28.01.2025 – ÉVANGILE DU JOUR

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 3,31-35. 

En ce temps-là, comme Jésus était dans une maison, arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler.
Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. »
Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? »
Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

Acclamons et partageons la parole de Dieu !

COMMENTAIRE ;

Vénérable Madeleine Delbrêl (1904-1964)

missionnaire des gens des rues

L’extase de vos volontés (La joie de croire, éd. du Seuil, 1968, p. 127-128 ; rev.)

Appelés à faire vos volontés

Quand ceux que nous aimons nous demandent quelque chose, nous les remercions de nous le demander. S’il vous plaisait, Seigneur, de nous demander une seule chose dans toute notre vie, nous en resterions émerveillés, et d’avoir fait cette seule fois votre volonté serait l’évènement de notre destinée. Mais, parce que chaque jour, chaque heure, chaque minute, vous mettez dans nos mains un tel honneur, nous trouvons cela si naturel que nous en sommes blasés, que nous en sommes lassés. Et pourtant, si nous comprenions à quel point est impensable votre mystère, nous resterions stupéfaits de pouvoir savoir ces étincelles de votre vouloir que sont nos minuscules devoirs. Nous serions éblouis de connaître, dans cette immense ténèbre qui nous revêt, les innombrables, précises, les personnelles lumières de vos volontés. Le jour où nous comprendrions cela, nous irions dans la vie comme des sortes de prophètes, comme des voyants de vos petites providences, comme les agents de vos interventions. Rien ne serait médiocre, car tout serait voulu par vous. Rien ne serait lourd, car tout serait voulu de vous. Rien ne serait ennuyeux, car tout serait amour de vous. Nous sommes tous des prédestinés à l’extase, tous appelés à sortir de nos pauvres combinaisons, pour surgir, heure après heure, dans votre plan. Nous ne sommes jamais de lamentables laissés pour compte, mais de bienheureux appelés, appelés à savoir ce qu’il vous plaît de faire, appelés à savoir ce que vous attendez à chaque instant de nous : des gens qui vous sont un peu nécessaires, des gens dont les gestes vous manqueraient si nous refusions de les faire.

LECTURES :

Lettre aux Hébreux 10,1-10. 

Frères, la loi de Moïse ne présente que l’ébauche des biens à venir, et non pas l’expression même des réalités. Elle n’est donc jamais capable, par ses sacrifices qui sont toujours les mêmes, offerts indéfiniment chaque année, de mener à la perfection ceux qui viennent y prendre part.
Si ce culte les avait purifiés une fois pour toutes, ils n’auraient plus aucun péché sur la conscience et, dans ce cas, n’aurait-on pas cessé d’offrir les sacrifices ?
Mais ceux-ci, au contraire, comportent chaque année un rappel des péchés.
Il est impossible, en effet, que du sang de taureaux et de boucs enlève les péchés.


Aussi, en entrant dans le monde, le Christ dit : ‘Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps.
Tu n’as pas agréé les holocaustes ni les sacrifices pour le péché ;
alors, j’ai dit : Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté, ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre.’


Le Christ commence donc par dire : ‘Tu n’as pas voulu ni agréé les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les sacrifices pour le péché’, ceux que la Loi prescrit d’offrir.
Puis il déclare : ‘Me voici, je suis venu pour faire ta volonté.’ Ainsi, il supprime le premier état de choses pour établir le second.
Et c’est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande que Jésus Christ a faite de son corps, une fois pour toutes.

Psaume 40(39),2abc.4ab.7-8a.10.11. 

R/ Me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté (Ps 39,8a.9a)

D’un grand espoir
j’espérais le Seigneur :
il s’est penché vers moi.
En ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu.

Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice, 
tu as ouvert mes oreilles ; 
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j’ai dit : « Voici, je viens.

J’annonce la justice 
dans la grande assemblée ; 
vois, je ne retiens pas mes lèvres, 
Seigneur, tu le sais.

Je n’ai pas enfoui ta justice au fond de mon cœur, 
je n’ai pas caché ta fidélité, ton salut ; 
j’ai dit ton amour et ta vérité 
à la grande assemblée.

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