
« Voyez, une dizaine de chapelet suffit à nous tirer d’embarras »
En 1812, Frère Théodore, moine de Sept-Fons, fait partie de l’armée de Napoléon. Menacée par la stratégie de la terre brûlée des Russes, l’armée française bat en retraite.
Un jour, la colonne dont fait partie Frère Théodore, épuisée par la faim et la fatigue, se trouve face à face avec une batterie ennemie. Que faire ? Retourner ? Impossible ! Attaquer ? Il ne faut pas y songer !
Tout à coup, un officier s’avance sabre en main en criant : « Que les courageux s’avancent ! » Il n’y a personne ! Ou plutôt, un seul homme, le Frère Théodore. « Si vous voulez j’irai seul » dit-il. Il s’agenouille dans la neige, dit une dizaine de chapelet en présence de ses camarades. Puis, il prend son fusil et, au trot, il court au-devant de l’ennemi avec le courage d’un chef suivi de 10 000 hommes.
À sa vue, les Russes croient à un piège consistant à les occuper avec ce seul homme tandis que les autres les encercleraient… Ils prennent la fuite abandonnant bagages et canons… Avec une simplicité admirable, notre héros s’écrie : « Voyez, une dizaine de chapelet suffit à nous tirer d’embarras ». L’officier épingle sa propre décoration sur la poitrine du frère Théodore, moine de Sept-Fons.
Carnet de la Vierge n° 15 1952 Repris dans le recueil marial n°11 du Frère Albert Pfleger
Prions :
Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.
Source : une minute avec Marie