15.10.2025 – SAINTE DU JOUR

Sainte Thérèse d’Avila
Vierge et Docteur de l’Église
 (1515-1582)

Thérèse (nom complet : Teresa Sánchez de Cepeda Avila Y Ahumada) naît à Avila (85 km à nord-ouest de Madrid, le 28 mars 1515, de parents nobles et chrétiens.

Dès l’âge le plus tendre, un fait révéla ce qu’elle devait être un jour. Parmi ses frères, il y en avait un qu’elle aimait plus que les autres ; ils se réunissaient pour lire ensemble la vie des saints : « Quoi ! lui dit-elle, les martyrs verront Dieu toujours, toujours ! Allons, mon frère, chez les cruels Maures, et soyons martyrs nous aussi, pour aller au ciel. » Et, joignant les actes aux paroles, elle emmenait son petit frère Rodrigue ; ils avaient fait une demi-lieue, quand on les ramena au foyer paternel. 

Elle avait dès lors une grande dévotion à la Sainte Vierge. Chaque jour elle récitait le rosaire. Ayant perdu sa mère, à l’âge de douze ans, elle alla se jeter en pleurant aux pieds d’une statue de Marie et la supplia de l’accepter pour sa fille, promettant de la regarder toujours comme sa Mère.

Cependant sa ferveur eut un moment d’arrêt. De vaines lectures, la société d’une jeune parente mondaine, refroidirent son âme sans toutefois que le péché mortel la ternît jamais. Mais ce relâchement fut court, et, une vive lumière divine inondant son âme, elle résolut de quitter le monde. Elle en éprouva un grand déchirement de cœur ; mais Dieu, pour l’encourager, lui montra un jour la place qu’elle eût occupée en enfer, si elle s’était attachée au monde. 

Elle devint la réformatrice de l’Ordre du Carmel et fut accompagnée de saint Jean de la Croix.

Un séraphin vint un jour la percer du dard enflammé de l’amour divin : Jésus la prit pour épouse. Ses révélations, ses écrits, ses miracles, ses œuvres, ses vertus, tout est sublime à la même hauteur.

Elle a notamment rédigé à la demande de ses supérieures : Le Château intérieurLe Chemin de la perfectionLes ExclamationsLes Fondations.

En 1582, après avoir fondé le carmel de Burgos et tandis qu’elle est en train d’effectuer son voyage de retour à Avila, elle meurt la nuit du 15 octobre à Alba de Tormes, en répétant humblement ces deux phrases : « À la fin, je meurs en fille de l’Église » et « L’heure est à présent venue, mon Époux, que nous nous voyions ». Une existence passée en Espagne, mais consacrée à l’Église tout entière. 

Thérèse d’Avila a été béatifiée par le pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621) en 1614 et canonisée le 12 mars 1622 par Grégoire XV (Alessandro Ludovisi, 1621-1623) ; elle est proclamée « Docteur de l’Église » par le pape saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) en 1970.

Pour approfondir, lire la Catéchèse du pape Benoît XVI :
>>> Sainte Thérèse d’Avila  

Pour lire ou télécharger les Œuvres :
>>> Autobiographie (écrite par elle-même)
>>> Le chemin de la perfection
>>> Le Château Intérieur

Sources principales : viechretienne.catholique.org ; livres-mystiques.com  (« Rév. x gpm »).

Sainte Thérèse d’Avila priez pour nous !

15.10.2024 – SAINTE DU JOUR

Ste Thérèse d’Avila

DOCTEUR DE L’ÉGLISE († 1582)

Sainte Thérèse d’Avila
Vierge et Docteur de l’Église
 (1515-1582)

Thérèse (nom complet : Teresa Sánchez de Cepeda Avila Y Ahumada) naît à Avila (85 km à nord-ouest de Madrid, le 28 mars 1515, de parents nobles et chrétiens.

Dès l’âge le plus tendre, un fait révéla ce qu’elle devait être un jour. Parmi ses frères, il y en avait un qu’elle aimait plus que les autres ; ils se réunissaient pour lire ensemble la vie des saints : « Quoi ! lui dit-elle, les martyrs verront Dieu toujours, toujours ! Allons, mon frère, chez les cruels Maures, et soyons martyrs nous aussi, pour aller au ciel. » Et, joignant les actes aux paroles, elle emmenait son petit frère Rodrigue ; ils avaient fait une demi-lieue, quand on les ramena au foyer paternel. 

Elle avait dès lors une grande dévotion à la Sainte Vierge. Chaque jour elle récitait le rosaire. Ayant perdu sa mère, à l’âge de douze ans, elle alla se jeter en pleurant aux pieds d’une statue de Marie et la supplia de l’accepter pour sa fille, promettant de la regarder toujours comme sa Mère.

Cependant sa ferveur eut un moment d’arrêt. De vaines lectures, la société d’une jeune parente mondaine, refroidirent son âme sans toutefois que le péché mortel la ternît jamais. Mais ce relâchement fut court, et, une vive lumière divine inondant son âme, elle résolut de quitter le monde. Elle en éprouva un grand déchirement de cœur ; mais Dieu, pour l’encourager, lui montra un jour la place qu’elle eût occupée en enfer, si elle s’était attachée au monde. 

Elle devint la réformatrice de l’Ordre du Carmel et fut accompagnée de saint Jean de la Croix.

Un séraphin vint un jour la percer du dard enflammé de l’amour divin : Jésus la prit pour épouse. Ses révélations, ses écrits, ses miracles, ses œuvres, ses vertus, tout est sublime à la même hauteur.

Elle a notamment rédigé à la demande de ses supérieures : Le Château intérieurLe Chemin de la perfectionLes ExclamationsLes Fondations.

En 1582, après avoir fondé le carmel de Burgos et tandis qu’elle est en train d’effectuer son voyage de retour à Avila, elle meurt la nuit du 15 octobre à Alba de Tormes, en répétant humblement ces deux phrases : « À la fin, je meurs en fille de l’Église » et « L’heure est à présent venue, mon Époux, que nous nous voyions ». Une existence passée en Espagne, mais consacrée à l’Église tout entière. 

Thérèse d’Avila a été béatifiée par le pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621) en 1614 et canonisée le 12 mars 1622 par Grégoire XV (Alessandro Ludovisi, 1621-1623) ; elle est proclamée « Docteur de l’Église » par le pape saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) en 1970.

Pour approfondir, lire la Catéchèse du pape Benoît XVI :
>>> Sainte Thérèse d’Avila  

Pour lire ou télécharger les Œuvres :


>>> Autobiographie (écrite par elle-même)
>>> Le chemin de la perfection
>>> Le Château Intérieur

Sainte Thérèse d’Avila priez pour nous !

15.10.2023 – SAINTE DU JOUR

Ste Thérèse d’Avila

DOCTEUR DE L’ÉGLISE († 1582)

Sainte Thérèse d’Avila
Vierge et Docteur de l’Église
(1515-1582)

Thérèse (nom complet : Teresa Sánchez de Cepeda Avila Y Ahumada) naît à Avila (85 km à nord-ouest de Madrid, le 28 mars 1515, de parents nobles et chrétiens.

Dès l’âge le plus tendre, un fait révéla ce qu’elle devait être un jour. Parmi ses frères, il y en avait un qu’elle aimait plus que les autres ; ils se réunissaient pour lire ensemble la vie des saints : « Quoi ! lui dit-elle, les martyrs verront Dieu toujours, toujours ! Allons, mon frère, chez les cruels Maures, et soyons martyrs nous aussi, pour aller au ciel. » Et, joignant les actes aux paroles, elle emmenait son petit frère Rodrigue ; ils avaient fait une demi-lieue, quand on les ramena au foyer paternel. 

Elle avait dès lors une grande dévotion à la Sainte Vierge. Chaque jour elle récitait le rosaire. Ayant perdu sa mère, à l’âge de douze ans, elle alla se jeter en pleurant aux pieds d’une statue de Marie et la supplia de l’accepter pour sa fille, promettant de la regarder toujours comme sa Mère.

Cependant sa ferveur eut un moment d’arrêt. De vaines lectures, la société d’une jeune parente mondaine, refroidirent son âme sans toutefois que le péché mortel la ternît jamais. Mais ce relâchement fut court, et, une vive lumière divine inondant son âme, elle résolut de quitter le monde. Elle en éprouva un grand déchirement de cœur ; mais Dieu, pour l’encourager, lui montra un jour la place qu’elle eût occupée en enfer, si elle s’était attachée au monde. 

Elle devint la réformatrice de l’Ordre du Carmel et fut accompagnée de saint Jean de la Croix.

Un séraphin vint un jour la percer du dard enflammé de l’amour divin : Jésus la prit pour épouse. Ses révélations, ses écrits, ses miracles, ses œuvres, ses vertus, tout est sublime à la même hauteur.

Elle a notamment rédigé à la demande de ses supérieures : Le Château intérieurLe Chemin de la perfectionLes ExclamationsLes Fondations.

En 1582, après avoir fondé le carmel de Burgos et tandis qu’elle est en train d’effectuer son voyage de retour à Avila, elle meurt la nuit du 15 octobre à Alba de Tormes, en répétant humblement ces deux phrases : « À la fin, je meurs en fille de l’Église » et « L’heure est à présent venue, mon Époux, que nous nous voyions ». Une existence passée en Espagne, mais consacrée à l’Église tout entière. 

Thérèse d’Avila a été béatifiée par le pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621) en 1614 et canonisée le 12 mars 1622 par Grégoire XV (Alessandro Ludovisi, 1621-1623) ; elle est proclamée « Docteur de l’Église » par le pape saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) en 1970.

Pour approfondir, lire la Catéchèse du pape Benoît XVI :
>>> Sainte Thérèse d’Avila

Pour lire ou télécharger les Œuvres :
>>> Autobiographie (écrite par elle-même)
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Sainte Thérèse d’Avila priez pour nous !

La leçon de détermination de Sainte Thérèse d’Avila face aux attaques contre l’Église

D’Edward Pentin sur the National Catholic Register :

La leçon de détermination de Sainte Thérèse d’Ávila face aux attaques contre l’Église

Le grand docteur de l’Église nous rappelle qu’à une époque où « Dieu a tant d’ennemis et si peu d’amis », nous devons nous efforcer de devenir plus saints et de faire en sorte que « ces quelques amis soient bons ».

François Gérard, “Teresa of Ávila” (detail), 1827

François Gérard, « Thérèse d’Avila » (détail), 1827 (photo : Public Domain)

1er mai 2023

Tout au long de l’histoire de l’humanité, en période de confusion, de bouleversements et de changements apparemment révolutionnaires dans la société et au sein de l’Église, la condition humaine reste toujours la même – c’est pourquoi les écrits des grands saints, du clergé et des laïcs du passé peuvent être utiles et se rapporter à nos propres luttes contemporaines.

Dans le cadre d’une série de textes pertinents, voici un passage du Chemin de la perfection de sainte Thérèse d’Ávila dans lequel la sainte du XVIe siècle raconte comment elle a décidé de faire tout ce qui était en son pouvoir pour protéger l’Église et sauver les âmes face aux attaques internes de la révolte protestante.

Cette prise de conscience l’a conduite à restaurer la vie carmélitaine dans son observation originelle de l’austérité et à introduire une vie de prière et de pénitence dans les couvents carmélitains qu’elle a fondés – ce qu’elle a appelé « notre vocation de réparation » pour les péchés de l’humanité.

Lorsque j’ai commencé à faire les premiers pas vers la fondation de ce monastère, je n’avais pas l’intention d’y mettre autant d’austérité extérieure. A cette époque, j’ai reçu des nouvelles du mal qui se faisait en France, des ravages causés par les luthériens et de l’accroissement de cette secte désastreuse. Cette nouvelle m’affligea beaucoup et, comme si je pouvais faire quelque chose ou que j’étais quelque chose, je criai au Seigneur et le suppliai de me permettre de remédier à tant de mal. Il me semblait que j’aurais donné mille vies pour sauver une seule âme parmi toutes celles qui se perdaient là-bas.

J’ai réalisé que j’étais une femme, misérable et incapable de faire quoi que ce soit d’utile au service du Seigneur. Tout ce que je désirais, c’était et c’est toujours que, puisqu’il a tant d’ennemis et si peu d’amis, ces quelques amis soient de bons amis. En conséquence, j’ai résolu de faire le peu qui était en mon pouvoir, c’est-à-dire de suivre les conseils évangéliques aussi parfaitement que possible et de m’efforcer de faire en sorte que les quelques personnes qui vivent ici fassent de même. Je l’ai fait en me fiant à la grande bonté de Dieu, qui ne manque jamais d’aider quiconque est déterminé à tout abandonner pour lui.

J‘avais confiance que si ces sœurs correspondaient à l’idéal que mes désirs avaient fixé pour elles, mes fautes n’auraient pas beaucoup de force au milieu de tant de vertus ; et je pourrais ainsi plaire au Seigneur d’une certaine manière. Puisque nous serions tous occupés à prier pour les défenseurs de l’Eglise, pour les prédicateurs et pour les savants qui la protègent des attaques, nous pourrions aider autant que possible ce Seigneur qui est maltraité par ceux pour qui il a fait tant de bien ; il semble que ces traîtres voudraient qu’il soit crucifié de nouveau et qu’il n’ait pas d’endroit où reposer sa tête.

Pourtant, mon cœur se brise en voyant combien d’âmes sont perdues. Bien que je ne puisse pas m’affliger autant pour le mal déjà fait – qui est irréparable – je ne voudrais pas en voir d’autres se perdre chaque jour.

Ô mes sœurs en Christ, aidez-moi à implorer ces choses du Seigneur. C’est pour cela qu’il vous a rassemblées ici. C’est votre vocation. Ce sont les choses que vous désirez, ce sont les choses sur lesquelles vous pleurez, ce sont les objets de vos requêtes. Le monde est tout en flammes ; il veut condamner à nouveau le Christ, pour ainsi dire, puisqu’il élève contre lui mille faux témoins ; il veut ravager son Église.

Je vous prie donc, pour l’amour du Seigneur, de demander à Sa Majesté de nous écouter dans cette affaire. Tout misérable que je suis, je le demande à Sa Majesté, puisque c’est pour sa gloire et le bien de l’Église ; cette gloire et ce bien sont l’objet de mes désirs. »

Extrait du Chemin de la perfection de Sainte Thérèse d’Ávila ; « Le but apostolique du Carmel thérésien », de l’Office des lectures, 18 avril 2023.

Edward Pentin a commencé à faire des reportages sur le Pape et le Vatican à Radio Vatican avant de devenir le correspondant à Rome du National Catholic Register d’EWTN. Il a également fait des reportages sur le Saint-Siège et l’Église catholique pour un certain nombre d’autres publications, notamment Newsweek, Newsmax, Zenit, The Catholic Herald et The Holy Land Review, une publication franciscaine spécialisée dans l’Église et le Moyen-Orient. Edward est l’auteur de The Next Pope : The Leading Cardinal Candidates (Sophia Institute Press, 2020) et de The Rigging of a Vatican Synod ? An Investigation into Alleged Manipulation at the Extraordinary Synod on the Family (Ignatius Press, 2015). Suivez-le sur Twitter à @edwardpentin.

Source : the National Catholic Register, le 1er mai 2023

15.10.2022 – SAINTE DU JOUR

Ste Thérèse d’Avila

DOCTEUR DE L’ÉGLISE († 1582)

Sainte Thérèse d’Avila
Vierge et Docteur de l’Église
(1515-1582)

Thérèse (nom complet : Teresa Sánchez de Cepeda Avila Y Ahumada) naît à Avila (85 km à nord-ouest de Madrid, le 28 mars 1515, de parents nobles et chrétiens.

Dès l’âge le plus tendre, un fait révéla ce qu’elle devait être un jour. Parmi ses frères, il y en avait un qu’elle aimait plus que les autres ; ils se réunissaient pour lire ensemble la vie des saints : « Quoi ! lui dit-elle, les martyrs verront Dieu toujours, toujours ! Allons, mon frère, chez les cruels Maures, et soyons martyrs nous aussi, pour aller au ciel. » Et, joignant les actes aux paroles, elle emmenait son petit frère Rodrigue ; ils avaient fait une demi-lieue, quand on les ramena au foyer paternel. 

Elle avait dès lors une grande dévotion à la Sainte Vierge. Chaque jour elle récitait le rosaire. Ayant perdu sa mère, à l’âge de douze ans, elle alla se jeter en pleurant aux pieds d’une statue de Marie et la supplia de l’accepter pour sa fille, promettant de la regarder toujours comme sa Mère.

Cependant sa ferveur eut un moment d’arrêt. De vaines lectures, la société d’une jeune parente mondaine, refroidirent son âme sans toutefois que le péché mortel la ternît jamais. Mais ce relâchement fut court, et, une vive lumière divine inondant son âme, elle résolut de quitter le monde. Elle en éprouva un grand déchirement de cœur ; mais Dieu, pour l’encourager, lui montra un jour la place qu’elle eût occupée en enfer, si elle s’était attachée au monde. 

Elle devint la réformatrice de l’Ordre du Carmel et fut accompagnée de saint Jean de la Croix.

Un séraphin vint un jour la percer du dard enflammé de l’amour divin : Jésus la prit pour épouse. Ses révélations, ses écrits, ses miracles, ses œuvres, ses vertus, tout est sublime à la même hauteur.

Elle a notamment rédigé à la demande de ses supérieures : Le Château intérieurLe Chemin de la perfectionLes ExclamationsLes Fondations.

En 1582, après avoir fondé le carmel de Burgos et tandis qu’elle est en train d’effectuer son voyage de retour à Avila, elle meurt la nuit du 15 octobre à Alba de Tormes, en répétant humblement ces deux phrases : « À la fin, je meurs en fille de l’Église » et « L’heure est à présent venue, mon Époux, que nous nous voyions ». Une existence passée en Espagne, mais consacrée à l’Église tout entière. 

Thérèse d’Avila a été béatifiée par le pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621) en 1614 et canonisée le 12 mars 1622 par Grégoire XV (Alessandro Ludovisi, 1621-1623) ; elle est proclamée « Docteur de l’Église » par le pape saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) en 1970.

Pour approfondir, lire la Catéchèse du pape Benoît XVI :
>>> Sainte Thérèse d’Avila

Pour lire ou télécharger les Œuvres :


>>> Autobiographie (écrite par elle-même)
>>> Le chemin de la perfection
>>> Le Château Intérieur

Sainte Thérèse d’Avila priez pour nous !

15.10.2021 – SAINT DU JOUR

Ste Thérèse d’Avila

DOCTEUR DE L’ÉGLISE († 1582)

Thérèse (nom complet : Teresa Sánchez de Cepeda Avila Y Ahumada) naît à Avila (85 km à nord-ouest de Madrid, le 28 mars 1515, de parents nobles et chrétiens.

Dès l’âge le plus tendre, un fait révéla ce qu’elle devait être un jour. Parmi ses frères, il y en avait un qu’elle aimait plus que les autres ; ils se réunissaient pour lire ensemble la vie des saints : « Quoi !lui dit-elle, les martyrs verront Dieu toujours, toujours ! Allons, mon frère, chez les cruels Maures, et soyons martyrs nous aussi, pour aller au ciel. » Et, joignant les actes aux paroles, elle emmenait son petit frère Rodrigue ; ils avaient fait une demi-lieue, quand on les ramena au foyer paternel.

Elle avait dès lors une grande dévotion à la Sainte Vierge. Chaque jour elle récitait le rosaire. Ayant perdu sa mère, à l’âge de douze ans, elle alla se jeter en pleurant aux pieds d’une statue de Marie et la supplia de l’accepter pour sa fille, promettant de la regarder toujours comme sa Mère.

Cependant sa ferveur eut un moment d’arrêt. De vaines lectures, la société d’une jeune parente mondaine, refroidirent son âme sans toutefois que le péché mortel la ternît jamais. Mais ce relâchement fut court, et, une vive lumière divine inondant son âme, elle résolut de quitter le monde. Elle en éprouva un grand déchirement de cœur ; mais Dieu, pour l’encourager, lui montra un jour la place qu’elle eût occupée en enfer, si elle s’était attachée au monde. 

Elle devint la réformatrice de l’Ordre du Carmel et fut accompagnée de saint Jean de la Croix.

Un séraphin vint un jour la percer du dard enflammé de l’amour divin : Jésus la prit pour épouse. Ses révélations, ses écrits, ses miracles, ses œuvres, ses vertus, tout est sublime à la même hauteur.

Elle a notamment rédigé à la demande de ses supérieures : Le Château intérieurLe Chemin de la perfectionLes ExclamationsLes Fondations.

En 1582, après avoir fondé le carmel de Burgos et tandis qu’elle est en train d’effectuer son voyage de retour à Avila, elle meurt la nuit du 15 octobre à Alba de Tormes, en répétant humblement ces deux phrases : « À la fin, je meurs en fille de l’Église » et « L’heure est à présent venue, mon Époux, que nous nous voyions ». Une existence passée en Espagne, mais consacrée à l’Église tout entière. 

Thérèse d’Avila a été béatifiée par le pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621) en 1614 et canonisée le 12 mars 1622 par Grégoire XV (Alessandro Ludovisi, 1621-1623) ; elle est proclamée « Docteur de l’Église » par le pape saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) en 1970.

Pour approfondir, lire la Catéchèse du pape Benoît XVI :
>>> Sainte Thérèse d’Avila

Pour lire ou télécharger les Œuvres :
>>> Autobiographie (écrite par elle-même)
>>> Le chemin de la perfection
>>> Le Château Intérieur

Sainte Thérèse d’Avila priez pour nous !

La Prière de Sainte Thérèse d’Avila  « Réjouis-toi, ô mon âme » : 

« Réjouis-toi, ô mon âme, de ce qu’il y ait Quelqu’un qui aime Dieu comme Il le mérite. Réjouis-toi de ce qu’il y ait Quelqu’un qui connaisse sa Bonté et sa Souveraineté. Remercie-le de nous avoir donné sur terre Quelqu’un qui Le connaît comme Le connaît son Fils unique. Sous cette Protection, tu pourras t’approcher de ton Dieu et le supplier, puisque Sa Majesté prend en toi ses délices. Que toutes les choses d’ici-bas soient impuissantes à t’empêcher de prendre tes délices et à te réjouir dans les grandeurs de ton Dieu, en voyant combien Il mérite d’être aimé et loué demande-Lui de t’aider, afin que tu contribues quelque peu à ce que son Nom soit béni, et que tu puisses dire avec vérité : « Mon âme chante les grandeurs et les louanges du Seigneur ». Ainsi soit-il. » 

Sainte Thérèse d’Avila (1515-1582)

Le Pape souligne la portée actuelle des écrits de sainte Thérèse d’Avila

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582).Sainte Thérèse d’Avila (1515-1582). 

Le Pape souligne la portée actuelle des écrits de sainte Thérèse d’Avila

Le 27 septembre 1970, le Pape Paul VI faisait de sainte Thérèse d’Avila la première femme à recevoir le titre de Docteur de l’Église, avant sainte Catherine de Sienne une semaine plus tard, sainte Thérèse de Lisieux en 1997 et sainte Hildegarde de Bingen en 2012. 

Cyprien Viet – Cité du Vatican

À l’occasion d’un Congrès international organisé à Avila du 12 au 15 avril sous le titre « Une femme exceptionnelle. Les 50 ans du doctorat de sainte Thérèse de Jésus d’Avila », le Pape François rend hommage à la mystique espagnole, dont il rappelle qu’elle est un exemple marquant de la contribution des femmes à l’histoire de l’Église et de la société.

Dans ce message en espagnol, adressé à l’évêque d’Avila, Mgr José Maria Gil Tamayo, le Pape François dresse un vibrant hommage à la réformatrice du Carmel en soulignant «son courage, son intelligence, sa ténacité» ainsi que sa «maternité spirituelle» vis-à-vis de tous ceux qui sont liés à son œuvre. «La sainte d’Avila continue à nous parler aujourd’hui à travers ses écrits et son message, pour qu’en le connaissant et en le contemplant nous nous laissions séduire par la beauté de la parole et par la vérité du contenu», explique François.

Trouver le chemin pour monter dans le «château intérieur»

Son message ne concerne pas seulement ceux qui sont directement appelés à la vie religieuse, mais aussi «tous ceux qui désirent progresser dans un chemin de purification de toute mondanité, et qui conduit aux fiançailles avec Dieu, aux lieux élevés du château intérieur».

L’évêque de Rome souligne qu’il est «beau de se rappeler que toutes les grâces reçues l’ont conduite au ciel, et qu’elle a su amener le ciel sur la terre, en faisant de sa vie une demeure de Dieu, dans laquelle tout le monde avait sa place». Encore aujourd’hui, elle nous invite à «entrer en nous-mêmes» pour comprendre que «Dieu seul suffit» et en témoigner.

En cette année dédiée à saint Joseph, le Pape rappelle également la dévotion de sainte Thérèse d’Avila pour le père adoptif de Jésus, qu’elle considérait comme «maître, avocat et intercesseur». C’est avec une image de saint Joseph qu’elle parcourait les terres de Castille et d’Andalousie. «Les saints nous donnent toujours un coup de main, et nous soutiennent par la confiance placée en leur intercession», conclut le Pape avant d’adresser sa bénédiction aux participants.

Source: VATICANNEWS, le 13 avril 2021

15.10.2020 – SAINTE DU JOUR

Sainte Thérèse d’Avila
Vierge et Docteur de l’Église
 (1515-1582)

Thérèse (nom complet : Teresa Sánchez de Cepeda Avila Y Ahumada) naît à Avila (85 km à nord-ouest de Madrid, le 28 mars 1515, de parents nobles et chrétiens.

Dès l’âge le plus tendre, un fait révéla ce qu’elle devait être un jour. Parmi ses frères, il y en avait un qu’elle aimait plus que les autres ; ils se réunissaient pour lire ensemble la vie des saints : « Quoi ! lui dit-elle, les martyrs verront Dieu toujours, toujours ! Allons, mon frère, chez les cruels Maures, et soyons martyrs nous aussi, pour aller au ciel. » Et, joignant les actes aux paroles, elle emmenait son petit frère Rodrigue ; ils avaient fait une demi-lieue, quand on les ramena au foyer paternel. 

Elle avait dès lors une grande dévotion à la Sainte Vierge. Chaque jour elle récitait le rosaire. Ayant perdu sa mère, à l’âge de douze ans, elle alla se jeter en pleurant aux pieds d’une statue de Marie et la supplia de l’accepter pour sa fille, promettant de la regarder toujours comme sa Mère.

Cependant sa ferveur eut un moment d’arrêt. De vaines lectures, la société d’une jeune parente mondaine, refroidirent son âme sans toutefois que le péché mortel la ternît jamais. Mais ce relâchement fut court, et, une vive lumière divine inondant son âme, elle résolut de quitter le monde. Elle en éprouva un grand déchirement de cœur ; mais Dieu, pour l’encourager, lui montra un jour la place qu’elle eût occupée en enfer, si elle s’était attachée au monde. 

Elle devint la réformatrice de l’Ordre du Carmel et fut accompagnée de saint Jean de la Croix.

Un séraphin vint un jour la percer du dard enflammé de l’amour divin : Jésus la prit pour épouse. Ses révélations, ses écrits, ses miracles, ses œuvres, ses vertus, tout est sublime à la même hauteur.

Elle a notamment rédigé à la demande de ses supérieures : Le Château intérieurLe Chemin de la perfectionLes ExclamationsLes Fondations.

En 1582, après avoir fondé le carmel de Burgos et tandis qu’elle est en train d’effectuer son voyage de retour à Avila, elle meurt la nuit du 15 octobre à Alba de Tormes, en répétant humblement ces deux phrases : « À la fin, je meurs en fille de l’Église » et « L’heure est à présent venue, mon Époux, que nous nous voyions ». Une existence passée en Espagne, mais consacrée à l’Église tout entière. 

Thérèse d’Avila a été béatifiée par le pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621) en 1614 et canonisée le 12 mars 1622 par Grégoire XV (Alessandro Ludovisi, 1621-1623) ; elle est proclamée « Docteur de l’Église » par le pape saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) en 1970.

Pour approfondir, lire la Catéchèse du pape Benoît XVI :
>>> Sainte Thérèse d’Avila  

Pour lire ou télécharger les Œuvres :
>>> Autobiographie (écrite par elle-même)
>>> Le chemin de la perfection
>>> Le Château Intérieur

Sainte Thérèse d’Avila priez pour nous !