
Piece de terre ‘’ Le Bocenno »
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L’Eglise ce jour fête St Anne, la mère de Notre Dame. Le titre est la parole que Ste Anne adressa à Yvon Nicolazic, en Bretagne, en lui demandant de reconstruire une ancienne chapelle ou elle était déjà honorée.
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De la même façon que Dieu envoya Jeanne d’Arc pour éviter à la France de devenir protestante si elle était restée sous la domination anglaise, Dieu aida les Bretons à conserver la foi catholique en face de l’hérésie protestante, en remettant à l’honneur un sanctuaire ou la mère de Marie avait une chapelle dédiée à son nom. Pour ce faire, Dieu demanda à l’intéressée de s’occuper elle-même de l’affaire, et de le faire savoir.
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On retrouvera cette attention particulière de Dieu pour la France avec les apparitions de l’Ile Bouchard ou Notre Dame en personne viendra demander la prière des enfants pour la France et sera exaussée. Dieu avait voulu protéger le monde des erreurs que la Russie allait répandre, mais la demande de sa Mère à Fatima resta sans réponses et Notre Seigneur n’hésita pas à utiliser l’exemple des malheurs de la royauté en France comme exemple à venir pour ‘’ses ministres », qui n’avaient pas exécuté ses demandes.
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Yvon Nicolazic était un homme pieux qui disait son chapelet tous les jours nous précise le site internet de St Anne d’Auray (https://www.sainteanne-sanctuaire.com/?mode=histoire) . Chaque jour aussi, il priait Sainte Anne « sa bonne patronne » qu’il avait appris à prier dès son enfance dans ce hameau où, disait une tradition, il y avait une chapelle dédiée en son nom. Il communiait souvent, chose rare à l’époque, allait se confesser régulièrement chez les capucins d’Auray. Il avait le culte des défunts pour qui il faisait célébrer des messes et faisait l’aumône. Il s’arrêtait toujours devant une croix ou un calvaire pour s’agenouiller et faire une prière.
Nous sommes le 7 Mars1625, un an et demi après le début des apparitions, vers 23 heures. Yvon Nicolazic, comme chaque soir, récite son chapelet. Tout à coup, sa chambre est illuminée. Sainte Anne lui apparaît et lui dit : « Yvon Nicolazic, appelez vos voisins, comme on vous l’a conseillé ; menez-les où ce flambeau vous conduira, vous trouverez l’image qui vous mettra à couvert du monde, lequel connaîtra enfin la vérité de ce que je vous ai promis. »
« Dans la pièce de terre appelée le Bocenno, il y a eu autrefois, même avant qu’il n’y eût aucun village, une chapelle dédiée en mon nom. Il y a 924 ans et 6 mois qu’elle est ruinée. Je désire qu’elle soit rebâtie au plus tôt. »
Guidés par le flambeau qui conduit leurs pas, ce premier groupe de pèlerins, Nicolazic et ses voisins, arrive au champ du Bocenno, dans ce coin de champ où les bœufs ne pouvaient avancer, la charrue butant sur des cailloux. C’étaient, disaient les anciens, le lieu de la chapelle. Là, le flambeau s’enfonce en terre. Yvon Nicolazic et ses compagnons découvrent une statue, abîmée, certes, mais conservant quelques traits, malgré des centaines d’années en terre. C’est le signe donné par Sainte Anne, une statue comme celles devant laquelle Nicolazic et ses voisins priaient depuis toujours, une image de la « bonne patronne ».
Ils la laissèrent là, adossée contre un talus, se promettant de revenir le lendemain. Ce lieu était donc bien celui de l’ancienne chapelle, conservant au milieu des pierres, des ronces, ce trésor déposé là par les premiers évangélisateurs de cette région.
Dès le lendemain de la découverte de la statue, soit le 8 Mars 1625, les pèlerins viendront en foule à Keranna où se trouvait ce lieu-dit. L’évêque du lieu, Mgr de Rosmadec, va reconnaître la véracité des dires d’Yvon Nicolazic et autoriser le culte dès le 26 Juillet suivant.
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Des nouvelles de nos pèlerins en Russie
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Voici le récit d’un prêtre orthodoxe qui les a reçus le 30 juin dernier « J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli » (Mt 23,35), « Soyez hospitaliers les uns envers les autres » (1 Pierre 4,9). Notre semaine a commencé aujourd’hui par une rencontre extraordinaire ! Dans la rue de notre petite ville, nous avons rencontré de véritables pèlerins. Un petit groupe de Catholiques français âgés s’est donné pour mission d’apporter une statue de la Vierge Marie de Fatima à Kazan (7000 km) pour la célébration de l’icône de Kazan. A pied ! Avec la statue de la Ste Vierge sur les épaules ! 25 km de marche par jour ! 6500 km parcourus depuis Fatima, leur point de départ, puis traversée de l’Espagne, la France, l’Allemagne, le Danemark, la Suède, la Finlande et la Russie…L’itinéraire n’a pas été choisi par hasard. C’est dans la ville portugaise de Fatima qu’a été retrouvée, après l’époque soviétique, l’une des copies perdues de l’icône de Kazan de la Mère de Dieu, celle appelée « du Vatican ». En 2004, avec la bénédiction du pape Jean-Paul II, elle a été transférée en Russie, jusqu’à Kazan même. Nous avons accueilli ces magnifiques pèlerins dans notre atelier de fabrication de Morozs (petites poupées russes en coton), nous avons bu du thé avec eux et avons discuté de nombreux sujets : la vie des Chrétiens dans le monde moderne, la prière, Antiochus Cantemir, l’histoire russe et française. Ils ont été émus comme des enfants par notre accueil inattendu, mais hélas, ils n’ont pu rester assis longtemps, car ils devaient aujourd’hui marcher encore 20 km ! Nous leur avons souhaité un bon voyage et un ange gardien pour la route. Nos petits poupées russes, devenues pèlerines, voyagent avec eux vers Kazan ! » – Fin du récit du pope.
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Histoire de cette icone telle que la raconte le site de Wikipédia
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La jeune Matrona Onoutchina, fillette de Kazan, après l’incendie de la ville en 1579, voit en songe la Mère de Dieu qui lui indique où se trouve une icône la représentant qui avait été perdue. Cette apparition mariale provoque la construction de nombreuses églises dans tout le pays et l’icône est gardée par le monastère Notre-Dame de Kazan, spécialement construit à Kazan, jusqu’en 1904. Cette icône est invoquée à de multiples reprises dans l’histoire russe, de Dimitri Pojarski au général Koutouzof, en particulier pour sauver la Russie de l’invasion étrangère. L’icône est dérobée le 29 juin 1904 du monastère où elle se trouvait, les voleurs convoitant semble-t-il le revêtement d’or et les pierres précieuses qui la recouvraient. Beaucoup d’orthodoxes interprétèrent ce fait comme un signe avant-coureur de malheurs. Plusieurs copies anciennes étaient révérées dans l’Empire russe et continuent à l’être aujourd’hui. L’une d’entre elles datant de 1730, sortie de Russie après la révolution de 1917, a été acquise par une association de fidèles de Notre Dame de Fatima pour l’offrir à la basilique du même nom. Elle a été offerte par Jean Paul II au patriarcat de Moscou en 2004. Elle se trouve aujourd’hui dans la cathédrale de l’Annonciation du kremlin de Kazan.
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Puisse ce pèlerinage en Russie hâter la consécration de la Russie au Cœur immaculé de Marie en respectant exactement les conditions fixées par Notre Seigneur qu’un pape fera surement avant la fin du monde. Ainsi sera obtenue la conversion d’un pays bien délimité et sera montré à Rome la puissance du Cœur Immaculé de Marie. Alors l’Eglise placera la dévotion au Cœur Immaculé de Marie au même niveau que celle du Sacré-Cœur réalisant ainsi la volonté de Notre Seigneur pour sa Mère.
Source : Hozana