04.08.2025 – ÉVANGILE DU JOUR

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 14,13-21. 

En ce temps-là, quand Jésus apprit la mort de Jean le Baptiste, il se retira et partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied.
En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades.
Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! »
Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. »


Alors ils lui disent : « Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. »
Jésus dit : « Apportez-les-moi. »
Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule.
Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait douze paniers pleins.
Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.

Acclamons et partageons la parole de Dieu !

COMMENTAIRE :

Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997)

fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité

No Greater Love (Il n’y a pas de plus grand amour, trad. J.F. Colosimo; Lattès 1997, p. 92)

« Il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule »

Simplicité de notre vie contemplative : elle nous fait voir le visage de Dieu en chaque chose, en chaque être, partout et toujours ! Et sa main, présente en chaque événement nous fait tout accomplir — la méditation et l’étude, le travail et l’échange, manger et dormir — en Jésus, avec Jésus, pour Jésus et à l’égard de Jésus sous le regard aimant du Père, alors que nous restons toujours disposés à le recevoir sous quelque forme qu’il revête. Je suis subjuguée par le fait que, avant de commenter la Parole de Dieu, avant d’annoncer aux foules les Béatitudes, Jésus, prenant celles-ci en compassion, les a guéries et nourries. Et après seulement, il a commencé à leur livrer son enseignement. Aime Jésus généreusement, aime-le avec confiance, sans regarder derrière toi, et sans appréhension. Donne-toi entièrement à Jésus. Il te prendra comme instrument pour accomplir des merveilles à la condition que tu sois infiniment plus conscient de son amour que de ta faiblesse. Crois en lui, remets-toi entre ses mains dans un élan de confiance aveugle et absolue, car il est Jésus. Crois que Jésus, et Jésus seul, est la vie ; sache que la sainteté n’est rien d’autre que ce même Jésus vivant intimement en toi ; alors il sera libre du geste de sa main sur toi.

LECTURES :

Livre des Nombres 11,4b-15. 

En ces jours-là, dans le désert, les fils d’Israël se remirent à pleurer : « Ah ! qui donc nous donnera de la viande à manger ?
Nous nous rappelons encore le poisson que nous mangions pour rien en Égypte, et les concombres, les melons, les poireaux, les oignons et l’ail !
Maintenant notre gorge est desséchée ; nous ne voyons jamais rien que de la manne ! »
La manne était comme des grains de coriandre, elle ressemblait à de l’ambre jaune.
Le peuple se dispersait pour la recueillir ; puis on la broyait sous la meule, ou on l’écrasait au pilon ; enfin on la cuisait dans la marmite et on en faisait des galettes. Elle avait le goût d’une friandise à l’huile.
Lorsque, pendant la nuit, la rosée descendait sur le camp, la manne descendait sur elle.
Moïse entendit pleurer le peuple, groupé par clans, chacun à l’entrée de sa tente. Le Seigneur s’enflamma d’une grande colère. Cela déplut à Moïse,
et il dit au Seigneur : « Pourquoi traiter si mal ton serviteur ? Pourquoi n’ai-je pas trouvé grâce à tes yeux que tu m’aies imposé le fardeau de tout ce peuple ?
Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple, est-ce moi qui l’ai enfanté, pour que tu me dises : “Comme on porte un nourrisson, porte ce peuple dans tes bras jusqu’au pays que j’ai juré de donner à tes pères” ?
Où puis-je trouver de la viande pour en donner à tout ce peuple, quand ils viennent pleurer près de moi en disant : “Donne-nous de la viande à manger” ?
Je ne puis, à moi seul, porter tout ce peuple : c’est trop lourd pour moi.
Si c’est ainsi que tu me traites, tue-moi donc ; oui, tue-moi, si j’ai trouvé grâce à tes yeux. Que je ne voie pas mon malheur ! »

Psaume 81(80),12-13.14-15.16-17. 

R/ Criez de joie pour Dieu, notre force ! (Ps 80, 2a)

« Mon peuple n’a pas écouté ma voix, 
Israël n’a pas voulu de moi.
Je l’ai livré à son cœur endurci : 
qu’il aille et suive ses vues !

« Ah ! Si mon peuple m’écoutait, 
Israël, s’il allait sur mes chemins !
Aussitôt j’humilierais ses ennemis, 
contre ses oppresseurs je tournerais ma main.

« Mes adversaires s’abaisseraient devant lui ; 
tel serait leur sort à jamais !
Je le nourrirais de la fleur du froment, 
je te rassasierais avec le miel du rocher ! »

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