Quand un grand converti évoque le chapelet

Quand un grand converti évoque le chapelet

André Frossard (1915-1995), grand converti (1), évoque, dans son livre Il y a un autre monde, son amour pour la Vierge Marie. Échappant à tous les conformismes, ne se gaussant ni des prêtres, ni des dévotions, ni des images pieuses, il contemple la Vierge Marie en son éblouissante pureté. Il écrit (pages 45 et 46) : « Le « Je vous salue Marie » est parfois contesté même par des prédicateurs qui croiraient aux petits hommes verts de la planète Mars plus volontiers qu’aux anges… Que de fois nous aura-t-on mis en garde contre les excès d’une dévotion dont on se plaît à décrire les effets émollients et à moquer les manifestations, comme si le siècle était porté aux égarements mystiques et comme s’il y avait de l’esprit à railler tant de misères et de souffrances qui n’auront retiré du monde que ce grain de chapelet, ce noyau d’espérance qu’emportent des doigts crispés … ». De cet ardent converti, illuminé par la grâce, retenons, les lignes suivantes ; « L’après-midi, entre deux parquets à cirer (il était soldat), je disais mon rosaire, que je trouvais court. Je ne me fatiguais pas de la répétition de ces « Je vous salue » qui deviennent merveilleusement explorateurs quand on les laisse aller à destination au lieu de les retenir avec son chapelet comme au bout d’une laisse. »

D’après Josse Alzin, dans La voix de Beauraing, 11.9.76

(1) Grand converti, André Frossard est le fils de l’un des fondateurs du parti communiste français. Il raconte sa conversion dans le livre Dieu existe je l’ai rencontré, publié chez Fayard en 1969

Lectures de la messe du jour

Prions :
Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.

Source : une minute avec Marie

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