CAP FATIMA – LETTRE DE LIAISON NO 181 DU 19.12.2025

CAP FATIMA – LETTRE DE LIAISON NO 181 DU 19.12.2025

Chers amis,

L’Alliance pour les premiers samedis du mois de Fatima avait prévu la fin de son Jubilé 2025 le 10 décembre, jour où il était espéré que le Saint-Père approuverait et recommanderait la dévotion réparatrice des premiers samedis. Malheureusement, il ne s’est rien passé ce jour-là alors que, dans ce but, tout au long de l’année, de nombreux événements avaient été organisés et beaucoup avaient prié à cette intention.

Les événements de l’année 2025

Il serait trop long de relater comment se sont passés tous les événements organisés. Voici simplement la liste des principaux d’entre eux, avec le renvoi vers un compte-rendu lorsqu’il y en eut un.

  • Janvier : à la chapelle de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (voir CR).
  • Février : au Liban : à Notre-Dame de l’Attente, à Maghdouché, par Mgr Haddad, archevêque de Saida et Deir El Kamar des Grecs Melkites Catholiques, et à Beyrouth, à Saint Elias, par Mgr Sleiman en rite maronite, marquant l’union des Maronites et des Grecs Catholiques dans leur dévotion au Cœur Immaculé de Marie (voir le CR).
  • Mars : dans deux sanctuaires dédiés à la Sainte Maison de Nazareth : à Welshingam (Angleterre) où Notre-Dame demanda elle-même en 1061 qu’on l’honore en construisant une copie de sa maison de Nazareth (voir annonce de l’événement) ; au sanctuaire de Loreto (Italie) où la maison de Nazareth a été miraculeusement transportée par des anges en 1294 (voir CR).
  • Avril : au monastère de la Grande Chartreuse (voir CR).
  • Mai : au sanctuaire de Marie Reine de la Paix à Mugera, au Burundi, pays le plus pauvre d’Afrique, où 10 000 personnes, en provenance des 8 diocèses du pays, participèrent. Ce fut le plus grand événement du jubilé. Après la messe, Mgr Nahimana devant la statue de Notre-Dame, Reine de la Paix, renouvela la consécration du Burundi au Cœur Immaculé de Marie, reprenant la prière utilisée lors de la première consécration en 1961  (voir CR).
  • Juin : au sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe à La Crosse (USA) par le cardinal Burke (voir CR).
  • Juillet : à la cathédrale du Puy en Velay, aux pieds de la statue de Notre-Dame de France.
  • Août : à Lourdes, par un groupe du Chapelet perpétuel.
  • Septembre : à La Salette, avec la participation de 300 Motards chrétiens de Notre-Dame (voir CR).
  • Octobre : à Notre-Dame de Paris (voir CR), à Cotignac à l’occasion du pèlerinage Nosto Fé, à Bettbrunn (Allemagne) et à Fribourg (Suisse).
  • Novembre : au sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe (Mexique), à celui de la Conception de Notre-Dame à Madrid (Espagne) et au Honduras.
  • Décembre : à Fatima (Portugal) (voir CR ci-après)

Parallèlement, à la demande du cardinal Burke, nous fûmes invités à prier à cette intention pendant neuf semaines, du 8 octobre au 9 décembre.

Premier samedi à Fatima

Le dernier événement organisé cette année eut lieu le 6 décembre à Fatima devant 1 800 pèlerins, en présence de Mgr Rey et Mgr Macaire. Le déroulement mérite d’être rapporté, car deux événements curieux se produisirent.

La cérémonie commença à 14h00 par le chapelet suivi du quart d’heure de méditation. Le mystère choisi était : le couronnement de la Très Sainte Vierge. (Voir la méditation en pièce jointe) Initialement, la méditation devait se faire en silence. Mais devant la difficulté à faire respecter le silence par les 1 800 personnes présentes sur l’esplanade, il a été décidé de lire la méditation au micro. Or, après un rappel de l’enseignement de saint Alphonse de Liguori sur le caractère indispensable du recours à la miséricorde de Notre-Dame pour pouvoir faire notre salut, la méditation se poursuivait ainsi (6e paragraphe de la 1re page) :

D’où provient cette aide exceptionnelle et unique de Marie ? La réponse est simple. C’est la volonté de Dieu de faire de sa Mère la médiatrice de toutes les grâces. Entendons bien. Toute grâce vient de Dieu, non de Marie. Mais le Roi de Cieux a confié ses grâces à la Reine des Cieux pour qu’Elle les dispense aux hommes. « … il ne se donne aucun don céleste aux hommes qui ne passe par ses mains virginales. » (St Louis-Marie Grignion de Montfort).

Le texte rappelait ensuite que cette doctrine de Marie Médiatrice de toutes les grâces était très ancienne, car elle avait été affirmée dès le IVe siècle par de multiples saints, docteurs de l’Église ainsi que par les papes, notamment Léon XIII. Juste à ce moment-là, c’est-à-dire vers 14h40, les cloches de la basilique Notre-Dame du Rosaire se mirent à sonner de façon inattendue et imprévue pendant 1 à 2 minutes.

Vers 15h, la cérémonie se poursuivit avec la messe célébrée par Mgr Macaire au cours de laquelle Mgr Rey fit une homélie sur les premiers samedis du mois. Sur la dernière page des feuilles de chants réalisées pour la messe, avait été imprimée une prière pour les 1ers samedis du mois (voir feuilles de chants en pièce jointe), prière composée par la Mère Marie de Jésus du Bourg, fondatrice des religieuses du Sauveur et de la Sainte Vierge. Cette prière a été approuvée par Rome le 13 juin 1912 (cinq ans jour pour jour avant la 2e apparition de Notre-Dame à Fatima !) avec une indulgence plénière lorsqu’elle est récitée le 1er samedi du mois. Malheureusement le Manuel des indulgences (Enchiridion Indulgentiarum), promulgué en 1967 par Paul VI par la constitution apostolique Indulgentiarum Doctrina, ne reprit pas la majorité des indulgences particulières. Depuis cette date, il n’y a donc plus d’indulgence attachée à la prière de Mère Marie de Jésus. Il reste malgré tout que cette prière a été approuvée par saint Pie X et a bénéficié d’une indulgence jusqu’en 1967.

Après la communion, soit vers 16h10, alors que cela n’avait pas été prévu, comme action de grâce, le célébrant prit l’initiative de lire la prière à haute voix avec les 1 800 pèlerins. Or dans cette prière, Mère Marie de Jésus loue toutes les qualités de Notre-Dame, et dit notamment : « (…) par votre participation à la Rédemption du monde, vous avez mérité le titre de co-Rédemptrice du genre humain ; que, par votre association à la dispensation des grâces, vous êtes devenue la trésorière et la porte du ciel ; (…) » À ce moment-là, à nouveau, les cloches de la basilique Notre-Dame du Rosaire se mirent à sonner de façon une fois de plus inattendue pendant 1 à 2 minutes !

Ainsi, alors que ce n’était nullement prévu, à des horaires inhabituels puisque ce n’était pas des heures rondes, lorsque les titres de “Médiatrice” et de “Co-rédemptrice” résonnèrent dans la Cova da Iria, les cloches se mirent à sonner !

Pèlerinage à Rome

Quatre jours après cette cérémonie, le 10 décembre, jour du centenaire de la demande de Notre-Dame, il était prévu un pèlerinage à Rome avec une cérémonie à la basilique Sainte Marie Majeure. Malheureusement, malgré toutes les démarches entreprises auprès des autorités romaines, y compris auprès du Saint-Père (notamment celle du cardinal Burke qui a pu parler de ce centenaire avec Léon XIV le 22 août), il ne fut pas possible d’obtenir une cérémonie pour approuver et recommander la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois.

Malgré cela, une douzaine de personnes de trois des organisations partenaires de l’Alliance (Salve Corda, Cap Fatima et Le chapelet perpétuel) se rendirent à Rome cette semaine-là, dans l’espoir d’obtenir au moins une audience particulière avec le pape. Mais ils n’eurent droit qu’à l’audience générale du mercredi sur la place Saint-Pierre.

Au début de l’audience, comme pour chaque audience publique du mercredi, la voiture du pape circula au milieu de la foule des pèlerins. Elle passa ainsi à moins de 2 mètres du petit groupe de l’Alliance qui portait une grande banderole indiquant qu’aujourd’hui était le centenaire de la demande de Notre-Dame, et scandait : « Fatima ! Fatima ! » Le pape tourna la tête et, pendant quelques instants, fixa le groupe et la banderole. Puis la voiture reprit sa course. Le Saint-Père fit un très beau discours sur la mort, porte du ciel, mais ne parla ni des premiers samedis du mois, ni de Quas Primas.

Dans l’après-midi, le petit groupe se rendit à Sainte Marie Majeure pour y réciter le chapelet. Une messe fut ensuite célébrée dans la chapelle de l’Immaculée du Miracle, près du Vatican, par un chanoine de l’ICRSP. Malgré les nombreux événements organisés tout au long de l’année et les prières de tous les fidèles, c’est tout ce qui put être fait pour ce centenaire. Que Notre-Dame ne nous tienne pas rigueur du silence romain.

Intervention auprès des cardinaux

Devant l’absence de cérémonie le 10 décembre, l’Alliance a pris la décision de reporter la fin du jubilé au 15 février 2026, centenaire de la 2e apparition de Pontevedra, afin de tenter une nouvelle fois d’obtenir la reconnaissance de la dévotion réparatrice par le Saint-Père.

Il nous reste donc un peu moins de deux mois pour prier et œuvrer afin d’obtenir du pape ce que nous n’avons pas pu obtenir le 10 décembre. Il faut donc se mobiliser pendant les deux mois qui viennent. C’est d’autant plus important que Léon XIV vient de convoquer un consistoire les 7 et 8 janvier prochains, ce qui offre une occasion de présenter une nouvelle fois la demande au Saint-Père. Il faudrait que quelques cardinaux abordent la question avec lui lorsqu’ils seront à Rome. Aussi, il faut absolument que ceux d’entre nous qui ont la possibilité de contacter un cardinal, soit directement, soit par l’intermédiaire de leur évêque (ou par toute autre voie) tentent de le convaincre de l’importance de cette reconnaissance par le pape, ou tout au moins lui donnent l’idée d’en parler au pape. Si quelques cardinaux en parlent à Léon XIV à l’occasion du consistoire, peut-être le pape se laissera-t-il convaincre.

Il est très important d’essayer d’informer les cardinaux. En effet, très récemment, nous avons eu le témoignage de quelques amis qui ont pu rencontrer l’évêque secrétaire d’un cardinal titulaire d’un des postes les plus importants du Vatican. Lui ayant parlé des premiers samedis du mois, l’évêque leur répondit qu’il n’avait encore jamais entendu parler de cette dévotion. Le silence romain semble donc plus lié à une méconnaissance de la question plutôt qu’à une objection de principe.

C’est pourquoi, il faut vraiment que ceux qui ont la possibilité de joindre un cardinal, par un moyen ou par un autre, par écrit ou par oral, le fasse. Pour cela, nous pouvons vous proposer une lettre à envoyer. Si vous préférez, l’Alliance peut envoyer la lettre pour vous, sous réserve de lui donner les éléments pour le faire.

Quoi qu’il en soit, prions pour que le consistoire se passe bien et que le Saint-Esprit inspire à quelques cardinaux de parler au Saint-Père des premiers samedis du mois. Continuons aussi à prier pour le Saint-Père, pour qu’enfin il réponde favorablement à la demande de Notre-Dame.

En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie
Yves de Lassus

ANNEXES :

1 Couronnement de la TSV Marie au ciel

Le Rosaire c’est l’histoire de notre rédemption. On aurait pu s’attendre à ce que le quinzième et dernier mystère soit en l’honneur du Christ rédempteur. Or, c’est la Sainte Vierge que Dieu vient couronner en cette dernière étape du Rosaire, signifiant par là combien la participation de Marie est importante et essentielle dans l’œuvre de la Rédemption.

Saint Athanase explique la raison de ce couronnement : « Si le Fils est Roi, la Mère a le droit d’être tenue pour Reine et d’en porter le nom. » Et Saint Bernardin de Sienne ajoute « Oui, quand Marie consentit à être la Mère du Verbe éternel, à l’instant même et par ce consentement, elle mérita et obtint la principauté de la terre, le domaine du monde, le sceptre et la qualité de Reine de toutes les créatures. » Contemplons dans cette méditation les différents aspects de cette royauté de Marie.

Reine de Miséricorde. L’un des plus beaux chants composés pour la Sainte Vierge, écrit par l’évêque Adhémar de Monteil en 1096, au Puy en Velay, commence ainsi “Salve Regina, mater misericordiae“

– Salut ô Reine, Mère de miséricorde – et depuis mille ans, toute la chrétienté Lui chante cet hommage.

Elle-même a révélé sa royauté à Sainte Brigitte en reprenant les paroles du Salve Regina:

« Je suis la Reine du ciel et la Mère de miséricorde ; je suis la joie des justes et la porte par laquelle les

pécheurs ont accès auprès de Dieu. Il n’est pas de pécheur maudit au point d’être privé des effets de ma miséricorde tant qu’il vit sur la terre. » Et Saint Alphonse de Liguori explique l’immense amour miséricordieux de cette Reine : « Marie est notre Reine ; mais sachons-le pour notre commune consolation, elle est une Reine pleine de douceur et de clémence, toute disposée à répandre ses bienfaits sur notre misère. »

Il continue en expliquant combien son aide est merveilleuse à notre égard : « Voulons-nous donc assurer notre salut, allons souvent, allons sans cesse nous réfugier aux pieds de cette douce Reine, et, si la vue de nos péchés nous épouvante et nous décourage, souvenons-nous que Marie a été établie Reine de miséricorde pour sauver, par sa protection, les pécheurs les plus coupables et les plus désespérés pourvu qu’ils se recommandent à Elle. »

D’où provient cette aide exceptionnelle et unique de Marie ? La réponse est simple. C’est la volonté de Dieu de faire de sa Mère la médiatrice de toutes les grâces. Entendons bien. Toute grâce vient de Dieu, non de Marie. Mais le Roi de Cieux a confié ses grâces à la Reine des Cieux pour qu’Elle les dispense aux hommes. « … il ne se donne aucun don céleste aux hommes qui ne passe par ses mains virginales. » (St Louis-Marie Grignion de Montfort).

Cette doctrine de Marie Médiatrice de toutes les grâces est très ancienne, et a été affirmée depuis le IVème siècle par de multiples saints, docteurs de l’Église et papes. « … par la Volonté de Dieu, Marie est l’intermédiaire par laquelle nous est distribué cet immense trésor de grâces accumulé par Dieu »

(Léon XIII, Octobri mense 1891). La Sainte Vierge Elle-même est venue confirmer ce titre, lors des apparitions reconnues de la rue du Bac. Sur la Médaille miraculeuse, les rayons de lumière qui jaillissent de Ses mains représentent les grâces du Christ qui passent par Elle. « Ces rayons sont le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent. » (Notre Dame, 27novembre 1830). Oui, toutes les grâces passent par l’intermédiaire de cette Reine de Miséricorde.

Reine du Ciel. Marie est placée au sommet de la création, au-dessus des Anges et de tous les Saints.

Elle, l’humilité même, est désormais, après la Sainte Trinité, la personne la plus importante du Ciel.

Elle est la créature la plus proche de Dieu et règne aux côtés de Son Fils, le Christ-Roi. Rappelons-nous avec quelle déférence et respect l’Ange Gabriel s’adressa à Elle lors de l’Annonciation, lui qui pourtant est un des plus grands Archanges. On le comprend : il s’adressait à sa Reine. Cette royauté, Marie l’exerce au Ciel sur l’Église triomphante des saints mais aussi sur l’Église souffrante du purgatoire. Elle n’a de cesse de vouloir délivrer Ses enfants qui y sont et d’abréger leurs terribles souffrances

Reine de la terre. Cette royauté terrestre de la Sainte Vierge a une grande particularité : elle s’exerce sur nous avec l’amour d’une mère, avec la douceur d’une mère. Et quelle Mère dévouée ! On ne peut compter toutes ses apparitions et ses bienfaits au cours des siècles. Le scapulaire du Mont Carmel qui permet d’être libéré du purgatoire le 1er samedi après notre mort, le chapelet qui apporte tant de grâces et nous fait triompher dans tous les combats temporels et spirituels, la médaille miraculeuse qui protège notre corps et notre âme, les cinq premiers samedis du mois qui nous garantissent son assistance à l’heure de notre mort pour aller au Ciel, et enfin la dévotion à son Cœur Immaculé qui permettra de sauver le monde et de mettre un terme aux tribulations actuelles. Que de cadeaux, que d’aides notre Reine nous apporte ! Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus confiait avant sa mort : “Je voudrais passer mon Ciel à faire du bien sur la terre“. A partir de quel exemple, Sainte Thérèse a puisé ces belles paroles, si ce n’est à l’exemple même de Marie qui n’a de cesse de nous aider depuis le Ciel.

Alors, ayons une très grande confiance dans sa protection, comme le rappelle le fruit de ce cinquième mystère glorieux. Admirons la puissance de son intercession. Dieu ne Lui refuse rien. Si nous sommes Ses fidèles sujets, si nous sommes consacrés à Son Cœur Immaculé, si à sa suite nous pratiquons son humilité, sa pureté, son obéissance, en bref, si nous lui appartenons comme Ses enfants, alors nous serons Ses protégés et Elle nous mènera jusqu’à Son Fils, but de notre vie terrestre.

“Protégé“ ne signifie pas absence d’épreuves. Elle sait que nous devons porter notre croix à la suite du Christ.

“Protégé“ signifie entre autres qu’Elle protège avant tout notre âme face à Satan et qu’Elle réduit le poids de notre croix terrestre en nous accordant les grâces nécessaires.

Reine des armées. Marie est la femme de l’Apocalypse qui écrasera la tête du serpent. Dans ce combat contre Satan, Elle dirige les armées célestes des anges et les armées terrestres de Ses fidèles serviteurs.

Lors des apparitions reconnues de la Salette, après nous avoir averti des temps de tribulation futurs,

Elle nous a appelé à combattre à Ses côtés avec les anges :“J’appelle mes enfants, mes vrais dévots,

ceux qui se sont donnés à moi pour que je les conduise à mon divin Fils, ceux que je porte, pour ainsi dire dans mes bras, ceux qui ont vécu de mon esprit ; enfin j’appelle les Apôtres des derniers temps, les fidèles disciples de Jésus-Christ qui ont vécu dans un mépris du monde et d’eux-mêmes, dans la pauvreté et dans l’humilité, dans le mépris et dans le silence, dans l’oraison et dans la mortification, dans la chasteté et dans l’union avec Dieu, dans la souffrance et inconnus du monde. Il est temps qu’ils sortent et viennent éclairer la terre. Allez, et montrez-vous comme mes enfants chéris. (…) Combattez, enfants de lumière, vous, petit nombre qui y voyez, car voici le temps des temps, la fin des fins.“

Oui, la Reine des armées appelle Ses enfants de Lumière en ces temps difficiles. Plus la situation semble perdue – et nous y sommes – plus nous devons avoir confiance dans Sa protection. A Fatima, Elle nous a fait ce cadeau inouï qui doit nous donner une espérance invincible : Elle nous a annoncé Son triomphe pour notre temps. Mais pour que ce triomphe arrive, nous devons au préalable réaliser Ses demandes,

en particulier réciter le chapelet et pratiquer les 1ers samedis du mois. Pourquoi ? Car Elle a choisi ce moyen pour sauver le monde et a besoin de notre participation, de notre obéissance, de notre petit « Fiat“. Oui le salut du monde en dépend. Sœur Lucie de Fatima rappellera dans ses écrits du 27 décembre 1956 : « Elle [la Très Sainte Vierge] a dit, aussi bien à mes cousins qu’à moi-même, que Dieu donnait les deux derniers remèdes au monde : le saint Rosaire et la dévotion au Cœur Immaculé de Marie [dont les 1ers samedis sont un élément essentiel], et ceux-ci étant les deux derniers remèdes, cela signifie qu’il n’y en aura pas d’autres. » Folie que de ne pas obéir à notre Reine alors qu’Elle nous demande si peu et nous promet en retour tant de merveilles : « Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes se sauveront et on aura la paix. » Notre Dame à Fatima, 13 juillet 1917

Alors, clôturons cette méditation en priant notre Reine avec Saint Alphonse de Liguori :

« Ô glorieuse Vierge, je sais que vous êtes la Reine du monde, et par conséquent ma Reine ; je veux me consacrer à votre service d’une manière plus spéciale, et vous laisser disposer de moi comme il vous plaît.

Je vous dis donc avec saint Bonaventure : Gouvernez-moi, ô ma Reine, et ne me laissez pas à moi-même ; commandez-moi, employez-moi selon votre gré, et même châtiez-moi quand je ne vous obéis point ; oh ! combien me seront salutaires les châtiments de votre main ! J’estime plus l’honneur de vous servir que celui de commander à toute la terre. Je suis à vous, sauvez-moi.»

Alliance des 1ers samedis de Fatima. 

2. Prière au Cœur Immaculé de Marie pour les 1ers samedis du mois

Prière composée par Mère Marie de Jésus du Bourg, fondatrice des religieuses du Sauveur et de la Sainte Vierge; Approuvée par Rome le 13 juin 1912; indulgence plénière si récitée le 1er samedi du mois

Ô sainte Vierge Marie, Mère de Dieu, Reine des anges et des hommes, nous rendons grâces à la très sainte et adorable Trinité des glorieux privilèges dont vous avez été favorisée. Nous croyons tout ce que l’Église enseigne sur vos grandeurs, votre puissance, votre bonté et vos vertus.

Nous croyons spécialement que votre Conception a été immaculée, qu’en vous la maternité divine a été unie à une inviolable et perpétuelle virginité ; que, par la plénitude des grâces que vous avez reçues et par votre fidélité à y correspondre, vous êtes parvenue au plus haut degré de sainteté et avez été élevée au-dessus de toutes les créatures humaines et angéliques ; que, par votre participation à la Rédemption du monde, vous avez mérité le titre de co-Rédemptrice du genre humain ; que, par votre association à la dispensation des grâces, vous êtes devenue la trésorière et la porte du ciel ; qu’enfin vous avez été investie de la royauté universelle, et que vous êtes devenue la souveraine et la Reine des anges et des hommes.

Nous aimons à publier que vous avez la toute-puissance suppliante, et que vous n’usez de cette grande puissance que pour le salut des âmes et la consolation des affligés, en allant toujours au secours de quiconque vous invoque et en prévenant souvent ceux qui ne vous invoquent pas !

Ô Mère de la divine grâce, refuge des pécheurs, et puissant secours des chrétiens ! Recevez nos humbles remerciements pour les grâces innombrables que vous avez obtenues à l’Église entière et à chacun de ses enfants. Nous vous offrons le tribut de notre reconnaissance pour tous vos bienfaits.

Pardonnez-nous, ô Reine et Mère de miséricorde, toutes nos infidélités envers vous. Plus que jamais, nous promettons de vous honorer, de vous aimer et de vous imiter avec le secours de la grâce divine.

Pardon, ô bonne et tendre Mère, pour tous les blasphèmes proférés contre vous par des paroles ou par des écrits !… Pardon pour toutes les profanations de vos pieuses images !… Pardon pour tous les outrages et ingratitudes qui ont blessé votre Cœur maternel ! Pardon pour toutes les infidélités à la grâce des âmes qui vous sont consacrées !…

Nous désirons réparer dignement ces outrages en nous unissant aux chœurs des Anges, aux Saints, et aux élus qui vous louent dans le ciel et sur la terre.

Agréez l’expression de notre amour filial, montrez que vous êtes notre Mère, et rendez-nous dignes d’être appelés et de devenir vos enfants. Ainsi soit-il.