Entre Marie et Joseph, Jésus s’est formé à la vie d’adulte

Georges de La Tour, Saint Joseph charpentier, vers 1645, musée du Louvre. CC0/wikimedia

Entre Marie et Joseph, Jésus s’est formé à la vie d’adulte

Le mois de mars est traditionnellement dédié à saint Joseph. Jésus a vécu la vie de famille au milieu de Joseph et Marie à Nazareth avant de s’élancer pour sa vie publique et l’annonce de l’Évangile. Il a appris auprès de Joseph le métier de charpentier.
Le travail est une des expressions de l’amour qui fut vécu dans la Sainte Famille…. Le texte évangélique précise par quel type de travail Joseph essayait d’assurer la subsistance de sa famille : celui de charpentier. Ce simple mot recouvre toute l’étendue de la vie de Joseph.

Pour Jésus, ce sont là des années de la vie cachée dont parle l’évangéliste après l’épisode du temple : « Il redescendit alors avec eux et revint à Nazareth et il leur était soumis » (Luc 2, 51). Cette « soumission », c’est-à-dire l’obéissance de Jésus dans la maison de Nazareth, est aussi comprise comme une participation au travail de Joseph.

Celui qui était appelé « le fils du charpentier » avait appris le travail de son père putatif. Si dans l’ordre du Salut et de la sainteté, la famille de Nazareth est un exemple et un modèle pour les familles humaines, on peut en dire autant, par analogie, du travail de Jésus aux côtés de Joseph le charpentier. À notre époque, l’Église a mis cela en relief, entre autres, par la mémoire liturgique de Saint Joseph artisan, le 1er mai. Le travail humain, en particulier le travail manuel, prend un accent spécial dans l’Évangile. Il est entré dans le mystère de l’incarnation en même temps que l’humanité du Fils de Dieu, de même qu’il a été racheté d’une manière particulière.

Grâce à son atelier où il exerçait son métier en même temps que Jésus, Joseph rendit le travail humain proche du mystère de la rédemption. Dans la croissance humaine de Jésus « en sagesse, en taille et en grâce », une vertu eut une part importante : la conscience professionnelle, le travail étant « un bien de l’homme » qui « transforme la nature » et rend l’homme en un certain sens plus « homme ».

Adapté de : Pape saint Jean-Paul II

Dans l’exhortation apostolique Redemptoris Custos 1989, n° 22 et 23) (page 116 et 117)

Et aussi : Encyclopédie Mariale

Lectures de la messe du jour

Prions :
Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.

Source : une minute avec Marie

Entre Marie et Joseph, un vrai mariage

Unsplash/Caroline Veronese


Entre Marie et Joseph, un vrai mariage

Tout en affirmant clairement que Jésus a été conçu par le fait de l’Esprit-Saint et que dans ce mariage la virginité a été préservée (cf. Mt 1, 18-25 ; Lc 1, 26- 38), les évangélistes appellent Joseph l’époux de Marie et Marie l’épouse de Joseph (cf. Mt 1,16,18-20, 24; Lc 1, 27 ; 2, 5).

Pour l’Église aussi, s’il est important de proclamer la conception virginale de Jésus, il est non moins important de défendre le mariage de Marie avec Joseph car, juridiquement, c’est de lui que dépend la paternité de Joseph. (…)

Le fils de Marie est aussi fils de Joseph en vertu du lien matrimonial qui les unit :

« En raison de ce mariage fidèle, ils méritèrent tous les deux d’être appelés les parents du Christ, non seulement elle, d’être appelée sa mère, mais lui aussi, d’être appelé son père, de même qu’époux de sa mère, car il était l’un et l’autre par l’esprit et non par la chair. » (1)

Dans ce mariage, il ne manqua rien de ce qui était nécessaire pour le constituer : « En ces père et mère du Christ se sont réalisés tous les biens du mariage : la progéniture, la fidélité, le sacrement. Nous connaissons la progéniture, qui est le Seigneur Jésus lui-même; la fidélité, car il n’y a aucun adultère ; le sacrement, car il n’y a aucun divorce. » (2)

Extrait de: Jean Paul II, Lettre apostolique Redemptoris Custos § 7

Encyclopédie Mariale

(1) S. Augustini, «De nuptiis et concupiscentia» I, 11, 12: PL 44, 421

(2) S. Augustini, «De nuptiis et concupiscentia», I, 11, 13: PL 44, 421

Prions :

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Source : une minute avec Marie