14.09.2021 – ÉVANGILE DU JOUR

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 3,13-17. 

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : 
« Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. »

Acclamons et partageons la parole de Dieu !

COMMENTAIRE :

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942)

carmélite, martyre, copatronne de l’Europe – Poésie « Signum Crucis », 16/11/1937 (Malgré la nuit, Poésies complètes; trad. C. Rastoin; Éd. Ad solem 2002, p. 65)

« Pour que, par lui, le monde soit sauvé »

(…) Devenu homme par amour des hommes, Il fit don de la plénitude de sa vie humaine aux âmes qu’Il s’est choisies. Lui qui a formé chaque cœur humain veut un jour manifester le sens secret de l’être de chacun par un nom nouveau que seul comprend celui qui le reçoit (Ap 2,17). Il s’est uni chacun des élus d’une manière mystérieuse et unique. Puisant de la plénitude de sa vie humaine, Il nous fit don de la croix. Qu’est-ce que la croix ? Le signe du plus grand opprobre. Celui qui entre en contact avec elle est rejeté d’entre les hommes. Ceux qui un jour L’ont acclamé se détournent de Lui avec effroi et ne Le connaissent plus. Il est livré sans défense à ses ennemis. Sur terre il ne lui reste rien d’autre que les souffrances, les tourments et la mort. Qu’est-ce que la croix ? Le signe qui indique le ciel. Bien au-dessus de la poussière et des brumes d’ici-bas elle se dresse haut, jusqu’en la pure lumière. Abandonne donc ce que les hommes peuvent prendre, ouvre les mains, serre-toi contre la croix : elle te porte alors jusqu’en la lumière éternelle. Lève les yeux vers la croix : elle étend ses poutres à la manière d’un homme qui ouvre les bras pour accueillir le monde entier. Venez tous, vous qui peinez sous le poids du fardeau (Mt 11,28) et vous aussi qui n’avez qu’un cri, sur la croix avec Lui. Elle est l’image du Dieu qui, crucifié, devint livide. Elle s’élève de la terre jusqu’au ciel, comme Celui qui est monté au ciel et voudrait nous y emporter tous ensemble avec Lui. Enlace seulement la croix, et tu le possèdes, Lui, le Chemin, la Vérité, la Vie (Jn 14,6). Si tu portes ta croix, c’est elle qui te portera, elle te sera béatitude.

LECTURES :

Livre des Nombres 21,4b-9.

En ces jours-là, en chemin à travers le désert, le peuple perdit courage.
Il récrimina contre Dieu et contre Moïse : « Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir dans le désert, où il n’y a ni pain ni eau ? Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! »
Alors le Seigneur envoya contre le peuple des serpents à la morsure brûlante, et beaucoup en moururent dans le peuple d’Israël.
Le peuple vint vers Moïse et dit : « Nous avons péché, en récriminant contre le Seigneur et contre toi. Intercède auprès du Seigneur pour qu’il éloigne de nous les serpents. » Moïse intercéda pour le peuple,
et le Seigneur dit à Moïse : « Fais-toi un serpent brûlant, et dresse-le au sommet d’un mât : tous ceux qui auront été mordus, qu’ils le regardent, alors ils vivront ! »
Moïse fit un serpent de bronze et le dressa au sommet du mât. Quand un homme était mordu par un serpent, et qu’il regardait vers le serpent de bronze, il restait en vie !


Psaume 78(77),3-4ac.34-35.36-37.38ab.39.

Nous avons entendu et nous savons
ce que nos pères nous ont raconté ;
nous le redirons à l’âge qui vient,
les titres de gloire du Seigneur.

Quand Dieu les frappait, ils le cherchaient,
ils revenaient et se tournaient vers lui :
ils se souvenaient que Dieu est leur rocher,
et le Dieu Très-Haut, leur rédempteur.

Mais de leur bouche ils le trompaient,
de leur langue ils lui mentaient.
Leur cœur n’était pas constant envers lui ;
ils n’étaient pas fidèles à son alliance.

Et lui, miséricordieux,
au lieu de détruire, il pardonnait.
Il se rappelait : ils ne sont que chair,
un souffle qui s’en va sans retour.

13 janvier 2017 – Psaume 78,3.4bc | Texte biblique, Psaumes, Parole biblique

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s