Ce que nous dit la beauté de saint Joseph (4/9)

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© Bartolomé Esteban MURILLO – Aurimages – Saint Joseph de Murillo.

Ce que nous dit la beauté de saint Joseph (4/9)

L’homme du silence, patron de la vie cachée, devait être un homme beau et sa beauté parlait pour lui. 

Quelque chose de la beauté de David (1 S 16,12) a pu passer à ses descendants, et aussi à Marie, que la Tradition nomme « la plus belle des femmes » (Ct 1, 8). Pour imaginer reconstituer le personnage de Joseph, le père Denis Buzy (1883-1965) — qui fut supérieur général des Prêtres du Sacré-Cœur de Bétharam — se laisse conduire par un raisonnement partant des Écritures : « David était beau (1 Sm 16,12), beau de visage, beau de cheveux, qu’il avait blonds ; beau de taille, qu’il avait avantageuse, même en ce printemps de sa jeunesse ; beau de force, car il se mesurait avec le lion ou l’ours du désert. La beauté de David a passé à tous ses descendants ; l’Écriture le signale, même quand ses fils ont fait de cette dangereuse beauté un usage criminel. […] Nous pouvons dès lors supposer que cette beauté initiale, raffinée par des siècles de royauté et de malheurs, se conserva et se perpétua en l’époux de “la plus belle des femmes“ (Ct 1, 8). » Quant à Jésus, le fils « fils de Joseph » (Lc 4, 22) et de Marie, il devait être aussi d’une beauté incomparable. « Il devait en être ainsi, précise le père Buzy, puisque la tige de Jessé allait, après un millénaire de préparation et d’élaboration, s’épanouir en une fleur merveilleuse, et que la Vierge Marie devait donner le jour à Jésus, le plus beau des enfants des hommes (Ps 44, 3). Fils de David, choisi par Dieu pour devenir le père nourricier du plus beau des enfants, qui pourrait douter que Joseph n’eût reçu cet héritage de sa race ? Il devait être beau de jeunesse, beau de visage, beau de taille, beau de force, beau de candeur. Il était beau. Et la vertu ajoutait son charme à cette beauté . »

Image de la beauté de Dieu

Les Grandeurs de saint Joseph de Jean-Jacques Olier (1608-1657), fondateur de la communauté et du séminaire de Saint-Sulpice, comptent sans doute parmi les plus belles pages sur l’époux de Marie. Pour M. Olier, saint Joseph devait rendre perceptibles pour l’Enfant divin, les perfections adorables de Dieu son Père, « ses beautés, sa pureté, son amour, sa sagesse et sa prudence, sa miséricorde et sa compassion ». Pour pouvoir être ainsi « l’image universelle de Dieu le Père en terre », saint Joseph a dû recevoir de Dieu une ressemblance de sa nature invisible et cachée : « Dieu le Père forme exprès de ses mains pour se figurer soi-même à son Fils unique, et lui mettre sans cesse devant les yeux son vrai portrait et son image comme une compensation dans le temps de son absence et une sorte de soulagement durant les années de son pèlerinage » (les Grandeurs de saint Joseph I 1, 1). Pour Jean-Jacques Olier, de tels privilèges mettent saint Joseph hors d’état d’être compris par les esprits des hommes. C’est donc par la foi que nous sommes invités à vénérer en saint Joseph ce que nous ne saurions comprendre.

Le regard clair, plein de noblesse

Dans son ouvrage La Vierge Marie, Jean Guitton (1901-1999) s’imagine « un Joseph jeune et fort, sylvestre, vivace comme ce berger libanais qui est décrit dans le Cantique. Plusieurs jeunes héros que la vie m’a permis de connaître aux champs et dans les armées, m’ont proposé ce genre d’homme au clair regard : paysans, soldats, aviateurs ; le mâle et le pur, associés dans un même éclat ».

Dans une lettre qu’il écrit le 24 mars 1911 depuis Prague à son ami Sylvain Pitt, Paul Claudel (1868-1955) se risque à quelques confidences sur la manière dont il se représente saint Joseph : « C’était à la fois un ouvrier et un gentilhomme. Il était souriant et silencieux, avec un grand nez noble, des bras musculeux et des mains dont un doigt était souvent enveloppé d’un linge comme il arrive à ceux qui travaillent le bois. Je le vois dans sa boutique un matin de soleil, j’entends la scie et le bruit sonore des morceaux de bois, j’entends un enfant qui vient le chercher et qui crie : “Joseph ! Joseph !” Sa boutique devait être chérie des enfants comme le sont toujours celles des menuisiers. »

Le patron de la vie cachée

« Puis, poursuit Claudel, je le vois qui revient de Jérusalem à l’étonnement de tout le monde, avec sa fiancée si jeune et si douce. Je les vois quand ils arrivent et la voisine complaisante qui avait préparé le ménage. Que de commentaires sur tout cela le soir à la fontaine ! Joseph est le patron de la vie cachée, l’Écriture ne rapporte pas de lui un seul mot. C’est le silence qui est père du Verbe. Que de contrastes chez lui ! Il est le patron des célibataires et celui des pères de famille, celui des laïcs et celui des contemplatifs ! Celui des prêtres et celui des hommes d’affaires. Car Joseph était charpentier. Il était obligé de discuter avec les clients et de signer de petits contrats, de poursuivre les débiteurs récalcitrants, de plaider, de compromettre, d’acheter ses fournitures au meilleur compte en réfléchissant sur les occasions, etc. »2


2 P. Claudel, Positions et propositions, II, Gallimard, Paris, 1934, p. 147-148.

Source: ALETEIA, le 30 décembre 2020

Pourquoi Joseph se maria jeune ? (3/9)

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Jean-Baptiste Wicar | Public Domain

Pourquoi Joseph se maria jeune ? (3/9)

Joseph n’était sans doute pas vieux quand il épousa Marie. C’était probablement un jeune homme dans la force de l’âge, qui formait avec Marie un couple d’apparence normale, pour cacher, garder et protéger le secret de Dieu de tout mal et de toute curiosité.

C’est saint Matthieu qui donne à saint Joseph la plus grande place dans son récit. Il est probable que pour écrire son Évangile, il a eu recours au « livret de famille » de saint Joseph, comme saint Luc à celui de la Vierge Marie, chacun des évangélistes nous présentant les événements retenus de telle manière que nous puissions en dégager la signification pour notre salut.

Dans la force de l’âge

Contrairement à une iconographie symbolique répandue, Joseph n’était sans doute pas vieux quand il épousa Marie. Au moment de devenir « époux de Marie », Joseph est probablement un jeune homme dans la force de l’âge, comptant vraisemblablement une bonne vingtaine d’années : le Talmud, qui explicite la Tradition juive, recommande en effet de se marier de bonne heure. L’âge de 18 ans est préconisé, à condition que le futur époux et père soit capable de pourvoir aux besoins matériels d’une famille : « Un homme doit en premier lieu bâtir sa maison, ensuite planter une vigne, ensuite se marier. » Le grand âge de Joseph, dans une certaine iconographie ou dans le Protévangile de Jacques (9,2), est un langage symbolique qui veut signifier l’absence de relations charnelles entre les époux, mais n’a nullement l’intention de suggérer que le saint Joseph de l’histoire était un vieillard au moment d’épouser Marie.

Pour préserver Marie

Ce souci de souligner la filiation divine du Christ et la conception virginale de Marie se retrouve dans les apocryphes qui ont contribué à nourrir le culte de saint Joseph mais qui l’ont parfois aiguillé sur des pistes peu fécondes : le Protévangile de Jacques, le Pseudo Matthieu, le Livre de la Nativité de Mariel’Histoire de Joseph présentent ainsi saint Joseph sous les traits d’un vieillard veuf ayant eu plusieurs fils et filles. Mais outre le fait que le Talmud condamne sévèrement l’excessive différence d’âge entre les époux, un tel mariage ne remplirait pas son rôle providentiel, à savoir de préserver aux yeux des hommes l’honneur et la dignité de Marie. Dans les catacombes, Joseph est d’ailleurs représenté comme un homme jeune en pleine vigueur, et jamais sous les traits d’un vieillard. Et quand il apparaît comme à Cotignac en 1660 à Gaspard Ricard, il se présente aussi selon les termes du récit sous la forme d’un homme robuste et « d’imposante stature ».

Pour protéger le secret de Dieu

Joseph en silence cachera, gardera et protègera le secret de Dieu de tout mal et de toute curiosité. Dans la seconde homélie Missus est sur les gloires de la Vierge Marie, saint Bernard ajoute un argument moins scripturaire mais très intéressant : « Il était nécessaire que Marie fut fiancée à Joseph, puisque c’était le moyen de soustraire aux chiens un saint mystère, de faire constater par son propre époux la virginité de Marie, et de ménager en même temps la pudeur et la réputation de la Vierge. Par ce moyen, les secrets desseins de Dieu ont un témoin, se trouvent soustraits à la reconnaissance de l’ennemi, et l’honneur de la Vierge Mère est conservé sans tache » (n. 13). Les « chiens » ne sont autres que les démons ; « l’ennemi » identifie Satan, qu’il convenait de garder éloigné du mystère. Connaissant la prophétie d’Isaïe : « Voici que la jeune fille concevra, et elle enfantera un fils » (Is 7, 14), il aurait soupçonné la Vierge Marie, enceinte sans être engagée dans le mariage, d’être celle que désignait le prophète. Mais le démon ne se méfierait pas de ce jeune couple accueillant un enfant : quoi de plus ordinaire ? Ainsi, sans le saint mariage de Marie et de Joseph, « les démons n’auraient point ignoré ce qu’ils auraient eu un moyen de connaître. Or il fallait que le Prince de ce monde ne fût point instruit, pendant quelque temps du moins, du secret des desseins de Dieu. Ce n’est pas que Dieu ait appréhendé, s’il agissait ouvertement, d’être entravé dans son entreprise par le démon, mais c’est que, faisant tout ce qu’il veut, non seulement avec puissance, mais encore avec sagesse, il voulut, dans l’œuvre merveilleuse de notre rédemption, faire éclater sa prudence non moins que sa puissance, de même que, en toutes ses œuvres, il se plaît à observer certaines convenances des choses et de temps dans l’intérêt de la beauté de l’ordre même » (Ibid.).

Source: ALETEIA, le 29 décembre 2020

Ce que nous dit le silence de Joseph (2/9)

SAINT JOSEPH

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Ce que nous dit le silence de Joseph (2/9)

Par Père Joseph-Marie Verlinde 

Les Écritures, qui constituent notre seule source d’information directe concernant saint Joseph, nous invitent à l’écoute de son silence. Joseph peut être regardé comme le chérubin qui veille sur l’Arche de la Nouvelle Alliance et sa contemplation du mystère de Dieu le conduit naturellement au silence de l’émerveillement.

Les Évangiles sont particulièrement discrets à propos de Joseph : seuls Matthieu et Luc le citent directement ; l’évangéliste Marc est totalement muet à son sujet, et saint Jean ne le cite que deux fois, indirectement : « Jésus, fils de Joseph » (Jn 1, 45 ; 6, 42). Son nom est pour toujours indissociablement uni à ceux de Marie et de Jésus dans une commune mission : rendre possible par leurs « fiat » respectifs, le salut du genre humain : « Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus » (Mt 1, 6).

Le silence de Joseph

Les récits inspirés ne nous précisent ni le lieu, ni la date de sa naissance ; il n’a laissé aucun écrit et l’Évangile ne cite de lui aucune parole. Puisque Joseph ne dit rien — ou plutôt : puisque les Évangiles ne nous rapportent de lui aucune parole —, c’est donc à l’écoute de son silence que nous sommes invités. Mais un silence éloquent, à l’image peut-être du silence du Père, qui ne parle que par le don de son Fils, par la bouche de son Fils, par l’offrande de son Fils. « Le silence de Joseph a une portée particulière, insiste Jean-Paul II : grâce à lui, on peut saisir pleinement la vérité contenue dans le jugement que l’Évangile émet sur Joseph : le “juste” (Mt 1, 19). Il faut savoir lire cette vérité, car en elle est contenu l’un des témoignages les plus importants sur l’homme et sur sa vocation » (Exhortation apostolique sur la figure et la mission de saint Joseph dans la vie du Christ et de l’Église, Redemptoris Custos, 15 août 1989).

Le Chérubin qui veille

Bien plus que Moïse ou Élie, saint Joseph a vécu en présence de Dieu : on peut même dire qu’aucun homme n’a été si profondément en contact avec le Dieu fait homme et avec Celle dont il a pris chair. Dans l’Ancien Testament, Dieu a voulu fixer le lieu de sa présence au milieu de son peuple dans l’Arche de l’Alliance, figure de la Vierge Marie, que protègent deux Chérubins, qui pourraient être regardés d’une certaine manière, comme l’image de saint Joseph et peut-être de saint Jean : les deux grands saints qui ont été appelés à veiller attentivement sur la première et sur la dernière partie de la vie de la Vierge Sainte choisie par l’Éternel pour y faire sa demeure.

De la contemplation au silence de l’émerveillement

Dans l’ordre de la hiérarchie céleste, viennent les Anges, les Archanges, les Principautés, puis les Puissances, Vertus et Dominations, puis les Trônes, Chérubins et Séraphins. Si les Anges et Archanges sont très engagés dans l’action au service de Dieu, comme le sont tous les missionnaires et apôtres dans l’Église, les Chérubins appartiennent à la première hiérarchie des neuf Chœurs des Anges, qui, étant entièrement tournés vers Dieu, sont si unis à Lui et tellement plongés dans la contemplation de son mystère qu’ils en restent presque silencieux, comme les religieux et les contemplatifs. Le silence de Joseph et celui de saint Jean, qui tarda tant à publier son Évangile, disent sans doute quelque chose de ce primat de la contemplation et de l’union à Dieu, qui doivent être regardés comme fondamentaux, quelle que soit la vocation chrétienne. Dieu nous préfère à nos œuvres, quelles qu’elles soient, et parce que Marie a choisi « la meilleure part » (Lc 10, 42) comme saint Joseph. « Que celui qui n’a pas de maître dans l’oraison prenne ce glorieux saint pour guide, il ne risquera pas de s’égarer », nous dit sainte Thérèse d’Avila (Vie, ch.6).

Les Chérubins sont aussi ceux qui gardent la porte du Paradis (Gn 3, 24) et le chemin de l’arbre de vie. L’Église, qui a vocation à guider notre route, nous dévoile de plus en plus clairement Joseph dans les temps qui sont les nôtres, depuis Pie IX qui l’a proclamé patron de l’Église universelle en 1870.

Source: ALETEIA, le 28 décembre 2020

Joseph, l’instrument de la promesse annoncée par les prophètes (1/9)

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Joseph, l’instrument de la promesse annoncée par les prophètes (1/9)

Fondateur et prieur de la communauté monastique de la Famille de saint Joseph, le père Joseph-Marie Verlinde nous introduit dans la grande figure de saint Joseph, auquel le pape François a consacré une année spéciale à l’occasion du 150e anniversaire de sa proclamation comme Patron de l’Église universelle. Qui était Joseph ? Partout présenté dans l’Écriture comme « Fils de David », c’est par lui que Jésus s’inscrit dans la promesse de Dieu, annoncée par les prophètes.

Selon les promesses de Dieu, le Messie devait naître de l’arbre de Jessé (Is 11,1), dans la lignée de David. C’est par Joseph, lui-même « de la maison et de la descendance de David » (Lc 2,4), que s’accomplissent toutes ces promesses. L’évangéliste Matthieu,après avoir affirmé lui aussi dès le premier verset de son Évangile que Jésus est « fils de David », justifie son propos en déclinant la longue lignée de la Maison de David jusqu’à Joseph. Cet unique renseignement que nous ayons sur la famille de Joseph justifie pleinement le choix divin. Rien ne nous est dit sur l’apparence de Joseph ni sur son âge au moment de contracter mariage avec Marie ; mais la tradition — juive et chrétienne — nous permet de faire parler quelque peu le silence des Évangiles.

Appelé « Fils de David »

Il est frappant que l’Ange s’adresse à Joseph en précisant d’emblée « fils de David » (Mt 1, 20), comme pour suggérer dès ses premiers mots le contexte de sa visite. La tradition juive croyait en effet que le Messie serait issu de la lignée du roi David ; elle s’appuie sur la promesse faite par Dieu lui-même à David par l’intermédiaire du prophète Nathan, que nous trouvons au deuxième livre de Samuel : « Quand tes jours seront accomplis et que tu reposeras auprès de tes pères, je te susciterai dans ta descendance un successeur, qui naîtra de toi, et je rendrai stable sa royauté. C’est lui qui bâtira une maison pour mon nom, et je rendrai stable pour toujours son trône royal. Moi, je serai pour lui un père ; et lui sera pour moi un fils. S’il fait le mal, je le corrigerai avec le bâton, à la manière humaine, je le frapperai comme font les hommes. Mais ma fidélité ne lui sera pas retirée, comme je l’ai retirée à Saül que j’ai écarté de devant toi. Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant moi, ton trône sera stable pour toujours » (2 S 7, 12-16). Le premier livre des Chroniques reprendra cette prophétie (1Ch 17, 1-15) ainsi que le prophète Amos (Am 9,11).

Un prince héritier ?

Le premier verset de l’Évangile s’ouvre par l’annonce de la « Table des origines de Jésus Christ, fils de David, fils d’Abraham ». On comprend qu’il ait été important pour Matthieu de décliner toute la généalogie de Joseph, remontant à David et même à Abraham, pour justifier ce verset aux consonances messianiques : « Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ » (Mt 1,16). Marie est peut-être aussi, selon la tradition classique, de la descendance de David par son père et de celle d’Aaron par sa mère, mais si l’Évangile insiste seulement sur Joseph, en disant qu’il était de Bethléem et pas seulement de la descendance de David, mais « de la maison et de la descendance de David » (Lc 2,4), c’est selon une hypothèse intéressante — qui reste encore à valider — pour dire qu’il était dans le groupe des princes héritiers légitimes du trône de David et cette hypothèse renforcerait l’importance du titre par lequel l’Ange s’adresse à Joseph dans le récit de Matthieu : « Fils de David » (Mt 1,20). Ces considérations rejoignent ce que des spécialistes ont développé au cours du colloque « Archéologie, histoire et héritage culturel de Nazareth » en 2010 à Nazareth à propos de l’étymologie du nom de « Nazareth », autour des racines hébraïques NSR, qui peuvent signifier « consécration », mais aussi « couronne », et qui aurait pu être à côté de Megiddo le lieu de résidence d’été des héritiers de David dans le Royaume du Nord.

À la mort de Joseph, c’est Jésus le « Fils de David »

Jésus a, semble-t-il, attendu la mort de Joseph pour commencer sa mission publique. Quand il sort de Nazareth, c’est lui dorénavant qui sera appelé par ce nom de « Fils de David » : « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! » (Lc 18,38-39) et c’est avec ce titre qu’il va se révéler au monde comme « le roi des Juifs » (Lc 23,3 ; 37-39 ; Jn 18,33).

Source: ALETEIA, le 27 décembre 2020