06.11.2025 – ÉVANGILE DU JOUR

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,1-10. 

En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ?
Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux,
et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !”
Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. »
Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ?
Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !”
Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »

Acclamons et partageons la parole de Dieu !

COMMENTAIRE :

Saint Nersès Snorhali (1102-1173)

patriarche arménien

Deuxième partie, § 581-586 ; SC 203 (Jésus Fils Unique du Père, trad. I. Kéchichian, éd. du Cerf, 1973; p. 154-155)

Seigneur, je me suis éloigné !

Je me suis éloigné, à l’exemple de la brebis, De ton troupeau pensant ; J’ai diminué le nombre de la centaine Que Tu as laissée dans le désert d’en-haut. Tu es venu par amour à la recherche de l’unique ; Une fois retrouvée, Tu l’as portée sur tes épaules au ciel ; Tu as complété le nombre de la troupe qui avait chuté, Pour faire la joie des Anges. Tu m’as porté moi aussi, Seigneur, avec la multitude ; Tu m’as lavé de la boue et de la fange du péché ; En elles de nouveau à présent je me vautre, À l’exemple de l’ami stupide des ordures. Lave-moi de nouveau au moyen des larmes ; Veuille les accorder à mon âme impénitente Comme un ruisseau abondant et bouillonnant, À l’exemple de la fontaine débordante. Et moi qui me suis encore égaré volontairement, Fais-moi revenir à ta volonté divine ; La volonté de mon libre arbitre princier Ôte-la pour ce en quoi elle ne T’obéit pas.

LECTURES :

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 14,7-12. 

En effet, aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même :
si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Ainsi, dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur.
Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants.
Alors toi, pourquoi juger ton frère ? Toi, pourquoi mépriser ton frère ? Tous, en effet, nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu.
Car il est écrit : Aussi vrai que je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue proclamera la louange de Dieu.
Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même.

Psaume 27(26),1.4.13-14. 

R/ J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. (Ps 26, 13)

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; 
de qui aurais-je crainte ? 
Le Seigneur est le rempart de ma vie ; 
devant qui tremblerais-je ?

J’ai demandé une chose au Seigneur, 
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur 
tous les jours de ma vie, 
pour admirer le Seigneur dans sa beauté 
et m’attacher à son temple.

Mais, j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur 
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; 
espère le Seigneur. »

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