28.04.2025 – SAINT DU JOUR

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (+ 1716)
Fondateur d’ordres religieux,
Docteur de la médiation de Marie

Louis-Marie Grignion de La Bacheleraie naît à Montfort-la-Cane, alors du diocèse de Saint-Malo, aujourd’hui de celui de Rennes, le 31 janvier 1673. Par esprit de religion et d’humilité, il abandonna plus tard le nom de sa famille, pour prendre celui du lieu de sa naissance et de son baptême. Sa première éducation fut pieuse et forte ; il la compléta chez les Jésuites de Rennes, où il acquit la réputation d’un saint Louis de Gonzague. 

La Providence le conduisit ensuite à Paris, pour y étudier en diverses maisons tenues par les Sulpiciens, et à Saint-Sulpice même. Dans ce séminaire, où il brilla par son intelligence et sa profonde piété, on ne comprit pas assez les vues de Dieu sur lui. Dieu le permit ainsi pour le former à l’amour de la Croix, dont il devait être l’apôtre passionné. C’est à l’école de Saint-Sulpice qu’il puisa toutefois son merveilleux amour de Marie et qu’il se prépara à devenir son apôtre et son docteur.

Jeune prêtre, ordonné en juin 1700, il fut d’abord aumônier à l’hôpital de Poitiers, où il opéra une réforme aussi prompte qu’étonnante. Ballotté ensuite pendant quelques temps par les persécutions que lui suscitaient les Jansénistes, il se rendit à Rome en vue de s’offrir au Pape pour les missions étrangères, et il reçut du Souverain Pontife l’ordre de travailler à l’évangélisation de la France. 

Dès lors, pendant dix ans, il va de missions en missions, dans plusieurs diocèses de l’Ouest, qu’il remue et transforme par sa parole puissante, par la flamme de son zèle et par ses miracles. Il alimente sa vie spirituelle dans une prière continuelle et dans des retraites prolongées, il est l’objet des visites fréquentes de la Sainte Vierge. Ses cantiques populaires complètent les fruits étonnants de sa prédication ; il plante partout la Croix ; il sème partout la dévotion au Rosaire : il prépare providentiellement les peuples de l’Ouest à leur résistance héroïque au flot destructeur de la Révolution, qui surgira en moins d’un siècle. 

Les cinq années d’avant sa mort en 1716 furent pour Louis-Marie des années d’activité intense. Il était constamment occupé à prêcher des missions et se rendait de l’une à l’autre à pied. Il trouva pourtant le temps d’écrire: le Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte ViergeLe Secret de Marie, les Règles des Filles de la Sagesse (ou de la Providence), et de nombreux cantiques qu’il utilisait dans ses missions en les faisant chanter sur des airs de danse de l’époque. Il entreprit deux longs voyages, l’un à Paris et l’autre à Rouen, pour essayer de trouver des recrues pour sa Compagnie de Marie dont il rêvait de plus en plus alors que sa vie tirait à sa fin. De temps à autre aussi il éprouvait le besoin de se retirer dans un endroit paisible et isolé, tel que la Forêt de Mervent ou son petit ermitage  de Saint-Eloi près de La Rochelle.

Ses missions ont exercé une grande influence, surtout en Vendée. On a dit que l’une des raisons pour lesquelles les habitants de cette région sont restés fortement opposés aux tendances antireligieuses et anticatholiques de la Révolution française 80 ans plus tard, était que leur foi avait été affermie par la prédication de saint Louis-Marie. Il eut pourtant beaucoup de difficulté à persuader d’autres prêtres de s’adjoindre à lui et de travailler avec lui comme membres de la Compagnie de Marie. Finalement, au cours de sa dernière année, deux prêtres, les Abbés René Mulot et Adrien Vatel, s’adjoignirent à lui, et il réunit aussi autour de lui un certain nombre de Frères qui l’aidaient dans sa tâche.

L’évêque de La Rochelle, Mgr. Étienne de Champflour, resta pour lui un grand ami, même si d’autres continuaient de s’opposer à lui et même attentaient à sa vie. Avec l’appui de l’évêque, il fonda des écoles charitables pour les enfants pauvres de La Rochelle, et invita Marie-Louise Trichet et Catherine Brunet, qui attendaient patiemment à Poitiers depuis dix ans, à venir l’aider. Elles firent enfin leur profession religieuse et c’est ainsi que naquit la congrégation des Filles de la Sagesse. Bientôt d’autres se joignirent à elles.

En avril 1716, épuisé par le travail et la maladie, Louis-Marie se rendit finalement à Saint-Laurent-sur-Sèvre pour commencer à prêcher la mission qui devait être la dernière. Il tomba malade au cours de la mission et mourut le 28 avril. 

Des milliers de personnes assistèrent à ses funérailles dans l’église paroissiale, et peu de temps après le bruit se répandit que des miracles avaient eu lieu à son tombeau. 

Louis-Marie Grignion de Montfortfut béatifié le 22 janvier 1888, par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), et canonisé le 20 juillet 1947, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958). 

Les congrégations qu’il a données à l’Église, la Compagnie de Marie, les Filles de la Sagesse, et les Frères de Saint Gabriel (congrégation qui se développa à partir du groupe de Frères réunis par saint Louis-Marie), se sont développées et propagées, en France d’abord et ensuite dans le monde entier. Elles continuent de témoigner du charisme de saint Louis-Marie, et prolongent sa mission, qui est d’établir le Royaume de Dieu, le Règne de Jésus par Marie.

Pour un approfondissement biographique :

 >>> Famille Montfortaine

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort priez pour nous !

28.04.2023 – SAINT DU JOUR

St Louis-Marie Grignion de M.

PRÊTRE ET FOND. (+ 1716)

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
Fondateur d’ordres religieux,
Docteur de la médiation de Marie

Louis-Marie Grignion de La Bacheleraie naît à Montfort-la-Cane, alors du diocèse de Saint-Malo, aujourd’hui de celui de Rennes, le 31 janvier 1673. Par esprit de religion et d’humilité, il abandonna plus tard le nom de sa famille, pour prendre celui du lieu de sa naissance et de son baptême. Sa première éducation fut pieuse et forte ; il la compléta chez les Jésuites de Rennes, où il acquit la réputation d’un saint Louis de Gonzague.

La Providence le conduisit ensuite à Paris, pour y étudier en diverses maisons tenues par les Sulpiciens, et à Saint-Sulpice même. Dans ce séminaire, où il brilla par son intelligence et sa profonde piété, on ne comprit pas assez les vues de Dieu sur lui. Dieu le permit ainsi pour le former à l’amour de la Croix, dont il devait être l’apôtre passionné. C’est à l’école de Saint-Sulpice qu’il puisa toutefois son merveilleux amour de Marie et qu’il se prépara à devenir son apôtre et son docteur.

Jeune prêtre, ordonné en juin 1700, il fut d’abord aumônier à l’hôpital de Poitiers, où il opéra une réforme aussi prompte qu’étonnante. Ballotté ensuite pendant quelques temps par les persécutions que lui suscitaient les Jansénistes, il se rendit à Rome en vue de s’offrir au Pape pour les missions étrangères, et il reçut du Souverain Pontife l’ordre de travailler à l’évangélisation de la France. 

Dès lors, pendant dix ans, il va de missions en missions, dans plusieurs diocèses de l’Ouest, qu’il remue et transforme par sa parole puissante, par la flamme de son zèle et par ses miracles. Il alimente sa vie spirituelle dans une prière continuelle et dans des retraites prolongées, il est l’objet des visites fréquentes de la Sainte Vierge. Ses cantiques populaires complètent les fruits étonnants de sa prédication ; il plante partout la Croix ; il sème partout la dévotion au Rosaire : il prépare providentiellement les peuples de l’Ouest à leur résistance héroïque au flot destructeur de la Révolution, qui surgira en moins d’un siècle. 

Les cinq années d’avant sa mort en 1716 furent pour Louis-Marie des années d’activité intense. Il était constamment occupé à prêcher des missions et se rendait de l’une à l’autre à pied. Il trouva pourtant le temps d’écrire: le Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte ViergeLe Secret de Marie, les Règles des Filles de la Sagesse (ou de la Providence), et de nombreux cantiques qu’il utilisait dans ses missions en les faisant chanter sur des airs de danse de l’époque. Il entreprit deux longs voyages, l’un à Paris et l’autre à Rouen, pour essayer de trouver des recrues pour sa Compagnie de Marie dont il rêvait de plus en plus alors que sa vie tirait à sa fin. De temps à autre aussi il éprouvait le besoin de se retirer dans un endroit paisible et isolé, tel que la Forêt de Mervent ou son petit ermitage  de Saint-Eloi près de La Rochelle.

Ses missions ont exercé une grande influence, surtout en Vendée. On a dit que l’une des raisons pour lesquelles les habitants de cette région sont restés fortement opposés aux tendances antireligieuses et anticatholiques de la Révolution française 80 ans plus tard, était que leur foi avait été affermie par la prédication de saint Louis-Marie. Il eut pourtant beaucoup de difficulté à persuader d’autres prêtres de s’adjoindre à lui et de travailler avec lui comme membres de la Compagnie de Marie. Finalement, au cours de sa dernière année, deux prêtres, les Abbés René Mulot et Adrien Vatel, s’adjoignirent à lui, et il réunit aussi autour de lui un certain nombre de Frères qui l’aidaient dans sa tâche.

L’évêque de La Rochelle, Mgr. Étienne de Champflour, resta pour lui un grand ami, même si d’autres continuaient de s’opposer à lui et même attentaient à sa vie. Avec l’appui de l’évêque, il fonda des écoles charitables pour les enfants pauvres de La Rochelle, et invita Marie-Louise Trichet et Catherine Brunet, qui attendaient patiemment à Poitiers depuis dix ans, à venir l’aider. Elles firent enfin leur profession religieuse et c’est ainsi que naquit la congrégation des Filles de la Sagesse. Bientôt d’autres se joignirent à elles.

En avril 1716, épuisé par le travail et la maladie, Louis-Marie se rendit finalement à Saint-Laurent-sur-Sèvre pour commencer à prêcher la mission qui devait être la dernière. Il tomba malade au cours de la mission et mourut le 28 avril. 

Des milliers de personnes assistèrent à ses funérailles dans l’église paroissiale, et peu de temps après le bruit se répandit que des miracles avaient eu lieu à son tombeau. 

Louis-Marie Grignion de Montfortfut béatifié le 22 janvier 1888, par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), et canonisé le 20 juillet 1947, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958). 

Les congrégations qu’il a données à l’Église, la Compagnie de Marie, les Filles de la Sagesse, et les Frères de Saint Gabriel (congrégation qui se développa à partir du groupe de Frères réunis par saint Louis-Marie), se sont développées et propagées, en France d’abord et ensuite dans le monde entier. Elles continuent de témoigner du charisme de saint Louis-Marie, et prolongent sa mission, qui est d’établir le Royaume de Dieu, le Règne de Jésus par Marie.

Pour un approfondissement biographique :

>>> Famille Montfortaine

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort priez pour nous !

Je Vous salue Marie !

Je Vous salue Marie, Fille bien-aimée du Père Éternel ; je vous salue, Marie, Mère admirable du Fils ; je vous salue, Marie, Épouse très fidèle du Saint-Esprit ; je vous salue, Marie, ma chère Mère, mon aimable Maîtresse et ma puissante Souveraine, je vous salue, ma joie, ma gloire, mon cœur et mon âme ! Vous êtes toute à moi par miséricorde, et je suis tout à vous par justice. Et je ne le suis pas encore assez : je me donne à vous tout entier de nouveau, en qualité d’esclave éternel, sans rien réserver pour moi ni pour autre. Si vous voyez encore en moi quelque chose qui ne vous appartienne pas, je vous supplie de le prendre en ce moment, et de vous rendre la Maîtresse absolue de mon pouvoir ; de détruire et déraciner et d’y anéantir tout ce qui déplaît à Dieu, et d’y planter, d’y élever et d’y opérer tout ce qui vous plaira. Et que la lumière de votre foi dissipe les ténèbres de mon esprit ; que votre humilité profonde prenne la place de mon orgueil ; que votre contemplation sublime arrête les distractions de mon imagination vagabonde ; que votre vue continuelle de Dieu remplisse ma mémoire de votre présence ; que l’incendie de la charité de votre cœur dilate et embrase la tiédeur et la froideur du mien ; que vos vertus prennent la place de mes péchés ; que vos mérites soient mon ornement et mon supplément devant Dieu. Enfin, ma très chère et bien-aimée Mère, faites, s’il se peut, que je n’aie point d’autre esprit que le vôtre pour connaître Jésus-Christ et ses divines volontés ; que je n’aie point d’autre âme que la vôtre pour louer et glorifier le Seigneur ; que je n’aie point d’autre cœur que le vôtre pour aimer Dieu d’un amour pur et d’un amour ardent comme vous. Ainsi soit-il. 

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716), Grand Apôtre de la Très Sainte Vierge Marie et Fondateur des Montfortains et des Filles de la Sagesse.

28.04.2022 – SAINT DU JOUR

St Louis-Marie Grignion de Monfort

PRÊTRE ET FOND. (+ 1716)

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
Fondateur d’ordres religieux,
Docteur de la médiation de Marie

Louis-Marie Grignion de La Bacheleraie naît à Montfort-la-Cane, alors du diocèse de Saint-Malo, aujourd’hui de celui de Rennes, le 31 janvier 1673. Par esprit de religion et d’humilité, il abandonna plus tard le nom de sa famille, pour prendre celui du lieu de sa naissance et de son baptême. Sa première éducation fut pieuse et forte ; il la compléta chez les Jésuites de Rennes, où il acquit la réputation d’un saint Louis de Gonzague.

La Providence le conduisit ensuite à Paris, pour y étudier en diverses maisons tenues par les Sulpiciens, et à Saint-Sulpice même. Dans ce séminaire, où il brilla par son intelligence et sa profonde piété, on ne comprit pas assez les vues de Dieu sur lui. Dieu le permit ainsi pour le former à l’amour de la Croix, dont il devait être l’apôtre passionné. C’est à l’école de Saint-Sulpice qu’il puisa toutefois son merveilleux amour de Marie et qu’il se prépara à devenir son apôtre et son docteur.

Jeune prêtre, ordonné en juin 1700, il fut d’abord aumônier à l’hôpital de Poitiers, où il opéra une réforme aussi prompte qu’étonnante. Ballotté ensuite pendant quelques temps par les persécutions que lui suscitaient les Jansénistes, il se rendit à Rome en vue de s’offrir au Pape pour les missions étrangères, et il reçut du Souverain Pontife l’ordre de travailler à l’évangélisation de la France. 

Dès lors, pendant dix ans, il va de missions en missions, dans plusieurs diocèses de l’Ouest, qu’il remue et transforme par sa parole puissante, par la flamme de son zèle et par ses miracles. Il alimente sa vie spirituelle dans une prière continuelle et dans des retraites prolongées, il est l’objet des visites fréquentes de la Sainte Vierge. Ses cantiques populaires complètent les fruits étonnants de sa prédication ; il plante partout la Croix ; il sème partout la dévotion au Rosaire : il prépare providentiellement les peuples de l’Ouest à leur résistance héroïque au flot destructeur de la Révolution, qui surgira en moins d’un siècle. 

Les cinq années d’avant sa mort en 1716 furent pour Louis-Marie des années d’activité intense. Il était constamment occupé à prêcher des missions et se rendait de l’une à l’autre à pied. Il trouva pourtant le temps d’écrire: le Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte ViergeLe Secret de Marie, les Règles des Filles de la Sagesse (ou de la Providence), et de nombreux cantiques qu’il utilisait dans ses missions en les faisant chanter sur des airs de danse de l’époque. Il entreprit deux longs voyages, l’un à Paris et l’autre à Rouen, pour essayer de trouver des recrues pour sa Compagnie de Marie dont il rêvait de plus en plus alors que sa vie tirait à sa fin. De temps à autre aussi il éprouvait le besoin de se retirer dans un endroit paisible et isolé, tel que la Forêt de Mervent ou son petit ermitage  de Saint-Eloi près de La Rochelle.

Ses missions ont exercé une grande influence, surtout en Vendée. On a dit que l’une des raisons pour lesquelles les habitants de cette région sont restés fortement opposés aux tendances antireligieuses et anticatholiques de la Révolution française 80 ans plus tard, était que leur foi avait été affermie par la prédication de saint Louis-Marie. Il eut pourtant beaucoup de difficulté à persuader d’autres prêtres de s’adjoindre à lui et de travailler avec lui comme membres de la Compagnie de Marie. Finalement, au cours de sa dernière année, deux prêtres, les Abbés René Mulot et Adrien Vatel, s’adjoignirent à lui, et il réunit aussi autour de lui un certain nombre de Frères qui l’aidaient dans sa tâche.

L’évêque de La Rochelle, Mgr. Étienne de Champflour, resta pour lui un grand ami, même si d’autres continuaient de s’opposer à lui et même attentaient à sa vie. Avec l’appui de l’évêque, il fonda des écoles charitables pour les enfants pauvres de La Rochelle, et invita Marie-Louise Trichet et Catherine Brunet, qui attendaient patiemment à Poitiers depuis dix ans, à venir l’aider. Elles firent enfin leur profession religieuse et c’est ainsi que naquit la congrégation des Filles de la Sagesse. Bientôt d’autres se joignirent à elles.

En avril 1716, épuisé par le travail et la maladie, Louis-Marie se rendit finalement à Saint-Laurent-sur-Sèvre pour commencer à prêcher la mission qui devait être la dernière. Il tomba malade au cours de la mission et mourut le 28 avril. 

Des milliers de personnes assistèrent à ses funérailles dans l’église paroissiale, et peu de temps après le bruit se répandit que des miracles avaient eu lieu à son tombeau. 

Louis-Marie Grignion de Montfortfut béatifié le 22 janvier 1888, par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), et canonisé le 20 juillet 1947, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958). 

Les congrégations qu’il a données à l’Église, la Compagnie de Marie, les Filles de la Sagesse, et les Frères de Saint Gabriel (congrégation qui se développa à partir du groupe de Frères réunis par saint Louis-Marie), se sont développées et propagées, en France d’abord et ensuite dans le monde entier. Elles continuent de témoigner du charisme de saint Louis-Marie, et prolongent sa mission, qui est d’établir le Royaume de Dieu, le Règne de Jésus par Marie.

Pour un approfondissement biographique :

>>> Famille Montfortaine

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort priez pour nous !

28.04.2021 – SAINT DU JOUR

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, (+ 1716)

Fondateur d’ordres religieux,
Docteur de la médiation de Marie

Louis-Marie Grignion de La Bacheleraie naît à Montfort-la-Cane, alors du diocèse de Saint-Malo, aujourd’hui de celui de Rennes, le 31 janvier 1673. Par esprit de religion et d’humilité, il abandonna plus tard le nom de sa famille, pour prendre celui du lieu de sa naissance et de son baptême. Sa première éducation fut pieuse et forte ; il la compléta chez les Jésuites de Rennes, où il acquit la réputation d’un saint Louis de Gonzague. 

La Providence le conduisit ensuite à Paris, pour y étudier en diverses maisons tenues par les Sulpiciens, et à Saint-Sulpice même. Dans ce séminaire, où il brilla par son intelligence et sa profonde piété, on ne comprit pas assez les vues de Dieu sur lui. Dieu le permit ainsi pour le former à l’amour de la Croix, dont il devait être l’apôtre passionné. C’est à l’école de Saint-Sulpice qu’il puisa toutefois son merveilleux amour de Marie et qu’il se prépara à devenir son apôtre et son docteur.

Jeune prêtre, ordonné en juin 1700, il fut d’abord aumônier à l’hôpital de Poitiers, où il opéra une réforme aussi prompte qu’étonnante. Ballotté ensuite pendant quelques temps par les persécutions que lui suscitaient les Jansénistes, il se rendit à Rome en vue de s’offrir au Pape pour les missions étrangères, et il reçut du Souverain Pontife l’ordre de travailler à l’évangélisation de la France. 

Dès lors, pendant dix ans, il va de missions en missions, dans plusieurs diocèses de l’Ouest, qu’il remue et transforme par sa parole puissante, par la flamme de son zèle et par ses miracles. Il alimente sa vie spirituelle dans une prière continuelle et dans des retraites prolongées, il est l’objet des visites fréquentes de la Sainte Vierge. Ses cantiques populaires complètent les fruits étonnants de sa prédication ; il plante partout la Croix ; il sème partout la dévotion au Rosaire : il prépare providentiellement les peuples de l’Ouest à leur résistance héroïque au flot destructeur de la Révolution, qui surgira en moins d’un siècle. 

Les cinq années d’avant sa mort en 1716 furent pour Louis-Marie des années d’activité intense. Il était constamment occupé à prêcher des missions et se rendait de l’une à l’autre à pied. Il trouva pourtant le temps d’écrire: le Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte ViergeLe Secret de Marie, les Règles des Filles de la Sagesse (ou de la Providence), et de nombreux cantiques qu’il utilisait dans ses missions en les faisant chanter sur des airs de danse de l’époque. Il entreprit deux longs voyages, l’un à Paris et l’autre à Rouen, pour essayer de trouver des recrues pour sa Compagnie de Marie dont il rêvait de plus en plus alors que sa vie tirait à sa fin. De temps à autre aussi il éprouvait le besoin de se retirer dans un endroit paisible et isolé, tel que la Forêt de Mervent ou son petit ermitage  de Saint-Eloi près de La Rochelle.

Ses missions ont exercé une grande influence, surtout en Vendée. On a dit que l’une des raisons pour lesquelles les habitants de cette région sont restés fortement opposés aux tendances antireligieuses et anticatholiques de la Révolution française 80 ans plus tard, était que leur foi avait été affermie par la prédication de saint Louis-Marie. Il eut pourtant beaucoup de difficulté à persuader d’autres prêtres de s’adjoindre à lui et de travailler avec lui comme membres de la Compagnie de Marie. Finalement, au cours de sa dernière année, deux prêtres, les Abbés René Mulot et Adrien Vatel, s’adjoignirent à lui, et il réunit aussi autour de lui un certain nombre de Frères qui l’aidaient dans sa tâche.

L’évêque de La Rochelle, Mgr. Étienne de Champflour, resta pour lui un grand ami, même si d’autres continuaient de s’opposer à lui et même attentaient à sa vie. Avec l’appui de l’évêque, il fonda des écoles charitables pour les enfants pauvres de La Rochelle, et invita Marie-Louise Trichet et Catherine Brunet, qui attendaient patiemment à Poitiers depuis dix ans, à venir l’aider. Elles firent enfin leur profession religieuse et c’est ainsi que naquit la congrégation des Filles de la Sagesse. Bientôt d’autres se joignirent à elles.

En avril 1716, épuisé par le travail et la maladie, Louis-Marie se rendit finalement à Saint-Laurent-sur-Sèvre pour commencer à prêcher la mission qui devait être la dernière. Il tomba malade au cours de la mission et mourut le 28 avril. 

Des milliers de personnes assistèrent à ses funérailles dans l’église paroissiale, et peu de temps après le bruit se répandit que des miracles avaient eu lieu à son tombeau. 

Louis-Marie Grignion de Montfort fut béatifié le 22 janvier 1888, par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), et canonisé le 20 juillet 1947, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958). 

Les congrégations qu’il a données à l’Église, la Compagnie de Marie, les Filles de la Sagesse, et les Frères de Saint Gabriel (congrégation qui se développa à partir du groupe de Frères réunis par saint Louis-Marie), se sont développées et propagées, en France d’abord et ensuite dans le monde entier. Elles continuent de témoigner du charisme de saint Louis-Marie, et prolongent sa mission, qui est d’établir le Royaume de Dieu, le Règne de Jésus par Marie.

Pour un approfondissement biographique :

 >>> Famille Montfortaine 

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort priez. pour nous !

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort - Apôtre du Rosaire et de la  consécration à Jésus par Marie - Vers Demain

Aimer la Vierge Marie dans l’épreuve, mais aussi quand tout va bien

PRAYING TO MOTHER MARY

Fred de Noyelle | GoDong

Aimer la Vierge Marie dans l’épreuve, mais aussi quand tout va bien

Saint Louis Grignion de Montfort encourage les chrétiens à ne pas abandonner leur dévotion à Marie une fois la crise passée.

Pendant une période de crise, particulièrement quand elle implique un problème de santé, il semble souvent plus simple d’entretenir une dévotion à Dieu ou aux saints. On invoque alors notamment l’intercession de la Vierge Marie pour lui demander un miracle ou plus simplement une guérison progressive.

Dans la plupart des cas heureusement, nous recouvrons la santé. Au début, nous allons bien sûr rendre grâce à Dieu et à Marie pour cette grâce obtenue. Avec le temps cependant, notre dévotion va devenir de moins en moins fervente avant de tomber bien souvent dans l’oubli.

Dans son Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, saint Louis-Marie Grignion de Montfort, un prêtre du XVIIIe siècle qui consacra sa vie à conduire les âmes à Dieu par l’intermédiaire de la Vierge Marie, met les fidèles en garde contre cette tentation :

Il y a encore des dévots intéressés, qui ne recourent à la Sainte Vierge que pour gagner quelque procès, pour éviter quelque péril, pour guérir d’une maladie, ou pour quelque autre besoin de la sorte, sans quoi ils l’oublieraient ; et les uns et les autres sont de faux dévots, qui ne sont point de mise devant Dieu ni sa sainte Mère.

Un « dévot intéressé » est quelqu’un qui ne « s’intéresse » à Dieu que pour une raison précise. Une fois que le but recherché est atteint, la ferveur disparaît. Ce genre de dévotion n’est pas de l’amour, seulement un élan transitoire. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort évoque une forme de dévotion bien plus belle et plus authentique :

[La vraie dévotion] est tendre, c’est-à-dire pleine de confiance en la très sainte Vierge, comme d’un enfant dans sa bonne mère. Elle fait qu’une âme recourt à elle en tous ses besoin de corps et d’esprit, avec beaucoup de simplicité, de confiance et de tendresse ; elle implore l’aide de sa bonne Mère en tout temps, en tout lieu et en toute chose : dans ses doutes, pour être redressée ; dans ses tentations, pour être soutenue ; dans ses faiblesses, pour être fortifiée ; dans ses chutes, pour être relevée ; dans ses découragements, pour être encouragée ; dans ses scrupules, pour en être ôtée ; dans ses croix, travaux et traverses de la vie, pour être consolée. Enfin, en tous ses maux de corps et d’esprit, Marie est son recours ordinaire, sans crainte d’importuner cette bonne Mère et de déplaire à Jésus-Christ. […]

[…] La vraie dévotion à la Sainte Vierge est constante, elle affermit une âme dans le bien, et elle la porte à ne pas quitter facilement ses pratiques de dévotion. […] Ce n’est pas qu’une personne ne tombe et qu’elle ne change quelquefois dans la sensibilité de sa dévotion ; mais si elle tombe, elle se relève en tendant la main à sa bonne Mère.

Marie est notre mère spirituelle, qui veille fidèlement sur nous dans les bons comme dans les mauvais moments. Que nous soyons malades ou bien-portants, elle est présente pour nous, toujours prête à nous conduire à son Fils Jésus.

Source: Aleteia, le 4 mai 2020, par Philip Kosloski

La Prière pour désirer la Sagesse de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort « Sagesse, venez donc, par la foi de Marie » :

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort : Marie et le Saint-Esprit

La Prière pour désirer la Sagesse de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort « Sagesse, venez donc, par la foi de Marie » : 

« Ô Sagesse, venez, le pauvre vous en prie, par le sang de mon doux Jésus, par les entrailles de Marie.

Nous ne serons point confondus ! Pourquoi prolongez-vous si longtemps mon martyre ?

Je vous recherche nuit et jour ! Venez, mon âme vous désire, venez, car je languis d’amour !

Ma bien-aimée, ouvrez, l’on frappe à votre porte, ah ! Ce n’est pas un étranger, c’est un coeur que l’amour transporte qui n’a que chez vous où loger !

Si vous ne voulez pas que je vous appartienne, laissez-moi vous importuner, laissez-moi toujours dans la peine de vous chercher sans vous trouver.

Je me jette en esprit au pied de votre trône, si vous ne voulez pas de moi, du moins donnez-moi quelque aumône pour les pauvres remplis de foi.

Sagesse, que je crains qu’un malheur ne m’arrive ! C’est d’être lâche et négligent, c’est de manquer d’une foi vive, pour vous aimer éperdument.

Digne Mère de Dieu, Vierge pure et fidèle, communiquez-moi votre foi, j’aurai la Sagesse par elle, et tous les biens viendront en moi.

Sagesse, venez donc, par la foi de Marie, Vous n’avez pu lui résister, elle vous a donné la vie, elle vous a fait incarner.

Je crois sans hésiter : rien ne m’est impossible.

En moi la Sagesse viendra, Dieu l’a dit, il est infaillible !

Qui prie en croyant recevra, qui frappe en croyant entrera, qui cherche en croyant trouvera ! Amen. » 

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716)

La Prière de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort « Je Vous salue Marie »

Le 28 avril : saint Louis-Marie Grignion de Montfort, prêtre

La Prière de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort « Je Vous salue Marie » : 

« Je Vous salue Marie, Fille bien-aimée du Père Éternel ; je vous salue, Marie, Mère admirable du Fils ;

je vous salue, Marie, Épouse très fidèle du Saint-Esprit ;

je vous salue, Marie, ma chère Mère, mon aimable Maîtresse et ma puissante Souveraine,

je vous salue, ma joie, ma gloire, mon cœur et mon âme !

Vous êtes toute à moi par miséricorde, et je suis tout à vous par justice.

Et je ne le suis pas encore assez : je me donne à vous tout entier de nouveau, en qualité d’esclave éternel, sans rien réserver pour moi ni pour autre.

Si vous voyez encore en moi quelque chose qui ne vous appartienne pas, je vous supplie de le prendre en ce moment, et de vous rendre la Maîtresse absolue de mon pouvoir ;

de détruire et déraciner et d’y anéantir tout ce qui déplaît à Dieu, et d’y planter, d’y élever et d’y opérer tout ce qui vous plaira.

Et que la lumière de votre foi dissipe les ténèbres de mon esprit ;

que votre humilité profonde prenne la place de mon orgueil ;

que votre contemplation sublime arrête les distractions de mon imagination vagabonde ;

que votre vue continuelle de Dieu remplisse ma mémoire de votre présence ;

que l’incendie de la charité de votre cœur dilate et embrase la tiédeur et la froideur du mien ;

que vos vertus prennent la place de mes péchés ;

que vos mérites soient mon ornement et mon supplément devant Dieu.

Enfin, ma très chère et bien-aimée Mère, faites, s’il se peut, que je n’aie point d’autre esprit que le vôtre pour connaître Jésus-Christ et ses divines volontés ;

que je n’aie point d’autre âme que la vôtre pour louer et glorifier le Seigneur ;

que je n’aie point d’autre cœur que le vôtre pour aimer Dieu d’un amour pur et d’un amour ardent comme vous. Ainsi soit-il. » 

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716)

28.04.2020 – Saint du jour

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
Fondateur d’ordres religieux,
Docteur de la médiation de Marie

Retraite mariale montfortaine (mixte) - Chapelle de la ...

Louis-Marie Grignion de La Bacheleraie naît à Montfort-la-Cane, alors du diocèse de Saint-Malo, aujourd’hui de celui de Rennes, le 31 janvier 1673. Par esprit de religion et d’humilité, il abandonna plus tard le nom de sa famille, pour prendre celui du lieu de sa naissance et de son baptême. Sa première éducation fut pieuse et forte ; il la compléta chez les Jésuites de Rennes, où il acquit la réputation d’un saint Louis de Gonzague. 

La Providence le conduisit ensuite à Paris, pour y étudier en diverses maisons tenues par les Sulpiciens, et à Saint-Sulpice même. Dans ce séminaire, où il brilla par son intelligence et sa profonde piété, on ne comprit pas assez les vues de Dieu sur lui. Dieu le permit ainsi pour le former à l’amour de la Croix, dont il devait être l’apôtre passionné. C’est à l’école de Saint-Sulpice qu’il puisa toutefois son merveilleux amour de Marie et qu’il se prépara à devenir son apôtre et son docteur.

Jeune prêtre, ordonné en juin 1700, il fut d’abord aumônier à l’hôpital de Poitiers, où il opéra une réforme aussi prompte qu’étonnante. Ballotté ensuite pendant quelques temps par les persécutions que lui suscitaient les Jansénistes, il se rendit à Rome en vue de s’offrir au Pape pour les missions étrangères, et il reçut du Souverain Pontife l’ordre de travailler à l’évangélisation de la France. 

Dès lors, pendant dix ans, il va de missions en missions, dans plusieurs diocèses de l’Ouest, qu’il remue et transforme par sa parole puissante, par la flamme de son zèle et par ses miracles. Il alimente sa vie spirituelle dans une prière continuelle et dans des retraites prolongées, il est l’objet des visites fréquentes de la Sainte Vierge. Ses cantiques populaires complètent les fruits étonnants de sa prédication ; il plante partout la Croix ; il sème partout la dévotion au Rosaire : il prépare providentiellement les peuples de l’Ouest à leur résistance héroïque au flot destructeur de la Révolution, qui surgira en moins d’un siècle. 

Les cinq années d’avant sa mort en 1716 furent pour Louis-Marie des années d’activité intense. Il était constamment occupé à prêcher des missions et se rendait de l’une à l’autre à pied. Il trouva pourtant le temps d’écrire: le « Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge », « Le Secret de Marie », les « Règles des Filles de la Sagesse (ou de la Providence) », et de nombreux Cantiques qu’il utilisait dans ses missions en les faisant chanter sur des airs de danse de l’époque. Il entreprit deux longs voyages, l’un à Paris et l’autre à Rouen, pour essayer de trouver des recrues pour sa Compagnie de Marie dont il rêvait de plus en plus alors que sa vie tirait à sa fin. De temps à autre aussi il éprouvait le besoin de se retirer dans un endroit paisible et isolé, tel que la Forêt de Mervent ou son petit ermitage  de Saint-Eloi près de La Rochelle.

Ses missions ont exercé une grande influence, surtout en Vendée. On a dit que l’une des raisons pour lesquelles les habitants de cette région sont restés fortement opposés aux tendances antireligieuses et anticatholiques de la Révolution Française 80 ans plus tard, était que leur foi avait été affermie par la prédication de saint Louis-Marie. Il eut pourtant beaucoup de difficulté à persuader d’autres prêtres de s’adjoindre à lui et de travailler avec lui comme membres de la Compagnie de Marie. Finalement, au cours de sa dernière année, deux prêtres, les Abbés René Mulot et Adrien Vatel, s’adjoignirent à lui, et il réunit aussi autour de lui un certain nombre de Frères qui l’aidaient dans sa tâche.

L’évêque de La Rochelle, Mgr. Etienne de Champflour, resta pour lui un grand ami, même si d’autres continuaient de s’opposer à lui et même attentaient à sa vie. Avec l’appui de l’évêque, il fonda des écoles charitables pour les enfants pauvres de La Rochelle, et invita Marie-Louise Trichet et Catherine Brunet, qui attendaient patiemment à Poitiers depuis dix ans, à venir l’aider. Elles firent enfin leur profession religieuse et c’est ainsi que naquit la congrégation des « Filles de la Sagesse ». Bientôt d’autres se joignirent à elles.

En avril 1716, épuisé par le travail et la maladie, Louis-Marie se rendit finalement à Saint-Laurent-sur-Sèvre pour commencer à prêcher la mission qui devait être la dernière. Il tomba malade au cours de la mission et mourut le 28 avril. 

Des milliers de personnes assistèrent à ses funérailles dans l’église paroissiale, et peu de temps après le bruit se répandit que des miracles avaient eu lieu à son tombeau. 

Louis-Marie Grignion de Montfort fut béatifié le 22 janvier 1888, par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), et canonisé le 20 juillet 1947, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958). 

Les congrégations qu’il a données à l’Église, la « Compagnie de Marie », les « Filles de la Sagesse », et les « Frères de Saint Gabriel » (congrégation qui se développa à partir du groupe de Frères réunis par saint Louis-Marie), se sont développées et propagées, en France d’abord et ensuite dans le monde entier. Elles continuent de témoigner du charisme de saint Louis-Marie, et prolongent sa mission, qui est d’établir le Royaume de Dieu, le Règne de Jésus par Marie.

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort priez pour nous !

Pour un approfondissement biographique :

 >>> Famille Montfortaine 

>>> Télécharger gratuitement les oeuvres complètes du Saint  

 Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge 
Le Secret admirable du très saint Rosaire 
L’Amour de la Sagesse éternelle 
Lettre circulaire aux amis de la Croix 
Maximes et leçons de la Divine Sagesse 
Le Secret de Marie sur l’esclavage de la Sainte Vierge 
Aux Associés de la Compagnie de Marie 
Contrat d’alliance avec Dieu 
Lettre ouverte aux Habitants de Montbernage 
Prière embrasée 
Les Règlements 
Règles des prêtres missionnaires de la Compagnie de Marie 
Règles des Filles de la Sagesse (ou de la Providence) 
Le testament de Louis-Marie Grignion de Montfort

Prophéties* de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort * Les ...