
Première méditation des exercices spirituels: «Que cherchez-vous?»
Du 19 au 24 février, à l’occasion des exercices spirituels de Carême, le prédicateur de la Maison pontificale consacre une minute pour prier avec le Pape et la Curie romaine. Dans son exhortation pour cette première méditation, le cardinal Raniero Cantalamessa interroge chacun sur sa propre recherche de bonheur et donne des clés pour y répondre.
Vatican News
En cette semaine où le Pape François et ses collaborateurs de la Curie romaine sont engagés dans les exercices spirituels de Carême, Vatican News propose une réflexion par jour du 19 au 24 février, du prédicateur de la Maison pontificale, le cardinal Raniero Cantalamessa. «On m’a demandé de partager avec vous, pendant six jours, une réflexion d’environ une minute. Il existe des mots capables de dire en une minute, ce qui peut combler une journée et même une vie: des mots de Jésus», a expliqué le cardinal capucin. Il en propose une à la fois en «vous priant de la « mâcher » tout au long de la journée, comme une sorte de chewing-gum de l’âme »».
Première méditation du cardinal Cantalamessa
La première méditation du cardinal est centrée sur la question de Jésus à ses disciples: «Que cherchez-vous?». Question à laquelle les disciples répondent: «Maître, où demeures-tu?». Enfin, selon l’Évangile de Jean (1,38-39), Jésus leur dit alors: «Venez et voyez».
Mais pour l’instant, nous ne nous intéressons qu’à la question de Jésus: «Que cherchez-vous?». Le cardinal Cantalamessa ainsi: «T’es-tu déjà posé, frère ou sœur qui écoute, la question: « Qu’est-ce que je cherche dans la vie?». Il assure que nous cherchons tous la même chose, c’est-à-dire le bonheur.
Les clés de saint Augustin
«Avant Freud, saint Augustin l’avait compris : « Nous voulons tous être heureux », disait-il. Mais contrairement à Freud, il a aussi donné la raison de cette « pulsion » universelle: « Tu nous as faits pour toi », dit-il à Dieu au début de ses Confessions, « et notre cœur est agité jusqu’à ce qu’il se repose en toi »» explique le prédicateur de la Maison pontificale dans sa vidéo.
«Examine-toi, frère ou sœur, et vois si ce n’est pas là l’explication de tant de tes peines et de tes agitations, c’est-à-dire d’avoir cherché de l’eau dans des citernes crevassées plutôt que dans la source d’eau vive qu’est Dieu (cf. Jérémie 2,13)» conclut-il.
Exercices spirituels de Carême: deuxième méditation du cardinal Cantalamessa
Du 19 au 24 février, à l’occasion des exercices spirituels de Carême, le prédicateur de la Maison pontificale consacre une minute pour prier avec le Pape et la Curie romaine. Pour la deuxième méditation, le cardinal Raniero Cantalamessa a évoqué «la seule chose dont nous avons besoin», «le Royaume de Dieu».
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En cette semaine où le Pape François et ses collaborateurs de la Curie romaine sont engagés dans les exercices spirituels de Carême, Vatican News propose une réflexion par jour du 19 au 24 février, du prédicateur de la Maison pontificale, le cardinal Raniero Cantalamessa. «On m’a demandé de partager avec vous, pendant six jours, une réflexion d’environ une minute. Il existe des mots capables de dire en une minute, ce qui peut combler une journée et même une vie: des mots de Jésus», a expliqué le cardinal capucin. Il en proposera une à la fois, en «vous priant de la « mâcher » tout au long de la journée, comme une sorte de chewing-gum de l’âme »».
Réflexion du Cardinal
Les paroles de Jésus dans l’Évangile sont d’une «grande importance». «On les savoure par petites gouttes», a souligné le cardinal Cantalamessa dans la deuxième méditation, publiée mardi 20 février. La «goutte» d’aujourd’hui est la parole que Jésus a dite à Marthe, qui s’occupait de beaucoup de choses: «Marthe, Marthe: une seule chose est nécessaire» (Lc 10, 42). Cette parole s’adresse désormais «à chacun d’entre nous». Une seule chose est nécessaire, a répété le prédicateur.
«Si vous avez cette seule chose, vous avez tout, même si vous n’avez rien d’autre; si vous ne l’avez pas, vous n’avez rien, même si le monde entier était à vous», a précisé le cardinal Cantalamessa.
Le Royaume de Dieu
Quelle est cette seule chose nécessaire? Jésus lui-même l’a dit dans deux paraboles. C’est le trésor caché pour lequel il vaut la peine de tout vendre; c’est la perle précieuse pour laquelle il vaut la peine de donner toutes les perles du monde (Matthieu 13, 44-45). La seule chose dont on a besoin, c’est le Royaume de Dieu.
Troisième méditation des exercices spirituels de Carême: «Crois-tu?»
Du 19 au 24 février, à l’occasion des exercices spirituels de Carême, le prédicateur de la Maison pontificale consacre une minute pour prier avec le Pape et la Curie romaine. Pour la troisième méditation, le cardinal Raniero Cantalamessa interroge chacun sur sa propre foi dans le Christ.
En cette semaine où le Pape François et ses collaborateurs de la Curie romaine sont engagés dans les exercices spirituels de Carême, Vatican News propose une réflexion par jour du 19 au 24 février, du prédicateur de la Maison pontificale, le cardinal Raniero Cantalamessa. «On m’a demandé de partager avec vous, pendant six jours, une réflexion d’environ une minute. Il existe des mots capables de dire en une minute, ce qui peut combler une journée et même une vie: des mots de Jésus», a expliqué le cardinal capucin. Il en proposera une à la fois, en «vous priant de la « mâcher » tout au long de la journée, comme une sorte de chewing-gum de l’âme »».
La foi qui vient du cœur
Le mot à «mâcher» ce mercredi 21 février –selon les paroles du cardinal Cantalamessa- est la question que Jésus a posée à la sœur de Lazare devant le tombeau de son frère mort: «Crois-tu?» (Jn 11,26).
Le prédicateur de la Maison pontificale encourage chacun à laisser de côté un instant tout ce qu’on a appris dans le catéchisme et que l’on répète dans le credo, pour se consacrer à la relation personnelle avec Dieu: «Demande-toi: Est-ce que je crois? Ai-je jamais vraiment cru, personnellement, et pas seulement « par personne interposée », même à travers l’Église universelle?».
En citant saint Paul qui écrivait que «c’est du cœur que l’on croit et de la bouche que l’on fait profession de foi» (Romains 10,10), le cardinal assure que la foi doit venir du plus profond du cœur, et qu’elle est «la seule capable de répondre sérieusement aux questions les plus importantes de l’être humain: « Qui suis-je? D’où est-ce que je viens? Où vais-je? »».
La prière ressemble à une connexion internet
Dans la suite de sa méditation, le cardinal compare la foi à la connexion internet. En effet, lorsque l’on ouvre une page internet, «tout le monde virtuel s’ouvre devant vous». Ce que permet également la foi, «sans fils, sans coût». Le cardinal assure qu’il suffit d’une «courte prière, d’un simple mouvement du cœur, d’un regard sur l’image du Christ devant soi, et on est connecté! Connecté à un monde qui n’est pas virtuel, mais réel».
Mais la prière garde toujours un avantage sur la connexion internet, car il ouvre sur le seul monde «qui soit vraiment réel, parce qu’il est éternel: le monde de Dieu!» conclut le prédicateur de la Maison pontificale.
Quatrième méditation des exercices spirituels: «Va et ne pèche plus»
Du 19 au 24 février, à l’occasion des exercices spirituels de Carême, le prédicateur de la Maison pontificale consacre une minute pour prier avec le Pape et la Curie romaine. Dans son exhortation pour cette quatrième méditation, le cardinal Raniero Cantalamessa est revenu sur le péché qui tient captif, invitant les fidèles à confier leurs fragilités au Seigneur.
En cette semaine où le Pape François et ses collaborateurs de la Curie romaine sont engagés dans les exercices spirituels de Carême, Vatican News propose une réflexion par jour du 19 au 24 février, du prédicateur de la Maison pontificale, le cardinal Raniero Cantalamessa. «On m’a demandé de partager avec vous, pendant six jours, une réflexion d’environ une minute. Il existe des mots capables de dire en une minute, ce qui peut combler une journée et même une vie: des mots de Jésus», a expliqué le cardinal capucin. Il en propose une à la fois en «vous priant de la « mâcher » tout au long de la journée, comme une sorte de chewing-gum de l’âme »».
Ce jeudi 22 février, s’appuyant sur l’évangile de Jean, le prédicateur de la Maison pontificale invite à accueillir cette parole de Jésus adressée à la femme adultère, après que ses accusateurs aient disparu: « »Femme, personne ne t’a condamnée? » « Personne, Seigneur ». « Moi non plus, je ne te condamne pas, et désormais ne pèche plus »» (Jn 8, 10-11).
Le péché
Cette conversation entre Jésus et la femme adultère porte à une réflexion. «Chacun de nous, explique le cardinal Raniero Cantalamessa, s’il s’examine attentivement, se rendra compte qu’à côté des nombreux péchés qu’il commet, il y en a un qui est différent des autres». Il s’agit du péché auquel on est secrètement un peu attaché, que l’on confesse, mais sans réelle volonté de dire «plus jamais ça» ajoute-t-il.
Citant saint Augustin, qui dans les Confessions, décrit sa lutte pour se libérer du péché de sensualité, le prédicateur raconte qu’il eut un moment où il pria Dieu en disant: «Accorde-moi la chasteté et la continence…», mais -une petite voix intérieure lui dit- pas tout de suite, s’il te plaît! C’est alors qu’il s’écria: «Pourquoi demain? Pourquoi pas maintenant?» Il lui a fallu dire en lui-même, «ça suffit», pour se sentir libre, affirme le cardinal.
Que faire concrètement?
Pour cette quatrième méditation des exercices spirituels de Carême, le prédicateur de la Maison pontificale exhorte à se mettre un instant en présence de Dieu, pour lui dire: «Seigneur, tu connais bien ma fragilité. Me fiant donc uniquement à ta grâce, je te dis que, désormais, je veux me passer de ce contentement, de cette liberté, de cette amitié, de cette rancœur, de ce subterfuge financier, bref, de ce péché que toi et moi connaissons si bien. Je dis « ça suffit » et je viens recevoir ton pardon sacramentel.»
«Vous pouvez tomber de nouveau, mais pour Dieu, quelque chose a changé: votre liberté est de son côté. Vous êtes désormais deux à lutter ensemble. Vous verrez combien il est bon de vivre libéré de l’esclavage du péché, en paix avec Dieu et avec soi-même», conclut le cardinal Cantalamessa.
Cinquième méditation des exercices spirituels: «Zachée, descends!»
Du 19 au 24 février, à l’occasion des exercices spirituels de Carême, le prédicateur de la Maison pontificale consacre une minute pour prier avec le Pape et la Curie romaine. Dans son exhortation pour cette cinquième méditation, le cardinal Raniero Cantalamessa est revenu sur l’importance de rencontrer le Seigneur. «Jésus est un amoureux qui ne déçoit jamais!» assure-t-il.
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En cette semaine où le Pape François et ses collaborateurs de la Curie romaine sont engagés dans les exercices spirituels de Carême, Vatican News propose une réflexion par jour du 19 au 24 février, du prédicateur de la Maison pontificale, le cardinal Raniero Cantalamessa.
«On m’a demandé de partager avec vous, pendant six jours, une réflexion d’environ une minute. Il existe des mots capables de dire en une minute, ce qui peut combler une journée et même une vie: des mots de Jésus», a expliqué le cardinal capucin. Il en propose une à la fois en «vous priant de la « mâcher » tout au long de la journée, comme une sorte de chewing-gum de l’âme »».
Ce vendredi 23 février, s’appuyant sur l’évangile de Luc, le prédicateur de la Maison pontificale invite à la parole de Jésus à Zachée: «Zachée, descends vite: aujourd‘hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison» (Luc 19,5).
«Jésus veut entrer dans l’intimité de ta vie»
«La parole qui nous accompagne aujourd’hui -explique le cardinal Cantalamessa- est celle que Jésus a adressée à Zachée, qui était monté sur un sycomore pour le voir. En passant, Jésus leva les yeux et, sur un ton d’invitation et non de reproche, lui dit: « Zachée, descends tout de suite, car aujourd’hui je veux entrer chez toi »» (Lc 19, 1-10). Le cardinal précise ensuite que chacun peut s’identifier à Zachée, «moi qui parle et toi qui écoutes».
La demande de Jésus est plus large qu’une invitation à entrer dans la maison de Zachée mais bien «dans l’intimité de notre vie». Pour nous, cela signifie que Jésus nous dit: «Il ne me suffit pas de te rencontrer dans la foule, sur la place ou à l’église».
«Jésus est un amoureux qui ne déçoit jamais!»
Le cardinal Cantalamessa rappelle l’invitation du Pape François au début de son exhortation apostolique Evangelii Gaudium: «J’invite chaque chrétien, en quelque lieu et situation qu’il se trouve, à renouveler aujourd’hui sa rencontre personnelle avec Jésus-Christ ou, au moins, à prendre la décision de se laisser rencontrer par lui, de le chercher chaque jour sans cesse (EG, 3)».
«En quoi consiste cette fameuse « rencontre personnelle » avec le Christ?» demande ensuite le prédicateur de la Maison pontificale. «C’est comme rencontrer une personne en chair et en os, après l’avoir connue pendant des années seulement sur une photographie. Cela aide à comprendre la différence qui se produit dans la sphère humaine, lorsque l’on passe de la connaissance d’une personne à l’amour pour elle. Si vous êtes un jeune homme ou une jeune femme, vous êtes en mesure de comprendre cela mieux que quiconque. Ce n’est qu’en tombant amoureux que l’on change vraiment la vie. Aussi bien la vie naturelle que la vie de l’esprit. Et Jésus est un amoureux qui ne déçoit jamais!» conclut-il.
Sources : VATICANNEWS, le 23 février 2024