03.01.1943 – RÉDACTION PAR LA VÉNÉRABLE SOEUR LUCIE DU 3ÈME SECRET DE FATIMA

Le 3 janvier 1944, à la demande de son évêque et après une confirmation de son ordre par la Vierge Marie elle-même, elle rédigea la troisième partie du Secret. Ensuite, elle ne s’est jamais cru habilitée à en dévoiler elle-même le contenu au monde. L’ayant confié à l’Église, en la personne de son évêque, c’était à l’Église hiérarchique de le publier.

En 1944, sœur Lucie avait donc écrit les trois parties du Secret et remit ses textes à l’Église. Elle avait accompli sa mission dont on pouvait espérer qu’elle serait bientôt couronnée de succès.

Le troisième Secret est véritablement demeuré un Secret dans l’Église jusqu’à sa publication officielle, le 26 juin 2000.

LE TROISIÈME SECRET DE FATIMA : 
La purification et résurrection de l’Église indivise

VOICI la traduction de la troisième partie du Secret de Fatima, d’après le manuscrit de sœur Lucie, daté du 3 janvier 1944, dont le fac-similé fut publié à Rome par la Congrégation pour la doctrine de la foi, le 26 juin 2000.

“ J. M. J. “ La troisième partie du secret révélé le 13 juillet 1917 à la Cova da Iria à Fatima. 

“ J’écris par obéissance à Vous, mon Dieu, qui me l’ordonnez par l’intermédiaire de son Excellence Révérendissime Monseigneur l’Évêque de Leiria et de Votre Très Sainte Mère, qui est aussi la mienne.

“ Après les deux parties que j’ai déjà exposées, nous vîmes à gauche de Notre-Dame, un peu plus haut, un Ange avec une épée de feu à la main gauche ; elle scintillait, émettait des flammes qui paraissaient devoir incendier le monde ; mais elles s’éteignaient au contact de l’éclat que, de sa main droite, Notre-Dame faisait jaillir vers lui : l’Ange, désignant la terre de sa main droite, dit d’une voix forte :

“ Pénitence, Pénitence, Pénitence ! ”

“ Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu : “ quelque chose de semblable à l’image que renvoie un miroir quand une personne passe devant ” : un Évêque vêtu de Blanc.

“ Nous eûmes le pressentiment que c’était le Saint-Père. ”

“ Plusieurs autres Évêques, Prêtres, religieux et religieuses gravissaient une montagne escarpée, au sommet de laquelle était une grande Croix de troncs bruts comme si elle était en chêne-liège avec l’écorce ; le Saint-Père, avant d’y arriver, traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d’un pas vacillant, affligé de douleur et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu’il trouvait sur son chemin ; parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui lui tirèrent plusieurs coups et des flèches, et de la même manière moururent les uns après les autres les Évêques, Prêtres, religieux et religieuses, et divers laïcs, des messieurs et des dames de rangs et de conditions différentes.

“ Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un vase de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs, et avec lequel ils arrosaient les âmes qui s’approchaient de Dieu.

“ Tuy 3-1-1944. ”

Le troisième secret de Fatima