17.02.2023 – ÉVANGILE DU JOUR

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 8,34-38.9,1.

En ce temps-là, appelant la foule avec ses disciples, Jésus leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.


Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera.
Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier si c’est au prix de sa vie ?
Que pourrait-il donner en échange de sa vie ?
Celui qui a honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges. »
Et il leur disait : « Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu venu avec puissance. »

Acclamons et partageons la parole de Dieu !

COMMENTAIRE :

Saint Charles de Foucauld (1858-1916)

ermite et missionnaire au Sahara

Quelques lettres (Écrits spirituels de Charles de Foucauld, ermite au Sahara, apôtre des touaregs ; Éd. J. de Gigord, 1964 ; p. 178-179)

« Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive »

Tâchons de ne faire qu’un avec Jésus, de reproduire Sa vie dans la nôtre, de crier Sa doctrine sur les toits par nos pensées, nos paroles et nos actions, de Le faire régner en nous, vivre en nous ! Il entre en nous si souvent dans la Sainte Eucharistie ! qu’Il établisse en nous Son royaume !… S’Il nous donne des joies, acceptons-les avec reconnaissance ; le Bon Pasteur nous donne ces douces herbes pour nous fortifier et nous rendre capables de Le suivre ensuite dans des chemins arides… S’Il nous donne des croix, baisons-les : « bona Crux » c’est la grâce des grâces, c’est marcher plus que jamais la main dans la main de Jésus, c’est Le soulager en portant Sa croix comme Simon le Cyrénéen ; c’est notre Bien-Aimé qui nous invite à Lui déclarer et à Lui prouver notre amour… Peines de l’âme, souffrances du corps, « réjouissons-nous et tressaillons de joie » (Lc 6,23) : Jésus nous appelle, nous dit de Lui dire que nous L’aimons, et de le Lui répéter aussi longtemps que dure notre souffrance… Toute croix, grande ou petite, toute contrariété même, c’est un appel du Bien-Aimé, Il nous demande une déclaration d’amour, et une déclaration durant aussi longtemps que la croix… (…) Votre Volonté, mon frère Jésus, et non la nôtre… Nous, nous ne voulons pas plus penser à nous que si nous n’existions pas : nous ne penserons qu’à Vous, notre Époux Bien-Aimé. Nous ne demandons rien pour nous, nous Vous demandons Votre gloire : « Que Votre Nom soit sanctifié, que Votre règne arrive, que Votre volonté soit faite » en tous Vos enfants, en tous les hommes ; qu’elle le soit en nous ; que nous Vous glorifions le plus possible pendant notre vie… que nous fassions Votre volonté… que nous consolions le plus possible Votre Cœur… C’est tout ce que nous voulons, c’est tout ce qu’il nous faut…

LECTURES :

Livre de la Genèse 11,1-9.

Toute la terre avait alors la même langue et les mêmes mots.
Au cours de leurs déplacements du côté de l’orient, les hommes découvrirent une plaine en Mésopotamie, et s’y établirent.
Ils se dirent l’un à l’autre : « Allons ! Fabriquons des briques et mettons-les à cuire ! » Les briques leur servaient de pierres, et le bitume, de mortier.
Ils dirent : « Allons ! Bâtissons-nous une ville, avec une tour dont le sommet soit dans les cieux. Faisons-nous un nom, pour ne pas être disséminés sur toute la surface de la terre. »
Le Seigneur descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâties.
Et le Seigneur dit : « Ils sont un seul peuple, ils ont tous la même langue : s’ils commencent ainsi, rien ne les empêchera désormais de faire tout ce qu’ils décideront.
Allons ! Descendons, et là, embrouillons leur langue : qu’ils ne se comprennent plus les uns les autres. »
De là, le Seigneur les dispersa sur toute la surface de la terre. Ils cessèrent donc de bâtir la ville.
C’est pourquoi on l’appela Babel, car c’est là que le Seigneur embrouilla la langue des habitants de toute la terre ; et c’est de là qu’il les dispersa sur toute la surface de la terre.

La Tour de Babel vue par Pieter Brueghel l’Ancien au xvie

Psaume 33(32),10-11.12-13.14-15.

Le Seigneur a déjoué les plans des nations,
anéanti les projets des peuples.
Le plan du Seigneur demeure pour toujours,
les projets de son cœur subsistent d’âge en âge.

Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu’il s’est choisie pour domaine !
Du haut des cieux, le Seigneur regarde :
il voit la race des hommes.

Du lieu qu’il habite, il observe
tous les habitants de la terre,
lui qui forme le cœur de chacun,
qui pénètre toutes leurs actions.

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