusieurs centaines d’années, jusqu’à ce que la Réforme anglaise sous Henri VIII entraîne sa destruction. Le site tomba en désuétude pendant des siècles après sa destruction. Au XIXe et au XXe siècle, cependant, la chapelle Sainte-Catherine-d’Alexandrie, située à proximité, devint le lieu d’une dévotion renouvelée à l’apparition de Walsingham. Cette chapelle est aujourd’hui un sanctuaire national et la basilique Notre-Dame de Walsingham.

Aux États-Unis, le sanctuaire de Williamsburg, quant à lui, a vu le jour lorsqu’un prêtre de Virginie, le père Thomas Walsh, a contribué à lancer la dédicace d’une petite chapelle du College of William and Mary à la Vierge  de Walsingham en 1942. Le Père Walsh était connu aux États-Unis pour sa grande dévotion à Notre Dame de Walsingham.

Sœur Catherine Williams, qui s’est également rendue au sanctuaire de Williamsburg avec ses consœurs, a déclaré que la communauté existe en tant que « famille ecclésiale de vie consacrée ». « Nous passons trois heures par jour en prière. Nous menons également une vie d’apostolat. Nous organisons des missions paroissiales et nous sommes engagés dans un large éventail d’apostolats. » Il est également prévu d’accueillir des prêtres et des frères dans la communauté, a-t-elle ajouté.

Daniel Payne, 24 septembre 2025

Catholic News Agency

Lectures de la messe du jour

Prions :


Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.

Source : une minute avec Marie

19.12.2025 – SAINT DU JOUR

St Anastase Ier

Saint Anastase Ier
39e pape de 399 à 401

Anastase, naît à Rome dans la famille des Massimi, est pape du 27-11-399 au 19-12-401.
 Il condamne les doctrines d’Origène et les donatistes ; plus modéré que Jérôme contre Origène, il se montre plus ferme envers les donatistes de l’Église en Afrique.
Il censure les ouvrages qui ne correspondent pas à la cosmologie chrétienne (la censure chrétienne sera souvent appelée “anastasie”).

Cependant, il est un homme de conciliation et se montre très attentif au retour paisible des chrétiens qui, devant la persécution, ont cédé par faiblesse : il y a quelques lettres qui témoignent de cette miséricorde très fraternelle. Il réconcilie les Églises de Rome et d’Antioche. 

Anastase combattit les disciples d’une secte qui pratiquait des rites hétérodoxes et décida que les prêtres devaient se lever et tenir la tête inclinée durant la lecture de l’Évangile.
Il meurt le 19 décembre 401. Il est enterré à Rome, sur la via Ostiense, au-dessus des catacombes de Saint-Pontien. Son fils lui succède sur le trône de Pierre : Innocent Ier.

Homme de très riche pauvreté, dit saint Jérôme, et d’ardeur apostolique, qui, dans un bref pontificat, s’opposa fermement aux doctrines hérétiques. (M.R.)
Saint Anastase Ier est fêté le 19 décembre.

Sources principales : wikipédia.org (« Rév. x gpm »).  

Saint Anastase Ier priez pour nous !

19.12.2025 – ÉVANGILE DU JOUR

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,5-25. 

Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre du groupe d’Abia, nommé Zacharie. Sa femme aussi était descendante d’Aaron ; elle s’appelait Élisabeth.
Ils étaient l’un et l’autre des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur de façon irréprochable.
Ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth était stérile et, de plus, ils étaient l’un et l’autre avancés en âge.
Or, tandis que Zacharie, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu,
il fut désigné par le sort, suivant l’usage des prêtres, pour aller offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur.
Toute la multitude du peuple était en prière au dehors, à l’heure de l’offrande de l’encens.


L’ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel de l’encens.
À sa vue, Zacharie fut bouleversé et la crainte le saisit.
L’ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.
Tu seras dans la joie et l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance,
car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ;
il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ;
il marchera devant, en présence du Seigneur, avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le cœur des pères vers leurs enfants, ramener les rebelles à la sagesse des justes, et préparer au Seigneur un peuple bien disposé. »


Alors Zacharie dit à l’ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, en effet, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. »
L’ange lui répondit : « Je suis Gabriel et je me tiens en présence de Dieu. J’ai été envoyé pour te parler et pour t’annoncer cette bonne nouvelle.
Mais voici que tu seras réduit au silence et, jusqu’au jour où cela se réalisera, tu ne pourras plus parler, parce que tu n’as pas cru à mes paroles ; celles-ci s’accompliront en leur temps. »
Le peuple attendait Zacharie et s’étonnait qu’il s’attarde dans le sanctuaire.
Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent que, dans le sanctuaire, il avait eu une vision. Il leur faisait des signes et restait muet.
Lorsqu’il eut achevé son temps de service liturgique, il repartit chez lui.
Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth conçut un enfant. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait :
« Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, en ces jours où il a posé son regard pour effacer ce qui était ma honte devant les hommes. »

Acclamons et partageons la parole de Dieu !

COMMENTAIRE :

Jean Tauler (v. 1300-1361)

dominicain à Strasbourg

Sermon pour la fête de Noël (trad. Cerf 1991, p.15s)

« Voici que tu devras garder le silence »

      À Noël nous fêtons une triple naissance… La première et la plus sublime naissance est celle du Fils unique engendré par le Père céleste dans l’essence divine, dans la distinction des personnes. La seconde naissance est celle qui s’accomplit par une mère qui dans sa fécondité a gardé la pureté absolue de sa chasteté virginale. La troisième est celle par laquelle Dieu, tous les jours et à toute heure, naît en vérité, spirituellement, par la grâce et l’amour, dans une bonne âme…       Pour cette troisième naissance, il ne doit rester en nous qu’une recherche simple et pure de Dieu sans plus aucun désir d’avoir quoi que ce soit qui nous soit propre…, avec la seule volonté d’être à lui, de lui faire place de la façon la plus élevée, la plus intime avec lui, pour qu’il puisse accomplir son œuvre et naître en nous sans que nous y mettions d’obstacle… C’est pourquoi saint Augustin nous dit : « Vide-toi pour que tu puisses être rempli ; sors afin de pouvoir entrer », et ailleurs : « Âme noble, noble créature, pourquoi cherches-tu en dehors de toi ce qui est en toi, tout entier, de la façon la plus vraie et la plus manifeste ? Et puisque tu participes à la nature divine, que t’importent les choses créées et qu’as-tu donc à faire avec elles ? » Si l’homme préparait ainsi la place au fond de lui-même, Dieu, sans aucun doute, serait obligé de le remplir et complètement ; sinon, le ciel se romprait plutôt pour remplir ce vide. Dieu ne peut pas laisser les choses vides ; ce serait contraire à sa nature, à sa justice.       C’est pourquoi tu dois te taire ; alors le Verbe de cette naissance, la Parole de Dieu, pourra être prononcé en toi et tu pourras l’entendre. Mais comprends bien que si tu veux parler, lui doit se taire. On ne peut mieux servir le Verbe qu’en se taisant et en écoutant. Si donc tu sors complètement de toi-même, Dieu entrera tout entier ; autant tu sors, autant il entre, ni plus ni moins.    

LECTURES :

Livre des Juges 13,2-7.24-25a. 

En ces jours-là, il y avait un homme de Soréa, du clan de Dane, nommé Manoah. Sa femme était stérile et n’avait pas eu d’enfant.
L’ange du Seigneur apparut à cette femme et lui dit : « Tu es stérile et tu n’as pas eu d’enfant.
Mais tu vas concevoir et enfanter un fils. Désormais, fais bien attention : ne bois ni vin ni boisson forte, et ne mange aucun aliment impur,
car tu vas concevoir et enfanter un fils. Le rasoir ne passera pas sur sa tête, car il sera voué à Dieu dès le sein de sa mère. C’est lui qui entreprendra de sauver Israël de la main des Philistins. »
La femme s’en alla dire à son mari : « Un homme de Dieu est venu me trouver ; il avait l’apparence d’un ange de Dieu tant il était imposant. Je ne lui ai pas demandé d’où il venait, et il ne m’a pas fait connaître son nom.
Mais il m’a dit : “Tu vas devenir enceinte et enfanter un fils. Désormais ne bois ni vin ni boisson forte, et ne mange aucun aliment impur, car l’enfant sera voué à Dieu dès le sein de sa mère et jusqu’au jour de sa mort !” »
La femme enfanta un fils, et elle lui donna le nom de Samson. L’enfant grandit, le Seigneur le bénit,
et l’Esprit du Seigneur commença à s’emparer de lui.

Psaume 71(70),1-2.3.5a.6.16.17. 

R/ Je n’ai que ta louange à ma bouche, tout le jour, ta splendeur. (Ps 70, 8a)

En toi, Seigneur, j’ai mon refuge : 
garde-moi d’être humilié pour toujours.
Dans ta justice, défends-moi, libère-moi, 
tends l’oreille vers moi, et sauve-moi.

Sois le rocher qui m’accueille, 
toujours accessible ; 
tu as résolu de me sauver : 
ma forteresse et mon roc, c’est toi !

Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance,
toi, mon soutien dès avant ma naissance,
tu m’as choisi dès le ventre de ma mère ; 
tu seras ma louange toujours !

Je revivrai les exploits du Seigneur 
en rappelant que ta justice est la seule.
Mon Dieu, tu m’as instruit dès ma jeunesse, 
jusqu’à présent, j’ai proclamé tes merveilles.