17.10.2025 – ÉVANGILE DU JOUR

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 12,1-7. 

En ce temps-là, comme la foule s’était rassemblée par milliers au point qu’on s’écrasait, Jésus, s’adressant d’abord à ses disciples, se mit à dire : « Méfiez-vous du levain des pharisiens, c’est-à-dire de leur hypocrisie.
Tout ce qui est couvert d’un voile sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu.
Aussi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en pleine lumière, ce que vous aurez dit à l’oreille dans le fond de la maison sera proclamé sur les toits.
Je vous le dis, à vous mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus.
Je vais vous montrer qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d’envoyer dans la géhenne. Oui, je vous le dis : c’est celui-là que vous devez craindre.
Est-ce que l’on ne vend pas cinq moineaux pour deux sous ? Or pas un seul n’est oublié au regard de Dieu.
À plus forte raison les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez sans crainte : vous valez plus qu’une multitude de moineaux. »

Acclamons et partageons la parole de Dieu !

COMMENTAIRE :

Jean-Pierre de Caussade (1675-1751)

jésuite

Dans le pur abandon à Dieu, tout ce qui parait obscurité est action de foi, chapitre XI (L’Abandon à la Providence divine, éd. DDB, 2005, p. 187-188)

« Même vos cheveux sont tous comptés. Soyez sans crainte »

Quand on est conduit par un guide qui mène dans un pays inconnu, de nuit, à travers les champs, sans route frayée, selon son génie, sans prendre avis de personne et sans vouloir découvrir ses desseins, peut-on prendre un autre parti que celui de l’abandon ? A quoi sert de regarder où l’on est, d’interroger les passants, de consulter la carte et les voyageurs ? Le dessein d’un guide qui veut que l’on se confie à lui sera contraire à tout cela ; il prendra plaisir à confondre l’inquiétude et la méfiance d’une âme ; il veut une entière remise en lui. (…) L’action divine est essentiellement bonne, elle ne veut point être renforcée ni contrôlée, elle a commencé dès la création du monde et, dès cet instant, elle développe de nouvelles preuves ; elle ne limite point ses opérations, sa fécondité ne s’épuise point ; elle faisait cela hier, elle fait ceci aujourd’hui ; c’est la même action qui s’applique à tous les moments par des effets toujours nouveaux et elle se déploiera ainsi éternellement. (…) Voulez-vous vivre évangéliquement ? Vivez en plein abandon à l’action de Dieu.

LECTURES :

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 4,1-8. 

Que dirons-nous alors d’Abraham, notre ancêtre selon la chair ? Qu’a-t-il obtenu ?
Si Abraham était devenu un homme juste par la pratique des œuvres, il aurait pu en tirer fierté, mais pas devant Dieu.
Or, que dit l’Écriture ? Abraham eut foi en Dieu, et il lui fut accordé d’être juste.
Si quelqu’un accomplit un travail, son salaire ne lui est pas accordé comme un don gratuit, mais comme un dû.
Au contraire, si quelqu’un, sans rien accomplir, a foi en Celui qui rend juste l’homme impie, il lui est accordé d’être juste par sa foi.


C’est ainsi que le psaume de David proclame heureux l’homme à qui Dieu accorde d’être juste, indépendamment de la pratique des œuvres :
Heureux ceux dont les offenses ont été remises, et les péchés, effacés.
Heureux l’homme dont le péché n’est pas compté par le Seigneur.

Psaume 32(31),1-2.5.11. 

R/ Tu es un refuge pour moi ; de chants de délivrance, tu m’as entouré. (Ps 31, 7acd)

Heureux l’homme dont la faute est enlevée, 
et le péché remis !
Heureux l’homme dont le Seigneur ne retient pas l’offense, 
dont l’esprit est sans fraude !

Je t’ai fait connaître ma faute, 
je n’ai pas caché mes torts. 
J’ai dit : « Je rendrai grâce au Seigneur 
en confessant mes péchés. » 

Et toi, tu as enlevé 
l’offense de ma faute.
Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes ! 
Hommes droits, chantez votre allégresse

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