« La mystique de Catherine, c’était la simplicité »

CC BY-SA 4.0/Joseolgon. Azulejos représentant la première apparition de la Vierge à Catherine.

« La mystique de Catherine, c’était la simplicité »

Ce qu’il y a d’admirable chez Catherine Labouré (1806-1876), la voyante de la rue du Bac (Paris), petite sœur des pauvres, dira-t-on, ce sont les apparitions, avec leur prestige et leurs fruits ? N’est-ce pas encore davantage le service des pauvres : « nos maîtres » disait Catherine après Monsieur Vincent ?

Elle sut aller à leur rencontre dans la pauvreté même. Elle a raccommodé au même degré leurs vêtements et les siens propres : des rapiéçages soigneux, qui allaient de pair avec une impeccable propreté, disent les témoins. […] Elle n’avait pas de complexe. Elle osait parler de Dieu à ceux qu’elle secourait. Donner Dieu et donner le pain, donner Notre Seigneur et donner sa propre affection à ceux qui souffraient, cela allait ensemble, cela venait d’un même cœur.

Comme Bernadette, elle décevait ceux qui auraient souhaité une voyante plus mystique. La « mystique » de Catherine c’était la simplicité, selon l’Évangile, c’était la transparence.

En elle, à l’aube du XIXe siècle, l’Esprit Saint commençait à former, pour des temps nouveaux, un nouveau type de sainteté, retrouvé aux sources de l’Évangile : une sainteté sans succès ni triomphe humains.

René Laurentin, Vie de Catherine Labouré

Voir : Encyclopédie Mariale

Prions :

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen

Source : une minute avec Marie

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