C’est un 18 février que la Vierge Marie lui dit : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l’autre. » : cette date a été retenue pour la commémoration en France.
Par contre, le Martyrologe Romainet d’autres pays la commémorent le 16 avril (dies natalis).
Bernadette avait quatorze ans lorsqu’elle vit pour la première fois la Vierge.
Fille aînée d’une famille de meuniers que l’arrivée des moulins à vapeur jettera dans une extrême pauvreté, Bernadette Soubirous est accueillie en janvier 1858 à l’Hospice de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première communion.
En février 1858, alors qu’elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, la Vierge Marie lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes.
Dix-huit apparitions auront ainsi lieu entre février et juillet 1858. Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains.
En juillet 1866, voulant réaliser son désir de vie religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées.
Elle meurt le 16 avril 1879 à trente-cinq ans.
Elle est béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933, par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939). Son corps retrouvé intact, repose depuis 1925, dans une châsse en verre dans la chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs, se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette.
C’est un 18 février que la Vierge Marie lui dit : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l’autre. » : cette date a été retenue pour la commémoration en France.
Par contre, le Martyrologe Romainet d’autres pays la commémorent le 16 avril (dies natalis).
Bernadette avait quatorze ans lorsqu’elle vit pour la première fois la Vierge.
Fille aînée d’une famille de meuniers que l’arrivée des moulins à vapeur jettera dans une extrême pauvreté, Bernadette Soubirous est accueillie en janvier 1858 à l’Hospice de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première communion.
En février 1858, alors qu’elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, la Vierge Marie lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes.
Dix-huit apparitions auront ainsi lieu entre février et juillet 1858. Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains.
En juillet 1866, voulant réaliser son désir de vie religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées.
Elle meurt le 16 avril 1879 à trente-cinq ans.
Elle est béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933, par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939). Son corps retrouvé intact, repose depuis 1925, dans une châsse en verre dans la chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs, se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette.
Sainte Bernadette Soubirous (7 janvier 1844-16 avril 1879), dont c’est, ce vendredi 18 février 2022, la mémoire liturgique, repose, intacte, derrière un voile de verre, dans la chapelle de la maison mère des sœurs de la Charité de Nevers, en Bourgogne, à quelque 260 kilomètres au sud-est de Paris, elle qui a été toute sa vie un « exemple de force humble et souriante », comme a pu le dire saint Jean XXIII.
La béatification et la canonisation
Une vraie énigme pour la science que ce doux visage comme endormi en Dieu, que ce corps resté flexible, de celle qui a été favorisée de dix-huit apparitions de la Vierge Marie à Lourdes, du 11 février au 16 juillet 1856, à la grotte de Massabielle, à Lourdes, alors qu’elle avait quatorze ans.
Bernadette est arrivée au couvent Saint-Gildard de Nevers à 22 ans, le 7 juillet 1866. Elle y recevra le nom de Sœur Marie-Bernard et elle fera sa profession religieuse le 30 octobre de l’année suivante, après un noviciat marqué par un aggravation de son asthme qui la conduit aux portes de la mort et dont elle réchappe après avoir reçu le sacrement des malades. Elle sera elle-même ensuite aide-infirmière et aide-sacristine.
Elle traversera une épreuve morale avec la publication d’un récit des apparitions non conforme à la vérité, qu’elle devra défendre, malgré son désir de silence.
A partir de 1875 sa santé sera définitivement atteinte, une tuberculose venant s’ajouter à son asthme. Cela ne l’empêchera pas de prononcer ses voeux définitifs le 22 septembre 1878.
Elle s’éteint, des suites d’une pneumonie, à l’infirmerie Sainte-Croix le 16avril 1879, à 15 h 30, à l’âge de 35 ans, après avoir fait ôter toutes les images pieuses de sa chambre pour ne conserver qu’un crucifix.
Le cardinal Vico signe le décret d’héroïcité des vertus de Bernadette Soubirous en décembre 1923. Elle est béatifiée par Pie XI le 14juin1925. Le 3 août, son corps, placé dans une châsse de verre et de bronze, est transféré dans la chapelle Saint-Gildard, où les pèlerins affluent depuis pour prier auprès d’elle: « Le corps de sainte Bernadette repose dans cette chapelle depuis le 3 août 1925 », dit l’inscription.
Elle est canonisée le 8 décembre 1933 par le pape Pie XI, non en raison des apparitions, mais en raison de l’exemplarité de sa vie.
Les mains jointes autour d’un chapelet, la tête inclinée sur son épaule gauche gauche, sainte Bernadette, qui a pourtant enduré de grandes souffrances, offre aux pèlerins l’image du bonheur.
Les trois exhumations
Historien et scientifique, le p. André Ravier, jésuite, a publié les récits complets des trois exhumations, qui ont eu lieu en 1909, 1919 et 1925, en présence médecins, de magistrats, de fonctionnaires municipaux.
La première exhumation a eu lieu trente ans après sa mort, en présence aussi dereligieuses âgées, sœurs de Bernadette, qui l’avaient vue sur son lit de mort: à l’ouverture du cercueil, la revoir intacte, transfigurée, sans plus aucun signes de ses souffrances, leur procura un tel choc qu’elles se trouvèrent mal. Ses dents, ses ongles, ses cheveux étaient tous en place, sa peau et ses muscles étaient élastiques.
Par contre, l’humidité était telle qu’elle avait corrompu ses vêtements et atteint le chapelet.
Après la deuxième exhumation, de 1919, 40 ans après sa mort, les deux médecins, le Dr Talon et le Dr Comte, ont chacun rédigé leur rapport dans deux pièces différentes, pour garantir leur liberté.
Le Dr Comte constate : « Après examen, je constate que le corps de la Vénérable Bernadette est intact, squelette complet, muscles affaiblis mais bien conservés ; seule la peau était ridée (…). Le corps ne présentait aucun signe de putréfaction ou de décomposition, comme on pouvait naturellement s’y attendre quarante ans après les funérailles. »
Ils ont noté que le corps se trouvait dans le même état que dix ans plus tôt: aucun signe de corruption. La peau était un peu plus foncée, peut-être du fait d’une toilette effectués par les religieuses en 1909.
La troisième et dernière exhumation a été effectuée, comme c’est la tradition, deux jours avant sa béatification, le 14 juin 1925, et quarante-six ans après sa mort. Une autopsie a été pratiquée – pour obtenir une relique -: ils ont déclaré « inexplicable » du point de vue de la science la parfaite conservation des organes internes.
Une pellicule de cire a seulement été appliquée pour préserver l’aspect de la peau, modifié par la toilette de 1909.
Devant ce phénomène, que présente le corps de différents saints dans l’histoire de l’Eglise, il a été décidé de rendre visible le visage de sainte Bernadette visible aux visiteurs: sa sérénité semble une fenêtre ouverte sur le ciel.
Un exemple « de force humble et souriante »
Saint Jean XXIII dira d’elle à Saint-Louis-des-Français, 18 février 1959: « Bernadette a entendu, elle seule, les confidences de Marie, et elle les a transmises au monde. Et le monde – c’est là le grand miracle d’ordre moral –, le monde y a cru, et continue d’y croire. Combien admirable, chez Bernadette, la parfaite conformité à la doctrine dont la céleste Dame l’avait rendue dépositaire ! Et combien lumineux l’exemple de cette sainteté qui ouvrit à une enfant si petite et si humble la voie des cieux, dans l’au-delà, et lui assura pour toujours sur la terre la gloire des autels et la vénération de tout le peuple chrétien !Quelle doctrine ! Quel exemple ! Quel encouragement pour nous ! Ce qu’il y a de faible dans le monde, dit saint Paul, voilà ce que Dieu a choisi pour confondre la force ; ce qui dans le monde est sans naissance et qu’on méprise, voilà ce que Dieu a choisi (1 Co 1, 27-28).
Modèle de la prière à Marie, exemple de force humble et souriante, éloquente par le silence même dans lequel elle s’est enveloppée une fois remplies sa mission, sainte Bernadette nous reporte comme irrésistiblement vers ce vrai centre spirituel de Lourdes, la grotte des apparitions, où les paroles de la Mère de Dieu ne cessent de retentir au cœur de ses enfants. Et en même temps, la voyante qui eut le courage de quitter pour toujours ce lieu de l’ineffable rencontre nous rappelle que Lourdes n’est qu’un point de départ : la grâce qu’on y reçoit est un trésor que, loin d’enfouir stérilement, on doit faire fructifier pour la gloire de Dieu et le service de l’Église. »
Fred de Noyelle / Godong – Statue de Sainte Bernadette Soubirous, à Nevers (Nièvre)
Les trois gestes de Marie devant sainte Bernadette
Avant de révéler son nom à Bernadette, la Vierge Marie fit trois gestes dont la signification fondamentale nous aide à comprendre le don de la grâce divine.
Le 2 mars 1858, à l’occasion de sa treizième apparition à Lourdes, la Vierge dit à Bernadette : « Allez dire aux prêtres que l’on construise ici une chapelle et que l’on y vienne en procession ». Le même jour, la voyante rencontre le curé de Lourdes et lui transmet la demande de la belle dame. L’abbé Peyramale dit à la bergère qu’il n’y répondra favorablement qu’à condition de connaître le nom de la personne qui lui adresse une telle requête.
Les 3 et 4 mars, soucieuse de satisfaire la volonté de l’amie qui lui manifeste un respect qu’elle n’a jamais connu auprès des autres habitants de Lourdes, Bernadette n’a rien de plus pressé que de prier la belle dame d’avoir la bonté de lui dire son nom. Mais à chaque fois, la bergère n’obtient pour toute réponse qu’un sourire. C’est ainsi que les événements de Lourdes nous mettent en présence de trois demandes insatisfaites : une demande de la Vierge, une demande du curé, une demande de Bernadette. Comment dénouer cet enchevêtrement de suppliques ? En fait, sa résolution est conditionnée à la révélation du nom de la belle dame de la grotte ! Là réside le nœud de toute l’affaire.
Les trois gestes de Notre Dame
Aussi, le 25 mars 1858, solennité de l’Annonciation, Bernadette est-elle plus déterminée que jamais à obtenir une réponse de la part de la belle personne qui lui fait la grâce de converser avec elle à la grotte. Et c’est bien ce qui arriva. Ce jour-là, point culminant des apparitions de Notre Dame à Lourdes, Marie fit ce qu’elle n’avait jamais réalisé dans aucune de ses apparitions sur la terre : révéler son nom. « Je suis l’Immaculée Conception » dit-elle à la petite bergère. Cependant, avant de livrer cette révélation bouleversante, la Vierge accomplit trois gestes significatifs qui constituent une brève et stupéfiante catéchèse sur les trois vertus théologales : la foi, l’espérance et la charité.
D’abord, elle joint les mains : par-là, elle nous enseigne que la foi se renforce par la prière.
Pascal Deloche | GoDong
Ensuite, elle écarte les mains et étend ses bras vers la Terre. Elle nous montre ainsi qu’elle se soucie du sort de ses enfants en butte aux difficultés de toute sorte ici-bas et qu’elle écoute leurs prières en les recueillant dans ses mains. Ce second geste représente un motif d’espérance.
Par ce troisième geste solennel, Marie nous révèle combien elle est aimée de Dieu
Enfin, avant de prononcer les paroles décisives et de briser le silence qui oppressait Bernadette, la Sainte Vierge ramène, en les joignant de nouveau l’une à l’autre, ses deux mains à la hauteur de son cœur et lève les yeux au ciel. Par ce troisième geste solennel, Marie nous révèle combien elle est aimée de Dieu — comme si, sentant que son cœur va éclater sous l’effet de l’amour que le Père lui porte, elle désire contenir son bonheur. Surtout, avec ce double et ultime mouvement, Marie nous dit que nous aussi sommes aimés par Dieu du même amour qu’Il porte à Sa fille de prédilection.
Le don de la grâce
Ainsi, les trois gestes de la Vierge qui précèdent la révélation de son nom à Lourdes constituent-ils une pédagogie saisissante, par le corps, de la spiritualité chrétienne. Muni du don des trois vertus théologales : la foi, l’espérance et la charité, le disciple de Jésus est bien armé pour franchir les épreuves de l’existence et mener à bien ses projets au service de ses frères et de l’évangélisation.
C’est un 18 février que la Vierge Marie lui dit : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l’autre. » : cette date a été retenue pour la commémoration en France.
Par contre, le Martyrologe Romain et d’autres pays la commémorent le 16 avril (dies natalis).
Bernadette avait quatorze ans lorsqu’elle vit pour la première fois la Vierge.
Fille aînée d’une famille de meuniers que l’arrivée des moulins à vapeur jettera dans une extrême pauvreté, Bernadette Soubirous est accueillie en janvier 1858 à l’Hospice de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première communion.
En février 1858, alors qu’elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, la Vierge Marie lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes.
Dix-huit apparitions auront ainsi lieu entre février et juillet 1858. Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains.
En juillet 1866, voulant réaliser son désir de vie religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées.
Elle meurt le 16 avril 1879 à trente-cinq ans.
Elle est béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933, par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939). Son corps retrouvé intact, repose depuis 1925, dans une châsse en verre dans la chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs, se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette.
Ô Sainte Bernadette, Qui simple et pure enfant, avez dix-huit fois, A Lourdes, contemplé la beauté et Reçu les confidences de l’Immaculée et Qui avez voulu ensuite vous cacher Dans le Cloître de Nevers et Vous y consumer en hostie pour les pécheurs Obtenez-nous cet esprit de pureté, De simplicité et de mortification Qui nous conduira nous aussi à la vision de Dieu Et de Marie au Ciel. Ainsi soit-il.