16.10.2024 – SAINTE DU JOUR

Ste Marguerite-Marie Alacoque

Ste Marguerite-Marie Alacoque

VISITANDINE († 1690)

Sainte Marguerite-Marie Alacoque
Confidente du Sacré-Cœur

Marguerite-Marie Alacoque, cinquième enfant de Claude Alacoque et Philiberte Lamyn, naît dans un village du charolais, à Verosvres (Vroules en patois charolais), le 22 juillet 1647. Son père, notaire royal, décède quand elle a huit ans.

À 10 ans elle est très malade et elle fait vœu de devenir religieuse si Notre Dame la guérit. Ayant retrouvé la santé, elle oublie sa promesse, mais un peu plus tard la maladie de sa mère la lui rappelle. C’est pourquoi, bien que sa famille soit contre, le 25 mai 1671, elle entre au monastère de la Visitation de Paray-le-Monial où elle prend l’habit des visitandines le 25 août 1671.

Marguerite-Marie fait profession le 6 novembre 1672. Elle épouse dès ce moment-là le Christ souffrant, le Christ en agonie. Jusque-là, elle a bien souvent entendu la voix du Seigneur au fond d’elle. 

Mais le 27 décembre 1673, le Christ lui apparaît physiquement, lui révélant son divin Cœur rayonnant comme un soleil, portant la trace du coup de lance, la couronne d’épines. Une croix le domine. Il lui adresse alors ce premier message : « Mon divin Cœur est si passionné d’amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande par ton moyen. » Le Christ alors unit le cœur de Marguerite-Marie au sien, et dès cet instant Marguerite-Marie gardera toujours une douleur au côté. La mission laissée à la sainte n’est pas petite : faire connaître aux hommes l’Amour débordant de Dieu… C’est la première des trois grandes apparitions.

La deuxième grande apparition a lieu l’année suivante, un premier vendredi du mois. Le Christ lui apparaît de nouveau manifestant son divin Cœur, “tout rayonnant de gloire avec ses cinq plaies brillantes comme cinq soleils”. Le Christ alors se plaint que les hommes soient si loin de son Amour, et le lui rendent si peu. Il lui dit alors : « Tu communieras […] tous les premiers vendredis de chaque mois. Et, toutes les nuits du jeudi au vendredi je te ferai participer à cette mortelle tristesse que j’ai bien voulu sentir au jardin des Olives […] Et, pour m’accompagner […] tu te lèveras entre onze heures et minuit pour te prosterner pendant une heure avec moi ». De plus, le Christ lui rappelle alors l’importance de l’obéissance, car Satan « n’a point de pouvoir sur les obéissants ».

Durant l’octave du Saint-Sacrement, en 1675, c’est la troisième grande apparition, et sans nul doute la plus connue. De nouveau, le Christ lui révèle son divin Cœur, et lui laisse ces paroles : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris […] Mais ce qui m’est encore le plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. » Il lui demande alors que soit instaurée la fête du Sacré-Cœur, un culte public ! Marguerite-Marie, petite visitandine dans une petite ville, voit alors évidemment mal par quel moyen elle pourrait y répondre ! Plusieurs visions suivront jusqu’en 1677.

Au début elle passe pour possédée, mais, heureusement, elle est soutenue par son confesseur, le père Claude La Colombière (canonisé le 31 mai 1992) qui, quand Marguerite-Marie lui ouvre sa conscience, voit en elle l’œuvre de Dieu, la rassure et l’encourage. Peu à peu la communauté accepte et vénère le Sacré Cœur (cœur souffrant entouré de flammes et d’une couronne d’épines).

La « dévotion au Sacré-Cœur » va se répandre dans toute la chrétienté et, en 1899, le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) instituera la fête du Sacré-Cœur (3e vendredi après la Pentecôte).

En 1689, Marguerite-Marie reçoit un dernier message du Seigneur : elle doit faire savoir au roi, Louis XIV, qu’il doit se consacrer au Sacré Cœur, ainsi que tous les grands du royaume, et Lui construire un lieu de culte. Le message arriva-t-il au destinataire ? Nul ne sait, mais toujours est-il qu’il n’y eut point de suite.

En octobre 1690, elle annonce à ses sœurs, incrédules, que le Seigneur veut la rappeler à Lui, et en effet, sœur Marguerite-Marie rend saintement son âme à Dieu le 17 octobre. Depuis son corps repose à la basilique de Paray-le-Monial.

Déclarée vénérable en 1824 et bienheureuse en 1864Marguerite-Marie à été canonisée le 13 mai 1920 par le pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922).

Martyrologe Romain : À Paray-le-Monial en Bourgogne, l’an 1690, la naissance au ciel de sainte Marguerite-Marie Alacoque, dont la mémoire a été célébrée la veille.

Pour un approfondissement biographique :
>>> Sainte Marguerite-Marie Alacoque

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous !

16.10.2023 – SAINTE DU JOUR

Ste Marguerite-Marie Alacoque

Ste Marguerite-Marie Alacoque

VISITANDINE († 1690)

Sainte Marguerite-MarieAlacoque
Confidente du Sacré-Cœur

Marguerite-Marie Alacoque, cinquième enfant de Claude Alacoque et Philiberte Lamyn, naît dans un village du charolais, à Verosvres (Vroules en patois charolais), le 22 juillet 1647. Son père, notaire royal, décède quand elle a huit ans.

À 10 ans elle est très malade et elle fait vœu de devenir religieuse si Notre Dame la guérit. Ayant retrouvé la santé, elle oublie sa promesse, mais un peu plus tard la maladie de sa mère la lui rappelle. C’est pourquoi, bien que sa famille soit contre, le 25 mai 1671, elle entre au monastère de la Visitation de Paray-le-Monial où elle prend l’habit des visitandines le 25 août 1671.

Marguerite-Marie fait profession le 6 novembre 1672. Elle épouse dès ce moment-là le Christ souffrant, le Christ en agonie. Jusque-là, elle a bien souvent entendu la voix du Seigneur au fond d’elle. 

Mais le 27 décembre 1673, le Christ lui apparaît physiquement, lui révélant son divin Cœur rayonnant comme un soleil, portant la trace du coup de lance, la couronne d’épines. Une croix le domine. Il lui adresse alors ce premier message : « Mon divin Cœur est si passionné d’amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande par ton moyen. » Le Christ alors unit le cœur de Marguerite-Marie au sien, et dès cet instant Marguerite-Marie gardera toujours une douleur au côté. La mission laissée à la sainte n’est pas petite : faire connaître aux hommes l’Amour débordant de Dieu… C’est la première des trois grandes apparitions.

La deuxième grande apparition a lieu l’année suivante, un premier vendredi du mois. Le Christ lui apparaît de nouveau manifestant son divin Cœur, “tout rayonnant de gloire avec ses cinq plaies brillantes comme cinq soleils”. Le Christ alors se plaint que les hommes soient si loin de son Amour, et le lui rendent si peu. Il lui dit alors : « Tu communieras […] tous les premiers vendredis de chaque mois. Et, toutes les nuits du jeudi au vendredi je te ferai participer à cette mortelle tristesse que j’ai bien voulu sentir au jardin des Olives […] Et, pour m’accompagner […] tu te lèveras entre onze heures et minuit pour te prosterner pendant une heure avec moi ». De plus, le Christ lui rappelle alors l’importance de l’obéissance, car Satan « n’a point de pouvoir sur les obéissants ».

Durant l’octave du Saint-Sacrement, en 1675, c’est la troisième grande apparition, et sans nul doute la plus connue. De nouveau, le Christ lui révèle son divin Cœur, et lui laisse ces paroles : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris […] Mais ce qui m’est encore le plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. » Il lui demande alors que soit instaurée la fête du Sacré-Cœur, un culte public ! Marguerite-Marie, petite visitandine dans une petite ville, voit alors évidemment mal par quel moyen elle pourrait y répondre ! Plusieurs visions suivront jusqu’en 1677.

Au début elle passe pour possédée, mais, heureusement, elle est soutenue par son confesseur, le père Claude La Colombière (canonisé le 31 mai 1992) qui, quand Marguerite-Marie lui ouvre sa conscience, voit en elle l’œuvre de Dieu, la rassure et l’encourage. Peu à peu la communauté accepte et vénère le Sacré Cœur (cœur souffrant entouré de flammes et d’une couronne d’épines).

La « dévotion au Sacré-Cœur » va se répandre dans toute la chrétienté et, en 1899, le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) instituera la fête du Sacré-Cœur (3e vendredi après la Pentecôte).

En 1689, Marguerite-Marie reçoit un dernier message du Seigneur : elle doit faire savoir au roi, Louis XIV, qu’il doit se consacrer au Sacré Cœur, ainsi que tous les grands du royaume, et Lui construire un lieu de culte. Le message arriva-t-il au destinataire ? Nul ne sait, mais toujours est-il qu’il n’y eut point de suite.

En octobre 1690, elle annonce à ses sœurs, incrédules, que le Seigneur veut la rappeler à Lui, et en effet, sœur Marguerite-Marie rend saintement son âme à Dieu le 17 octobre. Depuis son corps repose à la basilique de Paray-le-Monial.

Déclarée vénérable en 1824 et bienheureuse en 1864Marguerite-Marie à été canonisée le 13 mai 1920 par le pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922).

Martyrologe Romain : À Paray-le-Monial en Bourgogne, l’an 1690, la naissance au ciel de sainte Marguerite-Marie Alacoque, dont la mémoire a été célébrée la veille.

Pour un approfondissement biographique :
>>> Sainte Marguerite-Marie Alacoque

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous !

La révélation du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie Alacoque

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P Deliss | GODONG

Fêtée le 16 octobre, Marguerite-Marie Alacoque, religieuse française de l’ordre de la Visitation à Paray-le-Monial, a été témoin de nombreuses visions du Christ. La plus frappante était celle où Jésus lui a présenté son cœur.

Paray-le-Monial, 1674. En cette matinée de juin, alors que le soleil inonde le couvent de la Visitation de lumière, Marguerite-Marie se rend d’abord à la chapelle pour la prière du matin avec ses sœurs. Elle rend grâce pour sa bonne nuit de sommeil, pour le beau temps et pour sa bonne santé. Cela fait presqu’un an maintenant qu’un ange du seigneur sous la forme d’un petit enfant est venu la guérir d’une terrible extinction de voix. Comment ne peut-elle rendre grâce à chaque instant pour les bienfaits que Dieu lui accorde depuis son enfance ? Mais elle prend soin de ne pas trop se laisser aller à la prière, de peur de gêner le temps de paix de ses sœurs.

Après un maigre petit déjeuner, elle se rend à l’étable pour la nettoyer et faire sortir les ânes. Pour la plupart des sœurs, ramasser le crottin et soigner les bêtes sont les tâches les plus ingrates du couvent. Pour Marguerite-Marie, c’est tout le contraire. Cela lui donne quelques précieuses heures de solitude pour continuer de prier à voix haute sans se soucier de déranger qui que ce soit.

Une fois l’étable propre et les animaux pansés et nourris, Marguerite-Marie relâche les ânes et se dirige vers son lieu de prière favori. Prenant place sous le bosquet de noisetier qui longe l’enclos, elle ferme les yeux et lâche un long soupir las. Si seulement elle pouvait toujours prier ainsi, seule face à Dieu…

– Marguerite, appelle alors une voix douce qu’elle connaît bien à présent. Marguerite-Marie.

Elle fait volte-face et se retrouve nez-à-nez avec le Christ. Mais son sourire s’évanouit bien vite. Les vêtements de Jésus sont miteux et déchirés. Il porte sur la tête sa couronne d’épine, ses blessures saignent et des larmes coulent sur ses joues. Le spectacle est si triste qu’elle se met à pleurer elle aussi.

– Seigneur, dit-elle se jetant à ses pieds, qu’est-ce qui vous cause tant de peine ?

– Je suis venu pour sauver les hommes, mais ils se font sourds à mon appel et aveugles à mon visage.

Le Christ lui montre alors sa poitrine sur laquelle repose un cœur brûlant entouré d’une couronne d’épine, et surmonté d’une croix. À chaque battement, une douce chaleur s’émane de lui et Marguerite-Maire pleure de plus belle. Cette chaleur, incomparable à celle du soleil, c’est l’amour infini de Dieu pour les hommes, les justes comme les pécheurs, les sages comme les fous.

– Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour, dit Jésus. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que l’ingratitude.

Elle ne répond rien et baisse les yeux de honte. Certes, elle n’oublie jamais le Seigneur, puisque c’est lui qui la comble de grâce depuis toujours, mais elle oublie les hommes. Son devoir n’est pas seulement de prier mais de montrer aux pécheurs et aux ignorants la présence divine et cet amour infini de Dieu.

– Marguerite-Marie, continue le Christ devant le silence de son élue, toi qui as vu mon cœur et qui sais que jamais mon amour pour les hommes ne s’éteindra, je te confie cette mission : rappelle à la France, fille aînée de mon Église, que ce cœur l’attend. Aujourd’hui et jusqu’au jugement dernier.

– Seigneur, vous savez que je suis votre humble servante. Mais les hommes écouteront-ils une petite religieuse ignorante ?

– Raconte ce que je t’ai montré, fait part de mon message aux oreilles attentives et aux esprits aiguisés, et l’on t’écoutera.

L’angoisse se saisit de Marguerite-Marie. Depuis toujours elle reste discrète vis-à-vis de ses échanges avec le Très-Haut. Cette mission lui demande de sacrifier le secret de ce lien privilégié. Elle sait déjà qu’il ne sera pas facile de convaincre les hommes. Mais malgré cette peur, elle lève les yeux et ouvre les mains.

– Puisque c’est votre volonté, je porterai le message de votre Sacré-Cœur.

Enfin, le Christ sourit et lui impose les mains.

Avec l’aide de son confesseur, saint Claude de la Colombière, Marguerite-Marie parvient à promouvoir le culte du Sacré-Cœur dans son monastère, et puis dans toute L’Église catholique. Elle meurt le 16 octobre 1690 en murmurant les noms de Jésus et Marie. Elle est canonisé par le pape Benoît XV en 1920.

Source : ALETEIA, le 14 octobre 2022

16.10.2021 – SAINTE DU JOUR

Sainte Marguerite-Marie Alacoque
Confidente du Sacré-Cœur

VISITANDINE († 1690)

Marguerite-Marie Alacoque, cinquième enfant de Claude Alacoque et Philiberte Lamyn, naît dans un village du charolais, à Verosvres (Vroules en patois charolais), le 22 juillet 1647. Son père, notaire royal, décède quand elle a huit ans.

À 10 ans elle est très malade et elle fait vœu de devenir religieuse si Notre Dame la guérit. Ayant retrouvé la santé, elle oublie sa promesse, mais un peu plus tard la maladie de sa mère la lui rappelle. C’est pourquoi, bien que sa famille soit contre, le 25 mai 1671, elle entre au monastère de la Visitation de Paray-le-Monial où elle prend l’habit des visitandines le 25 août 1671.

Marguerite-Marie fait profession le 6 novembre 1672. Elle épouse dès ce moment-là le Christ souffrant, le Christ en agonie. Jusque-là, elle a bien souvent entendu la voix du Seigneur au fond d’elle. 

Mais le 27 décembre 1673, le Christ lui apparaît physiquement, lui révélant son divin Cœur rayonnant comme un soleil, portant la trace du coup de lance, la couronne d’épines. Une croix le domine. Il lui adresse alors ce premier message : « Mon divin Cœur est si passionné d’amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande par ton moyen. » Le Christ alors unit le cœur de Marguerite-Marie au sien, et dès cet instant Marguerite-Marie gardera toujours une douleur au côté. La mission laissée à la sainte n’est pas petite : faire connaître aux hommes l’Amour débordant de Dieu… C’est la première des trois grandes apparitions.

La deuxième grande apparition a lieu l’année suivante, un premier vendredi du mois. Le Christ lui apparaît de nouveau manifestant son divin Cœur, “tout rayonnant de gloire avec ses cinq plaies brillantes comme cinq soleils”. Le Christ alors se plaint que les hommes soient si loin de son Amour, et le lui rendent si peu. Il lui dit alors : « Tu communieras […] tous les premiers vendredis de chaque mois. Et, toutes les nuits du jeudi au vendredi je te ferai participer à cette mortelle tristesse que j’ai bien voulu sentir au jardin des Olives […] Et, pour m’accompagner […] tu te lèveras entre onze heures et minuit pour te prosterner pendant une heure avec moi ». De plus, le Christ lui rappelle alors l’importance de l’obéissance, car Satan « n’a point de pouvoir sur les obéissants ».

Durant l’octave du Saint-Sacrement, en 1675, c’est la troisième grande apparition, et sans nul doute la plus connue. De nouveau, le Christ lui révèle son divin Cœur, et lui laisse ces paroles : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris […] Mais ce qui m’est encore le plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. » Il lui demande alors que soit instaurée la fête du Sacré-Cœur, un culte public ! Marguerite-Marie, petite visitandine dans une petite ville, voit alors évidemment mal par quel moyen elle pourrait y répondre ! Plusieurs visions suivront jusqu’en 1677.

Au début elle passe pour possédée, mais, heureusement, elle est soutenue par son confesseur, le père Claude La Colombière (canonisé le 31 mai 1992) qui, quand Marguerite-Marie lui ouvre sa conscience, voit en elle l’œuvre de Dieu, la rassure et l’encourage. Peu à peu la communauté accepte et vénère le Sacré Cœur (cœur souffrant entouré de flammes et d’une couronne d’épines).

La « dévotion au Sacré-Cœur » va se répandre dans toute la chrétienté et, en 1899, le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) instituera la fête du Sacré-Cœur (3e vendredi après la Pentecôte).

En 1689, Marguerite-Marie reçoit un dernier message du Seigneur : elle doit faire savoir au roi, Louis XIV, qu’il doit se consacrer au Sacré Cœur, ainsi que tous les grands du royaume, et Lui construire un lieu de culte. Le message arriva-t-il au destinataire ? Nul ne sait, mais toujours est-il qu’il n’y eut point de suite.

En octobre 1690, elle annonce à ses sœurs, incrédules, que le Seigneur veut la rappeler à Lui, et en effet, sœur Marguerite-Marie rend saintement son âme à Dieu le 17 octobre. Depuis son corps repose à la basilique de Paray le monial.

Déclarée vénérable en 1824 et bienheureuse en 1864Marguerite-Marie à été canonisée le 13 mai 1920 par le pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922).

Martyrologe Romain : À Paray-le-Monial en Bourgogne, l’an 1690, la naissance au ciel de sainte Marguerite-Marie Alacoque, dont la mémoire a été célébrée la veille.

Pour un approfondissement biographique :
>>> Sainte Marguerite-Marie Alacoque

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous !

La Prière d’invocation de Sainte Marguerite-Marie Alacoque « Je Vous salue, Cœur de Jésus » : 

« Je Vous salue, Cœur de Jésus, en tous vos états, donnez-Vous à moi ! Je Vous salue, Cœur de Jésus, modèle de perfection, éclairez-moi ! Je Vous salue, Cœur divin, origine de tout bonheur, fortifiez-moi ! Je Vous salue, Cœur de mon Ami, caressez-moi ! Je Vous salue, Cœur d’incomparable bonté, pardonnez-moi ! Je Vous salue, Cœur tout aimant, fournaise ardente, consumez-moi ! Ô mon cher Sauveur, que je serais heureuse si Vous imprimiez en moi votre image souffrante ! Ô mon Seigneur, je ne veux rien que Vous et le choix que Vous ferez pour moi ! Vous m’êtes suffisant, ô mon Dieu ! Faites pour moi ce qui Vous glorifiera le plus, sans nul égard à mes intérêts. Contentez-Vous, et cela me suffit. Amour, je Te demande cette âme ! Je Te prie de me la donner parce que Tu peux me la donner. Ainsi soit-il. » 

Sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690)

Pourquoi juin est le mois du Sacré-Coeur ?

Fred de Noyelle / Godong – Dans la Chapelle des Apparitions, à Paray-le-Monial.

Pourquoi juin est le mois du Sacré-Coeur ?

Chaque année, au mois de juin, les chrétiens fêtent le Sacré-Cœur. Ceci depuis son institution par le pape Pie IX (1792-1878) au XIXe siècle. 

Dans la piété populaire, chaque mois de l’année a son propre thème spirituel fondé sur un aspect de la foi chrétienne. Le mois de juin, par exemple, est celui du Sacré-Cœur car sa fête est toujours célébré en juin, 19 jours après la Pentecôte. Cette année, la fête du Sacré-Cœur tombera le vendredi 11 juin 2021.

Tout commence le jour où sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690) reçoit des révélations de la part du Christ. Le 16 juin 1675, Jésus lui demande de promouvoir un élan spirituel en l’honneur de son Sacré-Cœur.

C’est pour cela que je te demande que le premier vendredi d’après l’octave du Saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur, en lui faisant réparation d’honneur par une amende honorable, communiant ce jour-là pour réparer les indignités qu’il a reçues pendant le temps qu’il a été exposé sur les autels ; et je te promets que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur.

Les catholiques célèbrent la fête du Corpus Christi, la Fête-Dieu, après le dimanche de la Sainte Trinité depuis des siècles. Celle-ci tombe toujours au mois de juin. On détermine la date précise chaque année grâce à celle de la fête de Pâques.

Ce n’est qu’en 1856 que l’Église universelle célèbre officiellement la fête du Sacré-Cœur pour la première fois. Depuis, les chrétiens rendent annuellement grâce au cœur sacré de Jésus et son amour divin pour l’humanité.

Source: ALETEIA, le 2 juin 2021

16.10.2020 – SAINTE DU JOUR

Sainte Marguerite-Marie Alacoque
Confidente du Sacré-Cœur

VISITANDINE († 1690)

Marguerite-Marie Alacoque, cinquième enfant de Claude Alacoque et Philiberte Lamyn, naît dans un village du charolais, à Verosvres (Vroules en patois charolais), le 22 juillet 1647. Son père, notaire royal, décède quand elle a huit ans.

À 10 ans elle est très malade et elle fait vœu de devenir religieuse si Notre Dame la guérit. Ayant retrouvé la santé, elle oublie sa promesse, mais un peu plus tard la maladie de sa mère la lui rappelle. C’est pourquoi, bien que sa famille soit contre, le 25 mai 1671, elle entre au monastère de la Visitation de Paray-le-Monial où elle prend l’habit des visitandines le 25 août 1671.

Marguerite-Marie fait profession le 6 novembre 1672. Elle épouse dès ce moment-là le Christ souffrant, le Christ en agonie. Jusque-là, elle a bien souvent entendu la voix du Seigneur au fond d’elle. 

Mais le 27 décembre 1673, le Christ lui apparaît physiquement, lui révélant son divin Cœur rayonnant comme un soleil, portant la trace du coup de lance, la couronne d’épines. Une croix le domine. Il lui adresse alors ce premier message : « Mon divin Cœur est si passionné d’amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande par ton moyen. » Le Christ alors unit le cœur de Marguerite-Marie au sien, et dès cet instant Marguerite-Marie gardera toujours une douleur au côté. La mission laissée à la sainte n’est pas petite : faire connaître aux hommes l’Amour débordant de Dieu… C’est la première des trois grandes apparitions.

La deuxième grande apparition a lieu l’année suivante, un premier vendredi du mois. Le Christ lui apparaît de nouveau manifestant son divin Cœur, “tout rayonnant de gloire avec ses cinq plaies brillantes comme cinq soleils”. Le Christ alors se plaint que les hommes soient si loin de son Amour, et le lui rendent si peu. Il lui dit alors : « Tu communieras […] tous les premiers vendredis de chaque mois. Et, toutes les nuits du jeudi au vendredi je te ferai participer à cette mortelle tristesse que j’ai bien voulu sentir au jardin des Olives […] Et, pour m’accompagner […] tu te lèveras entre onze heures et minuit pour te prosterner pendant une heure avec moi ». De plus, le Christ lui rappelle alors l’importance de l’obéissance, car Satan « n’a point de pouvoir sur les obéissants ».

Durant l’octave du Saint-Sacrement, en 1675, c’est la troisième grande apparition, et sans nul doute la plus connue. De nouveau, le Christ lui révèle son divin Cœur, et lui laisse ces paroles : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris […] Mais ce qui m’est encore le plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. » Il lui demande alors que soit instaurée la fête du Sacré-Cœur, un culte public ! Marguerite-Marie, petite visitandine dans une petite ville, voit alors évidemment mal par quel moyen elle pourrait y répondre ! Plusieurs visions suivront jusqu’en 1677.

Au début elle passe pour possédée, mais, heureusement, elle est soutenue par son confesseur, le père Claude La Colombière (canonisé le 31 mai 1992) qui, quand Marguerite-Marie lui ouvre sa conscience, voit en elle l’œuvre de Dieu, la rassure et l’encourage. Peu à peu la communauté accepte et vénère le Sacré Cœur (cœur souffrant entouré de flammes et d’une couronne d’épines).

La « dévotion au Sacré-Cœur » va se répandre dans toute la chrétienté et, en 1899, le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) instituera la fête du Sacré-Cœur (3e vendredi après la Pentecôte).

En 1689, Marguerite-Marie reçoit un dernier message du Seigneur : elle doit faire savoir au roi, Louis XIV, qu’il doit se consacrer au Sacré Cœur, ainsi que tous les grands du royaume, et Lui construire un lieu de culte. Le message arriva-t-il au destinataire ? Nul ne sait, mais toujours est-il qu’il n’y eut point de suite.

En octobre 1690, elle annonce à ses sœurs, incrédules, que le Seigneur veut la rappeler à Lui, et en effet, sœur Marguerite-Marie rend saintement son âme à Dieu le 17 octobre. Depuis son corps repose à la basilique de Paray le monial.

Déclarée vénérable en 1824 et bienheureuse en 1864Marguerite-Marie à été canonisée le 13 mai 1920 par le pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922).

Martyrologe Romain : À Paray-le-Monial en Bourgogne, l’an 1690, la naissance au ciel de sainte Marguerite-Marie Alacoque, dont la mémoire a été célébrée la veille.

Pour un approfondissement biographique :
>>> Sainte Marguerite-Marie Alacoque

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous !