15.02.2023 – ÉVANGILE DU JOUR

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 8,22-26.

En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent à Bethsaïde. Des gens lui amènent un aveugle et le supplient de le toucher.
Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village. Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait : « Aperçois-tu quelque chose ? »
Levant les yeux, l’homme disait : « J’aperçois les gens : ils ressemblent à des arbres que je vois marcher. »
Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté.
Jésus le renvoya dans sa maison en disant : « Ne rentre même pas dans le village. »

Acclamons et partageons la parole de Dieu !

COMMENTAIRE :

Sainte Gertrude d’Helfta (1256-1301)

moniale bénédictine

Les Exercices, n°6 ; SC 127 (Œuvres spirituelles, trad. J. Hourlier et A. Schmitt, Éd. du Cerf, 1967, p. 239 rev.)

« Alors tu verras, tu seras radieuse » (Is 60,5)

Quelle sera ma joie, mon Dieu, quelle sera mon allégresse, quelle sera ma jubilation, lorsque tu me dévoileras la beauté de ta divinité et que mon âme te verra face à face ? (…) Alors, toi mon âme, « tu verras et tu seras dans l’abondance, ton cœur sera dans l’émerveillement et se dilatera, lorsque tu recevras la multitude des richesses », des délices, et la magnificence de la gloire « de cette mer » immense de la Trinité digne à jamais d’adoration ; lorsque « viendra à toi la puissance des nations » que « le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs » (Is 60,5; 1Tm 6,15), par la force de son bras, a repris pour lui de la main de l’ennemi ; lorsque l’inondation de la miséricorde et de la charité divine te couvrira. (…) Alors la coupe de la vision te sera présentée et tu t’enivreras (Ps 22,5 Vulg) — c’est la coupe enivrante et sublime de la gloire du visage divin. Tu boiras « au torrent des délices » (Ps 35,9) de Dieu quand la source même de la lumière te comblera éternellement de sa plénitude. Alors tu verras les cieux tout remplis de la gloire du Dieu qui les habite, et cet Astre virginal qui, après Dieu, illumine tout le ciel de sa très pure lumière [Marie], et les œuvres admirables des doigts de Dieu [les saints: Gn 2,7] et « ces étoiles du matin » qui toujours se tiennent devant la face de Dieu avec tant de joie et qui le servent [les anges : Jb 38,7; Tb 12,15]. Dieu de mon cœur et mon héritage de choix (Ps 72,26), hélas, combien de temps encore mon âme sera-t-elle frustrée de la présence de ton très doux visage ? (…) De grâce, fais-moi vite parvenir à toi, Dieu « source de vie » (Ps 36,10), afin qu’en toi je puise la vie éternelle pour toujours. Bien vite « fais luire sur moi ta face » (Ps 30,17) afin que dans la joie je te voie face à face. Vite, oh, vite, montre-toi toi-même à moi, afin que je me réjouisse de toi, dans le bonheur, éternellement.

LECTURES :

Livre de la Genèse 8,6-13.20-22.

Au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre de l’arche qu’il avait construite,
et il lâcha le corbeau ; celui-ci fit des allers et retours, jusqu’à ce que les eaux se soient retirées, laissant la terre à sec.
Noé lâcha aussi la colombe pour voir si les eaux avaient baissé à la surface du sol.
La colombe ne trouva pas d’endroit où se poser, et elle revint vers l’arche auprès de lui, parce que les eaux étaient sur toute la surface de la terre ; Noé tendit la main, prit la colombe, et la fit rentrer auprès de lui dans l’arche.
Il attendit encore sept jours, et lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche.
Vers le soir, la colombe revint, et voici qu’il y avait dans son bec un rameau d’olivier tout frais ! Noé comprit ainsi que les eaux avaient baissé sur la terre.
Il attendit encore sept autres jours et lâcha la colombe, qui, cette fois-ci, ne revint plus vers lui.
C’est en l’an six cent un de la vie de Noé, au premier mois, le premier jour du mois, que les eaux s’étaient retirées, laissant la terre à sec. Noé enleva le toit de l’arche, et regarda : et voici que la surface du sol était sèche.
Noé bâtit un autel au Seigneur ; il prit, parmi tous les animaux purs et tous les oiseaux purs, des victimes qu’il offrit en holocauste sur l’autel.
Le Seigneur respira l’agréable odeur, et il se dit en lui-même : « Jamais plus je ne maudirai le sol à cause de l’homme : le cœur de l’homme est enclin au mal dès sa jeunesse, mais jamais plus je ne frapperai tous les vivants comme je l’ai fait.
Tant que la terre durera, semailles et moissons, froidure et chaleur, été et hiver, jour et nuit jamais ne cesseront. »

Psaume 116(115),12-13.14-15.18-19.

Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.

Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple !
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !

Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.
à l’entrée de la maison du Seigneur,
au milieu de Jérusalem !

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s